TITRES | RÉSUMÉS | |
A | ABWR | Le réacteur nucléaire ABWR à eau
bouillante (de l'anglais Advanced Boiling Water Reactor) est un réacteur de
troisième génération conçu sur le principe du réacteur à eau bouillante. Le développement de l'ABWR a démarré en 1978. L'ABWR a été conçu par la société General Electric, Hitachi et Toshiba. Une tranche ABWR standard possède une puissance électrique de 1350 ou 1700 Mégawatts. |
Accélérateur | Appareillage ou installation dans lesquels des particules sont soumises à une accélération, émettant des rayonnements ionisants d’une énergie supérieure à 1 mégaélectronvolt (MeV) | |
Accident BORAX | Accident caractérisé par une
interaction violente entre du combustible métallique fondu et l'eau de
refroidissement du circuit primaire, elle-même consécutive à une augmentation
brutale de réactivité. En savoir plus : 1. ) L'accident BORAX peut conduire à une explosion de vapeur. 2. ) « BORAX » (abréviation de l'anglais BOiling water ReActor eXperiment) est le nom du réacteur expérimental dans lequel s'est produit le premier accident de ce type. |
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Accident de criticité | Un accident de criticité correspond au démarrage d'une réaction nucléaire non contrôlée lorsque la masse de matière nucléaire dépasse un certain seuil, appelé « masse critique ». | |
Accident grave | Accident conduisant à la fusion au moins partielle du cœur d'un réacteur nucléaire. | |
Accumulateurs RIS | Les accumulateurs RIS sont des réservoirs sous pression se vidant automatiquement dans le circuit de refroidissement du réacteur, lorsque sa pression est anormalement basse. | |
ACRO | Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’ouest | |
Actinides | Famille d'éléments chimiques de
numéro atomique égal ou supérieur à l'actinium (numéro atomique 89). Quatre actinides existent à l'état naturel : l'actinium (89), le thorium (90), le protactinium (91) et l'uranium (92). Il existe également des actinides artificiels, ce sont les transuraniens (plutonium, américium, neptunium et curium). On qualifie de "mineurs" ceux que l'on ne sait pas recycler pour produire de l'électricité et de "majeurs" ceux que l'on sait recycler (uranium et plutonium). |
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Actinides majeurs | Noyaux lourds d'uranium et de plutonium présents ou formés dans le combustible nucléaire. | |
Actinides mineurs | Noyaux lourds formés en
relativement faibles quantités dans un réacteur nucléaire par captures
successives de neutrons à partir des noyaux du combustible. Ces isotopes à vie longue sont principalement le neptunium (237), l'américium (241, 243) et le curium (243, 244, 245). |
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Activation | Opération rendant radioactif un élément stable en l’exposant à des rayonnements ionisants. | |
Activité (A) | L’activité A d’une quantité d’un radionucléide à un état énergétique déterminé et à un moment donné est le quotient de dN par dt, où dN est le nombre probable de transitions nucléaires spontanées avec émission d’un rayonnement ionisant à partir de cet état énergétique dans l’intervalle de temps dt. | |
Activités nucléaires | Les activités nucléaires sont définies par le code de la santé publique comme « les activités comportant un risque d’exposition des personnes aux rayonnements ionisants, émanant soit d’une source artificielle, qu’il s’agisse de substances ou de dispositifs, soit d’une source naturelle lorsque des radionucléides naturels sont traités ou l’ont été en raison de leurs propriétés radioactives, fissiles ou fertiles, ainsi que les interventions destinées à prévenir ou réduire un risque radiologique consécutif à un accident ou à une contamination de l’environnement ». | |
ADEME | Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie | |
ADN | Accord européen relatif au transport international des marchandises Dangereuses par voie de Navigation intérieure | |
ADR | Accord européen relatif au transport international des marchandises par Route | |
AECL | Atomic Energy of Canada Limited est une société de technologie et de génie nucléaires qui conçoit et développe le réacteur de puissance CANDU, réacteur à eau lourde. | |
AEN | Agence pour l'Énergie Nucléaire,
agréée en 1957 au sein de l'OCDE, elle constitue un espace de collaboration
juridique, technique et scientifique entre les États sur la production et
l'utilisation de l'énergie nucléaire. L'AEN ne dispose d'aucune prérogative de contrôle. |
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Aérosol | Dispersion, en particules très fines, d'un liquide dans un gaz (air ou oxygène). | |
AFNI | Agence France Nucléaire International | |
AFPPE | Association Française du
Personnel Paramédical d’Electroradiologie : Fondée en 1948, l’AFPPE est une
association de type « loi de 1901 ». Elle regroupe l’ensemble des manipulateurs d’électroradiologie médicale y compris la médecine nucléaire et la radiothérapie, du secteur public et privé. |
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AFSSET | Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail | |
Agrément | L'ASN s'appuie sur des organismes agréés pour la réalisation de contrôles systématiques et standardisés lorsque, notamment, la taille des installations concernées, la standardisation des appareils ou l'existence de normes auxquels ils doivent être conformes le permettent (...) | |
AIE | Agence internationale de
l'Energie. A l'intérieur de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économique). Voir "OCDE-AIE" |
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AIEA | Agence Internationale de
l'énergie atomique (International Atomic Energy Agency), organisation
intergouvernementale créée en 1957, qui fait partie de l'Organisation des
Nations unies. Son rôle est de favoriser et d'encourager l'utilisation pacifique de l'énergie atomique dans le monde entier tout en contrôlant les engagements pris par les États au titre du traité de non-prolifération des armes nucléaires. |
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Aiguille | Crayon utilisé dans le cœur d'un réacteur à neutrons rapides. | |
Alarmes de radioactivité du circuit secondaire | L'eau du circuit secondaire,
accueil le circuit primaire cède sa chaleur, n'est pas radioactive sauf si
une brèche ou une fuite (par exemple dans le cas de la rupture d'un tube de
générateur de vapeur) met en communication les deux circuits. La radioactivité du circuit secondaire est surveillée en permanence en divers points. Ces alarmes, retransmises en salle de commande, préviennent les opérateurs de toute valeur anormale. |
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Alimentation électrique de secours | Chaque réacteur à eau sous
pression est équipé de deux lignes électriques extérieures en provenance du
réseau national, et de deux groupes électrogènes de secours à moteur diesel. En outre, chaque site comportant des réacteurs de 1300 MWe dispose d'une turbine à gaz qui peut pallier la perte totale des alimentations électriques externes et internes, et permet aussi de remplacer un diesel indisponible. |
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Alpha | Rayonnement composé de noyaux
d’hélium 4, fortement ionisant mais très peu pénétrant ; une simple feuille
de papier est suffisante pour arrêter sa propagation. (symbole α) |
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Alternateur | Dans une centrale thermique ou
nucléaire, la production d'électricité est assurée par un ou plusieurs
groupes turbo-alternateur. Chaque turbine, alimentée en vapeur produite par la source d'énergie, entraîne un alternateur. L'alternateur est une machine constituée d'une partie fixe et d'une partie tournante, qui transforme l'énergie mécanique en électricité sous une tension de 24 OCO volts. Au cours de son fonctionnement, l'alternateur s'échauffe et il est nécessaire de le refroidir par de l'hydrogène sous pression de 4 bar, circulant entre les parties fixes et mobiles, ainsi que par un circuit d'eau. La protection contre les fuites d'hydrogène, très inflammable, est assurée par une circulation d'huile sous pression. |
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Amande | Accélérateur pour la métrologie et les applications neutroniques en dosimétrie (Cadarache) | |
ANCCLI | Association nationale des comités et commissions locales d'information | |
ANDRA | Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs, établissement public à caractère industriel et commercial chargé de la gestion et du stockage des déchets radioactifs. | |
Angiographie numérisée | Cette technique, utilisée pour
l’exploration des vaisseaux sanguins, repose sur la numérisation d’images
avant et après injection d’un produit de contraste. Un traitement informatique permet de s’affranchir des structures osseuses environnant les vaisseaux par soustraction des deux séries d’images. |
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Anion | Ion négatif | |
ANSM | Agence nationale de sécurité du médicament | |
Anthropogammamétrie | Technique de mesure physique de la radioactivité du corps humain | |
AP1000 | Réacteur nucléaire de type REP fabriqué par Westinghouse Electric Corporation (États-Unis) dont la puissance est de 1154 MWe | |
APAVE | Organisme de contrôle mandaté par l’ASN | |
APEC | Atelier Pour l'Évacuation du Combustible (EDF - Creys-Malville – Isère) | |
AP-HP | Assistance Publique – Hôpitaux de Paris | |
Appareil de gammagraphie | Un appareil de gammagraphie est le plus souvent un appareil mobile pouvant être déplacé d’un chantier à l’autre et se compose principalement : • d’un projecteur de source, servant de container de stockage quand la source n’est pas utilisée ;• d’une gaine d’éjection, d’un embout et d’une télécommande destinés à déplacer la source entre le projecteur et l’objet à radiographier, tout en assurant la protection de l’opérateur qui se tient à distance de la source ;• d’une source radioactive insérée dans un porte-source. | |
Appareils à pression | Appareils contenant des liquides
ou des gaz sous une pression supérieure à la pression atmosphérique. Ces appareils sont soumis à des épreuves et à des contrôles périodiques déterminés par la réglementation. |
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APR1400 | Réacteur nucléaire de type REP fabriqué par KEPCO (Corée du Sud) dont la puissance est de 1350 MWe | |
ARE | Alimentation normale des générateurs de vapeur (REP) | |
AREVA | Groupe industriel intervenant
notamment dans le cycle du combustible et la fabrication d'installations
nucléaires, Le groupe Areva a été créé le 3 septembre 2001. Issu de la fusion des activités de CEA-Industrie, de Framatome-ANP et de COGEMA, il est aujourd'hui un des premiers acteurs mondiaux dans le secteur nucléaire. |
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AREVA NC | Exploitant d'activités du cycle du combustible (groupe AREVA) | |
AREVA NP | Concepteur et constructeur de centrales nucléaires (groupe AREVA) | |
ARH | Agence Régionale de l'Hospitalisation | |
Armoire de commande d'arrêt automatique (UATP) | Les UATP (unités d'acquisition
et de traitement pour la protection) sont situées dans les armoires de
commande qui déclenchent l'arrêt automatique du réacteur en cas d'incident ou
d'accident. II existe quatre UATP identiques qui font partie du système de protection du réacteur. |
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ARN | Acide RiboNucléique | |
ARPE | Autorisation de Rejets et de Prélèvements d'Eau (pour les INB) | |
Arrêt à chaud | Situation d'un réacteur nucléaire à l'arrêt dans lequel la pression et la température du fluide de refroidissement sont maintenues à des valeurs proches de celles du fonctionnement en puissance. | |
Arrêt à froid | Situation d'un réacteur nucléaire à l'arrêt dans lequel l'état du fluide de refroidissement se rapproche de celui qui correspond aux conditions ambiantes de pression et de température. | |
Arrêt d’un réacteur | Situation d'un réacteur nucléaire dans lequel il n'y a plus de réaction de fission entretenue. | |
ASF | Approche Systématique de la Formation. | |
ASG | (alimentation de secours des
générateurs de vapeur). Lorsque l’alimentation normale en eau est défaillante, le système ASG permet alors d’alimenter les générateurs de vapeur pour évacuer la chaleur transmise par le circuit primaire. L’alimentation de secours peut se faire à partir d’une turbopompe ou de deux motopompes aspirant dans un réservoir de stockage d’eau déminéralisée. |
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ASND | Autorité de sûreté nucléaire de défense (ASND), en charge du contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection pour les activités et installations intéressant la défense, notamment celles exploitées le CEA | |
ASN-SFRO | L’échelle ASN-SFRO vise à
permettre une communication vers le public, en des termes accessibles et
explicites, sur les événements de radioprotection conduisant à des effets
inattendus ou imprévisibles affectant des patients dans le cadre d’une
procédure médicale de radiothérapie externe. A l’issue de 12 mois d’expérimentation, l’échelle révisée est entrée en vigueur le 24 juillet 2008Télécharger le document |
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Assèchement | Cette notion de thermique s'applique aux réacteurs nucléaires à caloporteur liquide. | |
Assemblage combustible | Le combustible nucléaire se
présente sous la forme d'assemblages constitués d'un faisceau de 264 crayons,
liés par une structure rigide constituée de tubes et de grilles. Chaque crayon est constitué d'un tube de zirconium étanche dans lequel sont empilées les pastilles d'oxyde d'uranium, constituant le combustible. Les assemblages, chargés les uns à côté des autres dans la cuve du réacteur - il faut 205 assemblages pour un réacteur de 1450 MWe -, constituent le cœur. En fonctionnement, ces assemblages sont traversés de bas en haut par l'eau primaire qui s'échauffe à leur contact et emporte cette énergie vers les générateurs de vapeur. |
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ASSET | Assessment of Safety Significant Events Team (expertise AIEA) | |
ASTEC | Accident Source Term Evaluation Code | |
AT1 | Ancien atelier pilote de retraitement des combustibles usés provenant des réacteurs à neutrons rapides (CEA – La Hague). | |
ATALANTE | ATelier Alpha et Laboratoire pour les ANalyses de Transuraniens et Études de retraitement (CEA – Marcoule). | |
ATENA | Ancien projet d'installation de traitement des déchets sodium contaminés (CEA). | |
Atome | La matière (eau, gaz, roche,
êtres vivants) est constituée de molécules, qui sont des combinaisons
d'atomes. Les atomes comprennent un noyau chargé positivement, autour duquel se déplacent des électrons chargés négativement. L'atome est neutre. Le noyau de l'atome comprend des protons chargés positivement, et des neutrons. C'est lui qui se transforme en émettant un rayonnement lorsque la radioactivité d'un atome se manifeste. |
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ATPu | L’Atelier de Technologie du
Plutonium (ATPu), exploité par le CEA, avait pour activité principale la
production de combustible « MOX » (mélange d’oxydes d’uranium appauvri et de
plutonium) pour les réacteurs nucléaires. Le laboratoire de purification chimique (LPC) assurait l’analyse des produits de l’ATPu, le traitement de ses rebuts de fabrication et le contrôle des déchets. Compte tenu du risque de séisme inhérent à la région de Cadarache et des faiblesses des installations ATPu et LPC face à ce risque, l’Autorité de sûreté nucléaire en a demandé la fermeture. L’exploitation commerciale de l’ATPu et du LPC a ainsi cessé en 2003 et ces installations sont actuellement en phase active d’assainissement et de démantèlement depuis 2009. Le prestataire principal du CEA pour la conduite du démantèlement de ces installations est AREVA NC |
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Attente d'homologation | En application de la loi
n°2006-686 du 13 juin 2006 (loi TSN), du code de la santé publique et du code
du travail, les décisions réglementaires et certaines décisions individuelles
de l’ASN n’entrent en vigueur qu’après leur homologation par les ministres
chargés de la sûreté nucléaire ou de la radioprotection, selon le domaine
qu'elles concernent. Cet accord des ministres prend la forme d'un arrêté intervenant après la décision de l’ASN. Toutefois, lorsque les textes le prévoient, l’homologation peut être tacite, c’est-à-dire qu’elle est acquise automatiquement au bout d’un délai fixé par ces mêmes textes si les ministres n’ont pas fait connaître leur opposition. Pendant la période s’écoulant entre l’adoption d’une décision par l’ASN et la publication de son arrêté d’homologation ou l’expiration du délai d’opposition des ministres, cette décision, qui n’a pas encore de force juridique, est dite « en attente d’homologation ». Les délais d’homologation des différents types de décisions ou sanctions peuvent être les suivants :- décisions réglementaires prises en application du code de la santé publique : délai d’homologation tacite de trois mois ;- décisions fixant les limites de rejet des INB en fonctionnement ou en cours de démantèlement : délai d’homologation tacite de deux mois, porté à 4 à la demande des ministres ;- sanctions administratives (consignation, exécution d’office de travaux, suspension) pour les INB et les transports : délai d’homologation tacite de quinze jours, porté à 1 mois à la demande des ministres. |
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ATUE | Atelier de Traitement de l'Uranium Enrichi (CEA – Cadarache). | |
Autoprotection | Dans un réacteur à neutrons
thermiques, pour éviter que les neutrons se ralentissant par diffusions
successives ne disparaissent à cause des gigantesques sections efficaces de
capture résonnante de l'uranium 238, deux mécanismes, qualifiés de phénomènes
d'autoprotection des résonances, permettent d'abaisser le nombre de neutrons
concernés. D'une part, les neutrons sont ralentis par le modérateur de façon discontinue et perdent ainsi à chaque diffusion une quantité finie d'énergie, ce qui leur permet de sauter par-dessus une résonance. D'autre part, une structure hétérogène dans laquelle la zone où les neutrons se ralentissent se trouve séparée de celle contenant les noyaux résonnants est adoptée. |
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Autorisation de rejet | Une autorisation de rejet est accordée par arrêté interministériel, qui fixe pour chaque centrale les limites et les conditions de contrôle des rejets d'effluents liquides ou gazeux, après dépôt d'un dossier soumis aux ministères chargés de l'Industrie, de la Santé et de l'Environnement. | |
Autorité de sûreté nucléaire | L'ASN assure, au nom de l'État, le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France pour protéger les travailleurs, les patients, le public et l'environnement des risques liés à l'utilisation du nucléaire.Elle contribue à l'information des citoyens. | |
Auxiliaires de la centrale | Equipements indispensables au
fonctionnement de la centrale, mais n'intervenant pas directement dans la
production de l'électricité. Il peut s'agir : d'auxiliaires classiques (moteurs, engins de manutention), ou d'auxiliaires nucléaires (assurant par exemple le traitement de l'eau du circuit primaire, le conditionnement des effluents radioactifs, ou la manipulation du combustible irradié). |
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AVN | Association Vinçotte Nucléaire (appui technique de l'autorité de sûreté nucléaire de Belgique et organisme agréé pour le contrôle des installations nucléaires dans ce pays). | |
AZF | Ancien nom de l'entreprise exploitant l'usine d'engrais qui a été le siège d'un accident le 21 septembre 2001 à Toulouse. | |
B | B.A.M | Bundesanstalt für Materialorfschung und prüfung (institut fédéral de recherche et d'essais sur les matériaux – Allemagne) |
B.A.N | Bâtiment des Auxiliaires Nucléaires. | |
B.O | Bulletin Officiel | |
BAC | Bâtiment des Auxiliaires de Conditionnement. | |
BAG | Boîte à Gants. | |
Baisse du niveau d'eau primaire | Pendant les phases d'arrêt du
réacteur, lorsque les assemblages combustibles sont dans la cuve il est
nécessaire d'assurer une circulation et un niveau minimal d'eau dans le
circuit primaire afin d'évacuer la puissance résiduelle. Le circuit de refroidissement à l'arrêt : assure cette fonction par l'intermédiaire de deux voies redondantes, il comporte ainsi deux pompes et deux échangeurs. Lors de certaines opérations de maintenance, notamment après l'arrêt du réacteur ou avant son redémarrage, l'exploitant est amené à vidanger partiellement le circuit primaire afin d'atteindre un niveau d'eau appelé plage de travail basse du circuit de refroidissement à l'arrêt. Il existe cependant une limite inférieure à ne pas dépasser. Dans cette configuration, la quantité d'eau étant réduite, le fonctionnement des pompes ainsi que le niveau et la température de l'eau primaire doivent être surveillés attentivement pour détecter toute anomalie pouvant compromettre le refroidissement du cœur du réacteur. En particulier, la quantité d'eau doit rester suffisante pour permettre un fonctionnement correct des pompes. |
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Barre de pilotage | Barre de commande (également appelée barre grise) absorbant moins les neutrons qu’une barre noire, et qui permet le réglage fin de la puissance du réacteur nucléaire. | |
Barre noire | Barre de commande constituée de matériaux absorbant les neutrons, et qui contribue au contrôle de la criticité du réacteur nucléaire. | |
Barres de contrôle ou de commande | Tubes de bore ou de cadmium introduits verticalement au sein du cœur d'un réacteur dans le but de contrôler, par absorption de neutrons, la réaction et donc la puissance fournie (aussi appelées grappes de contrôle ou de commande). | |
Barrières | Dans un réacteur nucléaire,
ensemble des dispositifs étanches interposés entre les sources de rayonnement
(produits de fission présents dans le réacteur) et le milieu extérieur afin
d'isoler les radionucléides du combustible de l'environnement.Dans un réacteur
à eau sous pression, la première barrière est la gaine métallique du
combustible (tube en zircaloy). La deuxième barrière est le circuit primaire (qui comprend la cuve en acier abritant le coeur du réacteur et le circuit de refroidissement). La troisième barrière est l’enceinte de confinement, c’est-à-dire le bâtiment étanche en béton armé à l’intérieur duquel se trouvent la cuve, le cœur du réacteur, les générateurs de vapeur et le pressuriseur. Elle est destinée en cas d’accident à retenir les produits radioactifs qui seraient libérés lors d’une rupture du circuit primaire. |
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Base | (Production d'électricité en
base) : on qualifie de moyen de production en base un moyen de production
d'électricité capable d'un fonctionnement quasi-continu (généralement
au-dessus de 5 000 heures dans l'année qui en compte 8 760). On distingue la base de la semi-base et de la pointe (périodes de forte consommation). La plage de compétitivité économique du nucléaire en France couvre aujourd'hui la base et une partie de la semi-base. |
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BASIAS | Base de données des Anciens Sites Industriels et Activités de Services. | |
BASOL | BAse de données sur les sites et SOLs pollués appelant une action des Pouvoirs Publics. | |
Batardeaux | Les piscines du réacteur EPR
sont divisées en différents compartiments permettant la manutention et
l’entreposage des assemblages combustibles et d'autres éléments nécessaires à
l'exploitation du réacteur sous eau afin de garantir le refroidissement permanent
des assemblages combustibles et d’assurer une protection radiologique des
intervenants. Les différents compartiments des piscines sont séparés par des structures amovibles, appelées batardeaux, permettant de vider et remplir indépendamment chaque compartiment. Ces batardeaux sont positionnés dans des logements qui font partie intégrante de la structure de la piscine. |
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BCCN | Bureau de Contrôle des Chaudières Nucléaires (ASN) (jusqu'en 2006). | |
BCI | Bâtiment des Combustibles Irradiés. | |
BCOT | Base Chaude Opérationnelle du Tricastin (installation de maintenance nucléaire –EDF – Bollène). | |
Becquerel | Unité légale de mesure
internationale utilisée en radioactivité (symbole : Bq). Le becquerel mesure l'activité d'une source radioactive, c'est à dire le nombre de transformations ou désintégrations d'atomes qui s'y produisent en une seconde, cette transformation s'accompagnant de l'émission d'un rayonnement. Par exemple, un corps dont l'activité est de 12000 becquerels signifie que 12000 atomes s'y désintègrent à chaque seconde. Le becquerel est égal à une désintégration par seconde (1 curie = 37 milliards de Bq). Cette unité représente des activités tellement faibles que l'on emploie habituellement ses multiples : le MBq (Mega ou million de becquerels), le GBq (Giga ou milliard de becquerels) ou le TBq (Tera ou mille milliards de becquerels). Quelques exemples de radioactivité naturelle : un litre de lait : 60 Bq, un litre d'eau de mer : de 10 à 15 Bq, le sol granitique : 8000 Bq/kg, un enfant de 5 ans : 600 Bq, un homme de 70 kg : 10000 Bq. |
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BEIR | Biological Effects of Ionizing Radiation (comités de l'académie des sciences des États-Unis). | |
BEL V | Institut belge d’expertise nucléaire | |
Bêta | Les particules composant le
rayonnement Bêta sont des électrons de charge négative ou positive. Un écran de quelques mètres d'air ou une simple feuille d'aluminium suffisent pour les arrêter. (symbole β). |
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Biomasse | Dans le domaine de l'énergie, le
terme de biomasse regroupe l'ensemble des matières organiques pouvant devenir
des sources d'énergie. Ces matières organiques qui proviennent des plantes sont une forme de stockage de l'énergie solaire, captée et utilisée par les plantes grâce à la chlorophylle. Elles peuvent être utilisées soit directement (bois énergie) soit après une méthanisation de la matière organique (biogaz) ou de nouvelles transformations chimiques (biocarburant). |
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Biosphère | Ensemble des écosystèmes de la planète, comprenant tous les êtres vivants et les milieux où ils vivent | |
Blocage de déchets radioactifs | Immobilisation par prise en masse au sein d'un matériau de façon à obtenir un produit solide, compact et stable, physiquement non dispensable. | |
BMU | Bundesministerium für Umwelt, Naturschutz und Reaktorsicherheit (ministère fédéral chargé de l'environnement et de la sûreté nucléaire en Allemagne). | |
BNFL | British Nuclear Fuels Limited (entreprise britannique du secteur nucléaire) | |
BNRA | Bulgarian Nuclear Regulatory Agency – autorité de sûreté nucléaire bulgare | |
Boîte à gants | Une boîte à gants est une
enceinte de confinement isolant complètement un procédé par une paroi
transparente (matériaux spéciaux qui filtrent une partie du rayonnement). Des gants sont installés dans la paroi pour permettre des manipulations de matière radioactive en toute sécurité. Le dispositif comprend en général une ventilation mettant la boîte en dépression par rapport à l'extérieur, ce qui permet de confiner les matières radioactives au sein de celle-ci. |
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Bolus | Accessoire de traitement | |
Bore | Le bore, présent dans l’eau du
circuit primaire sous forme d’acide borique dissous, permet de modérer, par
sa capacité à absorber les neutrons, la réaction en chaîne. La concentration en bore est ajustée pendant le cycle en fonction de l’épuisement progressif du combustible en matériau fissile. Un boremètre est un dispositif permettant de mesurer le taux de bore du circuit primaire d’un réacteur. |
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Borication | Injection de bore dans le
circuit de refroidissement primaire d'un réacteur à eau sous pression,
effectuée afin de maîtriser la réactivité du cœur. Le bore agit en tant que poison neutronique. |
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Boucle | Dispositif permettant de faire circuler un fluide suivant un trajet fermé. | |
Boucle en pile | Boucle expérimentale dont la section d'essai est placée dans un réacteur nucléaire. | |
Bouffée de neutrons | En cinétique des réacteurs, émission intense et brève de neutrons due, le plus souvent, à la divergence rapide d'un milieu multiplicateur de neutrons. | |
Bouquet énergétique | Proportion des différents moyens de production d'énergie d'un pays. | |
Bq | Becquerel (unité d'activité). | |
BRGM | Bureau de Recherches Géologiques et Minières. | |
BTE | Bâtiment de Traitement des Effluents. | |
BWR | Boiling Water Reactor (réacteur à eau bouillante - REB). | |
C | C.E | Communauté Européenne marquage CE : marquage obligatoire et de nature réglementaire pour certains produits dans l'Union européenne, assurant la conformité du produit aux exigences essentielles définies par une directive européenne. |
C.H | Centre Hospitalier. | |
C.H.U | Centre Hospitalier Universitaire. | |
C.L.E. | Commission Locale d'Environnement (nom de la CLI de l'usine FBFC de Romans s/Isère). | |
CABRI | Le réacteur CABRI est
essentiellement utilisé pour la réalisation de programmes d’expérimentation
permettant une meilleure compréhension du comportement du combustible
nucléaire en cas d’accident de réactivité. Le réacteur est exploité par le CEA pour réaliser des essais conçus par l’IRSN et dans lesquels divers partenaires français ou étrangers sont parties prenantes (exploitants nucléaires, appuis techniques d’autorité de sûreté, etc.). |
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CADA | Commission d'Accès aux Documents Administratifs. | |
Caléfaction | Processus thermique caractérisé par un mauvais transfert de chaleur entre une paroi et un fluide, et qui résulte de la présence de vapeur. | |
Caloporteur | Fluide (gaz ou liquide)
circulant dans le cœur d'un réacteur nucléaire pour en évacuer la chaleur. Le fluide caloporteur permet de transporter l'énergie libérée par les réactions de fission sous forme de chaleur vers les organes de production d'électricité qui vont la transformer en une énergie mécanique (turbine) puis électrique (alternateur) selon un principe identique à celui des centrales thermiques classiques (gaz, charbon ou fioul). Dans un réacteur à eau sous pression, l'eau joue à la fois le rôle de caloporteur et celui de modérateur, |
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CANDU | Canadian Deuterium-Uranium Reactor – filière canadienne de réacteurs nucléaires à uranium et eau lourde | |
Cannes chauffantes | Résistances électriques permettent de réguler la pression du circuit primaire | |
CANR | Comité sur les Activités Nucléaires Réglementaires (AEN). | |
CAPRA | Consommation Accrue de Plutonium dans les réacteurs à neutrons Rapides (programme de recherche sur la combustion du plutonium - CEA). | |
Capteurs de mesures du niveau d'eau dans le pressuriseur | Les mesures de niveau d'eau dans
le pressuriseur sont utilisées, en fonctionnement normal, pour maintenir une
quantité d'eau constante dans le pressuriseur en agissant sur les circuits
qui amènent / retirent de l'eau au circuit primaire du réacteur. Elles ont également une fonction de protection, déclenchant l'arrêt automatique du réacteur si le niveau d'eau est trop haut. |
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Capture neutronique | Absorption d'un neutron libre (par un noyau) ne conduisant pas à une fission. | |
CASCAD | CASemate de CADarache (installation d'entreposage – CEA - Cadarache). | |
Catalyse | Processus impliquant une substance (catalyseur) capable d'accélérer une réaction chimique sans subir elle-même de modifications, sinon temporaires. | |
Cathare | Code de calcul avancé de thermohydraulique pour l’étude du comportement des réacteurs à eau sous pression en situation accidentelle | |
Cathode | Electrode où ont lieu les réactions électrochimiques de réduction. | |
Cation | Ion positif. | |
CCAP | Commission Centrale des Appareils à Pression. | |
CCINB | Commission Consultative des Installations Nucléaires de Base (depuis 2007). | |
CCSN | Commission Canadienne de Sûreté Nucléaire (autorité de sûreté nucléaire du Canada). | |
CDE | Cessation Définitive d'Exploitation (notion utilisée avant la réforme de 2006 pour qualifier une phase de la vie d'une INB). | |
CDH | Conseil Départemental d'Hygiène (remplacé par le CODERST en 2006). | |
CEA | Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) est un acteur de la recherche, du développement et de l'innovation en matière d'énergie, de défense, de technologies de l'information, ainsi que de santé. | |
CEDRA | Conditionnement et Entreposage de Déchets RAdioactifs (CEA - Cadarache). | |
CEE | Communauté Économique Européenne. | |
CEI | Commission Électrotechnique Internationale. | |
CEIDRE | Centre d'Expertise et d'Inspection dans les Domaines de la Réalisation et de l'Exploitation (EDF). | |
CELIMENE | Ancienne cellule destinée à l'examen des combustibles du réacteur EL3 (CEA – Saclay). | |
Cellule chaude | Enceinte destinée au traitement
de matières radioactives, et qui assure le confinement et la protection
contre les rayonnements par des parois blindées. Synonyme : cellule de haute activité. |
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CENAL | CEntrale Nationale d'Alarme (division de l'Office fédéral suisse de la protection de la population : organe technique de la Confédération pour les événements extraordinaires tels que l'accroissement de la radioactivité ou divers autres accidents technologiques). | |
Centraco | CENtre de TRAitement et de COnditionnement de déchets de faible activité (SOCODEI – Marcoule). | |
Centrale nucléaire | Ensemble d'unités de production
d'énergie électrique qui utilisent la chaleur dégagée par la fission de
