TITRES RÉSUMÉS
A ABWR Le réacteur nucléaire ABWR à eau bouillante (de l'anglais Advanced Boiling Water Reactor) est un réacteur de troisième génération conçu sur le principe du réacteur à eau bouillante.
Le développement de l'ABWR a démarré en 1978.
L'ABWR a été conçu par la société General Electric, Hitachi et Toshiba.
Une tranche ABWR standard possède une puissance électrique de 1350 ou 1700 Mégawatts.
Accélérateur Appareillage ou installation dans lesquels des particules sont soumises à une accélération, émettant des rayonnements ionisants d’une énergie supérieure à 1 mégaélectronvolt (MeV)
Accident BORAX Accident caractérisé par une interaction violente entre du combustible métallique fondu et l'eau de refroidissement du circuit primaire, elle-même consécutive à une augmentation brutale de réactivité.
En savoir plus :
1. ) L'accident BORAX peut conduire à une explosion de vapeur.
2. ) « BORAX » (abréviation de l'anglais BOiling water ReActor eXperiment) est le nom du réacteur expérimental dans lequel s'est produit le premier accident de ce type.
Accident de criticité Un accident de criticité correspond au démarrage d'une réaction nucléaire non contrôlée lorsque la masse de matière nucléaire dépasse un certain seuil, appelé « masse critique ».
Accident grave Accident conduisant à la fusion au moins partielle du cœur d'un réacteur nucléaire.
Accumulateurs RIS Les accumulateurs RIS sont des réservoirs sous pression se vidant automatiquement dans le circuit de refroidissement du réacteur, lorsque sa pression est anormalement basse.
ACRO Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’ouest
Actinides Famille d'éléments chimiques de numéro atomique égal ou supérieur à l'actinium (numéro atomique 89).
Quatre actinides existent à l'état naturel : l'actinium (89), le thorium (90), le protactinium (91) et l'uranium (92).
Il existe également des actinides artificiels, ce sont les transuraniens (plutonium, américium, neptunium et curium).
On qualifie de "mineurs" ceux que l'on ne sait pas recycler pour produire de l'électricité et de "majeurs" ceux que l'on sait recycler (uranium et plutonium).
Actinides majeurs Noyaux lourds d'uranium et de plutonium présents ou formés dans le combustible nucléaire.
Actinides mineurs Noyaux lourds formés en relativement faibles quantités dans un réacteur nucléaire par captures successives de neutrons à partir des noyaux du combustible.
Ces isotopes à vie longue sont principalement le neptunium (237), l'américium (241, 243) et le curium (243, 244, 245).
Activation Opération rendant radioactif un élément stable en l’exposant à des rayonnements ionisants.
Activité (A) L’activité A d’une quantité d’un radionucléide à un état énergétique déterminé et à un moment donné est le quotient de dN par dt, où dN est le nombre probable de transitions nucléaires spontanées avec émission d’un rayonnement ionisant à partir de cet état énergétique dans l’intervalle de temps dt.
Activités nucléaires Les activités nucléaires sont définies par le code de la santé publique comme « les activités comportant un risque d’exposition des personnes aux rayonnements ionisants, émanant soit d’une source artificielle, qu’il s’agisse de substances ou de dispositifs, soit d’une source naturelle lorsque des radionucléides naturels sont traités ou l’ont été en raison de leurs propriétés radioactives, fissiles ou fertiles, ainsi que les interventions destinées à prévenir ou réduire un risque radiologique consécutif à un accident ou à une contamination de l’environnement ».
ADEME Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie
ADN Accord européen relatif au transport international des marchandises Dangereuses par voie de Navigation intérieure
ADR Accord européen relatif au transport international des marchandises par Route
AECL Atomic Energy of Canada Limited est une société de technologie et de génie nucléaires qui conçoit et développe le réacteur de puissance CANDU, réacteur à eau lourde.
AEN Agence pour l'Énergie Nucléaire, agréée en 1957 au sein de l'OCDE, elle constitue un espace de collaboration juridique, technique et scientifique entre les États sur la production et l'utilisation de l'énergie nucléaire.
L'AEN ne dispose d'aucune prérogative de contrôle.
Aérosol Dispersion, en particules très fines, d'un liquide dans un gaz (air ou oxygène).
AFNI Agence France Nucléaire International
AFPPE Association Française du Personnel Paramédical d’Electroradiologie : Fondée en 1948, l’AFPPE est une association de type « loi de 1901 ».
Elle regroupe l’ensemble des manipulateurs d’électroradiologie médicale y compris la médecine nucléaire et la radiothérapie, du secteur public et privé.
AFSSET Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail
Agrément L'ASN s'appuie sur des organismes agréés pour la réalisation de contrôles systématiques et standardisés lorsque, notamment, la taille des installations concernées, la standardisation des appareils ou l'existence de normes auxquels ils doivent être conformes le permettent (...)
AIE Agence internationale de l'Energie.
A l'intérieur de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économique).
Voir "OCDE-AIE"
AIEA Agence Internationale de l'énergie atomique (International Atomic Energy Agency), organisation intergouvernementale créée en 1957, qui fait partie de l'Organisation des Nations unies.
Son rôle est de favoriser et d'encourager l'utilisation pacifique de l'énergie atomique dans le monde entier tout en contrôlant les engagements pris par les États au titre du traité de non-prolifération des armes nucléaires.
Aiguille Crayon utilisé dans le cœur d'un réacteur à neutrons rapides.
Alarmes de radioactivité du circuit secondaire L'eau du circuit secondaire, accueil le circuit primaire cède sa chaleur, n'est pas radioactive sauf si une brèche ou une fuite (par exemple dans le cas de la rupture d'un tube de générateur de vapeur) met en communication les deux circuits.
La radioactivité du circuit secondaire est surveillée en permanence en divers points.
Ces alarmes, retransmises en salle de commande, préviennent les opérateurs de toute valeur anormale.
Alimentation électrique de secours Chaque réacteur à eau sous pression est équipé de deux lignes électriques extérieures en provenance du réseau national, et de deux groupes électrogènes de secours à moteur diesel.
En outre, chaque site comportant des réacteurs de 1300 MWe dispose d'une turbine à gaz qui peut pallier la perte totale des alimentations électriques externes et internes, et permet aussi de remplacer un diesel indisponible.
Alpha Rayonnement composé de noyaux d’hélium 4, fortement ionisant mais très peu pénétrant ; une simple feuille de papier est suffisante pour arrêter sa propagation.
(symbole α)
Alternateur Dans une centrale thermique ou nucléaire, la production d'électricité est assurée par un ou plusieurs groupes turbo-alternateur.
Chaque turbine, alimentée en vapeur produite par la source d'énergie, entraîne un alternateur.
L'alternateur est une machine constituée d'une partie fixe et d'une partie tournante, qui transforme l'énergie mécanique en électricité sous une tension de 24 OCO volts.
