CODIRPA - Conséquences sanitaires d'un accident nucléaire

Conséquences sanitaires d’un accident nucléaire 9 Questions-réponses pour les professionnels de santé 3 LA VIE EN SOCIÉTÉ 1 GÉNÉRALITÉS 2 LE DOMAINE DE LA SANTÉ 6 LA PHASE D’URGENCE 4 LES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES 5 L’ENVIRONNEMENT SOMMAIRE GLOSSAIRE années. Le risque de cancers de la thyroïde peut être considérablement réduit par l’application des ĂõóÿýýñþôñĄùÿþă ôõă ĀÿąĆÿùĂă Āąòüùóă ͝ ĀĂùăõ ôͫùÿôõ stable, non-consommation d’aliments, etc. À forte dose, les rayonnements ionisants peuvent induire des réactions précoces (dans une échelle de temps allant de plusieurs heures à quelques semaines) comme des réactions tissulaires de type ùþҏñýýñĄÿùĂõ óÿýýõ üͫİĂĉĄøįýõ ĆÿùĂõ üñ òĂưüąĂõ óąĄñþİõ͛ ÿą ôõă õ҆õĄă ÷ĂñĆõă óÿýýõ üñ ôİĀĂõăăùÿþ ôą ăĉăĄįýõ øİýñĄÿĀÿœİĄùāąõ͞ õă þùĆõñąĈ ôõ óÿþĄñýùþñĄùÿþ ùþĄõĂþõ ăąҊăñýýõþĄ İüõĆİă ĀÿąĂ ùþôąùĂõ des complications précoces ne sont rencontrés que ôõ ýñþùįĂõ õĈóõĀĄùÿþþõüüõ õĄ þõ ăÿþĄ Āñă ñĄĄõþôąă õþ situation post-accidentelle pour la population (voir āąõăĄùÿþ ϐΙ. Les réactions tardives (sur une période allant de quelques mois à quelques années) se produisent à la suite d’une lésion directe des tissus, par exemple la sténose de vaisseaux sanguins conduisant à une nécrose profonde des tissus à la suite d’irradiations prolongées. Les réactions tardives peuvent aussi survenir à la suite de réactions précoces, par õĈõýĀüõ üñ þİóĂÿăõ ôą ôõĂýõ ĀñĂ ôİþąôñĄùÿþ ăİĆįĂõ de l’épiderme suivie d’une infection chronique ou des sténoses intestinales provoquées par l’ulcération grave des muqueuses. Dans la plupart des tissus, üõă õ҆õĄă ăÿþĄ ôͫñąĄñþĄ Āüąă ÷ĂñĆõă āąõ üõă Ćÿüąýõă concernés sont grands. ñĂ ñùüüõąĂă͛ üõă Ąùăăąă ôù҆įĂõþĄ þÿþ ăõąüõýõþĄ õþ ýñĄùįĂõ ôõ ĂİñóĄùÿþ ôñþă üõ ĄõýĀă͛ ýñùă İ÷ñüõýõþĄ õþ ýñĄùįĂõ ôõ ĂñôùÿăõþăùòùüùĄİ͞ ͫÿĆñùĂõ õĄ üõă Ąõăticules, la peau, la muqueuse intestinale, la moelle osseuse et le cristallin font partie des tissus les plus radiosensibles. Les réactions décrites ci-dessus sont aussi appeüİõă õ҆õĄă ôİĄõĂýùþùăĄõă ΘĆÿùĂ āąõăĄùÿþă ύ õĄ ϔϓΙ car elles n’apparaissent que pour des doses moyennes ou fortes (supérieures à quelques centaines de mSv, hormis la stérilité temporaire qui peut être observée ċ üñ ăąùĄõ ôͫąþõ ùĂĂñôùñĄùÿþ ҏñăø ôõă ĄõăĄùóąüõă ċ ôõă doses de l’ordre de 150 mSv). 