Projets de décisions de l’ASN modifiant les décisions relatives aux prélèvements et aux rejets dans l'environnement des effluents liquides et gazeux

Pas question de réduire les autorisations nécessaires de l'ASN et de les ramener à de simples déclarations EDF,



Pas question de supprimer certains contrôles tels les rejets en sortie de réacteurs (station s3),



Pas question de permettre à EDF d'effectuer des travaux de génie civil en puisant encore et encore et sans autorisations au cas par cas dans l'eau qui est un bien commun,



Pas question d'augmenter les niveaux de température des rejets en cas de "canicule" ou augmentation des températures extérieures ou de l'eau. C'est au nucléaire à s'adapter au dérèglement climatique et non l'inverse ou d'accroitre l'écocide.

Il paraît pour le moins étonnant que le projet de décision de l’ASN ne fasse à aucun moment référence au Parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis qui a été créé par le décret N°2015-424 du 14 avril 2015, et dont le plan de gestion a été approuvé le 26 juin 2018.

Etant donné que le projet de décision de l’ASN vise à mieux encadrer les multiples rejets du CNPE du Blayais dans les eaux de l’estuaire (effluents chimiques non radioactifs, effluents radioactifs liquides, rejets thermiques) susceptibles d’interagir fortement avec la qualité des eaux et la biodiversité de l’estuaire, il semblerait logique que le Conseil de gestion du PNM de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis soit consulté sur le projet de décision de l’ASN.