Au cours de son fonctionnement, l'alternateur s'échauffe et il est nécessaire de le refroidir par de l'hydrogène sous pression de 4 bar, circulant entre les parties fixes et mobiles, ainsi que par un circuit d'eau.
La protection contre les fuites d'hydrogène, très inflammable, est assurée par une circulation d'huile sous pression.
Amande Accélérateur pour la métrologie et les applications neutroniques en dosimétrie (Cadarache)
ANCCLI Association nationale des comités et commissions locales d'information
ANDRA Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs, établissement public à caractère industriel et commercial chargé de la gestion et du stockage des déchets radioactifs.
Angiographie numérisée Cette technique, utilisée pour l’exploration des vaisseaux sanguins, repose sur la numérisation d’images avant et après injection d’un produit de contraste.
Un traitement informatique permet de s’affranchir des structures osseuses environnant les vaisseaux par soustraction des deux séries d’images.
Anion Ion négatif
ANSM Agence nationale de sécurité du médicament
Anthropogammamétrie Technique de mesure physique de la radioactivité du corps humain
AP1000 Réacteur nucléaire de type REP fabriqué par Westinghouse Electric Corporation (États-Unis) dont la puissance est de 1154 MWe
APAVE Organisme de contrôle mandaté par l’ASN
APEC Atelier Pour l'Évacuation du Combustible (EDF - Creys-Malville – Isère)
AP-HP Assistance Publique – Hôpitaux de Paris
Appareil de gammagraphie Un appareil de gammagraphie est le plus souvent un appareil mobile pouvant être déplacé d’un chantier à l’autre et se compose principalement : • d’un projecteur de source, servant de container de stockage quand la source n’est pas utilisée ;• d’une gaine d’éjection, d’un embout et d’une télécommande destinés à déplacer la source entre le projecteur et l’objet à radiographier, tout en assurant la protection de l’opérateur qui se tient à distance de la source ;• d’une source radioactive insérée dans un porte-source.
Appareils à pression Appareils contenant des liquides ou des gaz sous une pression supérieure à la pression atmosphérique.
Ces appareils sont soumis à des épreuves et à des contrôles périodiques déterminés par la réglementation.
APR1400 Réacteur nucléaire de type REP fabriqué par KEPCO (Corée du Sud) dont la puissance est de 1350 MWe
ARE Alimentation normale des générateurs de vapeur (REP)
AREVA Groupe industriel intervenant notamment dans le cycle du combustible et la fabrication d'installations nucléaires, Le groupe Areva a été créé le 3 septembre 2001.
Issu de la fusion des activités de CEA-Industrie, de Framatome-ANP et de COGEMA, il est aujourd'hui un des premiers acteurs mondiaux dans le secteur nucléaire.
AREVA NC Exploitant d'activités du cycle du combustible (groupe AREVA)
AREVA NP Concepteur et constructeur de centrales nucléaires (groupe AREVA)
ARH Agence Régionale de l'Hospitalisation
Armoire de commande d'arrêt automatique (UATP) Les UATP (unités d'acquisition et de traitement pour la protection) sont situées dans les armoires de commande qui déclenchent l'arrêt automatique du réacteur en cas d'incident ou d'accident.
II existe quatre UATP identiques qui font partie du système de protection du réacteur.
ARN Acide RiboNucléique
ARPE Autorisation de Rejets et de Prélèvements d'Eau (pour les INB)
Arrêt à chaud Situation d'un réacteur nucléaire à l'arrêt dans lequel la pression et la température du fluide de refroidissement sont maintenues à des valeurs proches de celles du fonctionnement en puissance.
Arrêt à froid Situation d'un réacteur nucléaire à l'arrêt dans lequel l'état du fluide de refroidissement se rapproche de celui qui correspond aux conditions ambiantes de pression et de température.
Arrêt d’un réacteur Situation d'un réacteur nucléaire dans lequel il n'y a plus de réaction de fission entretenue.
ASF Approche Systématique de la Formation.
ASG (alimentation de secours des générateurs de vapeur).
Lorsque l’alimentation normale en eau est défaillante, le système ASG permet alors d’alimenter les générateurs de vapeur pour évacuer la chaleur transmise par le circuit primaire.
L’alimentation de secours peut se faire à partir d’une turbopompe ou de deux motopompes aspirant dans un réservoir de stockage d’eau déminéralisée.
ASND Autorité de sûreté nucléaire de défense (ASND), en charge du contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection pour les activités et installations intéressant la défense, notamment celles exploitées le CEA
ASN-SFRO L’échelle ASN-SFRO vise à permettre une communication vers le public, en des termes accessibles et explicites, sur les événements de radioprotection conduisant à des effets inattendus ou imprévisibles affectant des patients dans le cadre d’une procédure médicale de radiothérapie externe.
A l’issue de 12 mois d’expérimentation, l’échelle révisée est entrée en vigueur le 24 juillet 2008Télécharger le document
Assèchement Cette notion de thermique s'applique aux réacteurs nucléaires à caloporteur liquide.
Assemblage combustible Le combustible nucléaire se présente sous la forme d'assemblages constitués d'un faisceau de 264 crayons, liés par une structure rigide constituée de tubes et de grilles.
Chaque crayon est constitué d'un tube de zirconium étanche dans lequel sont empilées les pastilles d'oxyde d'uranium, constituant le combustible.
Les assemblages, chargés les uns à côté des autres dans la cuve du réacteur - il faut 205 assemblages pour un réacteur de 1450 MWe -, constituent le cœur.
En fonctionnement, ces assemblages sont traversés de bas en haut par l'eau primaire qui s'échauffe à leur contact et emporte cette énergie vers les générateurs de vapeur.
ASSET Assessment of Safety Significant Events Team (expertise AIEA)
ASTEC Accident Source Term Evaluation Code
AT1 Ancien atelier pilote de retraitement des combustibles usés provenant des réacteurs à neutrons rapides (CEA – La Hague).
ATALANTE ATelier Alpha et Laboratoire pour les ANalyses de Transuraniens et Études de retraitement (CEA – Marcoule).
ATENA Ancien projet d'installation de traitement des déchets sodium contaminés (CEA).
Atome La matière (eau, gaz, roche, êtres vivants) est constituée de molécules, qui sont des combinaisons d'atomes.
Les atomes comprennent un noyau chargé positivement, autour duquel se déplacent des électrons chargés négativement.
L'atome est neutre.
Le noyau de l'atome comprend des protons chargés positivement, et des neutrons.
C'est lui qui se transforme en émettant un rayonnement lorsque la radioactivité d'un atome se manifeste.
ATPu L’Atelier de Technologie du Plutonium (ATPu), exploité par le CEA, avait pour activité principale la production de combustible « MOX » (mélange d’oxydes d’uranium appauvri et de plutonium) pour les réacteurs nucléaires.
