CODIRPA - Conséquences sanitaires d'un accident nucléaire

Conséquences sanitaires d’un accident nucléaire 19 Questions-réponses pour les professionnels de santé 3 LA VIE EN SOCIÉTÉ 1 GÉNÉRALITÉS 2 LE DOMAINE DE LA SANTÉ 6 LA PHASE D’URGENCE 4 LES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES 5 L’ENVIRONNEMENT SOMMAIRE GLOSSAIRE üă ÿþĄ İĄİ ôùñ÷þÿăĄùāąİă õþ ĄĂįă ÷Ăñþôõ ýñúÿĂùĄİ ñĀĂįă ąþõ õĈĀÿăùĄùÿþ in utero ou durant l’enfance ñĆñþĄ üͫč÷õ ôõ όϐ ñþă ñą ýÿýõþĄ ôõ üͫñóóùôõþĄ͞ üă sont directement dus à la contamination par l’iode ĂñôùÿñóĄùö ĀõþôñþĄ üñ Āøñăõ ôõ ĂõúõĄ õĄ ċ üͫùþ÷õăĄùÿþ ôõ produits alimentaires locaux, eux-mêmes contamiþİă ĀñĂ üõă ôİĀŵĄă ĂñôùÿñóĄùöă͞ ùþăù͛ üõ üñùĄ Θôõ Ćñóøõ ou de brebis) et les légumes feuilles des potagers ont été une source importante de contamination par de l’iode radioactif dans les trois mois qui ont suivi l’accident. Cela a contribué pour une part importante à l’apparition de cancers de la thyroïde. Ces cancers ont été diagnostiqués principalement dans üõă Ăİ÷ùÿþă óÿþĄñýùþİõă ôõ ùİüÿĂąăăùõ õĄ ôͫ ûĂñùþõ͞ Il s’agissait essentiellement de cancers de type papillaire, c’est-à-dire avec des cellules cancéreuses différenciées (moins proliférantes), retenant certaines ôõă öÿþóĄùÿþă ôõă óõüüąüõă ăñùþõă óÿýýõ üñ ҉ĈñĄùÿþ d’iode et la production d’hormones thyroïdiennes. Il est à noter qu’il n’existe aucun moyen, dans l’état actuel des connaissances, de distinguer un cancer de la thyroïde radio-induit d’un cancer de la thyroïde apparaissant en dehors de toute cause reconnue. Ces cancers de type papillaire sont de bon pronostic et relativement faciles à traiter lorsqu’ils sont pris à temps. Toutefois, ils nécessitent un traitement hormonal de substitution à vie. Ces cancers sont survenus pour des doses équivalentes à la thyroïde õăĄùýİõă ăąĀİĂùõąĂõă ċ όϋϋ ý Ć͞ þ ôİĀùăĄñ÷õ ăĉăĄİýñĄùāąõ ñ İĄİ ĀĂÿĀÿăİ ċ ĀĂįă ôõ ώϑϋ ϋϋϋ ĀõĂăÿþþõă õĈĀÿăİõă ċ üñ ăąùĄõ ôõ üͫñóóùôõþĄ ôõ ąûąăøùýñ͞ þõ ôİóõþþùõ ñĀĂįă üͫñóóùôõþĄ ôõ ąûąăøùýñ͛ ñąóąþ õĈóįă ôõ óñþóõĂ ôõ üñ ĄøĉĂÿœôõ þͫñĆñùĄ õþóÿĂõ İĄİ ÿòăõĂĆİ óøõĊ üõă õþöñþĄă úñĀÿþñùă͛ óÿþĄĂñùrement à l’accident de Tchernobyl. Cela pourrait être dû à une moindre carence en iode de la population úñĀÿþñùăõ ôą öñùĄ ôõ üõąĂă øñòùĄąôõă ñüùýõþĄñùĂõă ĀñĂ ĂñĀĀÿĂĄ ċ üñ ĀÿĀąüñĄùÿþ ăÿĆùİĄùāąõ͛ ñąĈ ĂõúõĄă ýÿùþă importants et aux doses plus faibles que celles reçues ñĀĂįă üͫñóóùôõþĄ ôõ óøõĂþÿòĉü͞ õĀõþôñþĄ͛ ùü þͫõ㥠Āñă Āÿăăùòüõ ôͫõĈóüąĂõ üͫñĀĀñĂùĄùÿþ ôͫąþ õĈóįă ôõ óñþcers de la thyroïde dans les années à venir, surtout en tenant compte de facteurs aggravants. Le dépistage systématique a permis d’évaluer l’inóùôõþóõ ôõă ýÿôù҉óñĄùÿþă ôõ üñ ĄøĉĂÿœôõ ĀñĂýù üñ ĀÿĀąüñĄùÿþ úñĀÿþñùăõ͛ ùþóüąñþĄ ôõă üİăùÿþă òİþù÷þõă ΘûĉăĄõă