L’ASNR considère que les conclusions de la phase générique du réexamen ouvrent la perspective d’une poursuite de fonctionnement des réacteurs de 1300 MWe pour les dix ans suivant leur 4e réexamen périodique. L’ASNR considère que les dispositions prévues par EDF, complétées par le respect des prescriptions formulées par l’ASNR, permettront d’atteindre les objectifs du réexamen et de rapprocher le niveau de sûreté des réacteurs de 1300 MWe de celui des réacteurs les plus récents (troisième génération). Comme pour les réacteurs de 900 MWe, cela se traduira notamment par : la vérification, sur un large périmètre, de la conformité des réacteurs aux règles qui leur sont applicables pour la sûreté (voir page 12) la limitation des conséquences des accidents avec fusion du cœur, en particulier par la réduction des situations qui nécessiteraient la dépressurisation de l’enceinte de confinement* et par la mise en place de dispositions qui permettront de réduire, de façon notable, les rejets dans l’environnement au cours de ce type d’accident (voir page 18) l’amélioration de la prise en compte des risques d’agression (inondation, explosion, incendie, etc.) et la protection des réacteurs contre des aléas naturels plus sévères que ceux retenus jusqu’à présent (voir page 14) la limitation des conséquences radiologiques des accidents sans fusion du cœur. Cela permettra de réduire significativement l’occurrence de situations avec mise en œuvre de mesures de protection des populations (mise à l’abri, évacuation, ingestion d’iode) (voir page 20) l’amélioration des dispositions prévues pour gérer les situations accidentelles des piscines d’entreposage du combustible (voir page 16) l’identification des améliorations permettant pour chaque site de réduire les impacts sur l’environnement (voir page 21) Quelles conditions pour la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 1300 MWe au-delà de 40 ans? • 11
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