Le laboratoire de purification chimique (LPC) assurait l’analyse des produits de l’ATPu, le traitement de ses rebuts de fabrication et le contrôle des déchets.
Compte tenu du risque de séisme inhérent à la région de Cadarache et des faiblesses des installations ATPu et LPC face à ce risque, l’Autorité de sûreté nucléaire en a demandé la fermeture.
L’exploitation commerciale de l’ATPu et du LPC a ainsi cessé en 2003 et ces installations sont actuellement en phase active d’assainissement et de démantèlement depuis 2009.
Le prestataire principal du CEA pour la conduite du démantèlement de ces installations est AREVA NC
Attente d'homologation En application de la loi n°2006-686 du 13 juin 2006 (loi TSN), du code de la santé publique et du code du travail, les décisions réglementaires et certaines décisions individuelles de l’ASN n’entrent en vigueur qu’après leur homologation par les ministres chargés de la sûreté nucléaire ou de la radioprotection, selon le domaine qu'elles concernent.
Cet accord des ministres prend la forme d'un arrêté intervenant après la décision de l’ASN.
Toutefois, lorsque les textes le prévoient, l’homologation peut être tacite, c’est-à-dire qu’elle est acquise automatiquement au bout d’un délai fixé par ces mêmes textes si les ministres n’ont pas fait connaître leur opposition.
Pendant la période s’écoulant entre l’adoption d’une décision par l’ASN et la publication de son arrêté d’homologation ou l’expiration du délai d’opposition des ministres, cette décision, qui n’a pas encore de force juridique, est dite « en attente d’homologation ».
Les délais d’homologation des différents types de décisions ou sanctions peuvent être les suivants :- décisions réglementaires prises en application du code de la santé publique : délai d’homologation tacite de trois mois ;- décisions fixant les limites de rejet des INB en fonctionnement ou en cours de démantèlement : délai d’homologation tacite de deux mois, porté à 4 à la demande des ministres ;- sanctions administratives (consignation, exécution d’office de travaux, suspension) pour les INB et les transports : délai d’homologation tacite de quinze jours, porté à 1 mois à la demande des ministres.
ATUE Atelier de Traitement de l'Uranium Enrichi (CEA – Cadarache).
Autoprotection Dans un réacteur à neutrons thermiques, pour éviter que les neutrons se ralentissant par diffusions successives ne disparaissent à cause des gigantesques sections efficaces de capture résonnante de l'uranium 238, deux mécanismes, qualifiés de phénomènes d'autoprotection des résonances, permettent d'abaisser le nombre de neutrons concernés.
D'une part, les neutrons sont ralentis par le modérateur de façon discontinue et perdent ainsi à chaque diffusion une quantité finie d'énergie, ce qui leur permet de sauter par-dessus une résonance.
D'autre part, une structure hétérogène dans laquelle la zone où les neutrons se ralentissent se trouve séparée de celle contenant les noyaux résonnants est adoptée.
Autorisation de rejet Une autorisation de rejet est accordée par arrêté interministériel, qui fixe pour chaque centrale les limites et les conditions de contrôle des rejets d'effluents liquides ou gazeux, après dépôt d'un dossier soumis aux ministères chargés de l'Industrie, de la Santé et de l'Environnement.
Autorité de sûreté nucléaire L'ASN assure, au nom de l'État, le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France pour protéger les travailleurs, les patients, le public et l'environnement des risques liés à l'utilisation du nucléaire.Elle contribue à l'information des citoyens.
Auxiliaires de la centrale Equipements indispensables au fonctionnement de la centrale, mais n'intervenant pas directement dans la production de l'électricité.
Il peut s'agir : d'auxiliaires classiques (moteurs, engins de manutention), ou d'auxiliaires nucléaires (assurant par exemple le traitement de l'eau du circuit primaire, le conditionnement des effluents radioactifs, ou la manipulation du combustible irradié).
AVN Association Vinçotte Nucléaire (appui technique de l'autorité de sûreté nucléaire de Belgique et organisme agréé pour le contrôle des installations nucléaires dans ce pays).
AZF Ancien nom de l'entreprise exploitant l'usine d'engrais qui a été le siège d'un accident le 21 septembre 2001 à Toulouse.
B B.A.M Bundesanstalt für Materialorfschung und prüfung (institut fédéral de recherche et d'essais sur les matériaux – Allemagne)
B.A.N Bâtiment des Auxiliaires Nucléaires.
B.O Bulletin Officiel
BAC Bâtiment des Auxiliaires de Conditionnement.
BAG Boîte à Gants.
Baisse du niveau d'eau primaire Pendant les phases d'arrêt du réacteur, lorsque les assemblages combustibles sont dans la cuve il est nécessaire d'assurer une circulation et un niveau minimal d'eau dans le circuit primaire afin d'évacuer la puissance résiduelle.
Le circuit de refroidissement à l'arrêt : assure cette fonction par l'intermédiaire de deux voies redondantes, il comporte ainsi deux pompes et deux échangeurs.
Lors de certaines opérations de maintenance, notamment après l'arrêt du réacteur ou avant son redémarrage, l'exploitant est amené à vidanger partiellement le circuit primaire afin d'atteindre un niveau d'eau appelé plage de travail basse du circuit de refroidissement à l'arrêt.
Il existe cependant une limite inférieure à ne pas dépasser.
Dans cette configuration, la quantité d'eau étant réduite, le fonctionnement des pompes ainsi que le niveau et la température de l'eau primaire doivent être surveillés attentivement pour détecter toute anomalie pouvant compromettre le refroidissement du cœur du réacteur.
En particulier, la quantité d'eau doit rester suffisante pour permettre un fonctionnement correct des pompes.
Barre de pilotage Barre de commande (également appelée barre grise) absorbant moins les neutrons qu’une barre noire, et qui permet le réglage fin de la puissance du réacteur nucléaire.
Barre noire Barre de commande constituée de matériaux absorbant les neutrons, et qui contribue au contrôle de la criticité du réacteur nucléaire.
Barres de contrôle ou de commande Tubes de bore ou de cadmium introduits verticalement au sein du cœur d'un réacteur dans le but de contrôler, par absorption de neutrons, la réaction et donc la puissance fournie (aussi appelées grappes de contrôle ou de commande).
Barrières Dans un réacteur nucléaire, ensemble des dispositifs étanches interposés entre les sources de rayonnement (produits de fission présents dans le réacteur) et le milieu extérieur afin d'isoler les radionucléides du combustible de l'environnement.Dans un réacteur à eau sous pression, la première barrière est la gaine métallique du combustible (tube en zircaloy).
La deuxième barrière est le circuit primaire (qui comprend la cuve en acier abritant le coeur du réacteur et le circuit de refroidissement).
La troisième barrière est l’enceinte de confinement, c’est-à-dire le bâtiment étanche en béton armé à l’intérieur duquel se trouvent la cuve, le cœur du réacteur, les générateurs de vapeur et le pressuriseur.