õĄ þÿôąüõă ôõ ýÿùþă ôõ ϐ ýý ôõ ôùñýįĄĂõΙ͞ Cela a entraîné une prise en charge thérapeutique inutile dans certains cas puisque toutes les lésions bénignes n’évoluent pas systématiquement vers une öÿĂýõ óñþóİĂõąăõ͞ ñĂ ñùüüõąĂă͛ óõĄ õ҆õĄ ôõ ăąĂ͠ détection a engendré un stress supplémentaire et une angoisse inutile parmi la population. La recommandation en France serait donc de proposer un dépistage par échographie, sans toutefois le rendre systématique, sur la base des recommandations internationales9. 2.3 | La prise de comprimés d’iode stable : effets indésirables, effets secondaires, précautions 22 La prise de comprimés d’iode est-elle nécessaire ? Un accident survenant dans une centrale nucléaire ĀõąĄ ĀĂÿĆÿāąõĂ ąþ ĂõúõĄ ôͫùÿôõ ĂñôùÿñóĄùö Θùÿôõ͠όώό ou autres isotopes radioactifs de l’iode) qui peut être incorporé dans l’organisme, par voie respiratoire (inhalation) ou par l’alimentation (ingestion). Une fois dans le corps humain, l’iode radioactif va alors s’accumuler dans la thyroïde. Si aucune action de prévention n’est mise en place, l’irradiation qui en résulte est susceptible d’induire un cancer de la thyroïde dans les années suivant l’exposition, avec une probabilité qui augmente avec la dose reçue. La prise de comprimés d’iodure de potassium en cas ôͫąĂ÷õþóõ þąóüİñùĂõ õ㥠ąþõ ýõăąĂõ ĀñĂĄùóąüùįĂõýõþĄ õҊóñóõ ĀÿąĂ ĀĂÿĄİ÷õĂ üñ ĄøĉĂÿœôõ ôñþă üñ ĀÿĀąüñĄùÿþ ÷İþİĂñüõ õĄ Āüąă ĀñĂĄùóąüùįĂõýõþĄ óøõĊ üõă õþöñþĄă õĄ üõă ñôÿüõăóõþĄă͞ þ õ҆õĄ͛ üͫùÿôõ þÿþ ĂñôùÿñóĄùö contenu dans les comprimés d’iode stable sature la glande thyroïde et empêche ainsi l’accumulation d’iode radioactif. ͫõҊóñóùĄİ ôõ óõĄĄõ ñóĄùÿþ ôõ ĀĂÿĄõóĄùÿþ õ㥠ýñĈùmale si la prise d’iode stable intervient avant une éventuelle inhalation d’iode radioactif. Si la prise ñ üùõą ôñþă üõă ăùĈ øõąĂõă āąù ăąùĆõþĄ üͫõĈĀÿăùĄùÿþ͛ ąþõ ĀĂÿĄõóĄùÿþ ăąĀİĂùõąĂõ ċ ϐϋ ш õ㥠ĄÿąúÿąĂă ÷ñĂñþĄùõ͞ õĀõþôñþĄ͛ üñ ĀĂÿĄõóĄùÿþ ăͫñĆįĂõ öñùòüõ lorsque la prise de comprimés d’iode a lieu plus de όύ øõąĂõă ñĀĂįă üͫõĈĀÿăùĄùÿþ õĄ ôõĆùõþĄ ùþõҊóñóõ ñĀĂįă ύϏ øõąĂõă͞ þ óñă ôõ ĀĂÿüÿþ÷ñĄùÿþ ôõă ĂõúõĄă ĂñôùÿñóĄùöă͛ üõă autorités pourraient être amenées à prescrire une prise d’iode supplémentaire, avec une posologie adaptée10͞ ÿąĂ üͫõþöñþĄ ôõ ýÿùþă ôõ όύ ñþă õĄ üñ femme enceinte ou allaitante, une prise répétée d’iode stable peut cependant présenter des risques de toxicité ΘĆÿùĂ õþóñĂĄă ăąĂ üñ ĀĂùăõ ôͫùÿôõ Āñ÷õă ύύ ċ ύϏΙ. ϔ ͠ ͛ ύϋόϓ ͝ øĉĂÿùô øõñüĄø ýÿþùĄÿĂùþ÷ ñґõĂ þąóüõñĂ ñóóùôõþĄă͞ όϋ ùóøõ ýõăąĂõ ϑ͞ύ ôą Āüñþ þñĄùÿþñü ôõ ĂİĀÿþăõ ċ ąþ ñóóùôõþĄ þąóüİñùĂõ ÿą Ăñôùÿüÿ÷ùāąõ ýñúõąĂ ͝ øĄĄĀă͝ΆΆććć͞÷ÿąĆõĂþõýõþĄ͞öĂΆĂùăāąõăΆĀüñþ͠þñĄùÿþñü͠ôõ͠ĂõĀÿþăõ͠ñ͠ąþ͠ñóóùôõþĄ͠þąóüõñùĂõ͠ÿą͠Ăñôùÿüÿ÷ùāąõ͠ýñúõąĂ

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