l'atome dans un réacteur. Son principe de fonctionnement est identique à celui des centrales thermiques classiques. Seul le combustible utilisé et la technologie mise en œuvre sont spécifiques. Il existe différents types de centrales thermiques nucléaires en France. A uranium naturel/graphite gaz (déclassées), à eau ordinaire (ou légère), à eau lourde (déclassée), à neutrons rapides. Les centrales à eau ordinaire sont les plus répandues dans le monde, en particulier celles qui utilisent la filière à eau pressurisée (en abrégé REP : réacteur à eau pressurisée ou PWR : pressurized water reactor). |
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Centrale thermique "classique" | Ensemble d'unités de production
d'énergie électrique qui utilisent la chaleur dégagée par la combustion du
charbon, du gaz ou du fioul, par opposition aux centrales thermiques
nucléaires qui exploitent la chaleur produite par la fission de l'atome. Cette chaleur sert à transformer l'eau en vapeur, dont la détente fait tourner une turbine entraînant un alternateur produisant de l'électricité. |
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CEPN | Centre d'études sur l'Évaluation de la Protection dans le domaine Nucléaire. | |
Céramiques | Composés minéraux élaborés à haute température par frittage. | |
CERCA (usine) | Compagnie pour l'Étude et la
Réalisation des Combustibles Atomiques. Cette installation nucléaire de base implantée sur le site de Romans-sur-Isère fait partie du groupe AREVA NC. L'usine CERCA est constituée d'un ensemble d'ateliers destinés à la fabrication de combustibles à base d'uranium très enrichi pour les réacteurs expérimentaux. |
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CERN | Centre Européen pour la Recherche Nucléaire. | |
Césium | Métal rare et toxique dont les
caractéristiques sont comparables à celles du potassium. L'un de ses isotopes, le césium 137, est un produit de fission radioactif que l'on trouve dans les différents circuits de la zone nucléaire. |
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CESTA | Centre d’études scientifiques et techniques d'Aquitaine (CEA) | |
CETEN-APAVE | CEntre TEchnique National et international des Associations de Propriétaires d'Appareils à Vapeur et Électriques. | |
CFCa | Complexe de Fabrication de Cadarache (AREVA NC – Atelier MOX). | |
Chaîne de mesure du débit de vapeur à la sortie des générateurs de vapeur | Les règles d'exploitation
prévoient la réalisation d'essais périodiques afin de s'assurer de la
disponibilité des matériels déclenchant les actions de protection et
sauvegarde du réacteur. Ainsi au redémarrage du réacteur, les chaînes de mesure du débit de vapeur, qui participent au déclanchement du circuit d'injection de sécurité (RIS), doivent être testées dès que la puissance nominale est atteinte. Le circuit d'injection de sécurité envoie, en cas d'accident, de l'eau borée dans le circuit primaire afin d'étouffer la réaction nucléaire et de refroidir le cœur du réacteur. |
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Champ proche | Partie d'une installation de stockage de déchets radioactifs soumise à des perturbations thermiques, hydrauliques, mécaniques et chimiques notables, par opposition au champ lointain, partie de la géosphère non soumise à ce type de perturbations. | |
Chargement du réacteur | Introduction du combustible
nucléaire dans le réacteur. Pour les REP, l'opération s'effectue à froid, réacteur à l'arrêt et cuve ouverte, elle a lieu habituellement une fois par an. Le combustible séjournant trois à quatre ans dans un réacteur, seul un tiers ou un quart des assemblages sera renouvelé tous les 12 ou 18 mois, les assemblages neufs étant alors placés dans les zones périphériques du cœur. |
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Château de transport | Conteneur blindé utilisé pour le transport et éventuellement l'entreposage de matières radioactives. | |
Chauffage additionnel | Apport d'énergie d'origine
externe au plasma d'un réacteur à fusion, qui s'ajoute au chauffage dû aux
réactions de fusion et à l'effet Joule. Le chauffage par ondes électromagnétiques et le chauffage par injection de neutres sont des techniques de chauffage additionnel. |
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Chauffage du plasma | Apport d'énergie au plasma d'un réacteur thermonucléaire provenant, d'une part des réactions de fusion et de l'effet Joule, d'autre part des chauffages additionnels. | |
Chauffage par injection de neutres | Apport d'énergie au plasma d'un réacteur à fusion, réalisé au moyen de l'injection d'atomes issus de la neutralisation électrique d'ions préalablement accélérés et qui cèdent, par collision, leur énergie aux particules composant le plasma. | |
Chauffage par ondes électromagnétiques | Apport d'énergie au plasma d'un
réacteur à fusion, réalisé au moyen de l'injection d'ondes électromagnétiques
qui cèdent leur énergie au plasma. Les fréquences des ondes électromagnétiques sont choisies de façon à optimiser le transfert d'énergie. |
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Chaussette | Tube étanche fermé à une extrémité permettant d'introduire un objet dans un milieu, sans contact direct. | |
Cheminée de rejet radioactif | Cheminée d'évacuation de la
ventilation des locaux de la zone nucléaire. Elle est équipée de filtres et d'appareils de mesure enregistrant la radioactivité en continu. Des dispositifs d'alarme se déclenchent automatiquement en cas de dépassement des seuils prescrits. |
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CHICADE | CHImie Caractérisation des Déchets (CEA – Cadarache). | |
CHIP | Programme d’étude de la chimie de l’iode en phase gazeuse dans le circuit primaire d’un REP lors d’un accident de fusion de cœur | |
CHSCT | Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail. | |
CHUV | Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (Lausanne). | |
CIA | Conduite en cas d'Incident ou d'Accident (REP). | |
Cible de spallation | Dispositif mettant en œuvre un matériau lourd destiné à produire, par spallation, des neutrons constituant la source externe d'un système hybride. | |
CICNR | Comité Interministériel aux
Crises Nucléaires ou Radiologiques. Créé en 2003, le CICNR remplace le CISN (comité interministériel de la sécurité nucléaire). Il se réunit sur l'initiative du Premier Ministre. Sa mission est de coordonner l'action gouvernementale en cas de situation d'urgence radiologique ou nucléaire. Il est chargé de veiller à la cohérence interministérielle des mesures planifiées en cas d'accident et de veiller à la planification d'exercices et à leur évaluation. Le secrétariat général de la défense nationale en assure le secrétariat. |
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CIDEN | Centre d'Ingénierie Déconstruction Environnement (EDF). | |
CIESSCT | Collège Inter-Entreprises de Sécurité, de Santé et des Conditions de Travail. | |
CIGEET | Commission d'Information auprès des Grands Équipements Énergétiques du Tricastin (nom de la CLI du site du Tricastin). | |
Cigéo | « Cigéo » est le projet de
centre de stockage de déchets radioactifs en couche géologique profonde porté
par l’ANDRA. . « Cigéo » est conçu et dimensionné par l’ANDRA pour stocker les déchets radioactifs dits de « haute activité » et de « moyenne activité » à « vie longue » (HA-MAVL) |
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CIINB | Commission Interministérielle des Installations Nucléaires de Base (remplacée en 2007 par la CCINB). | |
Cinétique (d'un réacteur) | Vitesse à laquelle se produisent les changements de puissance. | |
CIPN | Centre d'Ingénierie du Parc Nucléaire (EDF). | |
CIPR | La Commission internationale de protection radiologique (CIPR) diffuse, depuis de nombreuses décennies, des recommandations pour la radioprotection dont s’inspirent le plus souvent les standards internationaux (en particulier ceux diffusés par l’AIEA) et les directives communautaires. | |
Circuit d’aspersion de secours | En cas d’accident conduisant à une augmentation de pression et de température dans le bâtiment réacteur, le circuit d’aspersion de secours (EAS) pulvérise de l’eau additionnée de soude afin de rétablir des conditions ambiantes acceptables, de préserver l’intégrité de l’enceinte de confinement et de rabattre au sol les aérosols radioactifs éventuellement disséminés. | |
Circuit d’eau brute secourue | Circuit d’eau brute secourue
(SEC) : ce circuit sert à refroidir un autre circuit, appelé circuit de
refroidissement intermédiaire, qui assure le refroidissement des matériels
importants pour la sûreté du réacteur. C’est un circuit « de sauvegarde » constitué de deux lignes redondantes, comportant chacune deux pompes et deux échangeurs. Il fonctionne en permanence, même lorsque le réacteur est à l’arrêt, afin d’assurer, entre autres, le refroidissement de la piscine de stockage du combustible. |
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Circuit d’injection de sécurité | Le circuit d’injection de
sécurité (RIS) permet, en cas d'accident causant une brèche importante au
niveau du circuit primaire du réacteur, d'introduire de l'eau borée sous
pression dans celui-ci. Le but de cette manœuvre est d'étouffer la réaction nucléaire et d'assurer le refroidissement du cœur. Le circuit d'aspersion de l'enceinte (EAS) pulvérise, en cas d'accident, de l'eau contenant de la soude dans l'enceinte du réacteur. Son objectif est de conserver l'intégrité de l'enceinte du réacteur, en diminuant la pression et la température à l'intérieur, et d'éliminer l'iode radioactif présent sous forme gazeuse. Dans un premier temps, ces deux systèmes de sauvegarde sont alimentés en eau par des réservoirs. Ils sont ensuite alimentés par des puisards qui récupèrent en bas de l'enceinte l'eau déjà injectée. Afin de permettre ce passage en recirculation, le niveau d'eau dans ces puisards doit être supérieur à un niveau minimal. Ce niveau, spécifié dans les règles générales d'exploitation du réacteur, permet en effet de s'assurer de la manœuvre de vannes participant à la réalimentation des systèmes d'injection de sécurité et d'aspersion de l'enceinte. |
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Circuit d'alimentation de secours en eau des générateurs de vapeur | Le circuit d'alimentation de
secours en eau des générateurs de vapeur (circuit A3G) fournit à ces
derniers, en cas de défaillance de l'alimentation principale, l'eau
nécessaire au refroidissement du réacteur. Il est également utilisé lors des périodes de démarrage et d'arrêt du réacteur. II est alimenté par un réservoir. Ce réservoir doit avoir en permanence une quantité d'eau suffisante pour permettre de refroidir le circuit primaire par les générateurs de vapeur jusqu'à ce qu'un autre moyen de refroidissement puisse être utilisé. L'eau qu'il contient dort être suffisamment froide pour obtenir un refroidissement efficace. Ce circuit comporte trois pompes indépendantes. Deux d'entre elles sont des pompes classiques, entraînées par des moteurs électriques. La troisième est une turbopompe. Cette turbopompe est entraînée par une petite turbine actionnée par de la vapeur prélevée sur les générateurs de vapeur, ce qui la rend indépendante de toute alimentation électrique. En cas de perte totale des alimentations électriques, elle doit être en mesure d'assurer à elle seule l'alimentation en eau des générateurs de vapeur. |
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Circuit d'appoint en eau du réacteur | Ce circuit, placé en dérivation
du circuit d'eau primaire, sert à effectuer des ajouts et des retraits d'eau
dans ce dernier. Il joue un rôle important dans la conduite du facteur, d'une part pour compenser les dilatations et contractions thermiques de l'eau du circuit primaire d'autre part pour ajuster sa teneur en bore afin de contrôler l'évolution de la réactivée du cœur au cours du cycle |
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Circuit de contrôle volumétrique et chimique | Le circuit de contrôle volumétrique et chimique du circuit primaire (RCV) a notamment pour fonction de maintenir dans le circuit primaire la quantité d'eau nécessaire au refroidissement du cœur. | |
Circuit de filtration d'iode de la salle de commande | la salle de commande d'un
réacteur est équipée d'un circuit de ventilation et de filtration de l'air
extérieur afin de maintenir des conditions ambiantes compatibles avec le
séjour du personnel. Ce circuit comporte en particulier un dispositif double de filtration de l'iode qui serait utilisé lors d'un accident entraînant des rejets radioactifs sur le site. La disponibilité de ces deux dispositifs de filtration doit être totale et constante.Ils sont mis en œuvre automatiquement dès qu'un des capteurs de radioactivité détecte une contamination extérieure. |
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Circuit de mise en dépression de l'espace entre les deux enceintes (EDÉ) | Le bâtiment du réacteur est
délimité par une double enceinte : une paroi extérieure en béton armé et une
paroi intérieure en béton précontraint, séparées par un espace. Le circuit ECE assure en permanence le confinement, la repose et la filtration des fuites de l'enceinte interne vers cet espace inter-enceintes, avant rejet par la cheminée de ventilation. Il est constitué de trois files montées en parallèle. Deux de ces files, redondantes, sont destinées à la ventilation et à la filtration de l'iode en cas d'accident. L'autre file, en service permanent, permet d'avoir la dépression requise à tout instant. |
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Circuit de nettoyage chimique | Ce nettoyage permet d'éliminer à
l'aide d'une solution d'acide les impuretés et boues qui occasionnent des
dégradations des tubes des générateurs ce vapeur. Le circuit nécessaire au nettoyage chimique est constitué de tuyauteries en acier inoxydable et de flexibles. Il est installé de manière provisoire. |
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Circuit de recirculation | Le circuit de redirection
permet, en cas de grosse brèche du circuit primaire, de récupérer l’eau,
collectée dans les puisards du bâtiment du réacteur. Cette eau peut alors, soit être réinjectée dans le circuit primaire via le système d'injection de sécurité (RIS), soit servir à diminuer la pression et la température de l'enceinte de confinement via le système d'aspersion (EAS). Lorsque le réacteur est en puissance, ce circuit est toujours plein. La maintenance du circuit de recirculation nécessite la vidange, puis le remplissage de ses tuyauteries. En fin d'intention, lors des opérations de remplissage, l'exploitant doit assurer l'ouverture d'évents afin d'éviter la présence d'air dans le circuit. |
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Circuit de refroidissement à l'arrêt (RRAJ) | Ce circuit assure, lors des
phases d'arrêt des réacteurs, la circulation et un niveau d'eau minimal dans
le circuit primaire, afin d'évacuer la chaleur résiduelle provenant des
combustibles encore présents dans le cœur du réacteur. Il est constitué de deux voies redondantes. Lors de certains travaux de maintenance, l'exploitant est amené à descendre le niveau d'eau du circuit primaire relativement bas. La surveillance de ce niveau d'eau revêt une importance particulière car un niveau suffisant est nécessaire à la fois au noyage du cœur et au bon fonctionnement des pompes du circuit RRA. |
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Circuit de refroidissement intermédiaire (RRI) | Le circuit de refroidissement
intermédiaire (RRI) permet de refroidir, en fonctionnement normal comme en
situation accidentelle, l'ensemble des matériels et fluides des systèmes
auxiliaires et de sauvegarde du réacteur. En particulier, le RRi refroidit les différentes parties mécaniques de pompes qui assurent la circulation de l'eau de refroidissement dans !e circuit primaire, notamment par une circulation l'eau dans un serpentin traversant ces pompes. Le circuit RRI est situé en grande partie à l'extérieur de l'enceinte de confinement ; le serpentin des pompes primaires se trouve à l'intérieur. En cas de dégradation du serpentin, l'eau du circuit primaire pourrait y pénétrer sous forte pression. |
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Circuit de refroidissement primaire | Système en boucle fermée ou ensemble de boucles fermées qui permet d'extraire la chaleur des éléments combustibles par circulation d'un fluide caloporteur en contact direct avec ces éléments combustibles. | |
Circuit d'eau brute secourue (SEC) | Ce circuit sert à refroidir un
autre circuit, appelé circuit de refroidissement intermédiaire, qui assure le
refroidissement de tous les circuits et matériels importants pour la sûreté
du réacteur. C'est un circuit "de sauvegarde". II est constitué de deux lignes redondantes, comportant chacune deux pompes et deux échangeurs. De plus, en situation accidentelle le circuit d'eau brute peut être utilisé pour réalimenter le réservoir d'eau de secours des générateurs de vapeur, dans le cas où les moyens de réalimentation normaux et de secours seraient indisponibles.Le circuit d'eau brute fonctionnant en permanence, les échangeurs s'encrassent et nécessitent un nettoyage régulier. |
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Circuit d'extraction des fumées des locaux électriques | Le circuit d'extraction des
fumées des locaux électriques a pour rôle de désenfumer un local, en cas
d'incendie, pour permettre l'intervention rapide du personnel de sécurité. Il est constitué de deux parties indépendantes possédant chacune deux ventilateurs redondants. |
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Circuit primaire | Le circuit primaire est un
circuit fermé, contenant de l’eau sous pression. Cette eau s'échauffe dans la cuve du réacteur au contact des éléments combustibles. Dans les générateurs de vapeur, elle cède la chaleur acquise à l'eau du circuit secondaire pour produire la vapeur destinée à entrainer le groupe turboalternateur.L'eau du circuit primaire est mise en mouvement par trois pompes dites "pompes primaires". Plusieurs circuits hydrauliques annexes sont branchés sur le circuit primaire principal ; ces circuits sont munis de vannes manœuvrables à partir de la salle de commande. Un programme d'essais périodiques est destiné à s'assurer du bon fonctionnement de ces vannes.Le circuit primaire permet de refroidir le combustible contenu dans la cuve du réacteur en cédant sa chaleur par l’intermédiaire des générateurs de vapeur lorsqu’il produit de l’électricité ou par l’intermédiaire du circuit de refroidissement à l’arrêt lorsqu’il est en cours de redémarrage après rechargement en combustible. La température du circuit primaire principal est encadrée par des limites afin de garantir le maintien dans un état sûr des installations en cas d’accident. |
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Circuit secondaire | Circuit fermé dans lequel la
vapeur produite dans le générateur de vapeur est conduite à la turbine, qui
transforme son énergie en énergie mécanique. Il comprend : la partie secondaire des générateurs de vapeur, la turbine, le condenseur, les systèmes d'extraction et de réchauffage de l'eau condensée jusqu'au retour au générateur de vapeur, ainsi que les tuyauteries associées. |
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circuits d’eau brute secourue | Sert à refroidir un autre
circuit, appelé circuit de refroidissement intermédiaire, qui assure le
refroidissement des matériels importants pour la sûreté du réacteur. C’est un circuit dit « de sauvegarde » constitué de deux lignes redondantes, comportant chacune deux pompes et deux échangeurs. Il fonctionne en permanence, même lorsque le réacteur est à l’arrêt, afin d’assurer, entre autres, le refroidissement de la piscine de stockage du combustible. |
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CIREA | Commission Interministérielle des RadioÉléments Artificiels (son activité a été reprise par l'ASN en 2002). | |
CIRES | Centre industriel de
regroupement, d’entreposage et de stockage (CIRES), ainsi dénommé depuis
octobre 2012. Il a été mis en service en 2003 sous le nom de centre de stockage des déchets de très faible activité (CSTFA). |
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CIRIL | Centre Interdisciplinaire de Recherche Ions Lasers (CNRS & CEA - Caen). | |
CIS-Bio International | Société spécialisée dans les technologies biomédicales, notamment les produits radiopharmaceutiques. | |
CISN | Comité Interministériel de la Sécurité Nucléaire (remplacé par le CICNR en 2003). | |
CITMD | Commission Interministérielle du Transport des Matières Dangereuses. | |
CLI | Commission Locale d'Information. | |
CLIO | Laser à électrons libres (LURE – CNRS – Orsay). | |
CLIS | Comité Local d'Information et de Suivi (nom de la CLI pour les laboratoires souterrains). | |
CLS | Commission Locale de Surveillance (nom de la CLI de la centrale de Fessenheim). | |
CMIR | Cellule Mobile d'Intervention
Radiologique. Organisme faisant partie de la Protection civile dont le rôle est d'intervenir en cas d'accident avec contamination de l'environnement. Il est composé de pompiers ayant reçu une formation spécifique et dotés d'un matériel adapté (appareils de mesures…). Il existe 23 cellules mobiles d'intervention radiologiques installées dans les départements français prioritaires. Elles peuvent intervenir, si nécessaire, dans les départements non pourvus. |
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CMS | Cote Majorée de Sécurité (protection contre l'inondation). | |
CNA | Centrale Nucléaire des Ardennes (réacteur Chooz A – EDF). | |
CNA-D | Installation d'entreposage de matériels dans le cadre du démantèlement du réacteur de Chooz A (EDF – Chooz). | |
CNAR | Commission Nationale des Aides dans le domaine Radioactif. | |
CNDP | Commission Nationale du Débat Public. | |
CNE | La Commission Nationale
d’Evaluation des recherches pour la gestion des déchets radioactifs a été
créée par la loi du 30 décembre 1991. Cette commission, composée de personnalités scientifiques, a pour mission d’évaluer les résultats des recherches sur la gestion des déchets radioactifs de haute activité à vie longue selon les trois axes prescrits par la loi : l'étude de la séparation – transmutation, l’étude du stockage en couches géologiques profondes, l’étude du conditionnement et de l’entreposage de longue durée en surface. La CNE établit chaque année un rapport de ses travaux d’évaluation, qui est transmis par le Gouvernement au Parlement (Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques). |
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CNEN | Centre National d'Équipement Nucléaire (EDF). | |
CNEPE | Centre National d'Équipement de Production d'Électricité (EDF). | |
CNPE | Centre Nucléaire de Production d'Électricité (EDF). | |
CNPP | Centre national de prévention et de protection | |
CNRA | Comité sur les activités nucléaires réglementaires (Committee on Nuclear Regulatory Activities). | |
CNRS | Centre National de la Recherche Scientifique. | |
CNS | Council for Nuclear Safety (autorité de sûreté nucléaire d'Afrique du Sud jusqu'en 1999). | |
Cobalt | Élément chimique de numéro atomique 27 présentant plusieurs radioisotopes, dont le cobalt 60 | |
Cobalt 60 | Le cobalt 60 (symbole Co) est un
élément radioactif dont les émissions gamma sont utilisées en radiothérapie
ou en radiographie industrielle. On en trouve en faible dose dans le circuit primaire d'une centrale : il provient de l'activation des métaux composant ce circuit. |
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CODERST | Conseil Départemental de l'Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (depuis 2006). | |
Codex alimentarius | Code alimentaire : recueil de normes visant la sécurité sanitaire des aliments et la protection des consommateurs élaboré par une commission mise en place par la FAO et l'OMS. | |
CODIRPA | COmité DIRecteur pour la gestion de la phase Post Accidentelle d'un accident nucléaire ou d'une situation d'urgence radiologique.Pour en savoir plus | |
CODIS-CTA | Centre Opérationnel Départemental d'Incendie et de Secours – Centre de Traitement de l'Alerte. | |
Coefficient de réactivité | Variation du facteur de multiplication résultant du fonctionnement d'un réacteur, c'est-à-dire des changements de température et de composition dus au dégagement d'énergie et à l'irradiation neutronique. | |
Coefficient de température | Rapport, dans un réacteur nucléaire ou tout autre milieu multiplicateur, de la variation de la réactivité à la variation de la température moyenne qui la provoque. | |
Coefficient de vide | Coefficient qui traduit la
variation du facteur de multiplication d'un réacteur lorsque le modérateur
forme plus de vides (zones de moindre densité telles que des bulles de vapeur
dans l'eau) que la normale. Si ce coefficient est positif, un excès de vapeur se traduira par une augmentation de la réactivité et, par conséquent, une augmentation de la puissance. S'il est négatif, l'excès de vapeur tendra au contraire à arrêter le réacteur. |
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Cœur d'un réacteur | Equivalent du foyer d'une
chaudière classique, le cœur d'un réacteur nucléaire à eau sous pression est
constitué d'assemblages de combustible juxtaposés, formant un cylindre de
l'ordre de 4 m de haut et 4 m de diamètre. C'est le siège de la réaction de fission en chaîne. |
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COFRAC | COmité FRançais d'Accréditation. | |
COFREND | Confédération Française pour les Essais Non Destructifs. | |
COGEMA | COmpagnie GÉnérale des MAtières nucléaires (groupe AREVA, devenue AREVA-NC), ses activités couvrent l'ensemble du cycle du combustible nucléaire (exploitation minière, conversion, enrichissement, fabrication, retraitement des combustibles irradiés). | |
COGIC | Centre Opérationnel de Gestion Interministérielle des Crises. | |
Colis de déchets radioactifs | Le colis est l'ensemble
constitué du contenu (déchet ou combustible irradié) et du conteneur. Un colis est typiquement constitué d'un conteneur (métal, béton...), d'une matrice (verre, béton, bitume,...) et de déchets immobilisés ou enrobés dans la matrice, ou directement placés à l'intérieur des conteneurs. |
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Colonnes de thermocouples | Les colonnes permettent le passage des thermocouples utilisés pour connaître la température du cœur. | |
Coloscanner | Le coloscanner ou coloscopie
virtuelle (CTC) permet une reconstruction virtuelle du colon en 3D après un
scanner. La coloscopie virtuelle est moins invasive et moins onéreuse que la coloscopie optique. Elle génère moins de complications et permet une reprise immédiate d’activité. Il a une sensibilité de 90% pour les lésions de plus de 1 cm. Les performances observées sont comparables avec celles de la coloscopie optique. |
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COLTI | COmité de Lutte contre le Travail Illégal. | |
Combustible MOX | Combustible nucléaire mixte à
base d'oxyde d'uranium appauvri et d'oxyde de plutonium (UO2 et PuO2) issus
du traitement. C'est le combustible qui dans les réacteurs de la génération actuelle (à eau légère, bouillante ou pressurisée) permet de recycler le plutonium. Actuellement 20 réacteurs d'EDF sont autorisés à utiliser ce combustible. |
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Commande d’un réacteur | Conduite d'un réacteur, contrôle d'un réacteur. | |
Commission locale d'information (CLI) | Commission créée auprès d'un
grand équipement énergétique (tel un site électronucléaire) dans le but de
suivre l'impact de son implantation sur l'environnement et d'en informer le
public. Les membres de cette Commission sont des élus locaux, des représentants des syndicats et d'associations de protection de l'environnement. |
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Comprimés d'iode | La prise de comprimés d'iode
stable est un moyen de protéger efficacement la thyroïde contre les effets
des rejets d’iode radioactif qui pourraient se produire en cas d’accident
nucléaire. L’iode est en effet un oligo-élément naturel, indispensable au fonctionnement de la thyroïde. On le retrouve dans l’eau et les aliments que nous consommons. Les comprimés d’iode sont des médicaments fabriqués avec de l’iode comparable à celui qui se trouve dans la nature et dans l’alimentation : on l’appelle l’iode stable. |
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COMURHEX | Société pour la COnversion de
l'URanium en métal et en HEXafluorure (groupe AREVA). L'usine COMURHEX de Pierrelatte est destinée à fabriquer de l'hexafluorure d'uranium. Cette fabrication est réalisée à partir d'uranium naturel dans une partie de l'usine constituant une ICPE ou à partir d'uranium de retraitement, dans une partie de l'usine constituant une INB. |
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Concentration en bore du circuit primaire et réserve d'eau borée | Le bore est un corps ayant la
propriété d'absorber les neutrons produits par la réaction nucléaire. Il est mélangé à l'eau du circuit primaire et permet de contrôler et, le cas échéant, d'arrêter la réaction nucléaire. A l'arrêt, des quantités supplémentaires de bore sont introduites dans le circuit primaire afin es prévenir toute possibilité de redémarrage intempestif de la réaction nucléaire. Cet appoint est réalisé à partir d'un réservoir. Le volume minimal d'eau borée présent dans ce réservoir est fixé par tes spécifications techniques d'exploitation. |
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CONCERT | CONCertation on European Regulatory Tasks (groupe rassemblant les autorités de sûreté nucléaire des pays d'Europe de l'Est et d'Europe de l'Ouest). | |
Condenseur | Le condenseur est un échangeur thermique assurant la condensation de la vapeur sortant de la turbine par échange avec l’eau du circuit de refroidissement | |
Conditionnement | Le conditionnement est un processus industriel qui met en œuvre : un matériau de blocage qui immobilise les déchets au sein d'une Matrice dont la nature et les performances dépendent du type de déchet. | |
Conduction électronique ou ionique | Phénomène par lequel un électron ou un ion se déplace dans un matériau. | |
Conductivité | Caractérise la capacité de
conduction (électrique, thermique) d'une substance. La conductivité électrique s'exprime en siemens par unité de longueur. |
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Confinement | Dispositif de protection qui consiste à contenir les produits radioactifs à l'intérieur d'un périmètre déterminé fermé (voir Enceinte de confinement). | |
Contamination | Mise en contact du corps avec
une source radioactive. Dans le cas du corps humain, la contamination peut être interne (suite à inhalation, ingestion ou par une plaie) ou externe (dépôt sur la peau). Une contamination externe peut être éliminée par simple lavage. |
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Contamination radioactive | Contamination d'une matière,
d'une surface, d'un milieu quelconque ou d'un individu par des substances
radioactives. Dans le cas particulier du corps humain, cette contamination radioactive comprend à la fois la contamination externe cutanée et la contamination interne par quelque voie que ce soit. |
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Contrat-programme | Le contrat-programme Dans un
souci de standardisation, EDF a passé à Framatome des commandes de chaudières
nucléaires groupées dans trois contrats programmes - CP1, CP2 et 1300. Le CP1, lancé en 1974, comprend 18 tranches de 900 MWe installées à Tricastin, Dampierre, Le Blayais et Gravelines. Le CP2 a suivi en 1976, avec 10 tranches de 900 MWe installées à Saint-Laurent, Chinon et Cruas. Le programme s'est poursuivi avec le lancement en 1977 et en 1979 de 20 tranches REP plus puissantes (1300 MWe) installées à Paluel, Saint-Alban, Flamanville, Cattenom, Nogent, Belleville, Penly et Golfech. |
|
Contre-réaction | Contre-réaction de réactivité. Augmentation ou diminution de la réactivité du cœur d'un réacteur, qui est due à la variation de certains paramètres de fonctionnement tels que la puissance, la température, la pression ou le taux de vide du caloporteur. |
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Contrôle d’un réacteur | Ensemble des opérations ayant pour but de connaître l'état de fonctionnement d'un réacteur et d'en permettre la commande. | |
Contrôle-commande | Le controle-commande est
constitué de l’ensemble des systèmes qui, dans une installation nucléaire,
effectuent automatiquement des mesures et assurent des fonctions de
régulation ou de protection. La complexité de ces systèmes s’est considérablement développée au cours des dernières décennies. Ils répondent aux besoins croissants des industriels d’un pilotage plus aisé et plus sûr de leur installation ; ils doivent également permettre d'assurer une surveillance accrue des installations, et par là même favoriser le retour d’expérience issu de l’exploitation. La poursuite de ces objectifs a conduit au recours de plus en plus fréquent à des logiciels dans les systèmes de contrôle-commande. |
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Convection | Mouvement d'un fluide avec transport de chaleur, sous l'influence de différences de température. | |
Conversion | Ensemble de transformations chimiques permettant d'obtenir l'hexafluorure d'uranium (UF6) à partir du minerai d'uranium en vue de son enrichissement, de son entreposage, ou pour la fabrication du combustible nucléaire. | |
Coque avion | La coque avion a pour objectif
de protéger le bâtiment réacteur, le bâtiment combustible et les divisions 2
et 3 des bâtiments des auxiliaires de sauvegarde contre la chute d'avions de
l'aviation militaire et commerciale. Il s'agit concrètement d'une structure de forte épaisseur en béton armé qui protège la toiture et entoure les murs extérieurs de ces bâtiments. |
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Corium | Amas de combustibles et d’éléments de structure du cœur d’un réacteur nucléaire fondus et mélangés, pouvant se former en cas d’accident grave | |