Elle est destinée en cas d’accident à retenir les produits radioactifs qui seraient libérés lors d’une rupture du circuit primaire.
Base (Production d'électricité en base) : on qualifie de moyen de production en base un moyen de production d'électricité capable d'un fonctionnement quasi-continu (généralement au-dessus de 5 000 heures dans l'année qui en compte 8 760).
On distingue la base de la semi-base et de la pointe (périodes de forte consommation).
La plage de compétitivité économique du nucléaire en France couvre aujourd'hui la base et une partie de la semi-base.
BASIAS Base de données des Anciens Sites Industriels et Activités de Services.
BASOL BAse de données sur les sites et SOLs pollués appelant une action des Pouvoirs Publics.
Batardeaux Les piscines du réacteur EPR sont divisées en différents compartiments permettant la manutention et l’entreposage des assemblages combustibles et d'autres éléments nécessaires à l'exploitation du réacteur sous eau afin de garantir le refroidissement permanent des assemblages combustibles et d’assurer une protection radiologique des intervenants.
Les différents compartiments des piscines sont séparés par des structures amovibles, appelées batardeaux, permettant de vider et remplir indépendamment chaque compartiment.
Ces batardeaux sont positionnés dans des logements qui font partie intégrante de la structure de la piscine.
BCCN Bureau de Contrôle des Chaudières Nucléaires (ASN) (jusqu'en 2006).
BCI Bâtiment des Combustibles Irradiés.
BCOT Base Chaude Opérationnelle du Tricastin (installation de maintenance nucléaire –EDF – Bollène).
Becquerel Unité légale de mesure internationale utilisée en radioactivité (symbole : Bq).
Le becquerel mesure l'activité d'une source radioactive, c'est à dire le nombre de transformations ou désintégrations d'atomes qui s'y produisent en une seconde, cette transformation s'accompagnant de l'émission d'un rayonnement.
Par exemple, un corps dont l'activité est de 12000 becquerels signifie que 12000 atomes s'y désintègrent à chaque seconde.
Le becquerel est égal à une désintégration par seconde (1 curie = 37 milliards de Bq).
Cette unité représente des activités tellement faibles que l'on emploie habituellement ses multiples : le MBq (Mega ou million de becquerels), le GBq (Giga ou milliard de becquerels) ou le TBq (Tera ou mille milliards de becquerels).
Quelques exemples de radioactivité naturelle : un litre de lait : 60 Bq, un litre d'eau de mer : de 10 à 15 Bq, le sol granitique : 8000 Bq/kg, un enfant de 5 ans : 600 Bq, un homme de 70 kg : 10000 Bq.
BEIR Biological Effects of Ionizing Radiation (comités de l'académie des sciences des États-Unis).
BEL V Institut belge d’expertise nucléaire
Bêta Les particules composant le rayonnement Bêta sont des électrons de charge négative ou positive.
Un écran de quelques mètres d'air ou une simple feuille d'aluminium suffisent pour les arrêter.
(symbole β).
Biomasse Dans le domaine de l'énergie, le terme de biomasse regroupe l'ensemble des matières organiques pouvant devenir des sources d'énergie.
Ces matières organiques qui proviennent des plantes sont une forme de stockage de l'énergie solaire, captée et utilisée par les plantes grâce à la chlorophylle.
Elles peuvent être utilisées soit directement (bois énergie) soit après une méthanisation de la matière organique (biogaz) ou de nouvelles transformations chimiques (biocarburant).
Biosphère Ensemble des écosystèmes de la planète, comprenant tous les êtres vivants et les milieux où ils vivent
Blocage de déchets radioactifs Immobilisation par prise en masse au sein d'un matériau de façon à obtenir un produit solide, compact et stable, physiquement non dispensable.
BMU Bundesministerium für Umwelt, Naturschutz und Reaktorsicherheit (ministère fédéral chargé de l'environnement et de la sûreté nucléaire en Allemagne).
BNFL British Nuclear Fuels Limited (entreprise britannique du secteur nucléaire)
BNRA Bulgarian Nuclear Regulatory Agency – autorité de sûreté nucléaire bulgare
Boîte à gants Une boîte à gants est une enceinte de confinement isolant complètement un procédé par une paroi transparente (matériaux spéciaux qui filtrent une partie du rayonnement).
Des gants sont installés dans la paroi pour permettre des manipulations de matière radioactive en toute sécurité.
Le dispositif comprend en général une ventilation mettant la boîte en dépression par rapport à l'extérieur, ce qui permet de confiner les matières radioactives au sein de celle-ci.
Bolus Accessoire de traitement
Bore Le bore, présent dans l’eau du circuit primaire sous forme d’acide borique dissous, permet de modérer, par sa capacité à absorber les neutrons, la réaction en chaîne.
La concentration en bore est ajustée pendant le cycle en fonction de l’épuisement progressif du combustible en matériau fissile.
Un boremètre est un dispositif permettant de mesurer le taux de bore du circuit primaire d’un réacteur.
Borication Injection de bore dans le circuit de refroidissement primaire d'un réacteur à eau sous pression, effectuée afin de maîtriser la réactivité du cœur.
Le bore agit en tant que poison neutronique.
Boucle Dispositif permettant de faire circuler un fluide suivant un trajet fermé.
Boucle en pile Boucle expérimentale dont la section d'essai est placée dans un réacteur nucléaire.
Bouffée de neutrons En cinétique des réacteurs, émission intense et brève de neutrons due, le plus souvent, à la divergence rapide d'un milieu multiplicateur de neutrons.
Bouquet énergétique Proportion des différents moyens de production d'énergie d'un pays.
Bq Becquerel (unité d'activité).
BRGM Bureau de Recherches Géologiques et Minières.
BTE Bâtiment de Traitement des Effluents.
BWR Boiling Water Reactor (réacteur à eau bouillante - REB).
C C.E Communauté Européenne marquage CE : marquage obligatoire et de nature réglementaire pour certains produits dans l'Union européenne, assurant la conformité du produit aux exigences essentielles définies par une directive européenne.
C.H Centre Hospitalier.
C.H.U Centre Hospitalier Universitaire.
C.L.E. Commission Locale d'Environnement (nom de la CLI de l'usine FBFC de Romans s/Isère).
CABRI Le réacteur CABRI est essentiellement utilisé pour la réalisation de programmes d’expérimentation permettant une meilleure compréhension du comportement du combustible nucléaire en cas d’accident de réactivité.
Le réacteur est exploité par le CEA pour réaliser des essais conçus par l’IRSN et dans lesquels divers partenaires français ou étrangers sont parties prenantes (exploitants nucléaires, appuis techniques d’autorité de sûreté, etc.).
CADA Commission d'Accès aux Documents Administratifs.
