Livre blanc du Tritium & bilan des rejets de tritium pour les INB

107 Le tritium dans l’environnement Légende des boîtes à moustache. Lorsque nécessaire, la moyenne a été ajoutée (indiquée dans la légende des figures) ANNEXE 1 ANNEXE 2 Les échanges de tritium entre les hydrosystèmes et l’atmosphère s’effectuent principalement selon deux mécanismes : les échanges entre l’eau tritiée de l’hydrosystème et la vapeur d’eau tritiée de l’atmosphère et les apports par les précipitations. Les apports par les précipitations s’expriment par le produit de l’intensité de la pluie et de l’activité en tritium de l’eau de pluie. Soit : pluie pluie pluie HTO ] HTO [ v   Θ Avec : pluie HTO Θ est le flux surfacique de tritium dû à la pluie (Bq. m-2.s-1) v pluie est l’intensité de la pluie (m.s-1) pluie ] HTO [ est l’activité volumique du tritium dans l’eau de pluie (Bq.m-3) Les échanges entre l’eau tritiée d’un hydrosystème et la vapeur d’eau tritiée de l’atmosphère sont essentiellement liés aux processus de diffusion, d’évaporation et de condensation à l’interface de ces deux milieux. Bien qu’il existe quelques études qui ont soulevé la pertinence de ces mécanismes en identifiant des corrélations entre les activités de tritium dans l’atmosphère dans le champ proche d’hydrosystèmes contaminés par des rejets tritiés (Fontugne, Maro et al., 2005 ; Maro, Tenailleau et al., 2005), ces échanges restent à ce jour peu documentés et sont rarement traités dans les modèles de transfert. Les échanges par diffusion s’appliquent en permanence mais sont plus ou moins prépondérants en fonction des conditions de saturation en humidité des couches d’air en contact avec la surface de l’hydrosystème : 1) sous - saturation, 2) saturation et 3) sur - saturation. Pour des conditions de sous saturation (e s > e a ), les échanges sont essentiellement dus à l’évaporation de la surface d’eau et s’effectuent essentiellement de l’hydrosystème vers l’atmosphère. La modélisation peut alors s’appuyer sur le produit du flux d’évaporation de la nappe d’eau avec l’activité de tritium dans l’eau de l’hydrosystème : hyd evap eau evap HTO ] HTO [  Θβ Θ où  evap HTO Θ est le flux de tritium dû à l’évaporation (Bq.m-2.j-1)  evap eau Θ est le flux d’eau dû à l’évaporation (L.m-2.j-1)  hyd ] HTO [ : activité de tritium dans l’eau de l’hydrosystème (Bq.L-1) β  : inverse du facteur de séparation isotopique (= 0,91) (-) Le flux d’évaporation d’une surface d’eau dépend de la température, de la pression atmosphérique, de la vitesse du vent et de l’écart entre les pressions de vapeur et de vapeur saturante de l’air. La formulation de Rohwer est souvent utilisée (Fontugne, Maro et al., 2005 ; Maro, Tenailleau et al., 2005) : ) () 6.01() 000374 .01( 372 .0 a s vent evap eau e e u Pa        Θ où  Pa est la pression atmosphérique (mbar) u vent  est la vitesse du vent (m.s-1) e s  est la pression de vapeur saturante d’eau dans l’air (mbar) e a  est la pression de la vapeur d’eau dans l’air (mbar)

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