Coroscanner | Le coroscanner est une
coronarographie virtuelle. Le coroscanner est indiqué chez des patients ayant des douleurs atypiques ou des risques intermédiaires de coronaropathie. C’est donc un test de screening qui permet d’isoler des patients devant bénéficier d’un test invasif. Il est possible d’avoir une durée d’acquisition longue sans une irradiation trop élevée en agissant sur le réglage des paramètres. |
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CoRWM | Committee on Radioactive Waste Management (groupe britannique d'experts de haut niveau sur la gestion des déchets radioactifs). | |
COSRAC | Comité de Suivi des Recherches sur l'Aval du Cycle, chargé, sous l'égide du Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, de la coordination des recherches menées dans le cadre de la loi du 30 décembre 1991 relative aux recherches sur la gestion des déchets radioactifs. | |
Courbe isodébit | Ligne reliant des points situés à un mètre au-dessus du sol et ayant le même débit de dose à un instant donné, généralement une heure après une explosion nucléaire. | |
Coûts de référence | La DGEC (Ministère de l'Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire) entreprend tous les 3 à 5 ans l’étude des coûts de référence de la production électrique qui vise à évaluer, dans un cadre théorique défini, le coût complet d’un MWh électrique issu de différents moyens de production à construire (et non le coût moyen de la production du parc). | |
Couverture | Matériau à irradier placé à la périphérie du cœur d'un réacteur à fission. | |
Couverture fertile | Couverture constituée d'un matériau fertile. | |
COWAM | Programme européen intitulé Community Waste Management (action concertée du 5ème programme cadre de recherche et de développement de l'Union européenne portant sur les processus de décision au plan local en matière de déchets nucléaires). | |
CP0 | Premier palier de réacteurs nucléaires de 900 MWe (EDF). | |
CP1 | 1ère subdivision du palier CPY. | |
CP2 | 2ème subdivision du palier CPY. | |
CPA | Conditions Particulières d'Autorisation (sources de rayonnement). | |
CPE | Conditions Particulières d'Emploi (sources de rayonnement). | |
CPP | Circuit Primaire Principal (REP). | |
CPY | deuxième palier de réacteurs nucléaires de 900 MWe (EDF). | |
Crayon combustible | Le crayon combustible est constitué de pastilles d’oxyde d’uranium ou d’oxyde mixte d’uranium et de plutonium (d’un diamètre et d’une hauteur d’environ 1 cm) empilées dans des tubes de métal (gaines en alliage de zirconium) fermés aux extrémités (étanchéité). | |
CRIIRAD | Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la RADioactivité. | |
Criticité | Le risque de criticité est
défini comme le risque de démarrage d’une réaction nucléaire en chaîne
lorsqu’une masse de matière fissile trop importante est rassemblée au même
endroit. Un milieu contenant un matériau nucléaire fissile devient critique lorsque le taux de production de neutrons (par les fissions de ce matériau) est exactement égal au taux de disparitions des neutrons (absorptions et fuites à l'extérieur). |
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Critique | Un système est qualifié de
critique lorsque le nombre de neutrons émis par fission est égal au nombre de
neutrons disparaissant par absorption et par fuite. Dans ce cas, le nombre de fissions observé pendant des intervalles de temps successifs reste constant. La criticité est l'expression d'un équilibre. exact entre les productions de neutrons par fission et les disparitions par absorption et par fuite. |
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CRPPH | Committee on Radiation Protection and Public Health (comité de radioprotection et de santé publique de l'AEN). | |
CSA | Centre de Stockage de l'Aube (ancien nom du CSFMA). | |
CSD-C | Colis Standard de Déchets Compactés. | |
CSFMA | Centre de Stockage des Déchets de Faible et Moyenne Activité (ANDRA). | |
CSHPF | Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France (remplacé en 2007 par le HCSP). | |
CSIN | Comité sur la Sûreté des Installations Nucléaires (AEN). | |
CSLU | Commission de Sûreté pour les Laboratoires et les Usines (commission placée auprès du DSND, compétente pour les laboratoires et usines nucléaires intéressant la défense). | |
CSN | Consejo de Seguridad Nuclear (autorité de sûreté nucléaire de l'Espagne). | |
CSNI | Comité sur la sûreté des installations nucléaires (Committee on the Safety of Nuclear Installations). | |
CSP | Circuit Secondaire Principal (REP) | |
CSPE | Compensation des charges de
Service Public de l'Electricité. Mécanisme de compensation des charges de service public assumées par les opérateurs français, mis en place par la loi n°2003-8 du 3 janvier 2003 relative aux marchés du gaz et de l'électricité et service public de l'énergie. |
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CSPI | Commission Spéciale et Permanente d'Information près l'établissement AREVA NC de La Hague (nom de la CLI du centre de La Hague). | |
CSS | Commission on Safety Standards (commission sur les normes de sûreté de l'AIEA). | |
CSSIN | Conseil Supérieur de la Sûreté
et de l'Information Nucléaires, placé auprès des ministres chargés de
l'industrie et de l'environnement, cet organisme consultatif a compétence sur
tous les sujets touchant à la sûreté des installations nucléaires au stade de
la conception, de la construction puis de la mise en exploitation jusqu'au
stockage des déchets et sur les questions d'information du public et des
médias sur le nucléaire. (A été remplacé en 2008 par le HCTISN) |
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CST | Comité Scientifique et Technique (EURATOM). | |
CSTB | Centre Scientifique et Technique du Bâtiment. | |
CSTFA | Centre de Stockage des déchets
de Très Faible Activité (ANDRA - Morvilliers- Aube).Ancienne dénomination du
Centre industriel de regroupement, d’entreposage et de stockage (CIRES). Modifié en octobre 2012 |
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CTC | Centre Technique de Crise. | |
CTCAE | Common Terminology Criteria for Adverse Events (critères de terminologie communs pour les événements hostiles – critères utilisés pour la classification des effets secondaires des traitements anti-cancéreux). | |
CTICM | Centre technique industriel de la construction métallique | |
Curie | voir Becquerel. | |
Curiethérapie | La curiethérapie permet de traiter, de façon spécifique ou en complément d’une autre technique de traitement, des tumeurs cancéreuses, notamment de la sphère ORL, de la peau, du sein ou des organes génitaux | |
Curiethérapie interstitielle | La curiethérapie interstitielle consiste à
implanter des sources radioactives (généralement des fils d’iridium 192) à
l’intérieur des tissus à irradier (peau, lèvre, sein, langue, anus, prostate,
etc.). Avec cette technique, il est possible de délivrer une dose élevée directement au niveau de la tumeur tout en limitant l’irradiation des tissus sains. |
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Cuve de réacteur | Enceinte métallique étanche de forte épaisseur en acier renfermant le cœur du réacteur et ses systèmes de contrôle de la réaction (structures de support du cœur et structures de guidage des grappes de contrôle) dans laquelle circule l'eau primaire sous pression. | |
Cycle combiné à gaz (CCG) | technologie la plus récente de production d'électricité dans une centrale thermique fonctionnant au gaz naturel. | |
Cycle du combustible | Désigne l'ensemble des
opérations qui accompagnent la production d'électricité nucléaire : de
l'extraction du minerai d'uranium à la fabrication de combustible (amont du
cycle), de son utilisation dans un réacteur, à son traitement puis son
recyclage jusqu'à son élimination définitive (aval du cycle). Le cycle du combustible est dit fermé s'il comprend le traitement du combustible irradié et le recyclage des matières fissiles issues du traitement. Le cycle ouvert ou à un seul passage comprend le dépôt définitif du combustible après son utilisation dans le réacteur. Le cycle peut également désigner la durée de séjour d'un assemblage de combustible dans un réacteur avant d'être déchargé (de 12 à 24 mois selon la gestion choisie dans un réacteur à eau légère). |
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Cytogénétique | Technique biologique qui permet l’étude des anomalies chromosomiques dans la cellule | |
D | DAC | Décret d'Autorisation de Création (procédure INB). |
DAPE | Dossier d'Aptitude à la Poursuite de l'Exploitation. | |
DARPE | Demande d'Autorisation de Rejets et de Prélèvements d'Eau (pour les INB jusqu'en 2006). | |
DARPMI | Direction de l'Action Régionale et de la Petite et Moyenne Industrie (ministère de l'économie, des finances et de l'industrie) (jusqu'en 2005). | |
DARQSI | Direction de l'Action Régionale, de la Qualité et de la Sécurité Industrielle (ministère chargé de l'industrie) (jusqu'en 2008). | |
DCI | Direction de la Communication et de l'Information des publics (ASN). | |
DCN | Direction des Centrales Nucléaires (ASN) | |
DDASS | Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales. | |
DDSC | Direction de la Défense et de la Sécurité Civiles (ministère de l'Intérieur - jusqu'en 2008). | |
DDTEFP | Direction Départementale du Travail, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle. | |
Débit de dose | Le débit de dose radioactive
détermine l'intensité d'irradiation (énergie absorbée par la matière par
unité de masse et de temps). Il se mesure en Gray par seconde(Gy/s) dans le système international. Il est utilisé en physique et en radioprotection. |
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Débit d'équivalent de dose | Débit de quantité de dose
absorbée, pondérée quant aux effets biologiques par des facteurs de qualité
différents selon les rayonnements. S'exprime en Sievert par seconde (Sv/s). |
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Déchargement d'un réacteur | Opérations consistant à retirer
le combustible nucléaire d'un réacteur. Dans les réacteurs à eau pressurisée, elles s'effectuent toujours réacteur à l'arrêt et cuve ouverte. |
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Déchets FA-VC | Ce sont des déchets faiblement
radioactifs, à durée de vie courte (inférieure à 30 ans). Ils représentent 89 % de l'ensemble des déchets radioactifs. Il s'agit pour l'essentiel de déchets provenant des installations nucléaires (objets contaminés : gants, filtres, résines, etc.), des laboratoires de recherche et de divers utilisateurs de Radioéléments (hôpitaux, laboratoires d'analyse, industrie minière, agroalimentaire, métallurgique. . ). |
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Déchets FMA | Les déchets FMA sont faiblement
ou moyennement radioactifs. Ils contiennent des quantités significatives de radioéléments à période longue (supérieure à 30 ans), émetteurs de rayonnements alpha. Ils proviennent principalement des usines du cycle du combustible (effluents, coques et embouts, générés lors de la fabrication ou du retraitement) et des centres de recherche. Ils représentent 10 % du volume total des déchets radioactifs. |
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Déchets HA-VL | Déchets à haute activité et à
durée de vie longue. Ils contiennent des radioéléments de haute activité, émetteurs alpha, bêta et gamma, dont la décroissance radioactive peut s'étendre sur plusieurs milliers, voire centaines de milliers d'années. Ils proviennent essentiellement du traitement des combustibles usés issus des centrales nucléaires. S'ils contiennent, avec les Déchets B, 95 % de la radioactivité totale, ils ne constituent que 1 % du volume des déchets radioactifs en France. |
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Déchets radioactifs | Matières radioactives
inutilisables provenant de l'industrie nucléaire, de centres médicaux ou de
laboratoires. Les déchets radioactifs sont classés selon deux caractéristiques : le niveau d'activité et la durée de demie-vie. Le niveau d'activité donne une indication sur le niveau de l'intensité du rayonnement radioactif à un moment donné et donc sur leur dangerosité potentielle. Quatre niveaux sont définis : très faible activité, faible activité, moyenne activité et haute activité. La durée de demie-vie permet de déduire la durée de dangerosité potentielle du déchet. En effet, la radioactivité diminue régulièrement dans le temps. Cette décroissance se fait rapidement pour les déchets à vie courte ou de façon beaucoup plus lente pour les déchets de longue durée de vie. Trois niveaux sont utilisés : vie très courte pour les déchets dont la radioactivité est divisée par deux en cent jours ou moins, vie courte pour ceux dont la radioactivité est divisée par deux en moins de trente ans et vie longue pour ceux dont la radioactivité est divisée par deux en trente ans et plus. |
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Déclassement | Ensemble des opérations administratives et réglementaires destinées soit à classer une installation nucléaire dans une catégorie inférieure, soit à en supprimer le classement initial. | |
Déconstruction | Ensemble des opérations administratives et techniques conduisant dans un délai donné, par une suite programmée de démantèlements successifs, à l'élimination totale d'une installation nucléaire et à la complète réhabilitation du site. | |
Décontamination radioactive | Opération de nettoyage ayant pour but d'éliminer partiellement ou totalement les substances radioactives déposées à la surface d'un matériau ou sur la peau quand il s'agit d'une personne, par des moyens permettant la récupération contrôlée des substances contaminantes. | |
Décroissance radioactive ou désactivation | Diminution d'activité nucléaire d'une substance radioactive par désintégrations spontanées. | |
Défense en profondeur | Le concept de défense en
profondeur est mis en œuvre pour compenser les défaillances potentielles
humaines et techniques. Ce concept se fonde sur plusieurs niveaux de protection centrés sur l'introduction de barrières successives empêchant la dispersion de substances radioactives dans l'environnement. |
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DEM | DEMantèlement. | |
Démantèlement | Ensemble des opérations
techniques qui conduisent une installation nucléaire à un niveau de
déclassement choisi. Le terme de démantèlement couvre l’ensemble des activités, techniques et administratives, réalisées après l’arrêt définitif d’une installation nucléaire, afin d’atteindre un état final prédéfini où la totalité des substances dangereuses et radioactives a été évacuée de l’installation. Ces activités peuvent comprendre, par exemple, des opérations de démontage d’équipements, d’assainissement des locaux et des sols, de destruction de structures de génie civil, de traitement, de conditionnement, d’évacuation et d’élimination de déchets, radioactifs ou non. Cette phase de vie des installations est marquée par des changements rapides de l’état des installations et une évolution de la nature des risques. |
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Densité de flux thermique critique | Valeur de la densité du flux thermique à travers une paroi chauffante mouillée, correspondant soit à la caléfaction, soit à l'assèchement de cette paroi. | |
DEP | Direction des Équipements sous Pression nucléaires (ASN). | |
Désintégration | Transformation d'un noyau instable en un noyau stable ou instable au cours de laquelle le nombre et la nature des nucléons sont modifiés. | |
DEU | Direction de l'Environnement et des situations d'Urgence (ASN). | |
Deutérium | Isotope de l'hydrogène (masse atomique 2). | |
DFD | Deutsch-Französischer Direktionausschuss (comité de direction franco-allemand pour les questions de sûreté nucléaire). | |
DFK | Deutsch-Französische Kommission (commission franco-allemande pour les questions de sûreté des installations nucléaires). | |
DfT | Department for Transport (ministère des transports du Royaume Uni). | |
DG/TREN | Direction Générale de l'énergie et des Transports (Commission européenne). | |
DGAC | Direction Générale de l'Aviation Civile (ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire). | |
DGCCRF | Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (ministère de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi). | |
DGEC | Direction Générale de l'Énergie et du Climat (ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire) (depuis 2008). | |
DGEMP | Direction Générale de l'Énergie et des Matières Premières (ministère chargé de l'énergie) (jusqu'en 2008). | |
DGITM | Direction Générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer (ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire) (depuis 2008). | |
DGMT | Direction Générale de la Mer et des Transports (ministère chargé des transports) (jusqu'en 2008). | |
DGPR | Direction Générale de la Prévention des Risques (ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire) (depuis 2008). | |
DGS | Direction Générale de la Santé. | |
DGSCGC | Rattachée au ministère de l'Intérieur, la direction générale de la Sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC) est la structure centrale, responsable de la gestion des risques en France, qu'il s'agisse des accidents de la vie courante ou des catastrophes majeures. | |
DGSNR | Direction Générale de la Sûreté Nucléaire et de la Radioprotection (structure centrale de l'ASN jusqu'à la réforme de novembre 2006). | |
DGT | Direction Générale du Travail - au sein du ministère du Travail. | |
DHOS | Direction de l'Hospitalisation et de l'Organisation des Soins (ministère de la santé et des sports). | |
Diagnostic in vitro | Il s’agit d’une technique d’analyse de biologie médicale – sans administration de radionucléides au patient – permettant de doser certains composés contenus dans les fluides biologiques préalablement prélevés sur le patient : hormones, médicaments, marqueurs tumoraux, etc. | |
Diagnostic in vivo | Cette technique consiste à étudier le
métabolisme d’un organe grâce à une substance radioactive spécifique –
appelée radiopharmaceutique – administrée à un patient. La nature du radiopharmaceutique, qui a un statut de médicament, dépend de l’organe étudié. Le radionucléide peut être utilisé soit directement soit fixé sur un vecteur (molécule, hormone, anticorps…). À titre d’exemple, le tableau 1 présente quelques-uns des principaux radionucléides utilisés dans diverses explorations. |
|
DIDEME | DIrection de la DEmande et des Marchés Énergétiques (ministère en charge de l'énergie) (jusqu'en 2008). | |
Diesel de secours (DUS) | Chaque réacteur à eau sous
pression est équipé de deux lignes électriques extérieures en provenance du
réseau national, et de deux groupes électrogènes de secours à moteur diésel. Ces derniers, redondants, sont utilisés en cas de perte des alimentations électriques normales du réacteur. Ils permettent, dans cette situation, d'assurer le fonctionnement des systèmes de sauvegarde qui seraient mis en œuvre en cas d'accident. L'exploitant démarre périodiquement ces groupes électrogènes afin de vérifier leurs performances |
|
Diffuseur | Élément principal d'un étage de diffusion, constitué d'un assemblage de barrières de diffusion montées en parallèle. | |
Dilution hétérogène | Dilution hétérogène du bore. Diminution locale soudaine et importante de la teneur en bore dans le cœur d'un réacteur à eau sous pression, conduisant à une augmentation brutale de la réactivité. |
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Dimensionnement | Détermination des caractéristiques d'une installation lors de sa conception pour satisfaire à des critères préétablis et à la pratique règlementaire. | |
DIN | Division Ingénierie Nucléaire (EDF) Division des Installations Nucléaires (structures territoriales de l'ASN, remplacées par les DSNR en 2002). | |
Dioxyde de carbone ou gaz carbonique (CO2) | Gaz plus lourd que l'air produit lors de la combustion des matières contenant du carbone. | |
Direction générale de la sûreté nucléaire et de la radioprotection (DGSNR) | L'Autorité de sûreté nucléaire
ou Direction générale de la sûreté nucléaire et de la radioprotection (DGSNR)
assure, au nom de l'État, le contrôle de la sûreté nucléaire et de la
radioprotection en France pour protéger le public, les travailleurs et l'environnement
des risques liés à l'utilisation du nucléaire. Elle est placée sous l'autorité conjointe du ministre chargé de l'environnement, du ministre chargé de l'industrie et du ministre chargé de la santé. Elle est chargée du contrôle technique et réglementaire de la sûreté nucléaire et de la radioprotection. |
|
DIS | Direction des rayonnements Ionisants et de la Santé (ASN) | |
Disponibilité | Le coefficient de disponibilité
caractérise la performance industrielle d'une centrale. C'est le rapport entre la quantité d'énergie électrique que l'on peut produire en un temps donné et la quantité d'énergie maximale théorique pendant ce même temps. |
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Dispositifs anti-débattement du circuit primaire principal | Ces dispositifs ont pour fonction de limiter les déplacements des composants et des tuyauteries primaires lors d'un séisme ou de sollicitations accidentelles. | |
DIT | Direction des activités Industrielles et du Transport (ASN) | |
DIVA | Dispositif pour l’étude de l’incendie, de la ventilation et de l’aérocontamination | |
Divergence | Démarrage du processus de
réaction en chaîne dans un réacteur. Démarrage de l'activité d'un réacteur. |
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DOE | Department of Energy (département de l'énergie - Etats-Unis) | |
Doigt de gant | Tube de petit diamètre fermé à une extrémité et permettant d'effectuer certains échanges entre des milieux physiques séparés | |
Dose | Quantité d'énergie communiquée à un milieu par un rayonnement ionisant. | |
Dose absorbée | Quantité d'énergie absorbée en
un point par unité de masse de matière (inerte ou vivante). Elle s'exprime en Grays (Gy) : 1 gray correspond à une énergie absorbée de 1 joule par kilogramme de matière |
|
Dose collective ou dosimétrie opérationnelle collective | somme des doses reçues par les
personnels exposés au sein d'une installation nucléaire. Elle est exprimée en homme. |
|
Dose efficace | Somme des doses équivalentes
pondérées délivrées par exposition interne et externe aux différents tissus
et organes du corps mentionnés dans l'arrêté du 1er septembre 2003
définissant les modalités de calcul des doses efficaces et des doses
équivalentes résultant de l’exposition des personnes aux rayonnements
ionisants prévu à l'article R. 4451-16. L’unité de dose équivalente engagée est le sievert (Sv). |
|
Dose équivalente | Produit de la dose absorbée dans
un tissu ou un organe par un facteur de pondération tenant compte de l'effet
biologique lié à la nature et à l'énergie du rayonnement. S'exprime en Sievert (Sv) |
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Dose externe | Composante externe de la dose efficace. | |
Dose intégrée (ou simplement dose) | Terme employé pour estimer, dans
le cas d'un matériau, le flux de neutrons intégré (ou fluence) au cours de
son irradiation. S'exprime en n/cm2 |
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Dose interne | Composante interne de la dose efficace. | |
Dose limite | Dose maximale fixée par le commandement pour une mission donnée | |
Dose maximale admissible | Dose extrême pouvant être absorbée pendant une durée déterminée | |
Dose prévisible | Synonyme : dose prévisionnelle
(langage professionnel). ? Définition : Dose évaluée apriori en supposant qu'aucune action protectrice ou corrective n'est entreprise |
|
Dosimètre | Dispositif électronique individuel de surveillance radiologique qui permet de mesurer l’exposition externe aux rayonnements ionisants avec une lecture directe de la dose reçue pour le corps entier | |
Dosimétrie | Détermination, par évaluation ou par mesure, de la dose de rayonnement absorbée par une substance ou un individu ou un groupe d'individus. | |
Dosimétrie externe | Ensemble des méthodes et
techniques permettant de mesurer la dose externe. Lorsque la dose externe est mesurée à partir d'appareils (dosimètres) à lecture différée et reproductible, il s'agit de dosimétrie passive. Lorsque la dose externe est mesurée à partir de dosimètres lus en temps réel, il s'agit de dosimétrie opérationnelle. |
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Dosimétrie interne | Ensemble des méthodes et
techniques permettant de déterminer la dose interne. La dosimétrie interne repose notamment sur des examens anthroporadiométriques et des analyses radio-toxicologiques prescrits par le médecin du travail. |
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DOSIP | Dosimétrie individuelle passive | |
DPAEP | Direction des Personnels et de l'Adaptation de l'Environnement Professionnel (ministère de l'économie, de l'industrie et de l'emploi) (depuis 2006) | |
DPI | Direction Production Ingénierie (EDF) | |
DPMA | Direction du Personnel, de la Modernisation et de l'Administration (ministère chargé de l'économie) (jusqu'en 2006) | |
DPN | Division de la Production Nucléaire (EDF) | |
DPPR | Directeur de la Prévention des Pollutions et des Risques (jusqu'en 2008) Direction de la Prévention des Pollutions et des Risques (ministère chargé de l'environnement) (jusqu'en 2008) | |
DRASS | Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales | |
DRC | Direction des déchets, des installations de recherche et du cycle (ASN) | |
DRD | L'ancienne "Direction des installations de Recherche et des Déchets" est devenue la "Direction des déchets, des installations de recherche et du cycle" (DRC) au sein de l'ASN | |
DREAL | Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement | |
DRI | Direction des Relations Internationales (ASN) | |
DRIRE | Directeur Régional de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement | |
DRT | Direction des Relations du Travail (jusqu'en août 2006) | |
DRTEFP | Direction Régionale du Travail, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle | |
DRYPAC | procédé de séchage des boues | |
DSC | Remplacée par la DGSCGC |
Direction de la Sécurité Civile (ministère de l'intérieur, de l'outre-mer et
des collectivités territoriales) (depuis 2008). Elle est notamment chargée au sein du CICNR, du personnel spécialisé et de la mise en œuvre des moyens d'intervention. En cas d'incident nucléaire, elle utilise les cellules mobiles d'intervention radiologique (CMIR) : pompiers spécialisés dans la lutte contre les accidents nucléaires, médecins, équipes de détection et de mesure radiologique, etc. |
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DSIN | Direction de la Sûreté des Installations Nucléaires (structure centrale de l'ASN, remplacée par la DGSNR en 2002) | |
DSN | Division principale de la Sécurité des installations Nucléaires (autorité de sûreté nucléaire de la Suisse) | |
DSND | Délégué à la Sûreté Nucléaire et à la radioprotection pour les activités et installations intéressant la Défense (ministère de la défense et ministère chargé de l'industrie) | |
DSNR | Division de la Sûreté Nucléaire et de la Radioprotection (dénomination des structures territoriales de l'ASN jusqu'à la réforme de novembre 2006) | |
DTI | Dose Totale Indicative | |
DTPA | Diéthylene-Triamine-Penta-Acetate (substance utilisée en médecine nucléaire) | |
DTS | Direction du transport et des sources (ASN) | |
DUP | Déclaration d'Utilité Publique | |
Durée de vie | la durée de vie d'une
installation nucléaire n'a pas de définition légale. On emploie généralement ce terme pour désigner la durée calendaire d'exploitation d'un réacteur nucléaire du début de fonctionnement à sa mise à l'arrêt définitif. La durée utile de fonctionnement du réacteur serait plus pertinente pour mesurer son vieillissement. |
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E | E.ON | entreprise de production et de distribution d'électricité et de gaz (Allemagne, divers pays d'Europe et États-Unis) |
E.S.T | Événement Significatif dans le Transport | |
EADS | European Aeronautic Defense and Space Company | |
EAN | European Alara Network (réseau ALARA européen dont l'objectif est de promouvoir la mise en œuvre du principe ALARA) | |
EAS | circuit d'Aspersion de Secours dans l'enceinte du bâtiment réacteur (REP) | |
EBR | Efficacité Biologique Relative | |
Ebulliomètre | L'ébulliomètre est utilisé en
situation post-accidentelle. Il permet de mesurer le niveau d'eau dans la cuve, ainsi que l'écart entre la température de l'eau de la cuve et la température d'ébullition à la pression correspondante. |
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Ecart à la criticité | Afin de garantir le contrôle de
la réaction numéraire, il faut qu'il y ait suffisamment de bore dans l'eau du
circuit primaire, les grappes de commande contiennent également des matériaux
absorbant les neutrons. Un paramètre particulier, dénommé écart à la criticité, caractérise l'évolution de la population des neutrons ou plus exactement l'évolution du nombre de fissions d'une génération de neutrons à l'autre. Il permet d'apprécier, compte tenu de la quantité de bore et de la position des grappes de commande, les marges dont on dispose vis-à-vis d'une éventuelle reprise de la réaction nucléaire. |
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Ecart de conformité | Le terme écart de conformité
regroupe l'ensemble des écarts par rapport au référentiel de sûreté en
vigueur dans l'installation nucléaire considérée. Ce référentiel est constitué de tous les documents définissant les exigences associées à la conception, la construction et l'exploitation des installations. Les écarts de conformité peuvent être issus d'erreurs de conception, de défauts de réalisation, de défauts de qualification, ou de défauts rencontrés au cours de l'exploitation des installations (vieillissement des matériels, défauts de maintenance...). |
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Échauffement direct de l'enceinte | Échauffement quasi instantané de l'atmosphère de l'enceinte de confinement d'un réacteur, qui se produit lorsque du corium est pulvérisé dans cette atmosphère, et qui conduit à une élévation rapide et importante de la pression. | |
ECS | Evaluation complémentaire de
sûreté, plan de contrôle décidé après l'accident de Fukushima (Japon) en 2011
pour les installations nucléaires françaises. Pour en savoir plus, consulter la rubrique des ECS sur asn.fr |
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ECUME | ancien projet d'installation d'entreposage de combustibles usés et de déchets solides irradiants (CEA) | |
ECURIE | European Community Urgent Radiological Information Exchange. | |
EDE | circuit de mise en dépression de l'espace entre les deux enceintes d'un réacteur (REP) | |
EDF | Électricité de France, Direction de la Société anonyme produisant de l'électricité, assurant l'exploitation et la maintenance de ses centrales, ainsi que la distribution de l'électricité. | |
EDS | Entreposage de Déchets Solides | |
Effet Cerenkov | Emission de lumière visible qui
apparaît lorsqu'une particule chargée se déplace dans un milieu donné à une
vitesse supérieure à celle de la lumière dans ce milieu. Le rayonnement est émis comme une onde de choc qui accompagne la particule. Ainsi la décroissance de noyaux radioactifs libère des électrons à des vitesses supérieures à celle de la lumière dans l'eau, avec laquelle ils interagissent en cédant leur énergie sous une longueur d'onde qui est celle de la lumière bleue. Le même phénomène peut se produire dans la matière lors d'un accident de criticité |
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Efficacité énergétique | ou économies d'énergie. L'efficacité énergétique vise à promouvoir des comportements, des méthodes de travail, des techniques de production ou d'utilisation moins coûteuses en énergie. |
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Effluent radioactif | Gaz ou liquide contenant des substances radioactives, sous-produit d’un processus industriel ou de laboratoire, qui peut être recyclé, traité ou rejeté dans l’environnement après que son activité a été réduite par des dispositifs appropriés avant le rejet ou l'utilisation. | |
Effluents gazeux | Les effluents gazeux émis dans
une installation nucléaire de base sont collectés puis traités. Ils sont également stockés dans des réservoirs, afin de laisser décroître leur radioactivité qui est mesurée périodiquement. Le contenu de ces réservoirs est ensuite relâché dans l'atmosphère par une cheminée. Les capteurs situés dans cette cheminée mesurent la radioactivité effectivement rejetée dans l'environnement. |
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EGRA | Expert Group on Regulatory Autorisation (sous-groupe du CRPPH de l'AEN) | |
EIP | Au sens de l’arrêté du 7 février
2012 modifié fixant les règles générales relatives aux installations
nucléaires de base (INB), un EIP est un élément important pour la
protection des intérêts mentionnés à l’article L.593-1 du code de
l’environnement. Cet élément contribue à la prévention des risques et des inconvénients pour la sécurité, la santé et la salubrité publiques ou la protection de la nature et de l'environnement. |
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EIS | Élément Important pour la Sûreté | |
EL3 | réacteur à Eau Lourde n°3 (ancien réacteur expérimental - CEA – Saclay) | |
EL4 | réacteur à Eau Lourde n°4 (ancienne centrale nucléaire des Monts d'Arrée – EDF – Brennilis) | |
EL4-D | installation d'entreposage des matériels de la centrale nucléaire des Monts d'Arrée dans le cadre du démantèlement de celle-ci | |
ELAN II B | ancienne installation pour la fabrication de sources scellées (CEA – La Hague) | |
Electrode | Elément conducteur remplissant des fonctions d'émission, de captation ou de commande, par un champ électrique, des électrons ou des ions (anode et cathode) | |
Electrolyse | Déplacement d'ions, sous l'influence d'une différence de potentiel, vers les électrodes, suivi d'un dépôt ou d'un dégagement gazeux à ces électrodes des espèces oxydées ou réduites | |
