Regards de femmes

Laure Monin, à la Direction des équipements sous pression nucléaires, contrôle la fabrication des équipements qui constituent la chaudière nucléaire. « Ce qui me fait plaisir, c’est quand les gens disent que si, finalement, je suis bien à ma place, et légitime ». A Dijon aussi, l’ASN favorise l’épanouissement d’une femme dans ses équipes d’ingénieurs, et lui permet de concilier vie personnelle et vie professionnelle.

“J’aime la force du collectif, j’aime travailler pour le collectif, et travailler pour le collectif, ce n’est pas travailler pour soi, c’est être au service de quelque chose de plus grand ». Géraldine Pina, commissaire à l’ASN, rappelle le rôle des femmes dans le travail réalisé par l’ASN jusqu’au sommet de de la chaîne de décision, au sein du collège de l’ASN.

Cheffe de projet informatique, Catherine Costarramone a rejoint les équipes de la Direction de la communication et des usages numériques en janvier 2022, après avoir réussi le concours d’ingénieur de l’industrie et des mines. « Tout est organisé pour qu’on puisse donner le meilleur de soi-même (...) : à l’ASN, ce que je fais est utile et est utilisé ». Au-delà du statut des femmes dans une organisation comme l’ASN, Catherine rappelle que « le plus important, c’est que tout le monde écoute tout le monde » parmi les agents.

« Je voulais faire un métier qui ait du sens, un métier qui soit tourné vers les autres » : ingénieure biomédicale, Anne Trompette s’occupe à l’ASN des innovations technologiques dans le domaine de la médecine utilisant des rayonnements ionisants. Au-delà de la rigueur, la transparence et la compétence, ces valeurs de l’ASN qu’elle met en pratique au quotidien, Anne résume aussi ce qui l’a attirée dans les rangs de la direction des rayonnements ionisants et de la santé (DIS) :« Pas de routine et de grandes responsabilités ».

« Il faut oser » : comme ses collègues, qu’elles soient commissaire, ingénieure biomédicale ou adjointe à la direction des équipements sous pression, Nour Khater insiste sur l’importance du rôle des femmes dans le milieu du nucléaire. Pour la cheffe de la division de Lyon de l’ASN, composée de 40 agents, c’est également « très stimulant de se dire qu’on va contribuer à éclairer le débat public ». Les multiples enjeux du management à l’ASN sont, pour elle, un défi quotidien qu’elle relève avec énergie.