Caléfaction Processus thermique caractérisé par un mauvais transfert de chaleur entre une paroi et un fluide, et qui résulte de la présence de vapeur.
Caloporteur Fluide (gaz ou liquide) circulant dans le cœur d'un réacteur nucléaire pour en évacuer la chaleur.
Le fluide caloporteur permet de transporter l'énergie libérée par les réactions de fission sous forme de chaleur vers les organes de production d'électricité qui vont la transformer en une énergie mécanique (turbine) puis électrique (alternateur) selon un principe identique à celui des centrales thermiques classiques (gaz, charbon ou fioul).
Dans un réacteur à eau sous pression, l'eau joue à la fois le rôle de caloporteur et celui de modérateur,
CANDU Canadian Deuterium-Uranium Reactor – filière canadienne de réacteurs nucléaires à uranium et eau lourde
Cannes chauffantes Résistances électriques permettent de réguler la pression du circuit primaire
CANR Comité sur les Activités Nucléaires Réglementaires (AEN).
CAPRA Consommation Accrue de Plutonium dans les réacteurs à neutrons Rapides (programme de recherche sur la combustion du plutonium - CEA).
Capteurs de mesures du niveau d'eau dans le pressuriseur Les mesures de niveau d'eau dans le pressuriseur sont utilisées, en fonctionnement normal, pour maintenir une quantité d'eau constante dans le pressuriseur en agissant sur les circuits qui amènent / retirent de l'eau au circuit primaire du réacteur.
Elles ont également une fonction de protection, déclenchant l'arrêt automatique du réacteur si le niveau d'eau est trop haut.
Capture neutronique Absorption d'un neutron libre (par un noyau) ne conduisant pas à une fission.
CASCAD CASemate de CADarache (installation d'entreposage – CEA - Cadarache).
Catalyse Processus impliquant une substance (catalyseur) capable d'accélérer une réaction chimique sans subir elle-même de modifications, sinon temporaires.
Cathare Code de calcul avancé de thermohydraulique pour l’étude du comportement des réacteurs à eau sous pression en situation accidentelle
Cathode Electrode où ont lieu les réactions électrochimiques de réduction.
Cation Ion positif.
CCAP Commission Centrale des Appareils à Pression.
CCINB Commission Consultative des Installations Nucléaires de Base (depuis 2007).
CCSN Commission Canadienne de Sûreté Nucléaire (autorité de sûreté nucléaire du Canada).
CDE Cessation Définitive d'Exploitation (notion utilisée avant la réforme de 2006 pour qualifier une phase de la vie d'une INB).
CDH Conseil Départemental d'Hygiène (remplacé par le CODERST en 2006).
CEA Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) est un acteur de la recherche, du développement et de l'innovation en matière d'énergie, de défense, de technologies de l'information, ainsi que de santé.
CEDRA Conditionnement et Entreposage de Déchets RAdioactifs (CEA - Cadarache).
CEE Communauté Économique Européenne.
CEI Commission Électrotechnique Internationale.
CEIDRE Centre d'Expertise et d'Inspection dans les Domaines de la Réalisation et de l'Exploitation (EDF).
CELIMENE Ancienne cellule destinée à l'examen des combustibles du réacteur EL3 (CEA – Saclay).
Cellule chaude Enceinte destinée au traitement de matières radioactives, et qui assure le confinement et la protection contre les rayonnements par des parois blindées.
Synonyme : cellule de haute activité.
CENAL CEntrale Nationale d'Alarme (division de l'Office fédéral suisse de la protection de la population : organe technique de la Confédération pour les événements extraordinaires tels que l'accroissement de la radioactivité ou divers autres accidents technologiques).
Centraco CENtre de TRAitement et de COnditionnement de déchets de faible activité (SOCODEI – Marcoule).
Centrale nucléaire Ensemble d'unités de production d'énergie électrique qui utilisent la chaleur dégagée par la fission de l'atome dans un réacteur.
Son principe de fonctionnement est identique à celui des centrales thermiques classiques.
Seul le combustible utilisé et la technologie mise en œuvre sont spécifiques.
Il existe différents types de centrales thermiques nucléaires en France.
A uranium naturel/graphite gaz (déclassées), à eau ordinaire (ou légère), à eau lourde (déclassée), à neutrons rapides.
Les centrales à eau ordinaire sont les plus répandues dans le monde, en particulier celles qui utilisent la filière à eau pressurisée (en abrégé REP : réacteur à eau pressurisée ou PWR : pressurized water reactor).
Centrale thermique "classique" Ensemble d'unités de production d'énergie électrique qui utilisent la chaleur dégagée par la combustion du charbon, du gaz ou du fioul, par opposition aux centrales thermiques nucléaires qui exploitent la chaleur produite par la fission de l'atome.
Cette chaleur sert à transformer l'eau en vapeur, dont la détente fait tourner une turbine entraînant un alternateur produisant de l'électricité.
CEPN Centre d'études sur l'Évaluation de la Protection dans le domaine Nucléaire.
Céramiques Composés minéraux élaborés à haute température par frittage.
CERCA (usine) Compagnie pour l'Étude et la Réalisation des Combustibles Atomiques.
Cette installation nucléaire de base implantée sur le site de Romans-sur-Isère fait partie du groupe AREVA NC.
L'usine CERCA est constituée d'un ensemble d'ateliers destinés à la fabrication de combustibles à base d'uranium très enrichi pour les réacteurs expérimentaux.
CERN Centre Européen pour la Recherche Nucléaire.
Césium Métal rare et toxique dont les caractéristiques sont comparables à celles du potassium.
L'un de ses isotopes, le césium 137, est un produit de fission radioactif que l'on trouve dans les différents circuits de la zone nucléaire.
CESTA Centre d’études scientifiques et techniques d'Aquitaine (CEA)
CETEN-APAVE CEntre TEchnique National et international des Associations de Propriétaires d'Appareils à Vapeur et Électriques.
CFCa Complexe de Fabrication de Cadarache (AREVA NC – Atelier MOX).
Chaîne de mesure du débit de vapeur à la sortie des générateurs de vapeur Les règles d'exploitation prévoient la réalisation d'essais périodiques afin de s'assurer de la disponibilité des matériels déclenchant les actions de protection et sauvegarde du réacteur.
Ainsi au redémarrage du réacteur, les chaînes de mesure du débit de vapeur, qui participent au déclanchement du circuit d'injection de sécurité (RIS), doivent être testées dès que la puissance nominale est atteinte.
Le circuit d'injection de sécurité envoie, en cas d'accident, de l'eau borée dans le circuit primaire afin d'étouffer la réaction nucléaire et de refroidir le cœur du réacteur.
Champ proche Partie d'une installation de stockage de déchets radioactifs soumise à des perturbations thermiques, hydrauliques, mécaniques et chimiques notables, par opposition au champ lointain, partie de la géosphère non soumise à ce type de perturbations.