Electronvolt (eV) | Unité d'énergie utilisée en physique nucléaire, 1 eV = 1,6 10-19 joule.Parmi les multiples, le mégaélectronvolt (106 eV) et le gigaélectronvolt (109 eV) | |
Élimination pratique | Mise en œuvre de dispositions de conception ou d'exploitation spécifiques, qui vise à rendre négligeable la probabilité que survienne une situation donnée. | |
Empoisonnement (du combustible nucléaire) | Phénomène de capture de neutrons par certains produits de fission qui s'accumulent au cours de l'irradiation (xénon 135, samarium 149, etc.), dégradant ainsi le bilan neutronique | |
Enceinte de confinement | Enceinte étanche en béton, contenant la cuve du réacteur, le circuit primaire, les générateurs de vapeur, ainsi que les principaux éléments importants pour la sûreté d’un réacteur à eau sous pression. | |
Enceinte de confinement (ou bâtiment du réacteur) | Egalement appelée bâtiment du
réacteur (BR) l'enceinte de confinement est un bâtiment en béton à
l'intérieur duquel se trouvent la cuve, le cœur du réacteur, les générateurs
de vapeur ainsi que les principaux auxiliaires assurant la sûreté du
réacteur. Elle constitue la troisième des barrières existant entre les produits radioactifs contenus dans le cœur du réacteur et l'environnement (la premiers barrière est la gaine du combustible, la deuxième est le circuit primaire), Elle est destinée, en cas d'accident, à retenir les produits radioactifs qui seraient libérés lors d'une rupture du circuit primaire. De ce fait, son étanchéité est particulièrement surveillée. De nombreuses canalisations traversent cette enceinte. Ces vannes, situées de part et d'autre de la paroi de béton, permettent d'obturer chacune des canalisations lorsque les spécifications techniques, les procédures de conduite eu la situation exigent l'étanchéité complète de l'enceinte. |
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Endothermique/exothermique | S'accompagnant d'une absorption/d'un dégagement de chaleur | |
Energie spécifique | Dans une pile à combustible, rapport (en Wh/kg) entre l'énergie électrique fournie par unité de temps et la masse du convertisseur, incluant le réservoir de combustible | |
Enrichissement | Procédé par lequel on accroît la
teneur en isotopes fissiles d'un élément. Le processus conduit à la séparation du produit en deux parties dites respectivement enrichie et appauvrie en l'isotope recherché. L'enrichissement de l'uranium en isotope 235 vise à le rendre efficacement utilisable comme combustible dans les centrales nucléaires. Ainsi l'uranium constitué, à l'état naturel, de 0,7% d'uranium 235 (fissile) et à 99,3% d'uranium 238 (non fissile) est enrichi en uranium 235 dont la proportion sera portée de 3 à 4%. |
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ENS | European Nuclear Society (société européenne d'énergie nucléaire) | |
ENSREG | European Nuclear Safety REgulators Group (groupe à haut niveau de l'Union européenne sur la sûreté nucléaire et la gestion des déchets – anciennement GHN) | |
Entreposage | L'entreposage de déchets ou de
combustible irradié correspond à des solutions provisoires de gestion. Il est dans tous les cas nécessaire de procéder à une surveillance du site et à une reprise des colis avant que le temps n'ait pu affaiblir les barrières dans lesquelles les éléments radioactifs sont confinés, avant la mise en œuvre d'une solution d'élimination définitive. |
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Entreposage en subsurface | Entreposage situé en faible
profondeur (quelques dizaines de mètres sous la surface du sol). Il comprend des puits ou alvéoles et des galeries creusées à flanc de colline ou de montagne par exemple, permettant l'accès par une voie horizontale |
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Entreposage en surface | Entreposage constitué de puits ou d'alvéoles enterrés, surmontés d'un bâtiment où s'effectue la conduite de l'installation. | |
ENVIRHOM | Programme de recherche qui vise à étudier les processus d’accumulation des radionucléides et les effets biologiques induits par cette accumulation dans les organismes vivants du monde végétal, du monde animal et de l’homme en situation d’exposition chronique. | |
ÉOLE | Le réacteur ÉOLE est un réacteur
destiné aux études neutroniques de cœurs de réacteurs à eau légère. Il permet de reproduire, à échelle très réduite, un flux neutronique élevé grâce à des cœurs expérimentaux représentatifs de cœurs de réacteurs de puissance à eau pressurisée ou eau bouillante. |
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EPA | Environmental Protection Agency (agence fédérale pour la protection de l'environnement aux États-Unis) | |
EPR | Evolutionary Pressurized water Reactor (réacteur à eau pressurisée – nouveau type de réacteur nucléaire développé par AREVA-NP) incluant de nombreuses améliorations en matière de sûreté, d'utilisation des combustibles et d'économie d'exploitation. | |
EPRD | État des Prévisions de Recettes et de Dépenses (budget des établissements publics) | |
Épreuve hydraulique | La réglementation en matière
d'équipements sous pression exige que, tous les 10 ans, la chaudière
nucléaire fasse l'objet d'une visite complète et d'une requalification
incluant une épreuve hydraulique. Cette épreuve consiste à soumettre ce circuit à une pression supérieure de 20 % à sa pression de calcul et constitue un test global de résistance. |
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EPS | Étude probabiliste de sûreté | |
ERMSAR | Réunion de revue européenne sur les recherches sur les accidents graves | |
ERNET | Emergency Response NETwork (réseau de réponse aux demandes d'assistance de l'AIEA) | |
ERP | Établissement Recevant du Public | |
ESE | Événement Significatif pour l'Environnement | |
ESP | Équipement Sous Pression | |
ESPN | Équipement Sous Pression Nucléaire | |
ESR | Événement Significatif pour la Radioprotection | |
ESS | Événement Significatif pour la Sûreté | |
ETARE | plans d'ETAblissement REpertoriés | |
Etat métastable (isomère) | Etat dans lequel un noyau
atomique est 'bloqué' dans un état excité (à un niveau d'énergie supérieur à
son état fondamental) pendant un certain temps, de quelques milliardièmes de
seconde à plusieurs milliards d'années. Un même noyau peut avoir plusieurs isomères |
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ETP | Équivalent Temps Plein | |
ETSON | European Technical Safety Organisations Network | |
Euratom | Communauté européenne de
l'énergie atomique, créée en 1957, la « Communauté européenne de l'Énergie
atomique » avait, à l'origine, pour mission générale de contribuer à la
formation et à la croissance des industries nucléaires. Toutefois, le Traité Euratom n'oblige pas en soi à la promotion de l'énergie nucléaire, ni ne contredit l'objectif actuel d'ouverture et de diversification des marchés énergétiques. Aujourd'hui, Euratom constitue le cadre d'une abondante législation dérivée qui encadre le fonctionnement de l'énergie nucléaire, notamment en matière de radioprotection des populations et de contrôle des matières nucléaires, ce qui a certainement contribué à mettre en place dans les pays membres de l'Union européenne un niveau élevé de sûreté et de sécurité nucléaires, quels que soient leurs choix énergétiques. |
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EUROCLI | association EUROpéenne de Commissions Locales d'Information et de forums de dialogue européens | |
EURODIF | Usine EUROpéenne
d'enrichissement par DIFfusion gazeuse. La séparation isotopique mise en œuvre dans l'usine EURODIF sur le site de Tricastin (Drôme) est fondée sur le procédé de diffusion gazeuse. L'usine comporte 1400 modules d'enrichissement en cascade, répartis en 70 groupes de 20 modules regroupés dans des locaux étanches. Le principe de l'enrichissement par voie gazeuse consiste à faire diffuser un grand nombre de fois l'UF6 gazeux à travers des parois poreuses appelées « barrières ». Ces barrières laissent passer de façon préférentielle l'isotope 235 de l'uranium contenu dans le gaz, augmentant ainsi, à chaque passage, la proportion de cet isotope fissile dans l'UF6. |
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EUROFAB | FABrication en EUROpe (programme expérimental de fabrication de combustible MOX à partir de plutonium militaire s'inscrivant dans le cadre de l'accord américano-russe de réduction des stocks de plutonium) | |
Eurosafe | Forum international co-organisé par l’IRSN et ses homologues allemand (GRS) et belge (Bel V), visant à promouvoir la convergence des pratiques techniques de sûreté en Europe | |
Evénement significatif | Les incidents ou accidents présentant une importance particulière en matière, notamment, de conséquences réelles ou potentielles sur les travailleurs, le public, les patients ou l’environnement, sont dénommés « événements significatifs ». | |
EVU | Le système EVU permet l’évacuation ultime de la chaleur du bâtiment réacteur en situation d’accident grave. | |
Excursion de criticité | Evolution rapide du nombre de fissions produites au sein d'un milieu fissile, encore appelée excursion de puissance | |
Excursion de puissance | Augmentation très rapide et momentanée de la puissance d'un réacteur au-delà de la puissance de fonctionnement | |
Explosion de vapeur | Vaporisation brutale d'eau accompagnée d'une onde de choc, qui se produit lorsque l'eau entre en contact avec des matériaux fondus de très haute température. | |
Exposition externe | Exposition résultant de sources situées en dehors de l’organisme | |
Exposition globale | Exposition du corps entier considérée comme homogène | |
Exposition interne | Exposition résultant de sources situées dans l’organisme | |
Exposition partielle (localisée) | Exposition portant essentiellement sur une partie de l’organisme ou sur un ou plusieurs organes ou tissus | |
Exposition professionnelle d'urgence | Exposition de travailleurs volontaires participant à une intervention pour porter secours à des personnes en danger ou, dans le cadre d'une situation d'urgence radiologique, pour prévenir l'exposition d'un grand nombre de personnes | |
Exposition totale | Somme de l’exposition externe et de l’exposition interne | |
Extension du dimensionnement | Partie du dimensionnement d'un
réacteur nucléaire prenant en compte les situations d'accident, avec ou sans
fusion du cœur, provoquées par des défaillances multiples. L'extension du dimensionnement complète le dimensionnement relatif aux situations d'accident résultant d'une seule défaillance. |
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Externalité, coût externe | bénéfices (externalité positive)
ou coûts (externalité positive) qui ne sont supportés ni par le producteur ni
par le consommateur mais par la collectivité. Une meilleure comparaison des coûts de production conduit à intégrer ces externalités au coût pour obtenir un coût complet. |
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F | Facteur de conversion | Rapport, pour un intervalle de temps donné, du nombre de nucléides fissiles produits au nombre de nucléides fissiles détruits |
Facteur de dose | Coefficient permettant de calculer une dose à l'homme (en sievert) correspondant à l'ingestion ou à l'inhalation d'une activité de 1 becquerel d'un radionucléide donné | |
Facteur de multiplication | Rapport, pour un intervalle de temps donné, du nombre de neutrons produits par fission au nombre de neutrons disparus | |
Fagot | Les crayons sont constitués de
pastilles de combustible et sont utilisés sous forme d'assemblages dans le
cœur des réacteurs de puissance. Lors de certaines opérations de transfert ces crayons sont transportés sous forme de fagots. |
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FAO | Food and Agriculture Organization of the united nations (organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) | |
Fatigue vibratoire | La fatigue vibratoire des tubes des générateurs de vapeur pouvant entrainer leur fissure et par conséquent une fuite entre le circuit primaire et le circuit secondaire, EDF a élaboré, à la demande de l’ASN, une stratégie de traitement fondée sur le bouchage préventif de certains tubes. | |
FAVL | Faible Activité et Vie Longue (déchets FAVL) | |
FBFC | Société Franco-Belge de
Fabrication de Combustibles. Cette installation nucléaire de base située à Romans-sur-Isère et Pierrelatte (Drôme) fait partie intégrante du groupe AREVA NP. La production de l'usine FBFC, sous forme de poudre d'oxyde d'uranium ou d'assemblages combustibles, est exclusivement destinée à alimenter les réacteurs de la filière à eau légère (REP ou REB) |
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FDG | FluoroDésoxyGlucose (substance utilisée en médecine nucléaire) | |
Fertile | un nucléide est dit fertile,
s'il peut se transformer en nucléide fissile par capture d'un neutron. Exemple l'uranium 238, qui se transforme en plutonium 239, est un nucléide fertile. |
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Fil espaceur | Fil métallique enroulé en hélice autour de chacune des aiguilles du cœur d'un réacteur à neutrons rapides pour éviter le contact entre ces aiguilles et permettre la circulation du caloporteur. | |
Filière de réacteur nucléaire | Terme utilisé pour désigner le
choix technique d'un type de réacteurs nucléaires capables de produire de
l'énergie dans des conditions de sécurité et de rentabilité satisfaisantes. Il se définit par un ensemble de spécifications et caractéristiques communes telles que : la nature et l'agencement du combustible, le modérateur éventuel, ou encore la nature du fluide de refroidissement. On distingue par exemple la filière uranium naturel/graphite gaz, les filières à eau légère, la filière à neutrons rapides. |
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Filtre à sable | Le filtre à sable est un
dispositif de sûreté qui n'est utilisé qu'en situation accidentelle grave,
par exemple une fusion du cœur. Il permet de décomprimer l'enceinte et de préserver son intégrité tout en retenant l'essentiel des produits radioactifs. |
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FISA | FIssion SAfety (conférences biennales sur la sûreté des réacteurs nucléaires organisées par l'Union européenne) | |
Fissile | Un nucléide est dit fissile si
son noyau est susceptible de subir une fission sous l'effet de neutrons de
toutes énergies. Exemple : l'uranium 235. En toute rigueur, ce n'est pas le noyau appelé fissile qui subit la fission mais le noyau composé formé suite à la capture d'un neutron. |
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Fission nucléaire | Eclatement d'un noyau lourd, par
exemple d'uranium ou de plutonium, en deux parties sous l'effet d'un
bombardement de neutrons. Cette fission s'accompagne d'un important dégagement de chaleur et d'émission d'autres rayonnements, y compris de neutrons qui peuvent entretenir la réaction. Cette réaction est à la base de la production d'énergie nucléaire. |
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Fission rapide | Fission provoquée par des neutrons rapides | |
Fission spontanée | Fission qui, pour certains nucléides, se produit naturellement | |
Fission thermique | Fission provoquée par des neutrons thermiques | |
FMA | Faible ou Moyenne Activité (déchets FMA) | |
FMA-VC | Faible ou Moyenne Activité et Vie Courte (déchets FMA-VC) | |
FMBA | Federal Medical Biophysical Agency – agence russe de protection radiologique | |
FMBC | Federal Medical Biophysical Centre – appui technique de la FMBA | |
FOD | Field Operations Directorate (direction du HSE) | |
FOH | Facteurs Organisationnels et Humains (ou FSOH : facteurs socio-organisationnels et humains) | |
Fonctionnement en suivi de charge | Mode de fonctionnement d'une tranche nucléaire, qui permet de réguler son niveau de puissance en fonction des variations de la demande en énergie électrique. | |
Formation de la bulle au pressuriseur | Le pressuriseur est un réservoir
cylindrique, d'axe vertical, dont le fond communique avec une des
canalisations principales du circuit primaire. Il contient, lorsque le réacteur est en fonctionnement, de l'eau sous les deux états (ou phases), liquide dans la partie inférieure, vapeur dans la partie supérieure. Dans ces conditions, dites diphasiques, la pression dans l'ensemble du circuit primaire ne dépend que de la température qui règne dans le pressuriseur à la surface de séparation entre liquide et vapeur. Cette pression est ainsi constamment maintenue à la valeur désirée par le réglage de la température du pressuriseur, qui se fait au moyen de résistances électriques et d'un système d'aspersion d'eau froide. Avant le démarrage du réacteur, le circuit primaire est rempli complètement d'eau liquide, y compris dans le pressuriseur. Dans cet état, dit monophasique, la pression du fluide primaire est plus difficile à contrôler, car elle dépend non seulement de la température, mais aussi de la masse d'eau présente à l'instant considéré dans le circuit primaire ; toute variation de ces grandeurs est alors susceptible de provoquer des variations importantes de la pression et d'endommager le circuit primaire.Pendant la période préparatoire au démarrage du réacteur, il faut passer de cet état monophasique à l'état diphasique. Cette opération, dite "formation de la bulle au pressuriseur", est délicate, elle est décrite dans une procédure, qui doit être suivie rigoureusement par les opérateurs, et qui définit le domaine de pression et de température à l'intérieur duquel le point représentatif de l'état du fluide primaire doit se situer pendant l'opération. |
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FOSSEA | projet du CEA de reprise de déchets entreposés dans des fosses anciennes | |
Fossile (énergie) | se dit d'une énergie produite par combustion de matériaux formés dans les roches par transformation de végétaux fossilisés (pétrole, gaz, charbon…). | |
FRAMATOME | société de fabrication de chaudières nucléaires (devenue AREVA NP) | |
FRAREG | FRAmatome REGulators (association des Autorités de sûreté nucléaire des pays exploitant des centrales de conception française) | |
Frittage | Le frittage est une opération de cuisson à très haute température qui permet de transformer les pastilles d’uranium « crues » composées d’uranium compacté en pastilles proches de la composition d’une céramique. | |
FSOH | Facteurs socio-organisationnels et humains (voir "FOH") | |
Furet | Ensemble comprenant un tube convoyeur reliant un laboratoire à une source d'irradiation, dans lequel est propulsée une navette contenant des échantillons à irradier à des fins expérimentales | |
Fusion nucléaire | À partir de deux noyaux légers (par exemple deuterium et tritium), formation d'un noyau plus lourd, accompagné d'un fort dégagement de chaleur. | |
Fusion par confinement inertiel | Pour produire des réactions de fusion thermonucléaire à l'échelle du laboratoire, une des méthodes envisagées repose sur l'utilisation de lasers de puissance pour, tout à la fois, comprimer et chauffer de petites billes de milieu fusible, les amenant ainsi dans des conditions de densité et de température propres au démarrage et à l'entretien des réactions de fusion | |
Fusion thermonucléaire | fusion à très haute température
(de l'ordre de 100 millions de degrés) de deux noyaux atomiques légers
aboutissant à la production d'un noyau plus lourd, s'accompagnant
généralement de l'émission de particules et dégageant une grande quantité
d'énergie. La réaction de fusion peut se réaliser par la réaction des noyaux de deux isotopes de l'hydrogène, le deutérium et le tritium, avec production d'un noyau d'hélium, d'un neutron et libération d'énergie. La matière produite est à l'état de plasma. La fusion nucléaire est une réaction qui existe à l'état naturel dans toutes les étoiles dont le soleil. |
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G | G7 | Groupe des 7 pays les plus industrialisés (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) |
G8 | Groupe des 8 grands pays industrialisés (G7 + Russie) | |
Gaine de combustible | enveloppe métallique et étanche
en forme de crayon qui entoure les pastilles d'uranium et les isole du fluide
caloporteur. Ses deux fonctions : éviter la pollution du circuit primaire par les produits radioactifs de fission et protéger ceux-ci contre une attaque chimique ou mécanique du fluide de refroidissement. Dans les réacteurs à eau pressurisée les gaines sont en zircaloy (alliage de Zirconium). |
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GALICE | Gestion avec augmentation limitée de l’irradiation pour le combustible en exploitation (EDF) | |
Gamma | Rayonnement électromagnétique,
très pénétrant mais peu ionisant, émis par la désintégration d'éléments
radioactifs. Des écrans de béton ou de plomb permettent de s'en protéger (symbole γ). |
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GAMMATEC | projet d'installation d'ionisation de la société ISOTRON France à Marcoule | |
GAN | GosAtomNadzor (ancienne autorité de sûreté nucléaire de Russie) | |
GANIL | Grand Accélérateur National
d'Ions Lourds (Caen). Le GANIL est une installation de recherche conçue pour produire, accélérer et distribuer dans les salles d'expérience des faisceaux d'ions à différents niveaux d'énergie, pour des applications en physique des matériaux et en radiobiologie. Mise en service en 1983, l’INB 113 est exploitée par le groupement d’intérêt économique du GANIL (GIE du GANIL). |
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Gaz naturel | Mélange d'hydrocarbures saturés gazeux (très majoritairement du méthane) et d'autres composants (hydrogène sulfureux, dioxyde d'azote, gaz carbonique...) utilisable comme combustible | |
Gaz rares | gaz dépourvus d'affinité
chimique et ne donnant aucun composé. Ce sont l'argon, l'hélium, le krypton, le néon et le xénon. |
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GB I | usine Georges Besse I (EURODIF) | |
GB II | usine Georges Besse II | |
GBq | GigaBecquerel (milliard de Becquerels) | |
Gène | Séquence d'ADN sur un chromosome
constituant une unité d'information héréditaire qui permet la réalisation
d'un caractère phénotypique via la production d'une (ou plusieurs) protéine. Il comprend la séquence codant pour cette protéine et des séquences qui en permettent et régulent l'expression |
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Générateur de vapeur | Un générateur de
vapeur (GV) est un échangeur thermique entre l'eau du circuit primaire,
portée à haute température (320 °C) et à pression élevée (155 bars) dans le
cœur du réacteur, et l'eau du circuit secondaire qui se transforme en vapeur
et alimente la turbine. Chaque générateur de vapeur comporte plusieurs milliers de tubes en forme de U, qui permettent les échanges de chaleur entre l'eau du circuit primaire et l'eau des circuits secondaires pour la production de la vapeur alimentant la turbine. les réacteurs à eau sous pression de 900 MWe comportent 3 générateurs de vapeur, les réacteurs de 1 300 MWe comportent 4 GV. |
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Génération IV | Generation IV International
Forum (GIF), Forum international de recherche et de développement de concepts
de filières nucléaires du futur fondées sur la fission et sur lesquels il est
proposé de concentrer l'effort international. Ce forum regroupant dix pays (Argentine, Brésil, Canada, France, Japon, Corée du Sud, Afrique du Sud, Suisse, Royaume-Uni et Etats-Unis) et l’Union européenne résulte d'une impulsion du Department of Energy des États-Unis en 2000. |
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Géosphère | Partie de la Terre qui sert de support à l'ensemble des êtres vivants, comprenant la couche externe de la lithosphère, l'hydrosphère et l'atmosphère | |
GEP | Groupe d'Expertise Pluraliste | |
GHN | Groupe à Haut Niveau (groupe créé par la Commission européenne sur la sûreté nucléaire et la gestion des déchets – devenu ENSREG à la fin de 2008) | |
GIAG | Guide d'Intervention en Accident Grave | |
Giga | préfixe qui, placé devant le nom
d'une unité de mesure, la multiplie par 1 milliard. Exemple : un gigawatt (GW) correspond à un milliard de watt (W). Symbole G. |
|
GigaBecquerel | Unité de mesure de l’activité
d’un radionucléide du Système international (SI), valant un milliard de
becquerels. En radiothérapie interne vectorisée les activités utilisées en Iode 131 sont de l’ordre du GBq. |
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GP (ou GPE) | Groupe Permanent d'experts (placé auprès de l'ASN) | |
GPD | Groupe Permanent d'experts pour les Déchets | |
GPMDR | Groupe permanent d'experts « Matières et Déchets Radioactifs »> | |
GPMED | Groupe Permanent d'experts pour le domaine des expositions MEDicales | |
GPPA | Groupe Permanent « Territoires – Post accident nucléaire » (ANCLI) | |
GPR | Groupe Permanent d'experts pour les Réacteurs nucléaires | |
GPRADE | Groupe permanent d'experts en radioprotection, pour les applications industrielles et de recherche des rayonnements ionisants, et en environnement (GPRADE) | |
GPT | Groupe Permanent d'experts pour les Transports | |
GPU | Groupe Permanent d'experts pour les laboratoires et les Usines nucléaires | |
GQA | Groupe des Questions Atomiques (Union européenne) | |
Grappes de commande | Pour contrôler la réaction
nucléaire dans le cœur du réacteur, l'exploitant dispose de deux moyens
principaux : - ajuster la concentration de bore dans l'eau du circuit
primaire, le bore ayant la propriété d'absorber les neutrons produits par la
réaction nucléaire, - introduire les grappes de commande dans le cœur ou les
en retirer, ces grappes de commande contiennent des matériaux absorbant les
neutrons. II convient, en marche normale du réacteur, de maintenir certaines grappes à un niveau suffisant, fixé par les spécifications techniques, d'une part pour que leur chute puisse étouffer efficacement la réaction nucléaire en cas d'arrêt d'urgence, d'autre part pour assurer une bonne répartition du flux de neutrons. |
|
Grappes de contrôle | Voir grappes de commande | |
Gray | Unité légale permettant de
mesurer la quantité de rayonnements absorbés par un organisme ou un objet
exposé aux rayonnements (symbole : Gy) Un gray correspond à une dose absorbée
de 1J/kg de matière. Quelques exemples : une radiographie dentaire : 0,2 mGy, un cliché thoracique : 1 mGy, une séance de radiothérapie : 2 Gy. |
|
GRNC | Groupe Radioécologie Nord Cotentin (groupe d'expertise pluraliste créé par l'ASN et les ministères concernés sur la question de l'impact radioécologique des activités nucléaires du Nord Cotentin) | |
GRS | Gesellschaft für Anlagen- und Reaktorsicherheit – institut allemand d’expertise ucléaire | |
GV | Voir "Générateur de vapeur" | |
GW, GWe, GWh (Voir Watt et Wattheure) | le GWe (e pour électrique) est utilisé pour mesurer la puissance installée d'une centrale ou d'un réacteur. | |
GWj | GigaWatt jour (unité d'énergie) | |
GWj/t | GigaWatt jour par tonne - Unité de taux de combustion du combustible – unité usuelle donnant le niveau d’irradiation des assemblages combustibles, exprimé sous la forme de l’énergie extraite de l’assemblage en réacteur par tonne d’uranium initial | |
Gy | Gray (unité de dose absorbée) | |
H | Halogènes | groupe d'éléments chimiques tels
le chlore, l'iode, etc. La réaction nucléaire donne naissance, parmi les produits de fission, à des halogènes gazeux qui ont tendance à ralentir la réaction. |
HA-MAVL | Déchets de haute activité et de moyenne activité à vie longue | |
HAO | Haute Activité Oxyde (atelier HAO : AREVA NC – La Hague) | |
HARMONIE | ancien réacteur source à neutrons rapides (CEA – Cadarache) | |
HAS | Haute Autorité de Santé (depuis 2005) | |
HA-VL | Haute Activité à Vie Longue (déchets HA-VL) | |
HCSP | Haut Conseil de la Santé Publique | |
HCTISN | Haut Comité pour la Transparence et l'Information sur la Sécurité Nucléaire (créé par la loi du 13 juin 2006) | |
HERCA | Heads of European Radiation
Control Authorities : réunion des responsables des Autorités européennes de
contrôle de la radioprotection. HERCA a été créée en 2007 à l’initiative de l’Autorité de Sûreté Nucléaire française (ASN). Ses activités sont menées par l’intermédiaire de cinq groupes de travail (Travailleurs itinérants et passeport dosimétrique / Pratiques et sources non médicales / Applications médicales / Gestion de situations d’urgence et niveaux d’action / Surveillance des doses collectives reçues lors d'expositions médicales) |
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Hexafluorure d'uranium | L'uranium contenu dans les
combustibles nucléaires doit être enrichi en U235 fissile. Avant d'être enrichi, l'uranium est tout d'abord converti en un gaz appelé "hexafluorure d'uranium" ou UF6. |
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HFD | Haut Fonctionnaire de Défense | |
HFDS | Haut Fonctionnaire de Défense et de Sécurité | |
HLEG | Groupe d’experts de haut niveau pour la recherche européenne sur les faibles doses | |
Homme.Sv | L'homme sievert (homme.Sv) est
l'unité des grandeurs de dose collective. Pour mémoire, la dose collective est la somme des doses individuelles reçues par un groupe de personnes données. A titre d'exemple, la dose collective de 10 personnes ayant reçu chacune 1 mSv est égale à 10 homme.mSv. |
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HSE | Health and Safety Executive (organisme du Royaume-Uni chargé de la prévention des risques technologiques) | |
HSK | Hauptabteilung für die Sicherheit der Kernanlagen (division principale de la sécurité des installations nucléaires - autorité de sûreté suisse) | |
HTR | High Temperature Reactor (réacteur à haute température) | |
Hydrocarbure | Molécule composée uniquement de carbone et d'hydrogène | |
Hydrodynamique | Partie de la mécanique des fluides s'intéressant aux écoulements de fluides incompressibles ou peu compressibles, aux forces et aux pressions qui s'appliquent lors de ces écoulements ainsi qu'à la turbulence | |
Hydrolyse | Décomposition chimique par l'eau | |
Hydrotéléray | Réseau de mesures en continu de la radioactivité de l'eau des grands fleuves | |
Hydrure | Composé possédant la propriété
d'absorber l'hydrogène. Les hydrures ioniques, covalents et métalliques diffèrent par la nature de la liaison entre l'hydrogène et l'élément considéré et par leurs propriétés. |
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Hyperbare (stockage) | A une pression très supérieure à la pression atmosphérique | |
I | I.L.E | ITER Legal Entity (organisme international créé pour l'exploitation d'ITER) |
I.L.L | Institut Laue-Langevin (Grenoble) | |
I.N | Inspection Nucléaire (EDF) | |
ICCRB | International Consultative Committee of Regulatory Bodies (groupe composé de représentants des autorités de sûreté d'Allemagne, du Canada, d'Espagne, des États-Unis, de Finlande, de France, d'Italie, du Royaume-Uni et de Suisse, et destiné à conseiller l'Autorité de sûreté ukrainienne pour le site de Tchernobyl) | |
ICEDA | Installation de Conditionnement et d'Entreposage de Déchets Activés (projet d'entreposage d'EDF) | |
ICL | Institut de Cancérologie de la Loire | |
ICPE | Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (installation soumise, du fait de son impact potentiel sur le public et l’environnement, à la réglementation définie par le titre Ier du livre V du code de l’environnement). | |
ICRU | International Commission on Radiation Units and measurements (commission internationale sur les unités et la mesure des rayonnements) | |
IDSP | Indice de Dose de Scanographie Pondéré | |
IFREMER | Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer | |
IFSI | Institut de Formation en Soins Infirmiers | |
IGAS | Inspection Générale des Affaires Sociales | |
Ilotage | L'îlotage est une opération qui
permet de se prémunir contre des défaillances du réseau électrique. Il consiste à isoler le réacteur du réseau électrique externe, tout en le maintenant en puissance. Il ne produit alors, par l'intermédiaire de son alternateur, que l'énergie électrique nécessaire à son fonctionnement dans un état sûr. |
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Imagerie médicale | L'imagerie médicale regroupe
différentes techniques qui permettent de “voir” l'intérieur du corps humain,
la structure ou la fonction des organes, sans procéder à une intervention
directe sur ceux-ci. L'imagerie médicale est utilisée afin d’étayer un diagnostic ou de proposer un traitement pour de nombreuses pathologies, notamment en cancérologie. Avec les actes dits interventionnels, l’imagerie aide également à la réalisation d’actes diagnostiques et thérapeutiques précis, en chirurgie, cardiologie, rhumatologie ou neurologie par exemple. |
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IMDG | International Maritime Dangerous Goods code (Code maritime international pour le transport des marchandises dangereuses) | |
INB | Installation Nucléaire de Base. Installation soumise, de par sa nature ou en raison de la quantité ou de l’activité des substances radioactives qu’elle contient, à la loi du 13 juin 2006 (dite Loi TSN) et de l'arrêté du 7 février 2012. Ces installations doivent être autorisées par décret pris après enquête publique et avis de l’ASN. Leurs conception, construction, exploitation (en fonctionnement et à l'arrêt) et démantèlement sont réglementés. |
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INBS | Installation Nucléaire de Base Secrète (dépend du ministère de la Défense) | |
INCa | L'Institut national du cancer
(INCa) est l’agence sanitaire et scientifique de l’État chargée de coordonner
les actions de lutte contre le cancer. Créé par la loi de santé publique du 9 août 2004, il est placé sous la tutelle conjointe du ministère des Affaires sociales et de la Santé et du ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. |
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Incinération (de déchets nucléaires) | Destruction en réacteur nucléaire d'actinides, en particulier d'actinides mineurs, par fission et capture de neutrons | |
INERIS | Institut National de l'Environnement industriel et des RISques | |
