L’ASN organise un séminaire à Marseille sur la radioprotection à l’attention des professionnels de la recherche

Publié le 16/04/2019 à 10:38

Information régionale

La division de Marseille de l’ASN a convié les laboratoires de recherche publics et privés, détenteurs et utilisateurs de sources radioactives et de générateurs de rayons X, des régions Provence-Alpes-Côte d’Azur, ex Languedoc-Roussillon et de la collectivité de Corse à une journée d’échanges sur la radioprotection dans le domaine de la recherche.

La journée du 16 octobre 2018 a réuni 80 professionnels, titulaires d’autorisations, déclarants d’activités nucléaires, personnes compétentes en radioprotection (PCR) et association de PCR.Le programme était axé sur trois thématiques principales : la gestion des déchets, les événements significatifs de radioprotection (ESR) et les évolutions réglementaires.

Séminaire "radioprotection dans la recherche" - Marseille - oct.2018

L’université de Nice a partagé ses bonnes pratiques sur la gestion des déchets « hérités »[1] et l’université de Montpellier sur la gestion des ESR. Ces témoignages ont été complétés par une information de l’Andra sur le guide de l’enlèvement des déchets radioactifs et ses principales évolutions (création des catégories solides compactables et solides non compactables, prise en charge des sels naturels…).

L’ASN a, pour sa part, présenté son bilan national et local sur la radioprotection dans le domaine de la recherche, ses attentes concernant la gestion des ESR, le nouveau portail de téléservices ainsi que les dernières évolutions réglementaires : code la santé publique, code du travail, décision de l’ASN n° 2018-DC-0649 concernant la déclaration d’une activité nucléaire.

Cinq points principaux de vigilance ressortent des échanges et interrogations des professionnels du domaine de la recherche :

  • connaitre les enjeux radiologiques de son installation pour maîtriser son exploitation au quotidien ;
  • veiller à l’adéquation de l’autorisation délivrée par l’ASN avec la réalité de l’exploitation : demander la modification en cas de changement notable sur des conditions autorisées, dimensionner l’autorisation au plus juste, notamment pour les sources non scellées (SNS) ;
  • détecter, examiner et traiter tout écart pour en tirer le retour d’expérience et, dans une démarche de transparence, le déclarer à l’ASN s’il s’agit d’un événement significatif en radioprotection, afin de contribuer à l’amélioration continue du domaine de la recherche ;
  • développer une attitude interrogative au titre de la démarche ALARA ;
  • donner des moyens suffisants à l’organisation de la radioprotection.

[1] Déchets issus de laboratoires restructurés, fermé

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021