L’ASN dresse un bilan globalement assez satisfaisant de la sûreté nucléaire et la radioprotection en Midi-Pyrénées en 2013.

Publié le 04/06/2014 à 12:00

Communiqué de presse

La centrale de Golfech se distingue positivement en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection. En imagerie médicale, la maîtrise des doses délivrées aux patients reste un objectif prioritaire.

La division de Bordeaux de l’ASN a présenté à Toulouse, le 4 juin, le bilan de son action de contrôle en Midi-Pyrénées pour l’année 2013.

Cette conférence de presse fait suite à la présentation par le collège de l’ASN de son Rapport sur l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France en 2013, le 15 avril 2014, à l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST).

Au regard des 51 inspections réalisées dans la région Midi-Pyrénées en 2013, l’ASN considère que le niveau de la sûreté nucléaire et de la radioprotection reste globalement assez satisfaisant. Toutefois, les résultats de son action de contrôle ont conduit l’ASN à juger que des progrès doivent encore être réalisés dans certaines installations et dans certains domaines.

L’ASN considère que les performances en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection de la centrale de Golfech se distinguent positivement par rapport à l’appréciation générale portée par l’ASN sur EDF. Les performances en matière de protection de l’environnement rejoignent globalement l’appréciation, assez satisfaisante, portée sur EDF. L’ASN estime que des progrès restent à accomplir concernant la détection des événements pouvant avoir un impact sur l’environnement et l’information des autorités au sujet de ces événements.

En 2013, les inspecteurs de l’ASN ont réalisé 40 jours d’inspection et participé à 18 jours de réunions techniques à la centrale de Golfech.

Dans le domaine du nucléaire de proximité (installations médicales, industrielles et de recherche), l’ASN a réalisé 33 inspections en 2013 dans la région Midi-Pyrénées. Elle y a délivré 105 autorisations de pratiquer des activités nucléaires et enregistré 217 déclarations d’utilisation d’appareils émettant des rayonnements ionisants.

Les actions de contrôle menées dans les services de radiothérapie confirment les progrès réalisés dans la prise en compte de la radioprotection, en particulier au regard du déploiement dans les centres de la démarche de qualité des traitements. La bonne démarche de transparence en matière de déclaration par les centres des événements indésirables favorise le retour d’expérience et l’amélioration de la sécurité des traitements.

En matière d’imagerie médicale, la maîtrise des doses délivrées aux patients reste un objectif prioritaire de l’ASN. Les actes d’imagerie doivent faire l’objet de justification et d’optimisation, notamment en scanographie et en radiologie interventionnelle.

Enfin, au cours de l’année 2013 l’ASN a assuré un suivi des nouveaux établissements de l’agglomération toulousaine qui entreront en activité en 2014, en particulier les activités de radiothérapie, de curiethérapie et de médecine nucléaire de l’Institut universitaire du cancer de Toulouse-Oncopôle, ainsi que le service de médecine nucléaire du centre Pierre-Paul Riquet de l’Hôpital Purpan.

Cette présentation a également été l’occasion de faire un point d’avancement sur les suites données en France à l’accident de Fukushima, concernant en particulier la mise en place du noyau dur sur les centrales nucléaires.

La conférence de presse sur l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en régions en Aquitaine et Poitou-Charentes en 2013 s'est tenue à Toulouse le 4 juin 2014.

Contact presse : Evangélia Petit, chef du service de presse, tél 01 46 16 41 42 evangelia.petit@asn.fr

Date de la dernière mise à jour : 18/09/2017