INES | International nuclear and radiological event scale (Échelle internationale des événements nucléaires et radiologiques)Télécharger le document | |
INEX | International Nuclear Emergency eXercise (exercice nucléaire international conduit notamment par l'AEN) | |
INRA | - Institut National de Recherche Agronomique- International Nuclear Regulators' Association (association internationale des responsables des Autorités de sûreté nucléaire, regroupant les Autorités d'Allemagne, du Canada, de Corée du Sud, d'Espagne, des États-Unis, de la France, du Japon, du Royaume-Uni et de la Suède) | |
INRS | Institut national de recherche et de sécurité | |
INSAG | International Nuclear Safety Advisory Group (groupe international pour la sûreté nucléaire - AIEA) | |
INSERM | Institut National de la Santé Et de la Recherche Médicale | |
Installation nucléaire de base | Installation soumise, de par sa
nature ou en raison de la quantité ou de l’activité des substances
radioactives qu’elle contient, à la loi du 13 juin 2006 (dite Loi TSN) et de
l'arrêté du 7 février 2012. Ces installations doivent être autorisées par décret pris après enquête publique et avis de l’ASN. Leurs conception, construction, exploitation (en fonctionnement et à l'arrêt) et démantèlement sont réglementés. |
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Installations de radiologie | Classiquement, une installation radiologique comprend un générateur (bloc haute tension, tube radiogène et poste de commande) associé à un statif assurant le déplacement du tube et une table ou un fauteuil d’examen. | |
Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire | L’Institut de radioprotection et
de sûreté nucléaire (IRSN) est un établissement public à caractère industriel
et commercial (EPIC) fonctionnant sous la tutelle conjointe des ministres
chargés de la Défense, de l’Environnement, de l’Industrie, de la Recherche et
de la Santé et du travail. L’IRSN assume notamment un rôle d’expertise technique pour l’ASN. |
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INSTN | Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (CEA) | |
Interaction corium-béton | Phénomène physicochimique se
produisant entre le corium et le béton, qui conduit, d'une part à l'érosion
du béton, d'autre part à la production de gaz. Dans un réacteur nucléaire, lors d'un accident grave, l'interaction corium-béton peut entraîner une érosion du béton de l'enceinte. |
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Interaction pastille-gaine | Contact entre une pastille de combustible et la gaine d'un crayon, qui, lors de variations de puissance, crée des contraintes mécaniques pouvant elles-mêmes entraîner la fissuration de la gaine. | |
Interrogation neutronique | Méthode de détermination de la
quantité de certains nucléides présents dans un milieu à partir de la mesure
des rayonnements que ce dernier émet quand il est exposé à un flux de
neutrons. On trouve aussi les termes « mesure neutronique active » et « interrogation neutronique active ». |
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Interrogation photonique | Méthode de détermination de la
quantité de certains nucléides présents dans un milieu à partir de la mesure
des rayonnements que ce dernier émet quand il est exposé à un flux de photons
de haute énergie. On trouve aussi le terme « interrogation photonique active ». |
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InVS | Institut de Veille Sanitaire. Établissement public, placé sous la tutelle du ministère chargé de la Santé, l'InVS est chargé de surveiller l'état de santé de la population et d'alerter les pouvoirs publics en cas de risque sanitaire. L'Institut de Veille Sanitaire met en œuvre cette mission dans tous les domaines de la santé publique (notamment maladies infectieuses, maladies chroniques, traumatismes, santé et environnement, santé et travail). |
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Iode | Corps simple dont le numéro
atomique est 53. L’iode naturel est composé d’un isotope stable (iode 127) et d’isotopes radioactifs. Ces isotopes radioactifs sont produits en grande quantité dans les produits de fission de l’uranium et du plutonium utilisés dans l’industrie nucléaire.La glande thyroïde (petite glande située à la base du cou et fabriquant entre autre les hormones thyroïdiennes iodées) absorbe l’iode présents dans l’alimentation, la boisson et l’air. Le manque ou l’excès d’iode peut entrainer des maladies de la thyroïde qui peut alors fonctionner trop faiblement (hypothyroïdie) ou trop fortement (hyperthyroïdie).L’iode non radioactif est utilisé en radiologie comme produit de contraste car il est opaque aux rayons X.En revanche, l’iode radioactif est utilisé en scintigraphie pour réaliser des images (Iode 123) ou des traitements de certains cancers de la glande thyroïde (Iode 131).L’iode 131, émis lors des accidents nucléaires notamment, peut être fixé par la glande thyroïde et pourrait (en fonction de la quantité incorporée) entraîner des maladies de la glande thyroïde, dont des cancers. |
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Iode 131 | L'iode-131 est un élément
radioactif dont la période est très courte (8,02 jours). Employé à faible dose pour les examens médicaux, l'iode-131 est un traceur idéal pour les applications médicales, notamment pour l'étude du fonctionnement de la thyroïde. À plus forte dose, il est aussi utilisé pour le traitement des hyperthyroïdies et pour les radiothérapies des cancers de la thyroïde. |
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IPN | Institut de Physique Nucléaire (Orsay) | |
IPSN | Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire (remplacé par l'IRSN en 2002) | |
IRCA | IRradiateur de Cadarache (CEA - Cadarache) | |
IRE | Institut national des RadioÉléments (Fleurus – Belgique) | |
IRM | Imagerie par Résonance Magnétique | |
IRPA | International Radiation Protection Association (association internationale des sociétés de radioprotection) | |
Irradiateur de produits sanguins | L’irradiation de produits sanguins est
pratiquée pour éliminer certaines cellules susceptibles d’entraîner une
maladie mortelle chez les patients recevant une transfusion sanguine. L’irradiation délivre à la poche de sang une dose d’environ 20 à 25 grays. Cette irradiation est opérée à l’aide d’un appareil autoprotégé offrant une protection radiologique assurée par du plomb, permettant ainsi son implantation dans un local ne nécessitant pas de renfort de radioprotection. Selon les versions, les irradiateurs sont équipés soit de sources radioactives (1, 2 ou 3 sources de césium 137 présentant une activité unitaire d’environ 60 TBq) soit de générateurs électriques de rayons X. |
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Irradiation | Exposition d'un organisme à des
rayonnements ionisants. Une irradiation peut être interne, en cas de contamination ou dans lors de certaines thérapies, ou externe, si la source du rayonnement se trouve à l'exterieur du corps. L'exposition cesse dès que la source n'émet plus de rayonnements ou que la personne exposée est soustraite au champ de rayonnements. |
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IRRS | Integrated Regulatory Review Service (audit de l'organisation d'une autorité de sûreté nucléaire organisé par l'AIEA) | |
IRRT | International Regulatory Review Team (ancienne dénomination pour l'IRRS) | |
IRSN | Institut de Radioprotection et
de Sûreté Nucléaire. L’IRSN est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) fonctionnant sous la tutelle conjointe des ministres chargés de la Défense, de l’Environnement, de l’Industrie, de la Recherche et de la Santé et du travail. L’IRSN assume notamment un rôle d’expertise technique pour l’ASN. |
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IRWST | IRWST (In containment refueling water system tank) est la piscine du système RIS, localisée en partie inférieure du bâtiment réacteur. | |
IS Ouest | Institut de Soudure Ouest | |
ISIS | Le réacteur ISIS, sert
aujourd’hui essentiellement à des activités de formation. (CEA – Saclay) Il sert de maquette critique au réacteur OSIRIS. |
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ISO | International Standard Organisation (organisation internationale de normalisation) | |
ISOE | Information System on Occupational Exposure (système d'information de l'OCDE sur la radioexposition professionnelle) | |
Isotopes | Eléments dont les atomes
possèdent le même nombre d'électrons et de protons, mais un nombre différent
de neutrons. Il existe par exemple trois isotopes d'uranium : l'uranium 234 (92 protons, 92 électrons et 142 neutrons), l'uranium 235 (92 protons, 92 électrons et 143 neutrons) et l'uranium 238 (92 protons, 92 électrons et 146 neutrons). On recense actuellement environ 325 isotopes naturels et 1200 isotopes créés artificiellement. |
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ISOTRON | entreprise exploitant des installations d'ionisation | |
ISTP | Programme international TERME SOURCE | |
ITER | International Thermonuclear
Experimental Reactor (projet de réacteur expérimental international de fusion
nucléaire qui sera implanté à Cadarache). Le projet ITER vise à réaliser, en coopération internationale avec la Chine, la Corée du Sud, les États-Unis, l'Union Européenne, le Japon et la Russie, un réacteur expérimental de fusion thermonucléaire par confinement magnétique, comprenant la construction, l'exploitation et le démantèlement du réacteur. L'objectif du projet ITER est de démontrer que la réaction de fusion par confinement magnétique du plasma est techniquement possible. Le réacteur ne produira pas d'électricité mais constituera une étape incontournable vers la maîtrise de l'énergie produite. |
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J | J.O. | Journal Officiel |
JAA | Joint Aviation Authorities :
association rattachée à la Conférence Européenne de l'Aviation Civile,
réunissant les Autorités aéronautiques nationales des pays européens. Elle fixe les orientations pour la certification, les opérations, l'entretien et les licences dans le domaine de l'aviation civile. |
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JAR | Joint Aviation Requirement (règles aéronautiques communes élaborées par JAA) | |
JAR-OPS | règles élaborées par JAA relatives à l'exploitation des avions | |
JFR | Journées Françaises de Radiologie (congrès organisé annuellement par la SFR) | |
JNES | Japan Nuclear Energy Safety organisation (appui technique de l'Autorité de sûreté nucléaire du Japon) | |
Joule | Unité légale de l'énergie. Son symbole est J. Le joule traduit une quantité d'énergie assez petite ; c'est pourquoi on utilise très souvent les multiples de cette unité : kJ (le kilojoule est égal à 1000 joules), MJ (le mégajoule est égal à un million de joules). Cette unité a longtemps été exprimée en calorie avec l'équivalence d'une calorie égale à 4,18 joules. |
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Jupe | La jupe ou la virole enveloppe
le faisceau de tubes d'échange de chaleur et a pour fonction de canaliser
l'eau d'alimentation à l'intérieur du générateur de vapeur (GV). L'eau d'alimentation, en provenance du condenseur, s'écoule vers le bas de l'appareil entre la virole et l'enveloppe externe du générateur de vapeur. Elle remonte ensuite le long du faisceau tubulaire où elle extrait la chaleur de l'eau primaire. La vapeur produite le long des tubes alimente la turbine. La virole est maintenue verticalement par six blocs supports. |
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K | KEPCO | Korea Electric Power Corporation est la plus grande compagnie d'électricité en Corée du Sud, responsable de la production, du transport et de la distribution d'électricité ainsi que du développement de projets d'énergie électriques nucléaires, éoliens et thermiques. |
KEY | expérimentation de scellement des galeries par réalisation d'une clé d'ancrage (ANDRA – Bure) | |
Kilowatt-heure | Symboles Kw ou Kwh : unité de
mesure de travail et d'énergie, correspondant à 1000 wattheure, égale à la
consommation d'un appareil électrique de 1000 watts fonctionnant pendant une
heure (ou de 100 watts fonctionnant pendant 10 heures). Un kilowattheure (kWh) est la quantité d'énergie égale à 3,6 millions de joules ou 3600 kJ. On utilise aussi ses multiples exprimés en MWh (mégawattheure) ou TWh (térawattheure), avec 1 MWh = 1000 kWh et 1TWh = 1 million de kWh. Voir Watt. |
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KINS | Korean Institute of Nuclear Safety (appui technique de l'autorité de sûreté nucléaire de Corée du Sud) | |
KKU | Kernkraftwerk Unterweser (centrale nucléaire d'Unterweser – Allemagne) | |
kV | KiloVolt | |
kW, kWh | Unité de mesure de travail et
d'énergie, correspondant à 1000 wattheure, égale à la consommation d'un
appareil électrique de 1000 watts fonctionnant pendant une heure (ou de 100
watts fonctionnant pendant 10 heures). Un kilowattheure (kWh) est la quantité d'énergie égale à 3,6 millions de joules ou 3600 kJ. On utilise aussi ses multiples exprimés en MWh (mégawattheure) ou TWh (térawattheure), avec 1 MWh = 1000 kWh et 1TWh = 1 million de kWh. Voir Watt. |
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L | Laboratoire chaud | Laboratoire équipé pour la manipulation ou le traitement de substances fortement radioactives |
LAMA | Laboratoire d'Analyse des Matériaux Actifs (CEA – Grenoble) | |
Laminaire (régime) | Le mouvement d'un fluide est
laminaire ou turbulent. Dans un écoulement laminaire, il s'écoule par couche, chaque particule suivant une ligne unique et continue. Dans un écoulement turbulent, le mouvement des particules est irrégulier, mais sur une base statistique le mouvement global est régulier |
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LCC | Laboratoire Central de Contrôle qualité des produits (AREVA NC – LA Hague) | |
LCPu | Laboratoire de Chimie du Plutonium (CEA – Fontenay-aux-Roses) | |
LDAC | Laboratoire de Découpage d'Assemblages Combustibles (CEA – Cadarache) | |
LECA | Le LECA est un laboratoire d’examen,
destructif et non destructif, de combustibles irradiés issus des différentes
filières de réacteurs électronucléaires ou expérimentaux, et de structures ou
appareillages irradiés de ces filières. (CEA – Cadarache) |
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LECI | Laboratoire d'Essai sur Combustibles Irradiés (CEA - Saclay) - Le LECI est un ensemble de laboratoires d’études et de caractérisation de matériaux irradiés pour l’essentiel, et de façon accessoire, de combustibles irradiés. | |
LEFCA | Laboratoire d'Études et de Fabrications expérimentales de Combustibles nucléaires Avancés (CEA - Cadarache) | |
LEP | Large Electron Positron collider (grand collisionneur d'électrons et positons - CERN - Genève) | |
Lettre de suite d'inspection | La lettre de suite d'inspection
constitue la suite obligatoire de toute inspection réalisée par l'ASN. Cette lettre récapitule les constats établis lors de l'inspection et formule les demandes d'actions correctives, les demandes d'information et les observations. Elle appelle une réponse de la part de l'organisme ou de l'exploitant inspecté. Dans le domaine médical, les lettres de suite ne préjugent pas la qualité médicale des traitements réalisés et leurs résultats pour le patient. |
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LHA | Laboratoire de Haute Activité (CEA – Saclay) | |
LHC | Large Hadron Collider (grand collisionneur de hadrons – CERN – Genève) | |
Liaison entre piscines | La piscine du
bâtiment-combustible et celle du bâtiment-réacteur (BR)sont reliées par un
tube qui permet la transmission des éléments combustibles. La manutention de ces éléments entre la piscine de désactivation et la cuve s'effectue toutes piscines pleines. En dehors des phases de manutention, le tube de transfert est fermé par une vanne. |
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Limites de dose | Valeurs maximales de référence
pour les doses résultant de l’exposition des travailleurs, des femmes
enceintes ou allaitant, des apprentis et des étudiants, ainsi que des autres
personnes mentionnées à l’article R. 1333-8, aux rayonnements ionisants visés par le présent décret et qui s’appliquent à la somme des doses concernées résultant de sources externes de rayonnements pendant la période spécifiée et des doses engagées résultant de l’incorporation pendant la même période. |
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Lixiviation | Lent lessivage par l'eau | |
Logiciel de calcul | Rassemblement dans un logiciel informatique, souvent appelé code, sous forme d'expressions mathématiques codées, de la représentation simplifiée (modélisation) d'un système ou d'un processus afin de le simuler | |
Loi du 30 décembre 1991 ou loi Bataille | la loi n°91-1381 du 30 décembre 1991 (désormais codifiée sous la forme des articles L542-1 et suivants du code de l'environnement), également appelée loi Bataille, du nom de son rapporteur, le député du Nord Christian Bataille, a fixé les grandes orientations relatives aux recherches sur la gestion des déchets radioactifs de haute activité à vie longue (HA-VL). | |
LOLF | Loi Organique relative aux Lois de Finances | |
LPC | Le Laboratoire de Purification
Chimique (LPC), exploité par le CEA, assurait historiquement des analyses des
produits de l’Atelier de technologie du plutonium (ATPu), le traitement de
ses rebuts et le contrôle des déchets contaminés en émetteur alpha. En raison de leurs faiblesses en matière de tenue au séisme, l’exploitation commerciale de l’ATPu et du LPC a cessé en 2003 et ces installations sont actuellement en phase active d’assainissement et de démantèlement depuis 2009. Le prestataire principal du CEA pour la conduite du démantèlement de ces installations est AREVA NC. |
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LRQA | Lloyd’s Register Quality Assurance Ltd – organisme certificateur | |
LUDD | Laboratoires, Usines, Déchets et Démantèlement | |
LURE | Laboratoire pour l'Utilisation du Rayonnement Électromagnétique (CNRS – Orsay) | |
Lymphocyte | Globule blanc qui produit une réponse immunitaire quand il est activé par une molécule étrangère (un antigène) | |
M | M.E.M | Ministère de l'Énergie et des Mines (Maroc) |
M5 | Type de gainage des combustibles des réacteurs à eau sous pression, alliage à base de zirconium et de niobium développé par Areva. | |
MAD | Mise à l'Arrêt Définitif | |
MAD/DEM | Mise à l'Arrêt Définitif et Démantèlement (procédure INB) | |
MAGENTA | MAGasin d'ENTreposage Alvéolaire (projet d'installation d'entreposage de matières nucléaires – CEA) | |
MAGNUC | MAGazine télématique NUCléaire (magazine télématique de l'ASN jusqu'en 2006) | |
Mammographie | La constitution de la glande
mammaire et la finesse des détails recherchée pour le diagnostic exigent une
haute définition et un parfait contraste pour l’examen radiologique ; seuls
des appareils spécifiques fonctionnant sous une faible tension permettent de
réaliser de tels examens. De tels générateurs sont également utilisés dans le cadre de la campagne de dépistage du cancer du sein. |
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MAPu | Moyenne Activité Plutonium (atelier MAPu : AREVA NC – La Hague) | |
MARN | Mission d'Appui à la gestion du Risque Nucléaire (ministère de l'Intérieur/DDSC) | |
MAS alpha | Effluents alpha de moyenne activité spéciaux | |
Masse critique | Masse de noyaux de matière fissile nécessaire pour que lors d'une réaction en chaîne le nombre de neutrons produits soit égal au nombre de neutrons absorbés. | |
MASURCA | MAquette de SURgénérateur à
CAdarache (réacteur de recherche – CEA - Cadarache). Le réacteur MASURCA est destiné aux études neutroniques, principalement sur les cœurs de la filière des réacteurs à neutrons rapides, et au développement de techniques de mesures neutroniques. |
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Matériovigilance | Désigne la surveillance des
incidents ou des risques pouvant résulter de l’utilisation des dispositifs
médicaux après leur mise sur le marché. Elle accompagne la mise en place des nouvelles règles de mise sur le marché des dispositifs médicaux, adoptées par les États membres de l’Union européenne. |
|
Matières fissiles | Noyau (ou matière) pouvant subir
la fission par absorption de neutrons. En toute rigueur, ce n'est pas le noyau appelé fissile qui subit la fission mais le noyau composé formé suite à la capture d'un neutron. Les matières fissiles utilisées dans l’industrie nucléaire sont principalement l’uranium 235 et le plutonium 239. |
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Matières radioactives | Définies par l’article L. 542‑1‑1 du code de l’environnement. Désignent des composés radioactifs qui peuvent être valorisés, soit immédiatement, soit ultérieurement, en raison notamment de leur potentiel énergétique : ce sont par exemple l'uranium et le plutonium qui renferment des isotopes fissiles. |
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matrice de conditionnement | Matériau assurant l'enrobage ou le blocage de déchets radioactifs | |
MAU | Moyenne Activité Uranium (atelier MAU : AREVA NC – La Hague) | |
MAVL | Moyenne Activité Vie Longue (déchets) | |
MBq | MégaBecquerel (million de Becquerels) | |
MCMF | Magasin Central des Matières
Fissiles (magasin de stockage d'uranium enrichi et de plutonium : CEA –
Cadarache). Créée en 1968, le MCMF (INB no 53), est une installation d’entreposage de matières fissiles non irradiées en attente de traitement, destinées à être utilisées dans d’autres installations nucléaires ou temporairement sans emploi. Compte tenu des faiblesses de l’installation en matière de tenue au séisme, l’ASN a demandé à l’exploitant d’évacuer les matières nucléaires présentes dans cette installation MCMF vers l’installation MAGENTA à Cadarache. |
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MDB | Mission Déléguée de Bassin | |
MDEP | Multinational Design Evaluation
Program. Initiative multinationale dont le secrétariat est assuré par l'AEN et qui vise à mutualiser les connaissances des Autorités de sûreté qui auront la responsabilité de l'évaluation réglementaire de nouveaux réacteurs. |
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MDS | atelier de Minéralisation Des Solvants organiques (AREVA NC - La Hague) | |
MEA | Mission Expertise et Animation (ASN) | |
MEAH | Mission nationale d'Expertise et d'Audit Hospitaliers | |
Mécanique quantique | Qui relève de la théorie développée à partir du principe des quanta de Planck (les échanges d'énergie entre rayonnement et matière ne peuvent s'effectuer que par paquets discontinus) et du principe d'incertitude d'Heisenberg, selon lequel il n'est pas possible de déterminer avec précision à la fois la position et la vitesse d'une particule | |
MEDAD | Ministère de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement Durables (entre mai 2007 et mars 2008) | |
MEDDTL | Ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement | |
Médecine nucléaire | La médecine nucléaire regroupe
toutes les utilisations de radionucléides en sources non scellées à des fins
de diagnostic ou de thérapie. Les utilisations diagnostiques se décomposent en techniques in vivo, fondées sur l’administration de radionucléides au patient, et en applications exclusivement in vitro. |
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MEEDDAT | Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire (depuis 2008) | |
Méga | préfixe qui, placé devant une
unité de mesure, la multiplie par 1 million. Exemple :1 mégawatt (MW) = 1 million de Watt, 1Mtep = 1 million de tonnes équivalent pétrole. |
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MELODIE | Modèle d’évaluation à long terme des déchets irradiants enterrés | |
MELOX | L’usine MELOX, située sur le
site de Marcoule dans le Gard, fabrique des assemblages de combustibles MOX
(mélange d’oxyde d’uranium et de plutonium) destinés aux réacteurs
électronucléaires à eau légère. Elle est aujourd'hui la seule installation nucléaire française de production de combustible MOX, combustible constitué d'un mélange d'oxydes d'uranium et de plutonium. |
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MELUSINE | réacteur de recherche (CEA – Grenoble) | |
MERM | Manipulateurs d’électroradiologie médicale | |
Mesures du flux neutronique | L'exploitant doit surveiller en
permanence le flux des neutrons émis par le cœur du réacteur pour pouvoir
contrôler toute augmentation intempestive de puissance. Il dispose pour cela de divers moyens de mesures : les chaines de puissance utilisées en fonctionnement normal, les chaines intermédiaires utilisées lors du démarrage du réacteur, et les chaines sources capables de mesurer de très faibles flux lorsque le réacteur est à l'arrêt. |
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Métastable | Dont la vitesse de transformation est si faible qu'il paraît stable | |
METI | Ministry of Economy, Trade and Industry (ministère de l'économie, du commerce et de l'industrie du Japon) | |
mGy | MilliGray – unité de dose de rayonnement absorbée du système international | |
MIBI | 2-methoxy isobutyl isonitrile (substance utilisée en médecine nucléaire) | |
Millisievert | Le millième du Sievert. Unité légale d'équivalent de dose qui permet de rendre compte de l'effet biologique produit par une dose absorbée donnée sur un organisme vivant. L'équivalent de dose n'est pas une quantité physique mesurable mais obtenue par le calcul. On l'obtient en multipliant la dose absorbée (exprimée en gray, 1 gray = 1 joule par kg) par deux coefficients facteur qui dépendent de la nature du rayonnement et du type de tissu touché.Pour les faibles doses, on utilise le milliSievert (symbole mSv) qui représente un millième de Sievert et le microSievert qui représente un millionième de Sievert (symbole µSv). Voici quelques exemples de d'équivalent de dose: radioactivité naturelle moyenne en France et par personne : 2,4 mSv par an, radiographie pulmonaire : environ 0,1 mSv, aller-retour Paris-New York : entre 50 et 150 µSv. |
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MIMAUSA | Mémoire et Impact des Mines d'urAniUm : Synthèse et Archive (programme pour l'inventaire des sites miniers d'uranium) | |
MINEFE | MINistère de l'Économie, des Finances et de l'Emploi (entre mai 2007 et mars 2008) | |
MINEFI | MINistère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie (de juin 1997 à mai 2007) | |
MINERVE | Le réacteur MINERVE, situé dans le même hall que le réacteur ÉOLE, est consacré à la mesure des sections efficaces par oscillation d’échantillons permettant une mesure de la variation de réactivité. | |
MIR | Magasins InterRégionaux de combustibles (EDF – Bugey et Chinon) | |
MMS | Moyen Mobile de Secours | |
Modérateur | Matériau formé de noyaux légers
qui ralentissent les neutrons par diffusions élastiques. Il doit être peu capturant afin de ne pas gaspiller les neutrons et être suffisamment dense pour assurer un ralentissement efficace |
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Monts d'Arrée | Le réacteur nucléaire EL4 (70
MWe) de la centrale de Brennilis, sur le site des Monts d'Arrée, est situé à
55 km au nord de Quimper. Prototype industriel de production d’électricité fonctionnant à l'uranium faiblement enrichi, modéré à l'eau lourde et refroidi au gaz carbonique, le réacteur a été mis en service le 23 décembre 1966 et a cessé définitivement toute activité le 31 juillet 1985. Le démantèlement complet de l’installation avait été autorisé par décret n°2006-147 du 9 février 2006. |
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MOST | Ministry of Science and Technology (ministère des sciences et de la technologie - Autorité de sûreté nucléaire de Corée du sud) | |
Motopompe | Dispositif mécanique actionné par un moteur, utilisé pour aspirer, déplacer ou comprimer des liquides et des gaz. | |
MOX | Combustible nucléaire mixte à
base d'oxyde d'uranium appauvri et d'oxyde de plutonium issu du retraitement. La première charge a été opérée en novembre 1987 dans le réacteur B1 de Saint-Laurent-des-Eaux. En 2013, sur les 58 réacteurs français, 22 réacteurs nucléaires d'EDF utilisent ce combustible. 24 réacteurs sont autorisés à l'utiliser. |
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MSNR | Mission de la Sûreté Nucléaire et de la Radioprotection (MEEDDAT/DGPR) | |
mSv | milliSievert (millième de Sievert) | |
Mtep | Million de tonnes d'équivalent
pétrole. 1 tep = 42 milliards de joules |
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Multi-recyclage | recyclage multiple de matières
(uranium et plutonium) séparées par le retraitement du combustible nucléaire
usé. Le combustible recyclé une première fois est à nouveau retraité pour séparer des matières qui sont recyclées. |
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MWe | MégaWatt électrique (unité de puissance électrique) | |
MWh | unité d'énergie produite par une installation, égale à la puissance de l'installation multipliée par la durée de fonctionnement en heures. | |
MWth | Megawatt thermique : unité de mesure de la puissance thermique (chaleur) d'une centrale, transformée en électricité. | |
N | N4 | Palier N4 : palier de réacteurs
à eau sous pression d'une puissance de 1 450 MWe exploités par EDF. 4 réacteurs de ce type ont été construits en France ; ce sont les plus récents en activité. |
Nanoplasma | Milieu constitué d'atomes plus ou moins ionisés et d'électrons libres de la taille de quelques nanomètres (un nanomètre = 10-9 m) obtenu par échauffement laser d'un agrégat | |
NATURA 2000 | ensemble de sites naturels protégés en application des directives européennes sur les oiseaux et sur les «habitats naturels» | |
NECSA | Nuclear Energy Corporation of South Africa (organisme public sud-africain de recherche et de développement dans le domaine de l'énergie nucléaire) | |
NEI | Nuclear Energy Insitute. Association d'industriels et d'exploitants américains. |
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NERSA | "Société centrale nucléaire européenne à neutrons rapides" - SA (ancien exploitant de Superphénix) | |
Neutrino | Particule élémentaire de charge électrique nulle, de masse très faible, capable de véhiculer une énergie importante | |
Neutron | Particule fondamentale
électriquement neutre qui entre, avec les protons, dans la composition du
noyau de l'atome. Lorsqu'un neutron est à l'état de particule libre portée à grande vitesse, sa collision avec certains noyaux d'atome provoque la fission de ces noyaux. La chaleur dégagée par cette réaction est utilisée dans les réacteurs nucléaires. |
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Neutronique | Etude du cheminement des neutrons dans les milieux fissiles et non fissiles et des réactions qu'ils induisent dans la matière, en particulier dans les réacteurs nucléaires sous l'angle de leur multiplication, de l'établissement et du contrôle de la réaction en chaîne | |
Neutronographie | Radiographie effectuée à l'aide de neutrons | |
Neutrons rapides | Neutrons libérés lors de la
fission, se déplaçant à très grande vitesse (20 000 km/s). Leur énergie est de l'ordre de 2 millions d'électronvolts et leur énergie cinétique est très supérieure à celle des neutrons thermiques. |
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Neutrons retardés | Neutrons émis par les fragments
de fission avec un retard de quelques secondes en moyenne après la fission. Bien que représentant moins de 1% des neutrons émis, ce sont eux qui, par ce décalage dans le temps, permettent in fine le pilotage des réacteurs |
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Neutrons thermiques | Neutrons émis au moment de la
fission, également appelés neutrons lents. Neutrons en équilibre thermique avec la matière dans laquelle ils se déplacent avec une vitesse de l'ordre de 2 à 3 km/s. Leur énergie est inférieure à 1 électronvolt. C'est ce type de neutrons qu'utilisent principalement les réacteurs nucléaires fonctionnant sur le principe de réactions en chaîne de fission. |
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NF | - Norme Française- Naeglaria Fowleri (espèce d'amibes). | |
nGy | nanoGray (milliardième de Gray) | |
Nids de cailloux | Zones dans les levées de bétonnage qui présentent une concentration d’agglomérats et un manque de ciment et qui nécessitent une réparation. | |
NII | Nuclear Installations Inspectorate (inspection des installations nucléaires, au sein du HSE - Royaume-Uni) | |
NISA | Nuclear and Industrial Safety Agency (agence de sûreté nucléaire et industrielle - METI - Japon) | |
Niveaux de référence diagnostiques | En Europe, les NRD sont définis
comme « des niveaux de dose dans les pratiques radio diagnostiques ou, dans
le cas de produits radio pharmaceutiques, des niveaux d’activité, pour des
examens types sur des groupes de patients types ou sur des « fantômes »
types, pour des catégories larges de types d'installations. ». L’article R. 1333-68 du code de la santé publique prévoit que les NRD sont fixés par un arrêté du ministre chargé de la santé. En 2004, un premier arrêté du 12 février 2004 relatif aux niveaux de référence diagnostiques en radiologie et en médecine nucléaire a défini des NRD en radiologie et en médecine nucléaire, sur la base des recommandations européennes et des résultats de campagnes de mesures dosimétriques.En 2011, cet arrêté a été modifié (arrêté du 24 octobre 2011, JoRf du 14 janvier 2012) sur la base des propositions formulées par l’IRSN dans le cadre des bilans qu’il réalise à partir des données transmises par les services. |
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NMA | Niveaux Maximaux Admissibles (pour la contamination radioactive des denrées alimentaires ou des aliments du bétail) | |
NNEMA | National Nuclear Emergency Management Administration (Chine) | |
NNR | National Nuclear Regulator (Autorité de sûreté nucléaire d'Afrique du sud, depuis 1999) | |
NNSA | National Nuclear Safety
Administration (autorité de sûreté nucléaire de la Chine – cf. ANSN) |
