Recommandations pour la gestion post-accidentelle

Recommandations pour la gestion post-accidentelle d’un accident nucléaire 55  préparer l’indemnisation, en recueillant les demandes d’indemnisation et en facilitant l’élaboration des dossiers ;  favoriser l’accès aux droits des victimes d’accidents collectifs. B.2.3. Travailler en réseau B.2.3.1. Fédérer l’ensemble des professionnels susceptibles de collaborer avec les CAI Certaines des missions du CAI sont déjà assurées en dehors de tout contexte accidentel par des personnes formées et compétentes. Ainsi, dans certains domaines, le CAI a simplement une vocation d’identification et d’orientation vers les professionnels des secteurs concernés (par exemple : les professionnels de santé). Ce fonctionnement implique au minimum l’information et, si possible, la formation des personnels présents dans les CAI aux risques radiologiques. B.2.3.2. Impliquer l’ensemble des parties prenantes dans le fonctionnement et l’évolution des CAI Les CAI évoluent au cours de la période de transition pour favoriser l’implication de l’ensemble des parties prenantes. À titre d’exemple, les associations d’aide aux victimes et le cas échéant les associations de victimes créées après l’accident peuvent disposer d’une place au sein des CAI. Pour marquer une appropriation locale du CAI, la fonction de direction, assurée initialement par un représentant du préfet, peut être assurée par un élu local. B.3. Informer B.3.1. Poursuivre l’information du public À la fin de la phase d’urgence, la communication des pouvoirs publics est encore marquée par une forte teneur prescriptive. L’organisation et la coordination de la communication sont semblables à celles qui ont prévalu pendant la phase de rejet. Si les thématiques sanitaires restent prépondérantes, de nouvelles thématiques (comportementales, environnementales, techniques et juridiques) sont également abordées. Les informations à diffuser concernent la protection de la population, l’incidence sanitaire de l’accident, les conseils pratiques pour réduire l’exposition des personnes, les informations sur les prises en charge proposées et les moyens d’y accéder (CAI), l’intérêt et l’organisation du recensement, les moyens d’accéder à une information personnalisée, ce qui a déjà été entrepris et ce qui est prévu. La communication sur les évolutions temporelles prévisibles des actions de protection est également essentielle, car elle donne un horizon à la population affectée. Les informations sont adaptées aux cibles et à leurs besoins. Il est indispensable de désigner des acteurs spécifiquement chargés de la communication des pouvoirs publics afin de garantir une cohérence de discours. Seules les personnes habilitées et clairement identifiées peuvent s’exprimer au nom des pouvoirs publics, selon des circuits d’information préalablement validés. L’organisation mise en place a pour missions :  d’informer la population, en mettant en place un numéro vert, un centre d’appels et un site Internet spécifiques pour répondre aux questions portant sur la situation, sur l’effet de l’accident, sur les actions de protection et sur l’orientation vers les structures de prise en charge ;  d’élaborer les messages destinés à la population et aux médias ; rassembler les données les plus précises sur les faits, la mobilisation des pouvoirs publics, l’explication des causes et des conséquences, et préparer les prises de position face à d’éventuelles critiques ou polémiques ;

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