Chargement du réacteur Introduction du combustible nucléaire dans le réacteur.
Pour les REP, l'opération s'effectue à froid, réacteur à l'arrêt et cuve ouverte, elle a lieu habituellement une fois par an.
Le combustible séjournant trois à quatre ans dans un réacteur, seul un tiers ou un quart des assemblages sera renouvelé tous les 12 ou 18 mois, les assemblages neufs étant alors placés dans les zones périphériques du cœur.
Château de transport Conteneur blindé utilisé pour le transport et éventuellement l'entreposage de matières radioactives.
Chauffage additionnel Apport d'énergie d'origine externe au plasma d'un réacteur à fusion, qui s'ajoute au chauffage dû aux réactions de fusion et à l'effet Joule.
Le chauffage par ondes électromagnétiques et le chauffage par injection de neutres sont des techniques de chauffage additionnel.
Chauffage du plasma Apport d'énergie au plasma d'un réacteur thermonucléaire provenant, d'une part des réactions de fusion et de l'effet Joule, d'autre part des chauffages additionnels.
Chauffage par injection de neutres Apport d'énergie au plasma d'un réacteur à fusion, réalisé au moyen de l'injection d'atomes issus de la neutralisation électrique d'ions préalablement accélérés et qui cèdent, par collision, leur énergie aux particules composant le plasma.
Chauffage par ondes électromagnétiques Apport d'énergie au plasma d'un réacteur à fusion, réalisé au moyen de l'injection d'ondes électromagnétiques qui cèdent leur énergie au plasma.
Les fréquences des ondes électromagnétiques sont choisies de façon à optimiser le transfert d'énergie.
Chaussette Tube étanche fermé à une extrémité permettant d'introduire un objet dans un milieu, sans contact direct.
Cheminée de rejet radioactif Cheminée d'évacuation de la ventilation des locaux de la zone nucléaire.
Elle est équipée de filtres et d'appareils de mesure enregistrant la radioactivité en continu.
Des dispositifs d'alarme se déclenchent automatiquement en cas de dépassement des seuils prescrits.
CHICADE CHImie Caractérisation des Déchets (CEA – Cadarache).
CHIP Programme d’étude de la chimie de l’iode en phase gazeuse dans le circuit primaire d’un REP lors d’un accident de fusion de cœur
CHSCT Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail.
CHUV Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (Lausanne).
CIA Conduite en cas d'Incident ou d'Accident (REP).
Cible de spallation Dispositif mettant en œuvre un matériau lourd destiné à produire, par spallation, des neutrons constituant la source externe d'un système hybride.
CICNR Comité Interministériel aux Crises Nucléaires ou Radiologiques.
Créé en 2003, le CICNR remplace le CISN (comité interministériel de la sécurité nucléaire).
Il se réunit sur l'initiative du Premier Ministre.
Sa mission est de coordonner l'action gouvernementale en cas de situation d'urgence radiologique ou nucléaire.
Il est chargé de veiller à la cohérence interministérielle des mesures planifiées en cas d'accident et de veiller à la planification d'exercices et à leur évaluation.
Le secrétariat général de la défense nationale en assure le secrétariat.
CIDEN Centre d'Ingénierie Déconstruction Environnement (EDF).
CIESSCT Collège Inter-Entreprises de Sécurité, de Santé et des Conditions de Travail.
CIGEET Commission d'Information auprès des Grands Équipements Énergétiques du Tricastin (nom de la CLI du site du Tricastin).
Cigéo « Cigéo » est le projet de centre de stockage de déchets radioactifs en couche géologique profonde porté par l’ANDRA.
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« Cigéo » est conçu et dimensionné par l’ANDRA pour stocker les déchets radioactifs dits de « haute activité » et de « moyenne activité » à « vie longue » (HA-MAVL)
CIINB Commission Interministérielle des Installations Nucléaires de Base (remplacée en 2007 par la CCINB).
Cinétique (d'un réacteur) Vitesse à laquelle se produisent les changements de puissance.
CIPN Centre d'Ingénierie du Parc Nucléaire (EDF).
CIPR La Commission internationale de protection radiologique (CIPR) diffuse, depuis de nombreuses décennies, des recommandations pour la radioprotection dont s’inspirent le plus souvent les standards internationaux (en particulier ceux diffusés par l’AIEA) et les directives communautaires.
Circuit d’aspersion de secours En cas d’accident conduisant à une augmentation de pression et de température dans le bâtiment réacteur, le circuit d’aspersion de secours (EAS) pulvérise de l’eau additionnée de soude afin de rétablir des conditions ambiantes acceptables, de préserver l’intégrité de l’enceinte de confinement et de rabattre au sol les aérosols radioactifs éventuellement disséminés.
Circuit d’eau brute secourue Circuit d’eau brute secourue (SEC) : ce circuit sert à refroidir un autre circuit, appelé circuit de refroidissement intermédiaire, qui assure le refroidissement des matériels importants pour la sûreté du réacteur.
C’est un circuit « de sauvegarde » constitué de deux lignes redondantes, comportant chacune deux pompes et deux échangeurs.
Il fonctionne en permanence, même lorsque le réacteur est à l’arrêt, afin d’assurer, entre autres, le refroidissement de la piscine de stockage du combustible.
Circuit d’injection de sécurité Le circuit d’injection de sécurité (RIS) permet, en cas d'accident causant une brèche importante au niveau du circuit primaire du réacteur, d'introduire de l'eau borée sous pression dans celui-ci.
Le but de cette manœuvre est d'étouffer la réaction nucléaire et d'assurer le refroidissement du cœur.
Le circuit d'aspersion de l'enceinte (EAS) pulvérise, en cas d'accident, de l'eau contenant de la soude dans l'enceinte du réacteur.
Son objectif est de conserver l'intégrité de l'enceinte du réacteur, en diminuant la pression et la température à l'intérieur, et d'éliminer l'iode radioactif présent sous forme gazeuse.
Dans un premier temps, ces deux systèmes de sauvegarde sont alimentés en eau par des réservoirs.
Ils sont ensuite alimentés par des puisards qui récupèrent en bas de l'enceinte l'eau déjà injectée.
Afin de permettre ce passage en recirculation, le niveau d'eau dans ces puisards doit être supérieur à un niveau minimal.
Ce niveau, spécifié dans les règles générales d'exploitation du réacteur, permet en effet de s'assurer de la manœuvre de vannes participant à la réalimentation des systèmes d'injection de sécurité et d'aspersion de l'enceinte.
Circuit d'alimentation de secours en eau des générateurs de vapeur Le circuit d'alimentation de secours en eau des générateurs de vapeur (circuit A3G) fournit à ces derniers, en cas de défaillance de l'alimentation principale, l'eau nécessaire au refroidissement du réacteur.
Il est également utilisé lors des périodes de démarrage et d'arrêt du réacteur.
II est alimenté par un réservoir.