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Non destructif | Un contrôle "non
destructif" est un ensemble de méthodes qui permettent de caractériser
l'état d'intégrité de structures ou de matériaux, sans les dégrader, soit au
cours de la production, soit en cours d'utilisation, soit dans le cadre de
maintenances. Essai ou examen "non destructif" |
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Non scellée | Non scellée (source radioactive non scellée vs source radioactive scellée) : source dont la présentation et les conditions normales d'emploi ne permettent pas de prévenir toute dispersion de substance radioactive | |
NORM | Matières premières naturellement radioactives ("Naturally Occurring Radioactive Materials") | |
NOx | Abréviation utilisée dans le domaine de la chimie, de la pollution et de la qualité de l'air, qui regroupe principalement deux molécules gazeuses, odorantes et toxiques à faible dose : le monoxyde d'azote (NO), et le dioxyde d'azote (NO2). | |
Noyaux lourds | Dénomination donnée aux isotopes
des éléments dont le nombre de protons (numéro atomique) est égal ou
supérieur à 80. Tous les actinides et leurs produits de filiation figurent dans ce groupe |
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NPH | atelier de déchargement et d'entreposage des éléments combustibles usés (usine UP2 800 – AREVA NC – La Hague) | |
NRBC | Nucléaire Radiologique Biologique Chimique | |
NRC | Nuclear Regulatory Commission (Autorité de sûreté nucléaire des États-Unis) | |
NRD | Voir "Niveaux de référence diagnostique" | |
NRPA | Norwegian Radiation Protection Authority – agence norvégienne de protection radiologique | |
NRPB | National Radiological Protection Board (organisme du Royaume-Uni pour la radioprotection, intégré en avril 2005 au sein de l'agence pour la protection de la santé «Health Protection Agency»)) | |
NRR | Nuclear Reactor Regulation (structure de l'autorité de sûreté nucléaire des États-Unis chargée de la sûreté des réacteurs) | |
NSC | Nuclear Safety Commission (autorité de sûreté nucléaire du Japon) | |
NSD | Nuclear Safety Directorate (autorité de sûreté nucléaire du Royaume-Uni, au sein du HSE) | |
NSRR | Nuclear Safety Research Reactor (Japon) – réacteur de recherche en sûreté nucléaire | |
NSSG | Nuclear Safety and Security Group (groupe de sûreté nucléaire du G8) | |
nSv | nanoSievert (milliardième de Sievert) | |
NSWG | Nuclear Safety Working Group (groupe de sûreté nucléaire du G7) | |
Nucléaire de proximité | Cette catégorie regroupe les
nombreux domaines utilisant les rayonnements ionisants à l'exclusion des
centrales électronucléaires ou de l'industrie du cycle du combustible
nucléaire. On comprend dans le "nucléaire de proximité" certaines domaines de la médecine (radiologie, radiothérapie, médecine nucléaire...), de la biologie humaine, de la recherche, de l’industrie (gammagraphie...), mais aussi certaines applications vétérinaires, médico-légales ou destinées à la conservation des denrées alimentaires. |
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Nucléide | Noyau atomique caractérisé par
le nombre de protons et le nombre de neutrons qu'il renferme. Radionucléide : isotope radioactif, appelé aussi parfois radio-isotope. |
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Nucléons | Particules constitutives du noyau atomique, c'est-à-dire les protons et les neutrons, liées entre elles par une interaction forte qui assure la cohésion du noyau | |
NUPEC | organisme expert technique du NISA (METI - Japon) | |
NuPEER | Nuclear Pressure Equipment Expertise & Regulation (symposium sur les équipements nucléaires sous pression) | |
NUSSC | NUclear Safety Standards Committee (comité de l'AIEA sur les normes de sûreté des réacteurs nucléaires) | |
O | OA | Organisme Agréé (pour le contrôle) |
OACI | Organisation de l'Aviation Civile Internationale | |
Objectif de sûreté | Ensemble des critères qualitatifs ou quantitatifs qui sont pris en compte dans l'analyse de sûreté pour la conception et l'exploitation d'une installation nucléaire, ainsi que pour son démantèlement. | |
OCDE | Organisation de Coopération et de Développement Économiques | |
OCDE-AIE | Organisation de Coopération et de Développement Économique - Agence Internationale de l'Énergie, créée en 1960, elle réunit 24 pays industrialisés autour d'objectifs communs : promouvoir le bien-être économique de chaque pays et contribuer au bon fonctionnement de l'économie mondiale, notamment en stimulant et en harmonisant les efforts de ses membres en faveur des pays en voie de développement. | |
OFSP | Office Fédéral de la Santé Publique (Suisse) | |
OIAC | Organisation pour l’interdiction des armes chimiques | |
OIT | Organisation Internationale du Travail (ONU) | |
OIU | OIU (Organe d’inspection de l’utilisateur) : service habilité à réaliser des opérations d’évaluation de la conformité au titre de la réglementation des équipements sous pression. | |
OMS | Organisation mondiale de la santé | |
ONERA | Office national d’études et de recherches aérospatiales | |
ONU | Organisation des Nations Unies | |
Opacité | Aptitude d'un matériau à
s'opposer à la pénétration du rayonnement. Par exemple, la couronne solaire est un milieu de très faible densité qui est facilement traversé par le rayonnement. Le cœur du Soleil est un milieu très dense de forte opacité : le rayonnement qu'il émet progresse très lentement jusqu'à la surface |
|
OPECST | L'Office Parlementaire
d'Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques a été créé par la loi
du 8 juillet 1983. Il a pour mission, aux termes de la loi, d'informer le Parlement des conséquences des choix de caractère scientifique et technologique afin, notamment, d'éclairer ses décisions. A cet effet, l'Office recueille des informations, met en œuvre des programmes d'études et procède à des évaluations. L'ASN présente chaque année son Rapport sur l'état de la sûreté et de la radioprotection devant les parlementaires de l'OPECST, à l'Assemblée nationale. |
|
OPRI | Office de Protection contre les Rayonnements Ionisants (jusqu'en 2002) | |
OPS | voir JAR-OPS | |
ORCADE | projet mis en place par AREVA NC en vue du démantèlement d'installations de La Hague | |
ORL | Oto-Rhino-Laryngologie | |
ORPHÉE | Le réacteur ORPHÉE (CEA –
Saclay), d’une puissance autorisée de 14 MWth, est un réacteur de
recherche de type piscine. Il est équipé de neuf canaux horizontaux, tangentiels au cœur, permettant l’usage de 20 faisceaux de neutrons. |
|
ORSEC | plan d'ORganisation des SECours (plan général d'organisation des secours en cas de catastrophe établi par l'État au niveau départemental ou de la zone de défense, ou d'une préfecture maritime) | |
ORSECRAD | annexe du plan ORSEC
(organisation de Secours) créée en 1963 et indiquant les dispositions à
prendre en cas d'accident à caractère radiologique. Il définit la répartition des responsabilités et la structure du commandement et fournit un répertoire des moyens disponibles. Pour chaque centrale nucléaire, il existe un plan spécifique appelé Plan Particulier d'Intervention (PPI) |
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OSART | Operational SAfety Review Team (mission d'évaluation de la sûreté en exploitation des centrales nucléaires organisée par l'AIEA) | |
OSIRIS | Le réacteur OSIRIS (CEA – Saclay), de type
piscine et d’une puissance autorisée de 70 MWth, est principalement destiné à
la réalisation d’irradiations technologiques de matériaux de structure et de
combustibles pour différentes filières de réacteurs de puissance. Il est également utilisé pour quelques applications industrielles, en particulier, la production de radioéléments à usage médical. Sa maquette critique, le réacteur ISIS, sert aujourd’hui essentiellement à des activités de formation. |
|
OSPAR | Convention pour la protection du
milieu marin de l'Atlantique du nord-est, signée en 1992. Elle réunit les conventions d'Oslo (1972) et de Paris (1974). |
|
OSRDE | Observatoire Sûreté Radioprotection Disponibilité Environnement (EDF) | |
Oxydation | Réaction au cours de laquelle un
atome ou un ion perd des électrons. Un oxydant fait perdre des électrons à un atome ou à un ion |
|
P | P.R.E.C.I.S | Programme de Reprise des Éléments Combustibles Irradiés entreposés en massif. |
P4 | premier palier de réacteurs nucléaires de 1300 MWe (EDF) | |
P'4 | deuxième palier de réacteurs nucléaires de 1300 MWe (EDF) | |
PAHO | Pan American Health Organization (organisation panaméricaine de la santé) | |
PAI | Plan d'Action Incendie | |
Palier | Modèle de réacteurs de caractéristiques identiques ; un palier désigne l'ensemble des réacteurs d'un modèle donné. | |
Panneau de repli | Le panneau de repli est un système de secours, placé hors de la salle de commande, qui permet à l'équipe de conduite, dans le cas où la salle de commande serait rendue inexploitable, de ramener le réacteur à l'arrêt dans un état sûr. | |
PAP | Projet Annuel de Performance (dans le cadre de la LOLF, document annexé au projet de loi de finances et présentant notamment, pour un programme donné, les objectifs poursuivis et les résultats attendus pour les différentes actions du programme) | |
PAREX | Post-Accidentel Retour d'Expérience | |
PARICIA | Boucle pour l’étude des matériaux thermohydrauliques liés aux réacteurs de propulsion (CEA) | |
PASEPRI | Plan d'Action pour la Surveillance de l'Exposition des Patients aux Rayonnements Ionisants | |
Passif | qualifie des réacteurs dotés de dispositifs de sûreté utilisant des technologies misant sur des phénomènes physiques naturels et n'étant donc pas soumises en théorie à une éventuelle défaillance extérieure : humaine, perte d'alimentation énergétique ou panne d'un appareil électromécanique. | |
PBMR | Pebble Bed Modular Reactor (projet de réacteur – Afrique du sud) - réacteur modulaire à lit de boulets – technologie de réacteur à haute température et nom de la compagnie conceptrice du réacteur | |
PC | Poste de Commandement | |
PCC | Poste de Commandement Contrôle (évaluation des conséquences et mesure) | |
PCD | Poste de Commandement de Direction | |
PCL | Poste de Commandement Local (conduite installation) | |
PCM | Poste de Commandement Moyens (logistique) | |
PCR | La Personne compétente en
radioprotection (PCR) est désignée par l’employeur des personnes soumises à
des rayonnements ionisants dans le cadre de leur travail. Sous la responsabilité de l’employeur, la PCR participe à l’élaboration du dossier de déclaration ou d’autorisation, évalue la nature et l’ampleur des risques auxquels sont confrontés les travailleurs et l’organisation de la radioprotection (participation aux analyses de postes de travail, à la définition des objectifs de dose, à la délimitation des zones réglementées, à la vérification de la pertinence des mesures de protection mises en œuvre…). La PCR réalise les contrôles internes de radioprotection et le suivi de la réalisation des contrôles externes de radioprotection par un organisme agréé. Elle surveille la radioprotection des travailleurs (mise en place et suivi d’une dosimétrie adaptée à l’exposition des travailleurs sur prescription de la médecine du travail). Enfin, la PCR participe à la définition et à la mise en œuvre de la formation à la sécurité des travailleurs pour ce qui concerne leur radioprotection et participe à la gestion des dépassements des valeurs limites d’exposition des travailleurs. |
|
PCRD | Programme cadre de recherche et de développement technologique (Union européenne) | |
PEGASE | Installation d'entreposage de
combustibles irradiés et de substances radioactives (CEA – Cadarache). Pour en savoir plus : page de l'INB Pegase |
|
Période radioactive | Temps nécessaire pour que la
quantité d'atomes d'un élément radioactif se soit désintégrée de moitié. La période varie avec les caractéristiques de chaque radioélément : 110 minutes pour l'argon 41 ; 8 jours pour l'iode 131 et 4,5 milliards d'années pour l'uranium 238. Aucune action physique extérieure n'est capable de modifier la période d'un radioélément, sauf une transmutation (transformation d'un radioélément en un autre). |
|
Personne compétente en radioprotection | La Personne compétente en
radioprotection (PCR) est désignée par l’employeur des personnes soumises à
des rayonnements ionisants dans le cadre de leur travail. Sous la responsabilité de l’employeur, la PCR participe à l’élaboration du dossier de déclaration ou d’autorisation, évalue la nature et l’ampleur des risques auxquels sont confrontés les travailleurs et l’organisation de la radioprotection (participation aux analyses de postes de travail, à la définition des objectifs de dose, à la délimitation des zones réglementées, à la vérification de la pertinence des mesures de protection mises en œuvre…). La PCR réalise les contrôles internes de radioprotection et le suivi de la réalisation des contrôles externes de radioprotection par un organisme agréé. Elle surveille la radioprotection des travailleurs (mise en place et suivi d’une dosimétrie adaptée à l’exposition des travailleurs sur prescription de la médecine du travail). Enfin, la PCR participe à la définition et à la mise en œuvre de la formation à la sécurité des travailleurs pour ce qui concerne leur radioprotection et participe à la gestion des dépassements des valeurs limites d’exposition des travailleurs. |
|
PET | Positon Emission Tomography (cf. TEP) |
|
PETSCAN | Voir TEPSCAN | |
PF | Produits de Fission | |
PHARE | Poland and Hungary Assistance for Restructuring of the Economy (programme d'aide de l'Union européenne aux pays d'Europe centrale et orientale). | |
PHEBUS | Le réacteur PHÉBUS (CEA –
Cadarache) constitue l’un des outils du CEA pour l’étude des accidents graves
pouvant affecter les réacteurs à eau sous pression (REP) sur la base
d’essais, conçus et financés par l’IRSN. Pour en savoir plus, consulter la page de l'installation PHEBUS sur asn.fr |
|
PHÉNIX | Le réacteur PHÉNIX (CEA –
Marcoule), construit et exploité par le CEA en collaboration avec EDF, est un
réacteur de démonstration de la filière dite à neutrons rapides. Il est implanté à Marcoule (Gard). Sa construction a débuté en 1968, sa première divergence a été effectuée le 31 août 1973. Sa puissance nominale est de 563 MWth. POur en savoir plus, consulter la page de l'installation PHENIX sur asn.fr |
|
Photosynthèse | Processus par lequel les plantes et certaines bactéries utilisent l'énergie solaire pour effectuer la synthèse de molécules organiques à partir de gaz carbonique et d'eau | |
Photovoltaïque | Effet par lequel l'énergie lumineuse est directement transformée en énergie électrique dans un semiconducteur | |
Piège froid | Dispositif de purification d'un
métal liquide, qui consiste à le refroidir pour cristalliser ses impuretés
sur un support adapté. Dans les réacteurs rapides refroidis au sodium, les pièges froids cristallisent l'oxyde et l'hydrure de sodium. |
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Piles (ou accumulateurs) saline et alcaline | Dans une pile saline, l'électrolyte est un composé salin (chlorure d'ammonium, de zinc...) tandis que dans une pile alcaline, l'électrolyte est une solution basique contenant un métal alcalin (lithium, sodium, potassium...) | |
PIRATOME | Plan de défense visant à contrer l'emploi malveillant ou la menace d'emploi malveillant de matières radioactives ou nucléaires contre les personnes, l'environnement ou les biens | |
Piscine | Bassin rempli d'eau, la piscine
de stockage du combustible ou de désactivation a deux fonctions. D'une part, elle reçoit l'ensemble des assemblages du cœur du réacteur pendant les arrêts pour rechargement et sert à l’entreposage, au transit et à la manipulation de matières et d’équipements radioactifs. Elle assure la protection des personnes pendant toutes ces phases. D'autre part, elle sert au stockage des assemblages usés dans l'attente de leur envoi vers une usine de retraitement. Durant cette période, qui peut atteindre plusieurs années, les assemblages usés perdent une grande partie de leur radioactivité et de leur puissance résiduelle. Le refroidissement de la piscine est nécessaire pour évacuer la puissance résiduelle dégagée par les éléments combustibles présents. |
|
Piscine du réacteur | La piscine du bâtiment du
réacteur comporte deux bassins séparés par une cloison amovible, appelée
batardeau. Le premier bassin contient la cuve du réacteur et le deuxième des éléments internes à la cuve qui y sont déposés lors des arrêts du réacteur. Ces bassins peuvent être remplis ou vidés indépendamment l'un de l'autre. En période de rechargement, elle est remplie d'eau borée dès que le couvercle de la cuve est retiré, ce qui permet d'effectuer la manutention des assemblages combustibles et d'y stocker, en attente, les composants internes à la cuve. |
|
Plan d'urgence interne | Plan qui définit toute
l'organisation interne à la centrale, ainsi que les moyens particuliers à
mettre en place en cas de situation accidentelle sur les installations. Le PUI est déclenché par la direction de la centrale. Il est coordonné avec le PPI qui traite les conséquences survenant à l'extérieur du site. |
|
Plan particulier d'intervention (PPI) | Plan qui décrit l'organisation
des secours mis en place par les pouvoirs publics, en cas d'accident dans une
centrale nucléaire susceptible d'avoir des conséquences pour la population. Le déclenchement et la coordination des moyens qui en découlent en fonction des circonstances sont placés sous l'autorité du Préfet. |
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Plasma | Milieu constitué d'atomes plus ou moins ionisés, d'électrons libres et de photons | |
Plasticité cellulaire | Capacité des cellules à se transformer en un autre type de cellules | |
Plutonium | Symbole Pu ; élément de numéro
atomique 94 dont aucun isotope n'existe dans la nature. Le plutonium 239, isotope fissile, est produit dans les réacteurs nucléaires à partir de l'uranium 238 par absorption d'un neutron. Sa manipulation exige de strictes précautions en raison de sa toxicité chimique et des dangers présentés par ses rayonnements alpha. |
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PMSI | Programme Médicalisé des Systèmes d'Information | |
PNGDR-MV | Plan National de Gestion des Déchets Radioactifs et des Matières Valorisables (remplacé par le PNGMDR par la loi du 28 juin 2006) | |
PNGMDR | Plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs (PNGMDR). | |
PNSE | Plan National Santé Environnement (plan de réduction des effets des atteintes à l'environnement sur l'état de santé de la population) | |
Polymère | Macromolécule répétant un même motif structural appelé monomère | |
Pompes primaires | Les pompes primaires assurent la
circulation de l'eau dans le circuit primaire et donc le refroidissement du
cœur. Les réacteurs à eau sous pression de 900 MWe sont équipés de trois pompes primaires ; les réacteurs à eau sous pression de 1300 MWe sont équipés de quatre pompes primaires. Sur chaque circuit primaire sont installés deux dispositifs de détections d'incendie indépendants, comportant chacun plusieurs capteurs. La défaillance d'un capteur rend le dispositif correspondant inopérant et active une alarme en salle de commande. Les spécifications techniques d'exploitation demandent alors d'intervenir dans un délai de trois jours, en mettant hors service le capteur défaillant, ce qui rend à nouveau opérant le dispositif de détection. Le capteur défaillant peut être réparé à l'arrêt pour rechargement suivant. |
|
Pont polaire | Le pont polaire est un pont de
manutention situé sous le dôme du bâtiment réacteur. Il repose sur des consoles fixées à la structure du bâtiment réacteur. Il permet la manutention de charges lourdes au dessus du réacteur, il fait donc l’objet de contrôles approfondis |
|
PPI | Plan Particulier d'Intervention (plan de secours spécifique établi par l'État visant des risques liés à l'existence et au fonctionnement d'installations ou d'ouvrages déterminés) | |
Précontrainte | La précontrainte est une
technique de construction permettant d’améliorer la résistance mécanique
d’une structure. Elle consiste à tendre des câbles d’acier passant dans des gaines incorporées au béton. L’enceinte du bâtiment réacteur de l’EPR se compose de deux parois séparées par un espace, dont une paroi interne en béton précontraint recouverte d’une peau métallique intérieure. |
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PRER | Pôle de Radioprotection Environnement et Risques | |
Pression et température de l'eau du circuit primaire | La pression et la température du
circuit primaire sont deux paramètres fondamentaux que l'équipe de conduite
doit surveiller en permanence. Les limites imposées par les spécifications techniques d'exploitation garantissent une marge qui permet de se prémunir contre tout risque d'ébullition de l'eau. L'ébullition diminuerait en effet l'efficacité du refroidissement et risquerait de conduire à un endommagement du comestible. Elle risquerait aussi d'endommager les pompes primaires. |
|
Pressuriseur | Le pressuriseur est un gros
composant forgé qui mesure 14 m de haut et pèse plus de 140 tonnes à vide. Le pressuriseur est un réservoir de forme cylindrique, dont la fonction est de réguler la pression du circuit primaire. En fonctionnement normal, il contient de l'eau en phase liquide et en phase vapeur. Lors du démarrage du réacteur, il est rempli en eau sous forme liquide. La vaporisation d'une partie de cette eau est obtenue par la mise en service de résistances électriques de chauffage. |
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PRI | Protection Radiologique Intégrée | |
Principaux isotopes | L'uranium 235, fissile dans la
proportion de 0,71%, est le seul isotope fissile naturel, une qualité qui
explique son utilisation comme source d'énergie (symbole U). L'uranium 234 et 238, ce dernier fertile dans la proportion de 99,28%. |
|
Prise et rejet d'eau | Prélèvement d'eau naturelle dans
un cours d'eau ou la mer, destinée au refroidissement du condenseur d'une
centrale thermique, qui retourne vers sa source d'origine après un transfert
de chaleur. L'élévation de température du plan d'eau de rejet régie par la réglementation fait l'objet de contrôles ; elle est fonction du rapport existant entre la consommation des installations et le débit de l'ensemble de la source extérieure. |
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PRISME | Propagation de l’incendie lors de scénarios multilocaux élémentaires | |
PROCEDE | dénomination du projet d'INB n° 165 (CEA – Fontenay-aux-Roses) | |
Procédé DIAMEX | Procédé d'extraction, à l'aide d'un solvant, des actinides mineurs et des lanthanides contenus dans les solutions de produits de fission issues du traitement des combustibles usés. | |
Procédé PUREX | Procédé industriel de traitement des combustibles usés qui permet d'extraire de ces combustibles, à l'aide d'un solvant, l'uranium et le plutonium, puis de séparer ces deux éléments l'un de l'autre. | |
Procédé Silva | Procédé de séparation isotopique permettant de séparer les isotopes 235 et 238 de l'uranium (l'uranium naturel comprend 0,72 % d'isotope 235 et 99,28 % d'isotope 238) et d'enrichir la composition isotopique en isotope 235 | |
Produits de fission | Fragments de noyaux lourds
produits par la fission nucléaire ou la désintégration radioactive ultérieure
des éléments formés selon ce processus. Les produits de fission sont issus de la fission des atomes d'uranium et de plutonium (césium, strontium, iode, xénon...). Radioactifs pour la plupart, ils se transforment d'eux-mêmes en d'autres éléments. Ceux qui ne se désintègrent pas rapidement constituent une part des déchets radioactifs. |
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Projection plasma | Technologie de mise en forme de couches épaisses et de pièces massives par introduction d'un matériau pulvérulent dans un plasma thermique généré par un arc électrique à l'intérieur d'une torche | |
PROSPER | "Peer Review of the effectiveness of the Operational Safety Performance Experience Review" : mission d'expertise sur l'organisation du retour d'expérience dans les centrales nucléaires, organisée par l'AIEA. | |
PROTECT | "Protection of the environment from ionising radiation in a regulatory context" : protection de l’environnement contre les rayonnements ionisants dans un contexte réglementaire. | |
Protection biologique | Dispositif permettant de limiter l’exposition des personnes aux rayonnements ionisants, lors des opérations d’exploitation courantes et lors des opérations de maintenance. | |
Protection de la gaine des éléments de combustible | La gaine du combustible
constitue la première des trois barrières entre les produits de fission et
l'environnement, les deux autres sont le circuit primaire et l'enceinte de
confinement. Une température trop élevée altère l'étanchéité ce cette gaine, en provoquant des gonflements et des fissurations. En cas de dépassements des seuils de température fixés (ou plus exactement de puissance locale), un système de surveillance déclenche automatiquement des alarmes ou des actions de sauvegarde. |
|
Protéine | Macromolécule en forme de longue chaîne constituée d'une suite d'acides aminés | |
Protocole de Kyoto | Le "Sommet de la
Terre", à Rio en 1992, a marqué la prise de conscience internationale du
risque de changement climatique. Les États les plus riches, pour lesquels une baisse de croissance semblait plus supportable et qui étaient en outre responsables des émissions les plus importantes, y ont pris l'engagement de stabiliser en 2000 leurs émissions au niveau de 1990. Lors de la Conférence de Kyoto, en 1997, ces mêmes États ont accepté des engagements quantitatifs juridiquement contraignants de réduction ou de limitation de leurs émissions de gaz à effet de serre sur la période 2008-2012. Ainsi devront-ils, à cette échéance, réduire globalement leurs émissions de 5,2% par rapport à 1990. Parmi ces pays, les États-Unis ont accepté une réduction de 7%, le Japon de 6% et l'Union européenne de 8% (au sein de laquelle la France doit stabiliser ses émissions). |
|
Proton | Découvert en 1911 par le
physicien britannique Ernest Rutherford, ce nucléon porte une charge
électrique positive exactement égale et opposée à celle de l'électron. Sa masse vaut 1,673·10-27 kg |
|
PSI Energy | Exploitant américain de production d'électricité. | |
PSRPM | Personnes Spécialisées en
Radiophysique Médicale. Les PSRPM (appelés aussi "radiophysiciens" ou "physiciens médicaux") interviennent dans les services médicaux utilisant des rayonnements ionisants. Leur présence est particulièrement importante dans les services de radiothérapie, où ils sont notamment chargés de tâches de métrologie, de planification des traitements, de contrôle qualité des appareils, d'optimisation de la radioprotection des patients et de gestion des risques dans la chaîne des traitements. |
|
PSS | Plan de Secours Spécialisé | |
PSS-TMR | Plan de Secours Spécialisé Transport de Matières Radioactives | |
PTB | Plage de Travail Basse (REP) | |
PTD | Palier Technique et Documentaire | |
PTR | réservoir d'eau borée (REP) | |
PUI | Plan d'Urgence Interne (plan établi par l'exploitant d'une INB en prévision de la gestion d'une crise) | |
Puisards | En cas de fuite sur le circuit primaire, les puisards permettent de récupérer l'eau afin de la réinjecter dans le circuit primaire ou dans le circuit d'aspersion de l'enceinte du réacteur, | |
Puissance continue nette | Puissance électrique maximale qu'une installation peut fournir au réseau en régime continu. | |
Puissance électrique | Produit de la tension de sortie
par l'intensité du courant fourni. Pour une centrale électrogène, puissance délivrée sur le réseau (35% environ de la puissance thermique pour un réacteur nucléaire à eau sous pression) |
|
puissance résiduelle | Cette puissance est produite principalement par la radioactivité du combustible nucléaire et des autres matériaux, ainsi que par les fissions résiduelles | |
PuO2 | oxyde de plutonium | |
R | R & D | Recherche et Développement |
R.O.I | Renouvellement de l'Outil Industriel | |
Radiation | mot synonyme de rayonnement qui
désigne une transmission d'énergie sous forme lumineuse, électromagnétique ou
corpusculaire. Lorsque la radiation implique la présence de rayonnements ionisants, elle prend le nom d'irradiation. |
|
Radier | Dalle de fondation en béton armé de forte épaisseur servant d’assise stable sous le bâtiment du réacteur. | |
Radioactif | doté de radioactivité,
c'est-à-dire émettant spontanément des particules alpha, bêta ou un
rayonnement gamma. On désigne plus généralement sous cette appellation l'émission de rayonnement accompagnant la fission ou la désintégration d'un élément instable. |
|
radioactivation | Processus par lequel un nucléide stable est transformé en un nucléide radioactif | |
Radioactivité | La radioactivté est un phénomène
naturel qui a été découvert en 1896 par le physicien français Henri
Becquerel. La radioactivité artificielle est un phénomène de même nature que la radioactivité naturelle, les noyaux émetteurs étant alors produits en laboratoire ou dans les réacteurs nucléaires ; elle a été découverte par Irène Curie et Frédéric Joliot en 1934. La radioactivité se mesure en Becquerels.Le terme "radioactivté" désigne généralement l'émission de rayonnements accompagnant la désintégration d'un élément instable ou la fission. On distingue l'émission de particules alpha (noyaux d'hélium), bêta (positons [émission bêta +] ou électrons [émission bêta -]) et/ou un rayonnement gamma (photons de haute énergie). |
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Radioélément | Toute substance radioactive. Seul un petit nombre de radioéléments existent naturellement : il s'agit de quelques éléments lourds (thorium, uranium, radium... . ) et de quelques éléments légers (tritium, carbone 14, potassium 40). Les autres, dont le nombre dépasse 1500, sont créés artificiellement en laboratoire, par exemple pour des applications médicales ou dans les réacteurs nucléaires sous forme de produits de fission ou d'activation. |
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Radiographie industrielle | La radiographie industrielle est
une méthode de contrôle non destructif par émission de rayons gamma ou X. Elle vise à détecter les éventuels défauts des pièces industrielles et ouvrages, en particulier des cordons de soudure, lors de leur fabrication ou lors d’opération de maintenance. Elle est employée dans des secteurs industriels variés : chaudronnerie, pétrochimie, aéronautique, installations nucléaires, travaux publics, armement… |
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Radiographie panoramique dentaire | Utilisée principalement par les praticiens spécialistes de l’art dentaire (orthodontistes, stomatologistes) et les radiologues, la radiographie panoramique dentaire donne sur une même image l’intégralité des deux maxillaires par rotation du tube radiogène autour de la tête du patient durant une dizaine de secondes. | |
Radiographie rétroalvéolaire | Montés le plus souvent sur bras articulé,
les générateurs de radiographie de type rétroalvéolaire permettent la prise
de clichés localisés des dents. Ils fonctionnent avec des tensions et intensités relativement faibles et un temps de pose très bref, de l’ordre de quelques centièmes de seconde. Cette technique est de plus en plus souvent associée à un système de traitement numérique de l’image radiographique qui est renvoyée sur un moniteur. |
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Radio-isotope | Produit constitué d’atomes ayant
le même nombre d’électrons et de protons mais pas de neutrons. Ils ont la propriété d’émettre des rayonnements utilisés en thérapeutique (télécobalthérapie), ou pour faire un diagnostic (iode, phosphore radioactif). |
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Radiologie conventionnelle | Elle met en œuvre le principe de la
radiographie classique, et couvre la grande majorité des examens
radiologiques réalisés. Il s’agit principalement des examens osseux, du thorax et de l’abdomen. La radiologie conventionnelle peut se décliner en trois grandes familles :• le radiodiagnostic réalisé dans des installations fixes réservées à cette discipline ;• le radiodiagnostic mis en œuvre ponctuellement à l’aide d’appareils mobiles, notamment au lit du malade ; cette pratique est cependant limitée au cas des patients intransportables ;• le radiodiagnostic effectué au bloc opératoire comme outil contribuant à la bonne exécution d’actes chirurgicaux : sont utilisés dans ce cas des générateurs à rayons X mobiles équipés d’amplificateur de luminance fournissant, sur écran (radioscopie), des images exploitables en temps réel et permettant d’adapter le geste chirurgical. |
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Radiologie interventionnelle | La radiologie interventionnelle
s'est développée ces dernières années dans de nombreux domaines tels que la
cardiologie, la neurologie, la rhumatologie ou la chirurgie, contribuant à
une amélioration importante de la qualité des soins. Elle présente néanmoins des enjeux dosimétriques importants à la fois pour les patients et le personnel médical. La radiologie interventionnelle permet au médecin de guider son geste par l'intermédiaire d'un appareil de radiologie émettant des rayons X. Ce rayonnement est peu pénétrant mais les interventions étant souvent de longue durée, les patients reçoivent alors des doses importantes au niveau de la peau qui peuvent provoquer, dans certains cas, des effets modérés (perte de cheveux, érythèmes cutanés). Dans ces conditions, l'utilisation de la radiologie interventionnelle doit être justifiée par des nécessités médicales clairement établies et sa pratique doit être optimisée pour améliorer la radioprotection du personnel médical et des patients. |
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Radiolyse | Décomposition de matière par des rayonnements ionisants | |
Radionucléide | Espèce atomique radioactive, définie par son nombre de masse, son numéro atomique et son état énergétique nucléaire | |
