Recommandations pour la gestion post-accidentelle d’un accident nucléaire 64 sont pas les mêmes selon les zones postaccidentelles. Dans la zone d’éloignement : la réalisation de mesures dans la zone d’éloignement est, d’une manière générale, justifiée et optimisée, afin d’éviter que les équipes chargées des mesures ne reçoivent des doses inutiles ; les mesures d’expertise visent principalement à préciser la connaissance de l’état radiologique de la zone. Elles n’ont pas un caractère prioritaire : leurs résultats serviront par la suite, dans la perspective d’un retour éventuel de la population dans tout ou partie de cette zone ; les mesures de contrôle sont faites en priorité là où se trouvent les différents intervenants, afin de définir les actions de protection appropriées. Dans la zone d’interdiction de consommation (hors zone d’éloignement) et de recommandations alimentaires : les mesures d’expertise permettent de déterminer le zonage, en s’intéressant en priorité aux zones où les retombées sont supposées les plus importantes afin de mettre en évidence des lieux où la population ne doit pas consommer les denrées alimentaires locales ; les mesures de contrôle portent en priorité sur les lieux de vie et accompagnent le début des actions de réduction de la contamination ; les mesures de contrôle portent en priorité sur les ressources en eau potable et l’eau distribuée ; étant donné l’interdiction systématique de consommation des denrées alimentaires, la mesure de la contamination des denrées alimentaires produites dans la zone d’interdiction de consommation n’est pas une priorité au début de la phase postaccidentelle. Dans la zone de contrôle avant commercialisation : les mesures d’expertise sont destinées à mettre en place le zonage général puis à gérer le contrôle par filière ; les mesures de contrôle portent en priorité sur les ressources en eau potable et l’eau distribuée ; les mesures de contrôle portant sur les productions agricoles dont la contamination est susceptible de dépasser les niveaux maximaux admissibles pour l’alimentation humaine ou celle du bétail sont à organiser avec les filières agro-alimentaires concernées dès la fin de la phase d’urgence ; la mesure de la contamination des denrées alimentaires produites dans cette zone est importante. À l’extérieur de ces zones : à la périphérie immédiate de la plus grande zone, il convient d’adopter une densité et une fréquence des mesures plus élevées que pour le reste du pays afin de détecter d’éventuels lieux de concentration de radioactivité ; les mesures de contrôle portent en priorité sur les ressources en eau potable et l’eau distribuée au robinet. B.7. Préparer l’amélioration de la qualité radiologique de l’environnement et des milieux de vie L’objectif principal est de réduire l’exposition de la population qui vit et travaille sur place (sauf exception, ces actions sont conduites en présence de la population, voire avec son concours). Ces actions d’amélioration de la situation radiologique n’ont généralement pas pour objectif un retour à une situation totalement exempte de contamination, mais visent à réduire les expositions aux niveaux les
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