Ce réservoir doit avoir en permanence une quantité d'eau suffisante pour permettre de refroidir le circuit primaire par les générateurs de vapeur jusqu'à ce qu'un autre moyen de refroidissement puisse être utilisé.
L'eau qu'il contient dort être suffisamment froide pour obtenir un refroidissement efficace.
Ce circuit comporte trois pompes indépendantes.
Deux d'entre elles sont des pompes classiques, entraînées par des moteurs électriques.
La troisième est une turbopompe.
Cette turbopompe est entraînée par une petite turbine actionnée par de la vapeur prélevée sur les générateurs de vapeur, ce qui la rend indépendante de toute alimentation électrique.
En cas de perte totale des alimentations électriques, elle doit être en mesure d'assurer à elle seule l'alimentation en eau des générateurs de vapeur.
Circuit d'appoint en eau du réacteur Ce circuit, placé en dérivation du circuit d'eau primaire, sert à effectuer des ajouts et des retraits d'eau dans ce dernier.
Il joue un rôle important dans la conduite du facteur, d'une part pour compenser les dilatations et contractions thermiques de l'eau du circuit primaire d'autre part pour ajuster sa teneur en bore afin de contrôler l'évolution de la réactivée du cœur au cours du cycle
Circuit de contrôle volumétrique et chimique Le circuit de contrôle volumétrique et chimique du circuit primaire (RCV) a notamment pour fonction de maintenir dans le circuit primaire la quantité d'eau nécessaire au refroidissement du cœur.
Circuit de filtration d'iode de la salle de commande la salle de commande d'un réacteur est équipée d'un circuit de ventilation et de filtration de l'air extérieur afin de maintenir des conditions ambiantes compatibles avec le séjour du personnel.
Ce circuit comporte en particulier un dispositif double de filtration de l'iode qui serait utilisé lors d'un accident entraînant des rejets radioactifs sur le site.
La disponibilité de ces deux dispositifs de filtration doit être totale et constante.Ils sont mis en œuvre automatiquement dès qu'un des capteurs de radioactivité détecte une contamination extérieure.
Circuit de mise en dépression de l'espace entre les deux enceintes (EDÉ) Le bâtiment du réacteur est délimité par une double enceinte : une paroi extérieure en béton armé et une paroi intérieure en béton précontraint, séparées par un espace.
Le circuit ECE assure en permanence le confinement, la repose et la filtration des fuites de l'enceinte interne vers cet espace inter-enceintes, avant rejet par la cheminée de ventilation.
Il est constitué de trois files montées en parallèle.
Deux de ces files, redondantes, sont destinées à la ventilation et à la filtration de l'iode en cas d'accident.
L'autre file, en service permanent, permet d'avoir la dépression requise à tout instant.
Circuit de nettoyage chimique Ce nettoyage permet d'éliminer à l'aide d'une solution d'acide les impuretés et boues qui occasionnent des dégradations des tubes des générateurs ce vapeur.
Le circuit nécessaire au nettoyage chimique est constitué de tuyauteries en acier inoxydable et de flexibles.
Il est installé de manière provisoire.
Circuit de recirculation Le circuit de redirection permet, en cas de grosse brèche du circuit primaire, de récupérer l’eau, collectée dans les puisards du bâtiment du réacteur.
Cette eau peut alors, soit être réinjectée dans le circuit primaire via le système d'injection de sécurité (RIS), soit servir à diminuer la pression et la température de l'enceinte de confinement via le système d'aspersion (EAS).
Lorsque le réacteur est en puissance, ce circuit est toujours plein.
La maintenance du circuit de recirculation nécessite la vidange, puis le remplissage de ses tuyauteries.
En fin d'intention, lors des opérations de remplissage, l'exploitant doit assurer l'ouverture d'évents afin d'éviter la présence d'air dans le circuit.
Circuit de refroidissement à l'arrêt (RRAJ) Ce circuit assure, lors des phases d'arrêt des réacteurs, la circulation et un niveau d'eau minimal dans le circuit primaire, afin d'évacuer la chaleur résiduelle provenant des combustibles encore présents dans le cœur du réacteur.
Il est constitué de deux voies redondantes.
Lors de certains travaux de maintenance, l'exploitant est amené à descendre le niveau d'eau du circuit primaire relativement bas.
La surveillance de ce niveau d'eau revêt une importance particulière car un niveau suffisant est nécessaire à la fois au noyage du cœur et au bon fonctionnement des pompes du circuit RRA.
Circuit de refroidissement intermédiaire (RRI) Le circuit de refroidissement intermédiaire (RRI) permet de refroidir, en fonctionnement normal comme en situation accidentelle, l'ensemble des matériels et fluides des systèmes auxiliaires et de sauvegarde du réacteur.
En particulier, le RRi refroidit les différentes parties mécaniques de pompes qui assurent la circulation de l'eau de refroidissement dans !e circuit primaire, notamment par une circulation l'eau dans un serpentin traversant ces pompes.
Le circuit RRI est situé en grande partie à l'extérieur de l'enceinte de confinement ; le serpentin des pompes primaires se trouve à l'intérieur.
En cas de dégradation du serpentin, l'eau du circuit primaire pourrait y pénétrer sous forte pression.
Circuit de refroidissement primaire Système en boucle fermée ou ensemble de boucles fermées qui permet d'extraire la chaleur des éléments combustibles par circulation d'un fluide caloporteur en contact direct avec ces éléments combustibles.
Circuit d'eau brute secourue (SEC) Ce circuit sert à refroidir un autre circuit, appelé circuit de refroidissement intermédiaire, qui assure le refroidissement de tous les circuits et matériels importants pour la sûreté du réacteur.
C'est un circuit "de sauvegarde".
II est constitué de deux lignes redondantes, comportant chacune deux pompes et deux échangeurs.
De plus, en situation accidentelle le circuit d'eau brute peut être utilisé pour réalimenter le réservoir d'eau de secours des générateurs de vapeur, dans le cas où les moyens de réalimentation normaux et de secours seraient indisponibles.Le circuit d'eau brute fonctionnant en permanence, les échangeurs s'encrassent et nécessitent un nettoyage régulier.
Circuit d'extraction des fumées des locaux électriques Le circuit d'extraction des fumées des locaux électriques a pour rôle de désenfumer un local, en cas d'incendie, pour permettre l'intervention rapide du personnel de sécurité.
Il est constitué de deux parties indépendantes possédant chacune deux ventilateurs redondants.
Circuit primaire Le circuit primaire est un circuit fermé, contenant de l’eau sous pression.
Cette eau s'échauffe dans la cuve du réacteur au contact des éléments combustibles.
Dans les générateurs de vapeur, elle cède la chaleur acquise à l'eau du circuit secondaire pour produire la vapeur destinée à entrainer le groupe turboalternateur.L'eau du circuit primaire est mise en mouvement par trois pompes dites "pompes primaires".