Radioprotection | La radioprotection est définie comme l’ensemble des règles, des procédures et des moyens de prévention et de surveillance visant à empêcher ou à réduire les effets nocifs des rayonnements ionisants produits sur les personnes directement ou indirectement, y compris lors des atteintes portées à l’environnement. | |
Radiothérapie | La radiothérapie est une méthode
de traitement locorégional des cancers, utilisant des radiations pour
détruire les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier. L'irradiation a pour but de détruire toutes les cellules tumorales tout en épargnant les tissus sains périphériques. |
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Radiothérapie en conditions stéréotaxiques | La radiothérapie en conditions
stéréotaxiques est une méthode de traitement qui vise à irradier avec une
précision millimétrique à forte dose, par de multiples mini-faisceaux
convergeant au centre de la cible, des lésions intracrâniennes inaccessibles
chirurgicalement. Un traitement par radiochirurgie est défini comme étant un traitement par radiothérapie stéréotaxique en séance unique. Pour les traitements par radiothérapie stéréotaxique, la dose totale est généralement délivrée de façon hypofractionnée. Cette technique exige d’une part une grande précision dans la définition du volume cible de l’irradiation, et d’autre part que le traitement soit le plus conformationnel possible. |
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Radiothérapie externe | La radiothérapie externe est une
technique de radiothérapie reposant sur la localisation d'un faisceau de
particules sur une partie du patient. Elle est qualifiée d'externe puisque la source des particules est à l'extérieur du corps, contrairement à la curiethérapie, d'invention plus récente, où les sources sont introduites dans le patient.La radiothérapie externe exploite principalement des faisceaux de photons, au moyen d'un télécobalt ou d'un accélérateur linéaire de particules, ceux-ci permettant également l'emploi d'électrons. D'autres techniques mobilisent des faisceaux de neutrons, de protons ou d'ions lourds, tel le carbone. |
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Radiothérapie interne vectorisée | La radiothérapie interne vectorisée vise à administrer un radiopharmaceutique dont les rayonnements ionisants délivrent une dose importante à un organe cible dans un but curatif ou palliatif. | |
Radiotoxicité potentielle | Ou inventaire radiotoxique. Produit de l'activité d'une certaine quantité de radionucléides par ingestion ; la dose reçue par un ensemble de personnes qui auraient incorporé cette quantité de matière. |
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Radon | Gaz radioactif provenant de la
désintégration de l'uranium et du thorium présents dans la croûte terrestre. Sa présence doit être détectée et mesurée dans les lieux recevant du public et sur les lieux de travail. |
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RADWASS | RADioactive WAste Safety Standards (AIEA) | |
RAMG | Regulatory Assistance Management Group (groupe mis en place par la Commission européenne pour la conseiller sur les demandes d'assistance techniques des autorités de sûreté nucléaire des États d'Europe de l'est) | |
Rapport de sûreté | Document établi par un exploitant, qui présente l'analyse de sûreté de son installation et justifie l'adéquation des dispositions retenues à l'objectif de sûreté. | |
RAPSODIE | ancien réacteur expérimental à neutrons rapides (CEA – Cadarache) | |
RASSC | RAdiation Safety Standards Committee (comité de l'AIEA sur les normes de sûreté radiologique) | |
RaSSIA | Radiation Safety and Security Infrastructure Appraisal (mission d'évaluation de l'AIEA sur l'organisation des autorités chargées de la radioprotection) | |
Rayonnement ionisant | Processus de transmission
d'énergie sous forme d'ondes électromagnétiques (photons gamma) ou de
particules (alpha, bêta, neutrons) capable de produire directement ou
indirectement des ions en traversant la matière. Les rayonnements ionisants sont produits par des sources radioactives. En traversant les tissus vivants, les ions provoquent des phénomènes biologiques pouvant entraîner des lésions dans les cellules de l'organisme. |
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Rayonnements cosmiques | Les rayonnements cosmiques sont de deux
natures, une composante ionique et une composante neutronique. Au niveau de la mer, la composante ionique est estimée à 32 nSv par heure et la composante neutronique à 3,6 nSv par heure. |
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Rayonnements terrestres | Les radionucléides naturels d’origine
terrestre sont présents à des teneurs diverses dans tous les milieux de notre
environnement, y compris dans l’organisme humain. Ils conduisent à une exposition externe de la population du fait des émissions de rayonnement gamma produites par les chaînes de l’uranium 238 et du thorium 232 et par le potassium 40 présents dans les sols, mais aussi à une exposition interne par inhalation de radon ou de particules remises en suspension, par ingestion de denrées alimentaires ou d’eau de consommation. |
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Rayons X | Rayonnement électromagnétique
pénétrant, c'est-à-dire traversant relativement facilement les corps
matériels, mais peu ionisant (longueur d'onde entre l'ultraviolet et le
rayonnement gamma). En raison de leur puissance de pénétration, liée au pouvoir d'impressionner les émulsions photographiques, les rayons X sont notamment utilisés en radiologie, en radiothérapie ou en spectrographie. |
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RCC | Règles de Conception et de Construction | |
RCC-E | RCC pour les matériels Électriques | |
RCC-G | RCC pour le Génie civil | |
RCC-M | RCC pour les matériels Mécaniques | |
RCD | Reprise et Conditionnement des
Déchets radioactifs anciens (La Hague). Pour en savoir plus, consulter la décision "RCD" de l'ASN (déc. 2015) |
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RCV | système de contrôle Chimique et Volumétrique (REP) | |
Réacteur à eau bouillante (REB) | Une des deux grandes familles
(l'autre étant celle des réacteurs à eau pressurisée : REP) de réacteurs
nucléaires à eau ordinaire (légère). Un REB est modéré et refroidi par de l'eau portée à ébullition dans le cœur dans les conditions normales de fonctionnement. |
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Réacteur à eau légère, à eau pressurisée, à eau bouillante | les réacteurs à eau légère
utilisent de l'uranium enrichi comme combustible et de l'eau ordinaire (par
opposition à l'eau lourde dont les atomes contiennent du deutérium) comme
fluide caloporteur et modérateur (ralentisseur de neutrons produits par la fission). Il en existe deux grandes familles : les réacteurs à eau bouillante modérés et refroidis par de l'eau portée à ébullition dans le cœur dans les conditions normales de fonctionnement et les réacteurs à eau pressurisée, pour lesquels l'eau est maintenue à haute pression (155 bars, afin d'éviter sa vaporisation). |
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Réacteur à eau lourde | Réacteur qui utilise de l'eau lourde (eau dans laquelle les molécules d'eau contiennent de l'hydrogène sous la forme de deutérium, qui contient un neutron de plus que l'hydrogène sous sa forme la plus abondante). | |
Réacteur à eau pressurisée REP | Réacteur utilisant de l'eau
légère à la fois comme modérateur (pour abaisser l'énergie des neutrons à un
niveau qui augmente le rendement de la fission) et comme caloporteur (pour
transférer la chaleur du cœur vers le générateur de vapeur). Le programme électronucléaire français repose essentiellement sur le développement de cette filière (avec des réacteurs de 900 MWe, 1 300 MWe et 1 450 MWe) qui compte également le plus grand nombre d'unités en service dans le monde.La température de l'eau primaire étant proche de 330°C, il est nécessaire de la pressuriser à 155 bar pour éviter sa vaporisation. Le combustible est à base d'oxyde d'uranium enrichi, éventuellement mélangé à du plutonium. |
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Réacteur à n boucles | Réacteur nucléaire dans lequel le refroidissement du cœur est assuré par n boucles. | |
Réacteur à neutrons rapides (RNR) | Les réacteurs à neutrons rapides
(RNR) ont été conçus pour utiliser la matière fissile (l’uranium et le
plutonium) comme combustible nucléaire, plus complètement que dans les
réacteurs à neutrons thermiques. Le fluide caloporteur peut être un métal liquide, tel le sodium (Phénix) ou un gaz (l’hélium). Ils présentent les avantages de pouvoir fabriquer de la matière fissile (surgénérateur) ou, au contraire, incinérer des déchets (actinides) à vie longue. En France, après la fermeture de Superphénix, seul le RNR Phénix est encore en fonctionnement partiel à des fins de recherche. |
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Réacteur à sels fondus | Réacteur dont le combustible, constitué de sels fondus, est liquide et fait office de caloporteur | |
Réacteur à très haute température | Réacteur à neutrons thermiques où le caloporteur est de l'hélium dont la température à la sortie du cœur est supérieure à 900 °C | |
Réacteur nucléaire | Installation permettant
d'amorcer et d'entretenir une réaction de fission en chaîne. Dans une centrale nucléaire, c'est lui qui fournit la chaleur permettant la production de vapeur. Différents types de réacteurs fonctionnent dans le monde ; leurs technologies diffèrent essentiellement par la nature du combustible, du modérateur et du fluide caloporteur. En France la technologie utilisée est celle des réacteurs à eau sous pression (REP). |
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Réacteur rapide refroidi au gaz | Réacteur à neutrons rapides dont le caloporteur est du gaz, généralement de l'hélium | |
Réacteur VVER | Type de réacteur à eau sous
pression de conception soviétique ; 44 réacteurs sont actuellement en
exploitation. Les 18 les plus récents, appelés VVER 1000, ont une conception voisine de ceux fabriqués en Occident ; les 10 plus anciens, VVER 440/230, sont de conception très obsolète et n'ont pas d'enceinte de confinement. Les 16 unités de modèle intermédiaire, VVER 440/213, bien que dépourvus d'enceinte de confinement, sont d'une conception plus sûre que le modèle précédent. |
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Réacteurs à eau légère | Famille de réacteurs regroupant les réacteurs à eau sous pression et les réacteurs à eau bouillante | |
Réacteurs à haute température | Il peut s'agir de réacteurs à
neutrons thermiques (quelques modèles ont été construits dans les années
1970, de nouveaux modèles tels que le PBMR sud-africain ou le GT-MHR
américain sont en phase de conception aujourd'hui) ou à neutrons rapides
(concept étudié dans le cadre de l'initiative génération IV). L'objectif de ces réacteurs est d'augmenter la température de la chaleur extraite du cœur du réacteur pour un rendement énergétique plus élevé (jusqu'à 50% contre 35% aujourd'hui dans les réacteurs à eau légère). Ils se fondent sur des technologies de matériaux (cœur, combustibles) en rupture. |
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Réacteurs de 4ème génération | Réacteurs susceptibles d'être
déployés entre 2030 et 2045 ; ils sont étudiés dans le cadre d'une
collaboration internationale (le forum international génération IV) à
laquelle participe la France. Ces systèmes visent en particulier à répondre à la nécessité de réduire la quantité de déchets produits, d'économiser les ressources, de garantir une sûreté et une fiabilité maximales pour les réacteurs nucléaires du futur. |
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Réaction en chaîne | Suite de fissions nucléaires au cours desquelles les neutrons libérés provoquent de nouvelles fissions, à leur tour génératrices de neutrons expulsés vers des noyaux cibles, etc. | |
Réaction nucléaire | Processus entraînant la
modification de la structure d'un ou de plusieurs noyaux d'atome. La transmutation peut être soit spontanée, c'est-à-dire sans intervention extérieure au noyau, soit provoquée par la collision d'autres noyaux ou de particules libres. La réaction nucléaire de certains atomes s'accompagne d'un dégagement de chaleur. Il y a fission lorsque, sous l'impact d'un neutron isolé, un noyau lourd se divise en deux parties sensiblement égales en libérant des neutrons dans l'espace. Il y a fusion lorsque deux noyaux légers s'unissent pour former un noyau plus lourd. |
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Réactivité | La réactivité est une grandeur permettant de mesurer l'écart d'un cœur par rapport à la criticité. | |
REB | Réacteur à Eau Bouillante | |
Récupérateur de corium | Dispositif se trouvant sous le coeur d'un réacteur nucléaire et destiné, en cas d'accident, à récupérer le corium et en faciliter le refroidissement | |
Recyclage | Valorisation de matières
réutilisables après un cycle de production. Dans un réacteur nucléaire, utilisation au sein d'un combustible de matières fissiles (plutonium généré, uranium 235 résiduel,…) issues d'un cycle précédent (monorecyclage pour une seule irradiation, multirecyclage dans le cas de plusieurs passages successifs). |
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Recyclage des combustibles usés | Après un séjour de 3 à 4 années
en réacteur, le combustible nucléaire usé doit être déchargé. Il contient alors 96 % d'uranium récupérable, 1 % de plutonium et 3 % de produits de fission. L'uranium et le plutonium récupérés lors des opérations de traitement sont recyclés et entrent dans la fabrication de nouveaux combustibles, notamment le combustible MOX. |
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Réexamen de sûreté | Un réexamen de sûreté est
effectué par l’exploitant pour lui permettre d'apprécier la situation de son
INB au regard des règles qui lui sont applicables et d'actualiser
l'appréciation des risques ou inconvénients qu’elle présente pour les
intérêts mentionnés à l'article L. 593-1, en tenant compte notamment de son état, de l'expérience acquise au cours de l'exploitation, de l'évolution des connaissances et des règles applicables aux installations similaires.Le réexamen de sûreté porte sur les risques d’accident.Ce réexamen peut donner lieu à des travaux très importants dans des domaines où les exigences réglementaires et les techniques ont fortement évolué, par exemple le confortement aux sollicitations sismiques, la protection contre l’incendie et le confinement.Avec l’ordonnance n° 2016128 du 10 février 2016 portant diverses dispositions en matière nucléaires le "réexamen périodique" remplace le "réexamens de sûreté". |
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Réexamen périodique | Un réexamen périodique est
effectué par l’exploitant pour lui permettre d'apprécier la situation de son
INB au regard des règles qui lui sont applicables et d'actualiser
l'appréciation des risques ou inconvénients qu’elle présente pour les
intérêts mentionnés à l'article L. 593-1, en tenant compte notamment de son état, de l'expérience acquise au cours de l'exploitation, de l'évolution des connaissances et des règles applicables aux installations similaires. Ce réexamen portant sur l’ensemble des risques et inconvénients que présente une installation : il ne porte donc pas seulement sur les risques d’accident mais également l’impact de l’installation sur l’environnement. Ce réexamen peut donner lieu à des travaux très importants dans des domaines où les exigences réglementaires et les techniques ont fortement évolué, par exemple le confortement aux sollicitations sismiques, la protection contre l’incendie et le confinement. |
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Réfrigérant atmosphérique | Cheminée de haute taille (100 à
150 m) et de large diamètre (60 à 100 m) dont le rôle est de dissiper, par
convection et évaporation, la chaleur transmise à l'eau brute traversant le
condenseur. Autres appellations : aéro-réfrigérant, tour de réfrigération. |
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Réfrigération de la piscine de stockage du combustible (circuit PTR) | Le Circuit PTR assure le
refroidissement de la piscine de stockage du combustible. Il est constitué de deux voies comportant chacune une pompe et un échangeur. Lorsque le combustible est dans la piscine, les deux voies doivent être disponibles, une pompe étant en fonctionnement tandis que l'autre reste disponible en secours. |
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Règles générales d’exploitation | Les RGE (Règles générales d’exploitation) sont un recueil de règles approuvées par l’ASN qui définissent le domaine autorisé de fonctionnement de l’installation et les prescriptions de conduite associées. | |
Rejets d'effluents radioactifs liquides | Préalablement à leur rejet, les
effluents radioactifs liquides sont dirigés vers des réservoirs différents
selon leur origine ou leur niveau d'activité. Les effluents faiblement radioactifs proviennent notamment du circuit primaire et sont dirigés vers les réservoirs de recueil, de contrôle et de rejet des effluents de l'Îlot nucléaire. Les effluents très faiblement radioactifs proviennent notamment du circuit secondaire et sont dirigés vers les réservoirs de recueil, de contrôle et de rejet des effluents du circuit secondaire. Les règles générales d'exploitation (RGE) prévoient que !a vidange d'un réservoir ne doit être effectuée qu'après la réalisation de prélèvements représentatifs de son contenu, cette représentativité étant obtenue par brassage du liquide à l'aide d'une pompe. |
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Rem | Unité d'équivalent de dose qui
permet de rendre compte de l'effet biologique produit par une dose absorbée
donnée. L'équivalent de dose n'est pas une quantité physique mesurable. On l'obtient par le calcul en multipliant la dose absorbée (exprimée en rad) par un facteur de qualité dont la valeur dépend de la nature du rayonnement et de l'organe irradié. Depuis 1965, le rem est remplacé par le sievert (1 sievert = 100 rem). |
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REP | Réacteur à eau pressurisée | |
Répartition du flux neutronique | Afin que le cœur ne subisse pas
de dommage notable en cas d'accident, par exemple en cas de brèche sur le
circuit primaire, la différence de flux neutronique entre le haut et le bas
du cœur ne doit pas être trop importante. A cet effet, les spécifications techniques d'exploitation définissent, au moyen d'un diagramme de pilotage, des limites à respecter en fonction de la puissance délivrée par le cœur. |
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RESERVOIR | Installation d'entreposage des effluents radioactifs aqueux (CEA Saclay) | |
Résonance de section efficace | Augmentation importante de la section efficace, intervenant dans un intervalle étroit d'énergie cinétique de la particule incidente. | |
REX | Retour d'EXpérience | |
RFS | Règle Fondamentale de Sûreté | |
RGE | Les RGE (Règles générales d’exploitation) sont un recueil de règles approuvées par l’ASN qui définissent le domaine autorisé de fonctionnement de l’installation et les prescriptions de conduite associées. | |
RGSE | Règles Générales de Surveillance et d'Entretien | |
RHF | Réacteur à Haut Flux (Institut Laue-Langevin - Grenoble) | |
RIA | Radio Immunology Assay (Radio-immunologie) | |
RIC | Regulatory Information Conference (conférence annuelle publique de l'Autorité de sûreté nucléaire des États-Unis) | |
RID | Règlement international concernant le transport des marchandises dangereuses par chemin de fer. | |
RIS | Le circuit d’injection de
sécurité (RIS) permet, en cas d'accident causant une brèche importante au
niveau du circuit primaire du réacteur, d'introduire de l'eau borée sous
pression dans celui-ci. Le but de cette manœuvre est d'étouffer la réaction nucléaire et d'assurer le refroidissement du cœur. Le circuit d'aspersion de l'enceinte (EAS) pulvérise, en cas d'accident, de l'eau contenant de la soude dans l'enceinte du réacteur. Son objectif est de conserver l'intégrité de l'enceinte du réacteur, en diminuant la pression et la température à l'intérieur, et d'éliminer l'iode radioactif présent sous forme gazeuse. Dans un premier temps, ces deux systèmes de sauvegarde sont alimentés en eau par des réservoirs. Ils sont ensuite alimentés par des puisards qui récupèrent en bas de l'enceinte l'eau déjà injectée. Afin de permettre ce passage en recirculation, le niveau d'eau dans ces puisards doit être supérieur à un niveau minimal. Ce niveau, spécifié dans les règles générales d'exploitation du réacteur, permet en effet de s'assurer de la manœuvre de vannes participant à la réalimentation des systèmes d'injection de sécurité et d'aspersion de l'enceinte. |
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RIVM | Institut national de santé publique et d'environnement néerlandais | |
RJH | Réacteur Jules Horowitz (projet de réacteur d'irradiation - CEA - Cadarache) | |
RM2 | Laboratoire de Radiométallurgie n°2 (CEA – Fontenay-aux-Roses) | |
RMN | "Résonance Magnétique
Nucléaire" : son principe est fondé sur les propriétés que certains
noyaux d'atomes acquièrent lorsqu'ils sont placés dans un champ magnétique
intense. Ils peuvent alors interagir avec des ondes radio pour émettre des signaux (spectres ou images) qui permettent d'identifier la structure des composés présents. |
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RNR | Voir "Réacteur à Neutrons Rapides (RNR)" | |
RNR-Na | Réacteur à neutrons rapides refroidi au sodium | |
Rosatom | Agence Fédérale à l'énergie
atomique de la Fédération de Russie. Cette Agence possède des missions dans les domaines nucléaires civil et militaire. Dans le secteur civil, elle exerce des missions industrielles (conception, fabrication, commerce) et de recherche. Ex-Minatom |
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ROSIRIS | Programme de recherche sur la radiobiologie des systèmes intégrés pour l’optimisation des traitements utilisant des rayonnements ionisants et l’évaluation du risque associé | |
ROTONDE | Projet d'installation de gestion des déchets solides (CEA – Cadarache) | |
RPII | Radiological Protection Institute of Ireland (institut irlandais de protection radiologique | |
RPS | Rapport Préliminaire de Sûreté (procédure INB) | |
RRA | Circuit de refroidissement du
réacteur à l’arrêt (RRA). Ce circuit assure l’évacuation de la puissance résiduelle dégagée par le combustible, quand il est encore dans la cuve, pendant les périodes d’arrêt. |
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RRI | Voir "Circuit de Refroidissement Intermédiaire" (REP) | |
RSE-M | Règles de Surveillance en Exploitation des matériels Mécaniques | |
RSN | Règlement relatif à la Sécurité des Navires | |
RTE | société gestionnaire du Réseau
de Transport d'Électricité. RTE est le gestionnaire unique de réseau public français de transport d'électricité à haute et très haute tension qui comprend l'ensemble des lignes électriques à haute et très haute tension et des postes de transformation qui relient les centrales de production d'électricité, les réseaux de distribution, des sites industriels et les réseaux électriques des pays voisins. RTE a été créé le 1er juillet 2000 par la loi du 10 février 2000 sur la modernisation et le développement du service public de l'électricité. |
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RTGV | Rupture de Tube de Générateur de Vapeur | |
RTN | Rostekhnadzor (Autorité de sûreté nucléaire russe, rattachée au Service fédéral de contrôle industriel, environnemental et nucléaire) | |
RTR | Research and Test Reactors (assemblages combustibles dits «aluminures» utilisés dans des réacteurs de recherche) | |
RTSG | Radioactive Transport Study Group (groupe de travail de l'AIEA sur le transport de substances radioactives) | |
RTV | Rupture de Tuyauterie Vapeur | |
RUS | Réacteur Universitaire de Strasbourg (université Louis Pasteur - Strasbourg) | |
RWMC | Radioactive Waste Management Committee (comité de l'AEN réunissant les autorités de sûreté nucléaire et les organismes chargés de la gestion des déchets) | |
S | SAFARI | réacteur nucléaire sud-africain |
Salle de commande | Local où s'exercent le contrôle
de fonctionnement et le pilotage d'une tranche nucléaire. C'est là que sont centralisées les informations utiles à la conduite des installations et les moyens de commande à distance des différents organes. |
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SAMU | Service d'Aide Médicale Urgente | |
SARnet | Severe Accident Research NETwork of excellence – réseau d’excellence européen sur les accidents de réacteur à eau avec fusion du cœur | |
SATURNE | Ancien accélérateur de particules (CEA - Saclay) | |
SCANAIR | Système de calcul d’analyse d’accident d’injection de réactivité, développé par l’IRSN | |
Scanographie | Les appareils de scanographie permettent, à l’aide d’un faisceau de rayons X étroitement collimaté, émis par un tube tournant autour du patient et associé à un système informatique d’acquisition d’images, la reconstitution en trois dimensions des organes avec une qualité d’image supérieure à celle des appareils conventionnels, donnant une vision plus fine et tridimensionnelle de la structure des organes. | |
Scellée | Scellée (source radioactive scellée vs source radioactive non scellée) : source dont la structure ou le conditionnement empêche, en utilisation normale, toute dispersion de matières radioactives dans le milieu ambiant. | |
SCHAPI | Service Central d'Hydrométéorologie et d'Appui à la Prévision des Inondations (MEEDDAT/DGPR) | |
Scintigraphie | La scintigraphie consiste à étudier le métabolisme d’un organe grâce à une substance faiblement radioactive spécifique – appelée radiopharmaceutique – administrée à un patient. | |
SCR | Service Compétent en Radioprotection | |
SCSIN | Service Central de Sûreté des Installations Nucléaires (remplacé par la DSIN en 1991) | |
SDIS | Service Départemental d'Incendie et de Secours | |
SEC | Circuit d’eau brute secourue
(SEC) : ce circuit sert à refroidir un autre circuit, appelé circuit de
refroidissement intermédiaire, qui assure le refroidissement des matériels
importants pour la sûreté du réacteur. C’est un circuit dit « de sauvegarde » constitué de deux lignes redondantes, comportant chacune deux pompes et deux échangeurs. Il fonctionne en permanence, même lorsque le réacteur est à l’arrêt, afin d’assurer, entre autres, le refroidissement de la piscine de stockage du combustible. |
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Section efficace | Aire équivalente d'interaction qui caractérise la probabilité que se produise une interaction d'un type déterminé entre une particule incidente, ou un rayonnement incident, et une particule cible, et qui permet d'évaluer le nombre d'interactions entre un flux de particules ou de rayonnement et un système de particules cibles | |
Sécurité nucléaire | Dans la Loi TSN (transparence et sécurité nucléaire) du 13 juin 2006, la sécurité nucléaire recouvre la sécurité civile en cas d'accident, la protection des installations contre les actes de malveillance, la sûreté nucléaire, c'est-à-dire le fonctionnement sécurisé de l'installation et la radioprotection qui vise à protéger les personnes et l'environnement contre les effets de rayonnements ionisants. | |
SEIVA | Structure d'Échange et d'Information sur VAlduc (association créée auprès du centre du CEA de Valduc) | |
Semiconducteur | Matériau possédant une bande
interdite, ni purement isolant ni purement conducteur à température non
nulle. Certains de ses électrons très faiblement liés à leurs atomes peuvent devenir des électrons de conduction. Le silicium est le semiconducteur le plus répandu. Un semiconducteur est de type n (électrons porteurs de charges majoritaires) ou de type p (trous porteurs de charges majoritaires) selon les dopants utilisés |
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SENA | Société d'Énergie Nucléaire franco-belge des Ardennes (exploitant de la centrale de Chooz jusqu'en 1996) | |
Séparation poussée | Procédé de traitement des combustibles usés qui permet d'extraire de ces combustibles, outre l'uranium et le plutonium, des actinides mineurs ou des produits de fission. | |
SEPTEN | Service Études et Projets Thermiques Et Nucléaires (EDF/DIN) | |
Séquençage | Détermination de l'ordre des nucléotides (séquences) dans les polymères biologiques (ADN, ARN, protéines) | |
Servomoteur | Un servomoteur est un système
motorisé qui permet à un élément mécanique d'atteindre des positions
prédéterminées, puis de les maintenir. Les servomoteurs sont utilisés, par exemple, pour manœuvrer des vannes. |
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SESAME4 | Schéma d’évolution des situations accidentelles et méthodes d’évaluation, système informatique développé par l’IRSN pour son Centre technique de crise | |
SET | Société d'Enrichissement du Tricastin | |
SEVESO | Directive Seveso II : nom
donné à la directive n° 96/82 du Conseil de l'Union européenne du 9
décembre 1996 concernant la maîtrise des dangers liés aux accidents majeurs
impliquant des substances dangereuses (en référence au lieu d'un accident survenu
en 1976 sur une usine chimique). Installation Seveso : installation soumise à la directive Seveso II |
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SFBMN | Société Française de Biophysique et de Médecine Nucléaire | |
SFEN | Société Française d'Énergie Nucléaire | |
SFMN | Société Française de Médecine Nucléaire et d'imagerie moléculaire | |
SFPM | Société Française de Physique
Médicale. Fondée en 1972, la Société Française des Physiciens d'Hôpitaux (SFPH) est devenue la Société Française de Physique Médicale (SFPM) en 1999. La SFPM est une société scientifique qui regroupe les personnes professionnellement engagées dans des activités de physique médicale en milieu hospitalier. |
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SFR | Société Française de Radiologie | |
SFRO | Société Française de Radiothérapie Oncologique | |
SFRP | Société Française de RadioProtection | |
SGCISN | Secrétariat Général du Comité Interministériel de la Sécurité Nucléaire | |
SGDN | Voir "SGDSN" | |
SGDSN | Le secrétariat général de la
Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN), anciennement secrétariat général
à la Défense (SGDN), est un organe gouvernemental français, service du
Premier ministre, chargé d'assister le chef du Gouvernement dans l'exercice de
ses responsabilités en matière de Défense nationale et de Sécurité nationale. Il assure le secrétariat du Conseil de Défense et de Sécurité nationale. |
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SHFJ | Service Hospitalier Frédéric Joliot (service du CEA implanté à l'hôpital d'Orsay – Essonne) | |
SICN | Société Industrielle de Combustible Nucléaire | |
Sievert | Unité légale d'équivalent de
dose qui permet de rendre compte de l'effet biologique produit par une dose
absorbée donnée sur un organisme vivant. L'équivalent de dose n'est pas une quantité physique mesurable mais obtenue par le calcul. On l'obtient en multipliant la dose absorbée (exprimée en gray, 1 gray = 1 joule par kg) par deux coefficients facteur qui dépendent de la nature du rayonnement et du type de tissu touché.Pour les faibles doses, on utilise le milliSievert (symbole mSv) qui représente un millième de Sievert et le microSievert qui représente un millionième de Sievert (symbole µSv). Voici quelques exemples d'équivalent de dose: radioactivité naturelle moyenne en France et par personne : 2,4 mSv par an, radiographie pulmonaire : environ 0,1 mSv, aller-retour Paris-New York : entre 50 et 150 µSv. |
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SIGIS | Système d’Information et de Gestion de l’Inventaire des Sources de rayonnements ionisants Base de données recensant les sources de rayonnements ionisants gérée par l’Unité d’expertise des sources de l’IRSN. | |
SILOE | réacteur de recherche du CEA (Grenoble) | |
SILOETTE | réacteur de recherche du CEA (Grenoble) | |
SIRCOM | Service de la COMmunication (ministère de l'économie, des finances et de l'industrie) | |
SISE-Eau | Système d'Information Santé Environnement-Eau | |
SISE-Habitat | Système d'Information Santé Environnement sur l'habitat | |
SISERI | Système d’information de la surveillance de l’exposition aux rayonnements ionisants | |
SITA FD | entreprise de traitement et de stockage des déchets ultimes et des terres polluées (groupe SITA) | |
SITOP | SITe Optimisation (projet SITOP de AREVA NC La Hague) | |
SKI | Statens KärnkraftInsspektion
--> cf. SSM (Strål Säkerhets Myndigheten), autorité de sûreté nucléaire suédoise |
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SMHV | Séisme Maximal Historiquement Vraisemblable | |
SMS | Séisme Majoré de Sécurité | |
SNCS | Société Normande de Conserve et de Stérilisation (Osmanville – Calvados) | |
SNE-TP | Sustainable Nuclear Energy-Technology Platfo Autorité de sûreté et de radioprotection suédoise | |
SNM | Système Nucléaire Militaire (système d'armes conçu ou adapté pour mettre en œuvre une arme nucléaire, ou navire militaire à propulsion nucléaire) | |
SNR | Société Nouvelle du Radium (ancienne société ayant exercé une activité d'extraction du radium et ayant laissé des sites pollués après sa disparition) | |
SNRCU | State Nuclear Regulatory Committee of Ukraine (Autorité de sûreté nucléaire d'Ukraine) | |
SO2 | Dioxyde de soufre (gaz à effet de serre) | |
SOC | Stockage Organisé des Coques | |
SOCATRI | SOCiété Auxiliaire du TRIcastin (société exploitant une installation d'assainissement et de récupération d'uranium à Bollène - Vaucluse) | |
SOCODEI | SOCODEI : SOciété pour le
COnditionnement des Déchets et Effluents Industriels. SOCODEI est une filiale du groupe EDF à vocation industrielle, spécialisée dans le traitement et le conditionnement des déchets faiblement radioactifs (exploitant de l’installation Centraco, filiale d’EDF). |
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Solvant | Substance capable de dissoudre un corps | |
