CODIRPA - Conséquences sanitaires d'un accident nucléaire

Conséquences sanitaires d’un accident nucléaire 12 Questions-réponses pour les professionnels de santé 3 LA VIE EN SOCIÉTÉ 1 GÉNÉRALITÉS 2 LE DOMAINE DE LA SANTÉ 6 LA PHASE D’URGENCE 4 LES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES 5 L’ENVIRONNEMENT SOMMAIRE GLOSSAIRE 2- LE DOMAINE DE LA SANTÉ 11 Y aura-t-il un suivi spécifique des personnes n’ayant pas pris de comprimés d’iode ? La prise d’iode stable n’est prescrite par les pouvoirs Āąòüùóă āąõ üÿĂă ôõ ĂõúõĄă ôͫùÿôõ ĂñôùÿñóĄùö õĄ ăąĂ ąþ óõĂĄñùþ ĀİĂùýįĄĂõ͞ ĀĂįă üͫñóóùôõþĄ͛ ąþ ĂõóõþăõýõþĄ ôõă ĀõĂăÿþþõă óÿþóõĂþİõă ăõĂñ õ҆õóĄąİ ôñþă ôõă centres d’accueil et d’information du public. Ce sera l’occasion de signaler la non-prise de comprimé(s) d’iode stable. Toutefois, le suivi médical des personnes ne dépendra pas exclusivement de la prise ou non de comprimés d’iode. Il pourra être mis en place par les pouvoirs publics en fonction de l’estiýñĄùÿþ ôõ üõąĂ õĈĀÿăùĄùÿþ ĀõþôñþĄ üñ Āøñăõ ôõ ĂõúõĄ et de leur lieu de vie en phase post-accidentelle. De fait, la prise d’iode stable ne permet de protéger que ôõă õ҆õĄă ôõ üͫùÿôõ ĂñôùÿñóĄùö ăąĂ üñ ĄøĉĂÿœôõ͛ õĄ Āñă ôõă õ҆õĄă ĀÿĄõþĄùõüă ôõă ñąĄĂõă Ăñôùÿþąóüİùôõă õĄ ñąĄĂõă Ćÿùõă ôͫõĈĀÿăùĄùÿþ͞ þ ăąùĆù ăĀİóù҉āąõ ĀÿąĂ rechercher des maladies radio-induites de la thyroïde pourra être proposé, mais il ne devrait pas ıĄĂõ ÿòüù÷ñĄÿùĂõ ÿą ăĉăĄİýñĄùāąõ͞ þ õ҆õĄ͛ ąþ ăąùĆù systématique peut entraîner un sur-diagnostic de ýñüñôùõă òİþù÷þõă ôõ üñ ĄøĉĂÿœôõ Θþÿôąüõă õĄ ûĉăĄõă bénins) sans risque de développement cancéreux, mais aussi entraîner une grande anxiété inutile chez ces personnes, comme cela a été observé à la suite ôõ üͫñóóùôõþĄ ôõ ąûąăøùýñ ΘĆÿùĂ üͫõþóñĂĄ ͸ üõă óñþóõĂă ôõ üñ ĄøĉĂÿœôõ ñĀĂįă ąþ ñóóùôõþĄ þąóüİñùĂõ ͹ Āñ÷õ όϓΙ. S’agissant des personnes ayant une maladie de la thyroïde préexistante, un suivi particulier sera envisagé ΘĆÿùĂ āąõăĄùÿþ όϓΙ. 12 Comment limiter aujourd’hui les conséquences de l’exposition passée ? Les doses prises dans le passé ne peuvent plus être atténuées. Toutefois, il est possible d’éviter ou de limiter l’exposition future à une contamination résiduelle dans son environnement. Par ailleurs, s’agissant de contamination interne par ingestion ou inhalation, l’exposition se poursuit aussi longtemps que les particules radioactives se trouvent dans le corps. Il existe des traitements qui consistent à administrer un médicament permettant de diminuer l’absorption digestive de la contamination et d’accélérer l’élimination de ces atomes radioactifs. Le traitement n’est préconisé que pour des cas de contamination importante sur conseil des experts ΘĆÿùĂ İ÷ñüõýõþĄ āąõăĄùÿþ ϏώΙ. 13 Certaines personnes relatent des anomalies chez les oiseaux, les abeilles ou les arbres, ne serait-ce pas un signal pour les maladies chez l’homme ? õă ñþÿýñüùõă ôİĄõóĄİõă óøõĊ üõă õăĀįóõă þÿþ͠ humaines peuvent traduire la présence de polluants ôñþă ôù҆İĂõþĄă ýùüùõąĈ ôõ þÿĄĂõ õþĆùĂÿþþõýõþĄ͞ õĀõþôñþĄ͛ üõă ñþùýñąĈ ͸ ăõþĄùþõüüõă ͹ þõ ăõ ăąòătituent pas aux tests toxicologiques classiques, ni aux études épidémiologiques chez l’homme ou aux études démographiques des populations animales, ils sont un complément. Étant souvent éloignés de l’homme du point de vue évolutif (cas des invertébrés ou des oiseaux), ils n’ont pas les mêmes modes de vie et donc d’exposition que l’homme, ni la même sensibilité aux rayonnements ionisants. Ainsi, les observations qui peuvent être faites sur les animaux, et a fortiori ăąĂ üñ ҏÿĂõ͛ þõ ĀõąĆõþĄ Āñă ıĄĂõ õĈĄĂñ͠ polées à l’homme. Cependant, ils peuvent servir ôõ ăĉăĄįýõ ôͫñüõĂĄõ ĀÿąĂ üñ ôİĄõóĄùÿþ ôõă Ăùăāąõă toxiques pour l’homme. 14 Dans le cadre de ma formation initiale, il me semblait que lorsqu’on manipulait des sources radioactives, on portait des lunettes. Quel est le rôle des faibles doses sur les problèmes de vue (myopie du jeune, cataracte chez la personne âgée, etc.) ? Une augmentation du risque de cataracte a été mise õþ İĆùôõþóõ ñĀĂįă õĈĀÿăùĄùÿþ ñąĈ ĂñĉÿþþõýõþĄă ùÿþùsants, à forte dose (radiothérapie) ou à plus faible dose (chez les professionnels de santé qui reçoivent de faibles doses lors de procédures interventionþõüüõă͛ ýñùă ôõ ýñþùįĂõ ĂİĀİĄİõΙ͞ õ ăõąùü ôͫñĀĀñĂùĄùÿþ ôõ üñ óñĄñĂñóĄõ Ăñôùÿ͠ùþôąùĄõ͛ ñôýùă ñąúÿąĂôͫøąù ċ ĀñĂĄùĂ ôͫİĄąôõă óøõĊ óõă ôù҆İĂõþĄõă óñĄİ÷ÿĂùõă ôõ personnes exposées, est de l’ordre de 500 mSv au cristallin.Ϗ Ϗ ăĄñĄõýõþĄ ÿþ Ąùăăąõ ĂõñóĄùÿþă ñþô õñĂüĉ ñþô üñĄõ õ҆õóĄă ÿö ĂñôùñĄùÿþ ùþ þÿĂýñü Ąùăăąõă ñþô ÿĂ÷ñþă Ό øĂõăøÿüô ôÿăõă öÿĂ Ąùăăąõ ĂõñóĄùÿþă ùþ ñ ĂñôùñĄùÿþ ĀĂÿĄõóĄùÿþ óÿþĄõĈĄ͞ ĀąòüùóñĄùÿþ όόϓ͞ þþ͞ ϏόΘόΆύΙ͞

RkJQdWJsaXNoZXIy NjQ0NzU=