Recommandations pour la gestion post-accidentelle

Recommandations pour la gestion post-accidentelle d’un accident nucléaire 86 D.4. Maintenir le suivi de la contamination des milieux aquatiques et de la biodiversité La surveillance mise en place lors de la période de transition est poursuivie au cours de la période de long terme. L’analyse en continu des résultats de la surveillance peut conduire à ajuster les modalités de suivi de la contamination des milieux aquatiques et terrestres, afin d’assurer un suivi des substances les plus préoccupantes et des milieux les plus sensibles et les plus dégradés. E Améliorer la qualité radiologique des produits Depuis le début de la phase post accidentelle, la gestion des productions (agricoles ou industrielles) ayant été exposées aux retombées radioactives fait l’objet d’une attention particulière. Un soutien aux activités existantes implantées en zone de contrôle avant commercialisation est organisé, en particulier pour accompagner les réorientations qui s’avèrent nécessaires, à établir en concertation avec l’ensemble des acteurs économiques. La poursuite des activités professionnelles exercées dans les territoires contaminés est un enjeu majeur pour tous les acteurs concernés, que leur lieu de résidence soit à l’intérieur ou à l’extérieur de ces territoires. En effet, conserver ou trouver un travail est une incitation forte à rester. Le maintien des activités économiques est donc important. En effet, le bien-fondé de la décision de proposer aux personnes de rester vivre sur un territoire contaminé repose, au-delà des critères strictement radiologiques, sur la possibilité de continuer à travailler et d’envisager raisonnablement un développement social et économique du territoire considéré. E.1. Mettre en œuvre les contrôles libératoires des denrées alimentaires produites en zone de contrôle avant commercialisation L'imposition des contrôles libératoires peut être prise par arrêté préfectoral applicable sur l'ensemble des communes de la zone de contrôle avant commercialisation, en prenant soin de ne pas bloquer la mise sur le marché de denrées qui n'ont pas lieu de l'être car ne présentant pas de risque de dépassement des niveaux maximaux admissibles :  denrées « importées » dans la zone de contrôle avant commercialisation postérieurement à la phase d'urgence ;  denrées emballées avant les rejets (cette disposition est à assortir d’informations sur la capacité de protection des différents types d'emballages). Il est nécessaire de différencier les programmes de contrôle des denrées à l’intérieur de la zone de contrôle avant commercialisation en fonction des produits et des lieux de production. Outre les productions agricoles, un contrôle complémentaire sur les denrées transformées à partir de matières premières animales ou végétales issues de la zone de contrôle avant

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