4 Y a-t-il des maladies déclenchées ou aggravées par une exposition à la radioactivité ? (asthme, cancer, allergies, maladies auto-immunes, etc.) Les rayonnements ionisants peuvent induire des õ҆õĄă þÿóùöă ôõ ôù҆İĂõþĄă ĄĉĀõă ăąĂ üñ ăñþĄİ͛ ôİĄõĂministes et stochastiques ΘĆÿùĂ āąõăĄùÿþ ύΙ. L’accroissement du risque de cancer est démontré par des études épidémiologiques et expérimentales pour des doses supérieures à environ 100 mSv. Le risque d’apparition de cancer radio-induit dépend également du débit de dose. À dose égale, le risque est plus faible à faible débit de dose qu’à débit de dose élevé (voir ñąăăù üͫõþóñĂĄ ͸ ñ ĂõüñĄùÿþ üùþİñùĂõ ăñþă ăõąùü͛ òñăõ ôą ăĉăĄįýõ ôõ ĂñôùÿĀĂÿĄõóĄùÿþ ͹ Āñ÷õ όϏΙ. Les études portant sur les survivants des bombardements d’Hiroshima õĄ ôõ ñ÷ñăñûù͛ ýñùă ñąăăù óõüüõă ĂõüñĄùĆõă ñąĈ õĈĀÿsitions médicales et professionnelles montrent que certains types de cancers sont davantage associés à l’exposition aux rayonnements ionisants (poumons et sein par exemple)1 alors que le niveau de preuve ăóùõþĄù҉āąõ õ㥠öñùòüõ ĀÿąĂ ôͫñąĄĂõă óñþóõĂă ΘĀñþcréas et prostate notamment). üąă üõ ăąúõĄ õ㥠úõąþõ͛ Āüąă üõ Ăùăāąõ ôõ ôİĆõüÿĀĀõĂ un cancer est élevé pour une même dose. Pour des expositions externes pendant l’enfance, le risque de leucémie est supérieur à celui des cancers solides, ñĆõó ąþ õĈóįă ôõ Ăùăāąõ ăù÷þù҉óñĄùö ċ ĀñĂĄùĂ ôõ quelques dizaines de mSv ΘĆÿùĂ İ÷ñüõýõþĄ üñ ĂİĀÿþăõ ċ üñ āąõăĄùÿþ ϑΙ. Les études montrent également que l’embryon est Ăñôùÿăõþăùòüõ͛ ýñùă ñĆõó ôõă óÿþăİāąõþóõă ôù҆İrentes selon la période de gestation. Durant la phase pré-implantatoire, la réponse de l’embryon est une ĂİĀÿþăõ ͸ ĄÿąĄ ÿą Ăùõþ ͹͞ ù üõă óõüüąüõă õýòĂĉÿþþñùĂõă arrivent à réparer les dommages radio-induits, alors l’embryon se développera normalement. Dans le cas contraire, l’embryon disparaîtra. Pendant la période ôͫÿĂ÷ñþÿ÷õþįăõ Θôõ üñ ύe à la 8e semaine de gestation), il y a un risque d’induction de malformations pour des doses supérieures à environ 100 mSv (voir quesĄùÿþ ϐό õĄ õþóñĂĄ Āñ÷õ ώόΙ. Durant la phase de dévelopĀõýõþĄ ôą ăĉăĄįýõ þõĂĆõąĈ óõþĄĂñü ΘĀĂõýùįĂõ ĀñĂĄùõ de la phase de développement fœtal, de la 8e à la 15e semaine de gestation), il y a également un risque d’apparition d’un retard mental. Les données sur les survivants des bombardements d’Hiroshima et ôõ ñ÷ñăñûù͛ ýñùă ñąăăù üõă ôÿþþİõă ôõ þÿýòĂõąăõă autres études relatives à l’induction d’un retard menĄñü ÷ĂñĆõ ñĀĂįă ùĂĂñôùñĄùÿþ ĀõþôñþĄ üñ ĀİĂùÿôõ ôõ üñ ϓe à la 15e ăõýñùþõ ñĀĂįă üñ óÿþóõĀĄùÿþ͛ ăÿþĄ õþ öñĆõąĂ 1 Par exemple, une liste de cancers potentiellement radio-induits est proposée dans le cadre de l’indemnisation des vétérans des essais þąóüİñùĂõă ôñþă üͫñþþõĈõ ôą ôİóĂõĄ þѩύϋόϏ͠όϋϏϔ ôñþă ăñ ĆõĂăùÿþ óÿþăÿüùôİõ ôą ύϏ úąùþ ύϋόϔ͞

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