SOMANU | SOciété de MAintenance Nucléaire (Maubeuge) | |
Source | Appareil, substance radioactive ou installation pouvant émettre des rayonnements ionisants ou des substances radioactives | |
Source naturelle | Source de rayonnement ionisant d'origine naturelle, terrestre ou cosmique | |
Source radioactive de haute activité | Une source radioactive scellée contenant un radionucléide dont l'activité au moment de la fabrication ou, si ce moment n'est pas connu, au moment de la première mise sur le marché est égale ou supérieure au niveau d'activité défini par le code de la santé publique | |
Source radioactive non scellée | Source dont la présentation et les conditions normales d'emploi ne permettent pas de prévenir toute dispersion de substance radioactive. | |
Source radioactive orpheline | Source radioactive dont le niveau d'activité au moment de sa découverte est supérieur aux seuils d'exemption et qui n’est plus sous le contrôle d’une personne déclarée ou autorisée à la détenir (du fait qu’elle ait pu être abandonnée, perdue, égarée ou volée ou du fait qu’elle n’a jamais fait l’objet d’une telle déclaration ou autorisation). | |
Source radioactive scellée | Source dont la structure ou le conditionnement empêche, en utilisation normale, toute dispersion de matières radioactives dans le milieu ambiant. | |
Sous-criticité | La sous-criticité correspond au maintien des conditions de sûreté permettant d’éviter le démarrage intempestif d’une réaction nucléaire en chaîne. | |
sous-critique | Un système est qualifié de
sous-critique lorsque le nombre de neutrons émis par fission est plus faible
que le nombre de neutrons disparaissant par absorption et par fuite. Dans ce cas, le nombre de fissions observées pendant des intervalles de temps successifs décroît. |
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sous-génération | Mode de fonctionnement d'un réacteur nucléaire, en particulier d'un surgénérateur, dans lequel le facteur de conversion est inférieur à 1. | |
SOx | oxydes de soufre | |
Spallation | Réaction créant un flux de neutrons par bombardement d'une cible (du plomb par exemple) par des particules accélérées (protons). | |
Spécifications techniques d'exploitation | recueil des modes opératoires à respecter pour la conduite des installations. | |
Spectre neutronique | Distribution en énergie de la population des neutrons présents dans le cœur d'un réacteur | |
SPF | Stockage de Produits de Fission (ateliers SPF – AREVA NC – La Hague) | |
SPIN | SéParation et INcinération en réacteur (programme de recherche sur l'incinération des actinides - CEA) | |
SPIRAL | Source de Production d'Ions Radioactifs Accélérés en Ligne (GANIL - Caen) | |
SPN | Section Permanente Nucléaire de la CCAP | |
SPPPI | Secrétariat Permanent pour la Prévention des Pollutions et des risques Industriels (structures locales multipartites de concertation sur les pollutions et les risques industriels) | |
SPRA | Service de Protection Radiologique des Armées | |
SPS | Super Proton Synchrotron (super synchrotron à protons – CERN – Genève) | |
SSI | StatensSträlskyddsInstitut (autorité de radioprotection suédoise) | |
SSM | SSM (Strål Säkerhets Myndigheten), autorité de sûreté nucléaire suédoise | |
STA | Science and Technology Agency (Japon) : agence japonaise compétente dans le domaine biomédical. | |
STAR | La Station de traitement, d’assainissement et de reconditionnement (STAR) du LECA (Cadarache), conçue pour la stabilisation et le reconditionnement des combustibles irradiés de la filière UNGG, réalise également des examens destructifs et non destructifs sur les combustibles irradiés de type REP. | |
STD | Station de traitement et de conditionnement de déchets solides (STD) pour le compactage et l’évacuation vers CEDRA (INB 164) à Cadarache de déchets MAVL (moyenne activité à vie longue). | |
STE | Deux définitions : - 1. ) Spécifications Techniques d'Exploitation. - 2. ) Station de traitement des effluents liquides aqueux (STE) sur le site de Cadarache |
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STED | Station de Traitement des Effluents et des Déchets | |
STEDS | Station de Traitement des Effluents et des Déchets Solides | |
STEL | Station de Traitement des Effluents Liquides | |
STELLA | projet de station de traitement des effluents liquides actifs (CEA – Saclay) | |
Stéréotaxique | Technique utilisée en neurochirurgie qui permet, grâce à un repérage très rigoureux de l'espace cérébral, de traiter en un point très précis des structures cérébrales. | |
Stériles | Les stériles sont des roches
concassées générées lors de l’exploitation de mines. Ces roches n’ont pas été exploitées en raison de leur teneur en uranium insuffisamment élevée. Les stériles possèdent une activité radiologique du même ordre de grandeur que l’activité radiologique naturelle de la région. Toutefois ils peuvent présenter ponctuellement des concentrations en uranium supérieures aux roches affleurantes. |
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Stockage géologique | le stockage en formation
géologique profonde permet de placer définitivement les déchets radioactifs à
vie longue dans un site garantissant leur confinement, tout en réservant une
possibilité de les reprendre si cela s'avérait nécessaire ou opportun (réversibilité). Pour en savoir plus consulter les pages sur le projet de stockage en couche géologique profonde CIGEO sur asn.fr |
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Strontium | Symbole Sr. Elément dont certains isotopes sont très abondants dans les produits de fission, en particulier le strontium 90, qui se fixe dans les tissus osseux. |
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STUK | Säteilyturvakeskus (autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection finlandaise) | |
Substance radioactive | Toute substance qui contient un ou plusieurs radionucléides dont l'activité ou la concentration ne peut être négligée du point de vue de la radioprotection. | |
Subsurface | Lieu d'implantation d'un
entreposage ou d'un Stockage, situé à une profondeur de quelques dizaines de
mètres, protégé par un milieu naturel (par exemple situé à flanc de colline). Se distingue d'un lieu situé en surface (protégé par un tumulus par exemple) et d'un lieu en profondeur (typiquement 500 m) dans lequel le milieu géologique joue pleinement un rôle de barrière |
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Subsurface | Se dit d'une installation située
à quelques dizaines de mètres sous terre. L'implantation en subsurface est notamment envisagée pour certaines installations d'entreposage ou de stockage de déchets radioactifs. |
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SÚJB | Státní úrad pro jadernou bezpecnost (autorité de sûreté nucléaire tchèque) | |
SUPERPHENIX | centrale nucléaire à neutrons rapides en cours de démantèlement (Creys-Malville – Isère) | |
SUPPORT | dénomination du projet d'INB n° 166 (CEA – Fontenay-aux-Roses) | |
Sur(ré)générateur / sur(ré)génération | Qui produit plus de combustible
fissile qu'il n'en consomme. Les nouveaux noyaux fissiles sont créés par la capture de neutrons de fission par des noyaux fertiles (non fissiles sous l'action de neutrons thermiques) après un certain nombre de désintégrations radioactives. S'emploie quand le rapport de régénération est supérieur à 1 |
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Surcritique | Un système est qualifié de
surcritique lorsque le nombre de neutrons émis par fission est plus grand que
le nombre de neutrons disparaissant par absorption et par fuite. Dans ce cas, le nombre de fissions observé pendant des intervalles de temps successifs croît |
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Sûreté nucléaire | Ensemble de dispositions
permettant d'assurer le fonctionnement normal d'une centrale nucléaire, de
prévenir les accidents ou les actes de malveillance et d'en limiter les
effets tant pour les travailleurs que pour le public et l'environnement. Ces dispositions doivent être prises aux stades de la conception, de la construction, de la mise en service, de l’utilisation, de la mise à l’arrêt définitif et du démantèlement d’une installation nucléaire ou d’un dispositif de transport de matières radioactives . |
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Surgénérateur | (voir Réacteurs à neutrons rapides) | |
Sv | Sievert (unité de dose équivalente et unité de dose efficace) | |
Système ASG | Alimentation de secours des
générateurs de vapeur. Lorsque l’alimentation normale en eau est défaillante, le système ASG permet alors d’alimenter les GV (générateurs de vapeur) pour évacuer la chaleur transmise par le circuit primaire. L’alimentation de secours peut se faire à partir d’une turbopompe ou de deux motopompes aspirant dans un réservoir de stockage d’eau déminéralisée. |
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Système ATWS | Un système, appelé ATWS,
distinct du système de protection, assure une redondance supplémentaire
d'actions de sauvegarde pour certains incidents. En particulier, en cas de perte de l'eau d'alimentation normale des générateurs de vapeur lorsque le réacteur est à pleine puissance. Un signal issu de ce dispositif donne des ordres de protection et notamment l'ordre de démarrage automatique de l'alimentation en eau de secours des générateurs de vapeur, et l'ordre de déclenchement de la turbine. |
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Système de contrôle volumétrique et chimique du circuit primaire principal (RCV) | Le système de contrôle
volumétrique et chimique a notamment pour fonction de maintenir dans le
circuit primaire la quantité d'eau nécessaire au refroidissement du cœur. Cette régulation du volume du circuit primaire se fait par l'intermédiaire d'un circuit d'injection (charge) et de vidange (décharge). Lorsque la ligne de décharge normale est inutilisable, le fluide primaire en excès peut être évacué par l'intermédiaire d'un autre circuit. Cet autre circuit est également utilisé dans certaines procédures de conduite en situation incidentelle. |
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Système de protection du réacteur | Le système de protection du
réacteur (RPR) a pour principales fonctions : la détection de situations
anormales, l'arrêt automatique du réacteur et le déclenchement des systèmes
de sauvegarde appropriés en situation accidentelle. Il possède deux voies redondantes, c'est-à-dire identiques et indépendantes, Chacune de ces deux voies surfit à remplir l'ensemble des fonctions de sûreté dévolues au système de protection. |
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Système de purges et évents du réacteur (RPE) | Le système RPE permet, en cas d'accident, de récupérer les effluents se trouvant dans les bâtiments auxiliaires pour les introduire à l'intérieur de l'enceinte de confinement afin d'éviter la contamination dans l'environnement. | |
Système d'échantillonnage | Le système d'échantillonnage
permet de connaître les caractéristiques chimiques des fluides des différents
circuits en acheminant de petites quantités de l'intérieur vers l'extérieur
de l'enceinte. En situation accidentelle, en cas de dégradation de l'atmosphère de l'enceinte, chacune de ces quatre traversées est condamnée par la fermeture de deux vannes en série, afin de confiner les produits de fission à l'intérieur du bâtiment. |
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Système hybride | Système couplant une source de
neutrons de spallation à un réacteur sous-critique pour la transmutation de
déchets nucléaires ou la production d'énergie- Système constitué d'un
accélérateur de particules et d'un réacteur sous-critique. Les particules accélérées (protons) créent au contact d'une cible (du plomb par exemple) un flux intense de neutrons, selon une réaction appelée spallation, permettant les réactions en chaîne à l'intérieur du réacteur sous-critique (qui par définition ne peut "auto entretenir" ce processus). |
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T | Tableau électrique | Les tableaux électriques
participent à l'alimentation du réacteur en énergie électrique. Ces tableaux contiennent des relais électromagnétiques qui sont des organes électrotechniques permettant la commutation de liaisons électriques. |
TACIS | Technical Assistance to the Commonwealth of Independent States (programme d'aide de l'Union européenne aux pays de l'ex-URSS) | |
Taille critique | Dimension d'un assemblage de matériaux nucléaires permettant de le rendre critique pour une configuration géométrique et une composition déterminées | |
taux de charge | Rapport de l'énergie effectivement fournie, durant un intervalle de temps déterminé, au produit de la puissance nominale en régime continu, par cet intervalle de temps | |
Taux de combustion ou d'irradiation | Energie thermique produite par
les fissions nucléaires dans une unité de masse de combustible. Il est mesuré en GigaWatts ou Mégawatts par jour par tonne de combustible (MWj/t). Au sens propre, il correspond au pourcentage d'atomes lourds (uranium et plutonium) ayant subi la fission pendant une période donnée. Ce taux est couramment utilisé pour évaluer la quantité d'énergie thermique par unité de masse de matière fissile obtenue en réacteur entre le chargement et le déchargement du combustible. Le taux de combustion de rejet est le taux auquel l'assemblage combustible, après plusieurs cycles d'irradiation, doit être définitivement déchargé. |
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Taux de disponibilité | rapport entre la période pendant laquelle une installation est utilisable et la période pendant laquelle elle ne l'est pas du fait d'arrêts fortuits ou programmés. | |
Taux de réaction | Nombre de réactions entre les neutrons et la matière, par unité de volume et de temps | |
Taux d'indépendance énergétique | rapport entre la production
nationale d'énergie primaire et la consommation totale d'énergie primaire. Il est actuellement d'environ 50% en France. |
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TBP | Tributyl-phosphate : solvant permettant l’extraction de l’uranium contenu dans la solution issue des opérations de dissolution | |
TBq | TéraBecquerel (10 puissance 12 Becquerels) | |
Technétium 99m | Le technétium 99m, qui est le
radionucléide utilisé dans environ trois quarts des examens de médecine
nucléaire, est produit par désintégration radioactive du molybdène 99, dans
un générateur, d’où il est élué par du sérum physiologique. La forme chimique de ce technétium 99m, sa courte période radioactive (6 heures) et la faible énergie de son rayonnement gamma en font l’un des radionucléides les plus utilisés en médecine nucléaire et l’un des moins irradiants pour le patient. L’activité administrée à un patient pour un examen est généralement de l’ordre de quelques centaines de mégabecquerels (MBq). |
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Techniques de radiothérapie | La radiothérapie est, avec la
chirurgie et la chimiothérapie, l’une des techniques majeures employées pour
le traitement des tumeurs cancéreuses. 200 000 patients sont traités chaque année. La radiothérapie met en œuvre les rayonnements ionisants pour la destruction des cellules malignes. Les rayonnements ionisants nécessaires pour la réalisation des traitements sont, soit produits par un générateur électrique, soit émis par des radionucléides sous forme scellée. On distingue la radiothérapie externe où la source de rayonnement est placée à l’extérieur du patient, et la curiethérapie, où la source est positionnée au contact direct du patient, dans ou au plus près de la zone à traiter. |
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TELEHYDRO | réseau de suivi en continu de la radioactivité des eaux usées des grandes villes (IRSN) | |
Téléradiographie crânienne | Plus rarement utilisés par les praticiens, ces générateurs, qui fonctionnent avec une distance foyer – film de 4 mètres, servent essentiellement à la réalisation de clichés radiographiques à des fins de diagnostic orthodontique. | |
TELERAY | réseau de mesure de la radioactivité ambiante (IRSN) | |
Temps de génération | Durée moyenne nécessaire à un neutron résultant d'une fission pour qu'il produise une nouvelle fission dans un milieu multiplicateur. | |
TENORM | Technologically Enhanced Naturally Occurring Radioactive Materials (matières premières dont la concentration en radionucléides a été accrue par un procédé industriel mais qui ne sont pas utilisées pour leurs propriétés fissiles, fusibles ou fertiles) | |
TEP | Tomographie par Émission de Positons : technique consistant à détecter un positionnement de tumeur. | |
TEPCO | Tokyo Electric Power Company,
Incorporated (東京電力株式会社, Tōkyō Denryoku Kabushiki-gaisha), est une
multinationale japonaise. La compagnie exploite principalement des centrales thermiques et 3 centrales nucléaires (11 réacteurs). Elle dispose aussi de centrales hydroélectriques, de parcs éoliens et d'une centrale géothermique. Suite à la catastrophe de Fukushima, la compagnie a été nationalisée. |
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TEPSCAN | caméra TEP couplée à un scanographe | |
Tera | préfixe qui, placé devant une
unité de mesure, la multiplie par un billion, c'est-à-dire par un million de
millions ou mille milliards. Exemple : 1 terawattheure (TWh) = 1000 milliards de wattheures, soit 1 milliard de kilowattheures (kWh). |
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TFA | Très Faible Activité (déchets TFA) | |
Thermohydraulique | Branche de la physique consacrée aux transferts de chaleur et à la mécanique des fluides | |
Thermolyse | Décomposition d'un corps par la chaleur | |
Thyréostimuline | La Thyréostimuline (TSH) est une hormone qui agit sur la thyroïde et dont le dosage permet d'étudier la fonction thyroïdienne. | |
Titre en vapeur | Dans un écoulement diphasique, liquide et vapeur, rapport entre le débit massique de la phase vapeur et le débit massique total | |
TMD | Transport de Matières Dangereuses | |
TMLi | tonne de métal lourd irradié, unité de masse pour les combustibles usés | |
TMR | Transport de Matières Radioactives | |
TN International | filiale d'AREVA NC spécialisée dans l'emballage, le transport et l'entreposage de matières nucléaires | |
Tomothérapie | La tomothérapie permet de réaliser des
irradiations en combinant la rotation continue d’un accélérateur d’électrons
au déplacement longitudinal du patient en cours d’irradiation. La technique utilisée se rapproche du principe des acquisitions hélicoïdales réalisées en scanographie |
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Tour de réfrigération | réfrigérant atmosphérique, prise et rejet d'eau. | |
TPH | Tétrapropylène hydrogéné | |
Traitement des effluents | Opérations de filtrage et de
concentration qui consistent à réduire les quantités d'éléments radioactifs
rejetés par une centrale nucléaire dans les limites établies par la
réglementation. L'épuration des effluents gazeux et liquides est soumise à des contrôles permanents ; des dispositifs d'alarme se déclenchent automatiquement en cas de dépassement des seuils fixés par l'ASN. |
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Tranche | Unité de production électrique
comportant une chaudière et un groupe turbo-alternateur. Une tranche nucléaire se caractérise par le type de son réacteur et la puissance de son groupe turbo-alternateur. Une centrale est souvent constituée de deux ou quatre tranches. |
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TRANSAS | TRANsport Safety Appraisal Service (mission organisée par l'AIEA pour l'évaluation de l'organisation relative au transport de matières radioactives et de l'application de la réglementation internationale dans ce domaine) | |
Transfert du combustible | passage d'un élément combustible
de la piscine de désactivation (bâtiment combustible) à la piscine du
réacteur ou inversement. L'opération s'effectue par l'intermédiaire d'un tunnel de liaison immergé, appelé tube transfert, à l'intérieur duquel un dispositif mécanique (la machine de transfert) assure sa translation. |
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Transmutation | Désigne la transformation, suite
à une réaction nucléaire provoquée ou spontanée, d'un élément en un autre
élément. Elle peut être réalisée en réacteur ou dans un accélérateur de particules. C'est une voie étudiée pour l'élimination de certains radioéléments contenus dans les déchets radioactifs (il faut préalablement séparer les divers radio-éléments pour les soumettre à des flux neutroniques spécifiques). L'objectif est de diminuer la nocivité ou de rendre plus facile la gestion des radioéléments à vie longue ou de haute activité, en les transformant en des radioéléments à plus faible activité ou de durée de vie plus courte, en vue de réduire l'inventaire radiotoxique à long terme des déchets radioactifs. |
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Transport en compte propre | Le transport en compte propre est établi lorsque la marchandise est la propriété de l'entreprise ou a été vendue, achetée, louée, produite, extraite, transformée ou réparée par elle et est transportée par cette entreprise pour ses besoins propres à l'aide de ses propres véhicules et conducteurs ou de véhicules pris en location avec ou sans conducteur ; le transport doit rester une activité accessoire de l'entreprise. | |
TRANSSC | TRANsport Safety Standards Committee (comité de l'AIEA sur les normes de sûreté des transports de matières radioactives) | |
Transuraniens | Famille des éléments chimiques
plus lourds que l'uranium (numéro atomique 92). Les principaux sont : Neptunium (93), Plutonium (94), Américium (95), Curium (96). Ils font également partie de la famille des actinides. Neptunium, Américium et Curium sont dits des " actinides mineurs " car en plus faible quantité que le Plutonium dans les combustibles irradiés. Dans un réacteur, ils dérivent de l'uranium lors de réactions secondaires, autres que la fission. |
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Tritium | Isotope radioactif de
l’hydrogène, le tritium est connu sous trois formes dans l’environnement :
une forme liquide (eau tritiée ou HTO), une forme gazeuse dite HT et une
forme organique dite OBT. Naturellement présent dans l’environnement par l’action des rayonnements cosmiques sur les atomes d’azote, le tritium est également l’un des principaux radionucléides émis par les réacteurs nucléaires, des installations de traitement du combustible nucléaire usé, les industries ou laboratoires utilisant ce radionucléide et les installations de gestion des déchets. Symbole : H3. |
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Trou d’homme | Il s'agit d'orifices prévus à la conception des matériels permettant le passage d'un homme pour contrôle ou maintenance | |
TSN | Loi du 13 juin 2006 relative à la Transparence et à la sécurité en matière Nucléaire. | |
TSO | Technical Safety Organisations – organismes d’appui technique et scientifique en sûreté | |
TSR | Transport de Substances Radioactives | |
TU5 | Installation du cycle du combustible (AREVA NC – Pierrelatte). | |
Tuyauteries principales de vapeur | Ces tuyauteries assurent la
circulation de la vapeur entre les générateurs de vapeur et la turbine. Elles sont au nombre de trois sur les réacteurs de 900 MVe de quatre sur les réacteurs de 1300 MVe. Elles comportent chacune plusieurs soupapes de sûreté destinées à les protéger contre les surpressions, ainsi qu'une vanne d'arrêt. |
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TVO | Teollisuuden Voima Oy (société d'électricité finlandaise) | |
TWh | 1 TWh = 1 milliard de kWh. Cette unité d'énergie est utilisée pour mesurer la production d'électricité d'une centrale (quelques TWh) ou une production nationale (environ 400 TWh pour la production nucléaire française). |
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U | U3O8 | oxyde d'uranium |
Ualx | mélange d'uranium et d'aluminium | |
UE | Union Européenne | |
UF4 | tetrafluorure d'uranium | |
UF6 | hexafluorure d'uranium | |
UFC | Unité Formant Colonie (l'UFC par litre est l'unité utilisée pour la mesure de la concentration des légionelles) | |
UKEA | United Kingdom Environmental Agency (agence de l'environnement du Royaume-Uni, pour l'Angleterre et le Pays de Galles). | |
ULYSSE | Le réacteur ULYSSE (CEA – Saclay) était
principalement consacré à des activités d’enseignement et à des travaux
pratiques. En février 2007, l’installation est entrée dans une phase de préparation à la mise à l’arrêt définitif. La demande de démantèlement de l’installation, transmise durant l’été 2009, est en cours d’instruction par l’ASN. |
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UNGG | Uranium Naturel Graphite Gaz (ancienne filière de réacteurs nucléaires) | |
UNIE | UNité d'Ingénierie en Exploitation (EDF) | |
Unité logique de sauvegarde (ULS) | Les ULS font partie du système
de protection du réacteur. Elles sont situées dans les armoires de commande qui déclenche la mise en route automatique des systèmes de sauvegarde en cas d'incident ou d'accident. Elles sont redondantes. Chacune des deux ULS est reliée à deux alimentations électriques indépendantes. |
|
UNSCEAR | United Nations Scientific
Committee on the Effects of Atomic Radiation. Le comité scientifique des Nations unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants (UNSCEAR) a été créé en 1955 lors de la 10e session de l’Assemblée générale des Nations unies. Il rassemble 21 pays et rend compte à l’Assemblée générale des Nations unies. C’est un organisme à caractère scientifique qui valide et cautionne les résultats d’études nationales ou internationales relatives aux effets des rayonnements ionisants sur l’homme. |
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UO2 | oxyde d'uranium | |
UO2(NO3)2 | nitrate d'uranyle | |
UOX | Combustible standard des réacteurs à eau légère constitué d'oxyde d'uranium enrichi en uranium 235 | |
UP2-400 | 1ère unité de retraitement des combustibles irradiés (AREVA NC- La Hague) | |
UP2-800 | unité de retraitement des combustibles irradiés (AREVA NC- La Hague) | |
UP3 | unité de retraitement des combustibles irradiés (AREVA NC- La Hague) | |
Uranium | L'uranium est un élément
chimique de symbole U et de numéro atomique 92. C'est un élément naturel assez fréquent. Il se trouve partout à l'état de trace, y compris dans l'eau de mer. C'est un métal lourd radioactif (émetteur alpha) de période très longue (environ 4,5 milliards d'années pour l'uranium 238 et environ 700 millions pour l'uranium 235). L'uranium 235 (isotope 235U) est le seul élément fissible naturel. Sa fission libère une énergie voisine de 200 MeV par atome fissionné.Cette énergie est plus d'un million de fois supérieure à celle des combustibles fossiles pour une masse équivalente. De ce fait, c'est aujourd'hui la matière première initiale pour toute l'industrie nucléaire. |
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Uranium appauvri | Uranium dont la teneur en
isotope 235, le seul fissile, est inférieure à son niveau naturel (0,72% en
masse). Il est principalement obtenu, d'une part en tant que co-produit d'une opération d'enrichissement (autour de 0,3% de 235U), d'autre part en tant que sous-produit (1% de 235U) d'un traitement de combustible usé après passage en réacteur |
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Uranium enrichi | Uranium dont la teneur en isotope 235, le seul fissile, a été portée de son faible niveau naturel (0,72% en masse) à, par exemple, 3,5% pour un combustible destiné à un réacteur nucléaire à eau sous pression | |
URE | Uranium de Retraitement Enrichi (assemblages combustibles) | |
USIE | Unified System for Information Exchange in Incidents and Emergencies. | |
Usine W> | ICPE dans le périmètre du site de Pierrelatte | |
USNRC | voir NRC | |
UTE | Union Technique de l'Électricité et de la communication (organisme français de normalisation électrotechnique) | |
UTO | Unité Technique Opérationnelle (EDF) | |
UTS | Unité de travail de séparation. Cette grandeur sans unité permet de mesurer le travail d'enrichissement de l'uranium sans qu'il soit nécessaire de préciser le niveau d'enrichissement initial en isotope U235. |
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V | Valence | Nombre de liaisons qu'un atome
peut former. L'atome est monovalent s'il peut former une liaison, divalent s'il peut en former deux, trivalent s'il peut en former trois... |
VATESI | Valstybiné ATominés Energetikos Saugos Inspekcija (autorité de sûreté nucléaire lituanienne) | |
VD | Visite Décennale | |
VD1 | 1ère Visite Décennale | |
VD2 | 2ème Visite Décennale | |
VD3 | 3ème Visite Décennale | |
VDS | Visite De Surveillance | |
Virole | La virole (ou "jupe")
enveloppe le faisceau de tubes d'échange de chaleur et a pour fonction de
canaliser l'eau d'alimentation à l'intérieur du générateur de vapeur (GV). L'eau d'alimentation, en provenance du condenseur, s'écoule vers le bas de l'appareil entre la virole et l'enveloppe externe du générateur de vapeur. Elle remonte ensuite le long du faisceau tubulaire où elle extrait la chaleur de l'eau primaire. La vapeur produite le long des tubes alimente la turbine. La virole est maintenue verticalement par six blocs supports. |
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Vitesse de montée an puissance | Au cours d'un redémarrage après rechargement du combustible, la puissance du cœur du réacteur ne doit pas être augmenté trop rapidement pour ne pas dégrader les gaines des crayons combustibles. | |
Vitrification | Opération visant à solidifier par mélange à haute température avec une pâte vitreuse, des solutions concentrées de produits de fission et d'actinides mineurs extraits par traitement des combustibles usés. | |
Volt | unité mesurant la tension d'un
courant électrique. Elle correspond à la différence de potentiel qui existe entre deux points d'un fil conducteur parcouru par un courant constant de 1 ampère, lorsque la puissance dissipée entre ces deux points est de 1 watt. Symbole V. |
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VP | Visite Partielle | |
VTT | Valtion Teknillinen Tutkimuskeskus – centre de recherche technique de Finlande | |
VVER | Vodo Vodianoï Energetitcheskyi Reactor ou Water Water Energetic Reactor – réacteurs de conception russe, dont le principe de fonctionnement ressemble à celui des réacteurs à eau sous pression occidentaux | |
W | WANO | World Association of Nuclear Operators (association mondiale des exploitants de réacteurs nucléaires |
WASSC | WAste Safety Standards Committee (comité de l'AIEA sur les normes pour la sûreté de la gestion des déchets radioactifs) | |
WATRP | Waste management Assessment and Technical Review Programme (expertise AIEA) | |
Watt (W) | Unité de mesure de puissance
(quantité d'énergie produite par unité de temps) correspondant à la
consommation d'un joule par seconde. Ses principaux multiples sont le kilowatt (kW), égal à 1000 watt et le mégawatt (MW), égal à 1 million de watt. Symbole W. |
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WENRA | Créée à l'initiative de l'ASN, en février 1999, WENRA (Western European Nuclear Regulators’ Association) rassemble les responsables des Autorités de sûreté nucléaire des 17 pays européens dotés de réacteurs électronucléaires : Allemagne, Belgique, Bulgarie, Espagne, Finlande, France, Hongrie, Italie, Lituanie, Pays-Bas, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse. | |
WGIP | Working Group on Inspection Practices (groupe de travail sur les pratiques d'inspection - AEN) | |
WGWD | Working Group on Waste and Decommissioning (groupe de travail sur les déchets et le démantèlement – WENRA) | |
Wh | Un Wattheure (Wh) est une
quantité d'énergie égale à 3 600 joules ou 3,6 kJ. On utilise le plus souvent avec des multiples exprimés en kWh (kilowattheure), en MWh (mégawattheure) ou TWh (térawattheure), avec 1 MWh = 1000 kWh et 1TWh = 1 million de kWh. |
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WPAQ | Working Party on Atomic Questions (groupe de travail sur les questions atomiques du Conseil de l'Union européenne) | |
X | Xénon | Gaz rare (symbole Xe) dont un
isotope, le xénon 135 est un produit de fission gazeux très absorbant en
neutrons thermiques. Cette absorption parasite est prise en compte dans l'équilibre de la conduite du réacteur. Un second isotope, le xénon 133, entre pour une part abondante dans l'activité des effluents gazeux. |
X | Yellow cake | L'uranium est un minerai extrait
de gisements à ciel ouvert ou en galeries souterraines. Naturellement pauvre en uranium, le minerai est concentré et transformé en poudre jaune, appelée yellow cake. 1000 tonnes de minerai traité donnent 1,5 à 10 tonnes de yellow cake, qui est ensuite converti en gaz, l'hexafluorure d'uranium (UF6), lui-même enrichi pour permettre la réaction de fission nucléaire (la proportion d'uranium 235 fissile passe de 0,92 % à 3,2 %). |
Z | Zircaloy-4 | Alliage pour les combustibles des réacteurs à eau |
Zirconium | le zirconium est un métal très
résistant à la corrosion à hautes températures. Il est donc utilisé sous forme d'alliage pour fabriquer les assemblages de combustibles nucléaires (grilles, tubes, guides.. .). |
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Zirlo | Alliage développé par Westinghouse | |
Zone contrôlée | zone dont l'accès et où le
séjour sont soumis à une réglementation spéciale pour des raisons de
protection contre les rayonnements ionisants et de confinement de la
contamination radioactive. Une zone surveillée fait l'objet d'une surveillance appropriée à des fins de radioprotection |
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Zone d’opération | Zone spécialement délimitée et dont l’accès est réservé aux seuls travailleurs dont la présence est nécessaire, afin de limiter les risques d’exposition aux rayonnements ionisants. | |
Zone surveillée | Zone faisant l'objet d'une surveillance appropriée à des fins de protection contre les rayonnements ionisants | |
ZS | Zone de Surveillance des produits et denrées alimentaires (après un accident nucléaire) |