Les cahiers de l'ASNR n°7

Afin d’éclairer le public, l’ASNR a publié sur son site Internet une synthèse de la consultation qui s’est tenue du 16 mai au 15 juin 2025, ainsi qu’un rapport explicitant les conclusions de son instruction. Elle répond ici à certaines questions récurrentes. Vos questions, nos réponses Pourquoi le 4e réexamen périodique de certains réacteurs n’intervient-il pas dans leur 40e année de fonctionnement ? L’ASSOCIATION des publics En effet, ce 4e réexamen n’intervient pas toujours exactement à 40 ans. Cela dépend des décalages enregistrés lors des premiers réexamens. Le 4e réexamen intervient au plus tard dix ans après le 3e réexamen de chaque réacteur. Ainsi la sûreté de chaque réacteur est bien réexaminée tous les dix ans. Le déploiement du 4e réexamen périodique sur les 20 réacteurs de 1 300 MWe constitue un défi majeur pour EDF. Cela nécessitera, pour EDF et ses sous-traitants, un investissement humain sans précédent depuis la construction de ces réacteurs. L’ASNR a examiné les dispositions spécifiques mises en place par EDF pour prendre en compte les facteurs organisationnels et humains lors de la conception et la réalisation des modifications. L’ASNR prescrit la réalisation en deux temps des travaux sur chaque réacteur, d’une part, afin de tenir compte de la capacité du tissu industriel à les réaliser avec le niveau de qualité attendu ; d’autre part, pour permettre aux opérateurs d’intégrer, par étapes, ces modifications importantes de l’installation. Les modifications les plus importantes pour la sûreté seront réalisées en premier. Maintien et transfert des compétences, formation, gestion de la sous-traitance, qualité des intervenants, etc., les défis sont importants pour l’exploitant des centrales nucléaires en France. Est-il raisonnable d’en demander autant à EDF ? 30 • Les cahiers de l’ASNR • Juillet 2025

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