Recommandations pour la gestion post-accidentelle

Recommandations pour la gestion post-accidentelle d’un accident nucléaire 46 Cette logique peut être simplifiée dans certaines circonstances (notamment en cas d’accident avec des conséquences limitées) en fusionnant les zones d’interdiction de consommation et de contrôle avant commercialisation (hors lait) (voir page 20). Figure 5 : Stratégies de gestion des denrées alimentaires En fonction de ces éléments, et en tenant compte de l’évolution temporelle de la situation, deux stratégies de protection de la population peuvent être proposées : Stratégie 1 : cette stratégie vise à définir une seule zone de protection (hors éventuelle zone d’éloignement) vis-à-vis des usages liés à l’ingestion de denrées fraîches locales. L’interdiction de consommation est initialement imposée à l’intérieur de la zone enveloppe de contrôle avant commercialisation des denrées agricoles19 (excepté le lait ou d’autres denrées particulièrement sensibles à la contamination si ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 19 En situation réelle, il y a donc deux zones de contrôle avant commercialisation, l’une spécifique aux fruits et légumes du jardin (fondée sur un critère de type « légume feuilles ») et une autre spécifique aux denrées plus sensibles en particulier le lait. La protection vis-à-vis de l’ingestion de denrées fraîches locales est fondée sur la 1ère des deux zones. ceux-ci font l’objet d’un traitement différencié lors des mises sous séquestre). Cette zone d’interdiction de consommation est ensuite réduite progressivement en fonction de la décroissance des radionucléides (et notamment des iodes radioactifs), de facteurs de réduction biologiques (croissance des végétaux, dilution, etc.) et des actions de décontamination, mais également d’autres éléments de contexte comme l’appropriation locale des concepts de radioprotection. Cette stratégie, qui limite l’exposition de la population bien en-deçà des valeurs citées dans

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