Plusieurs circuits hydrauliques annexes sont branchés sur le circuit primaire principal ; ces circuits sont munis de vannes manœuvrables à partir de la salle de commande.
Un programme d'essais périodiques est destiné à s'assurer du bon fonctionnement de ces vannes.Le circuit primaire permet de refroidir le combustible contenu dans la cuve du réacteur en cédant sa chaleur par l’intermédiaire des générateurs de vapeur lorsqu’il produit de l’électricité ou par l’intermédiaire du circuit de refroidissement à l’arrêt lorsqu’il est en cours de redémarrage après rechargement en combustible.
La température du circuit primaire principal est encadrée par des limites afin de garantir le maintien dans un état sûr des installations en cas d’accident.
Circuit secondaire Circuit fermé dans lequel la vapeur produite dans le générateur de vapeur est conduite à la turbine, qui transforme son énergie en énergie mécanique.
Il comprend : la partie secondaire des générateurs de vapeur, la turbine, le condenseur, les systèmes d'extraction et de réchauffage de l'eau condensée jusqu'au retour au générateur de vapeur, ainsi que les tuyauteries associées.
circuits d’eau brute secourue Sert à refroidir un autre circuit, appelé circuit de refroidissement intermédiaire, qui assure le refroidissement des matériels importants pour la sûreté du réacteur.
C’est un circuit dit « de sauvegarde » constitué de deux lignes redondantes, comportant chacune deux pompes et deux échangeurs.
Il fonctionne en permanence, même lorsque le réacteur est à l’arrêt, afin d’assurer, entre autres, le refroidissement de la piscine de stockage du combustible.
CIREA Commission Interministérielle des RadioÉléments Artificiels (son activité a été reprise par l'ASN en 2002).
CIRES Centre industriel de regroupement, d’entreposage et de stockage (CIRES), ainsi dénommé depuis octobre 2012.
Il a été mis en service en 2003 sous le nom de centre de stockage des déchets de très faible activité (CSTFA).
CIRIL Centre Interdisciplinaire de Recherche Ions Lasers (CNRS & CEA - Caen).
CIS-Bio International Société spécialisée dans les technologies biomédicales, notamment les produits radiopharmaceutiques.
CISN Comité Interministériel de la Sécurité Nucléaire (remplacé par le CICNR en 2003).
CITMD Commission Interministérielle du Transport des Matières Dangereuses.
CLI Commission Locale d'Information.
CLIO Laser à électrons libres (LURE – CNRS – Orsay).
CLIS Comité Local d'Information et de Suivi (nom de la CLI pour les laboratoires souterrains).
CLS Commission Locale de Surveillance (nom de la CLI de la centrale de Fessenheim).
CMIR Cellule Mobile d'Intervention Radiologique.
Organisme faisant partie de la Protection civile dont le rôle est d'intervenir en cas d'accident avec contamination de l'environnement.
Il est composé de pompiers ayant reçu une formation spécifique et dotés d'un matériel adapté (appareils de mesures…).
Il existe 23 cellules mobiles d'intervention radiologiques installées dans les départements français prioritaires.
Elles peuvent intervenir, si nécessaire, dans les départements non pourvus.
CMS Cote Majorée de Sécurité (protection contre l'inondation).
CNA Centrale Nucléaire des Ardennes (réacteur Chooz A – EDF).
CNA-D Installation d'entreposage de matériels dans le cadre du démantèlement du réacteur de Chooz A (EDF – Chooz).
CNAR Commission Nationale des Aides dans le domaine Radioactif.
CNDP Commission Nationale du Débat Public.
CNE La Commission Nationale d’Evaluation des recherches pour la gestion des déchets radioactifs a été créée par la loi du 30 décembre 1991.
Cette commission, composée de personnalités scientifiques, a pour mission d’évaluer les résultats des recherches sur la gestion des déchets radioactifs de haute activité à vie longue selon les trois axes prescrits par la loi : l'étude de la séparation – transmutation, l’étude du stockage en couches géologiques profondes, l’étude du conditionnement et de l’entreposage de longue durée en surface.
La CNE établit chaque année un rapport de ses travaux d’évaluation, qui est transmis par le Gouvernement au Parlement (Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques).
CNEN Centre National d'Équipement Nucléaire (EDF).
CNEPE Centre National d'Équipement de Production d'Électricité (EDF).
CNPE Centre Nucléaire de Production d'Électricité (EDF).
CNPP Centre national de prévention et de protection
CNRA Comité sur les activités nucléaires réglementaires (Committee on Nuclear Regulatory Activities).
CNRS Centre National de la Recherche Scientifique.
CNS Council for Nuclear Safety (autorité de sûreté nucléaire d'Afrique du Sud jusqu'en 1999).
Cobalt Élément chimique de numéro atomique 27 présentant plusieurs radioisotopes, dont le cobalt 60
Cobalt 60 Le cobalt 60 (symbole Co) est un élément radioactif dont les émissions gamma sont utilisées en radiothérapie ou en radiographie industrielle.
On en trouve en faible dose dans le circuit primaire d'une centrale : il provient de l'activation des métaux composant ce circuit.
CODERST Conseil Départemental de l'Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (depuis 2006).
Codex alimentarius Code alimentaire : recueil de normes visant la sécurité sanitaire des aliments et la protection des consommateurs élaboré par une commission mise en place par la FAO et l'OMS.
CODIRPA COmité DIRecteur pour la gestion de la phase Post Accidentelle d'un accident nucléaire ou d'une situation d'urgence radiologique.Pour en savoir plus
CODIS-CTA Centre Opérationnel Départemental d'Incendie et de Secours – Centre de Traitement de l'Alerte.
Coefficient de réactivité Variation du facteur de multiplication résultant du fonctionnement d'un réacteur, c'est-à-dire des changements de température et de composition dus au dégagement d'énergie et à l'irradiation neutronique.
Coefficient de température Rapport, dans un réacteur nucléaire ou tout autre milieu multiplicateur, de la variation de la réactivité à la variation de la température moyenne qui la provoque.
Coefficient de vide Coefficient qui traduit la variation du facteur de multiplication d'un réacteur lorsque le modérateur forme plus de vides (zones de moindre densité telles que des bulles de vapeur dans l'eau) que la normale.
Si ce coefficient est positif, un excès de vapeur se traduira par une augmentation de la réactivité et, par conséquent, une augmentation de la puissance.
S'il est négatif, l'excès de vapeur tendra au contraire à arrêter le réacteur.
Cœur d'un réacteur Equivalent du foyer d'une chaudière classique, le cœur d'un réacteur nucléaire à eau sous pression est constitué d'assemblages de combustible juxtaposés, formant un cylindre de l'ordre de 4 m de haut et 4 m de diamètre.
C'est le siège de la réaction de fission en chaîne.
COFRAC COmité FRançais d'Accréditation.
COFREND Confédération Française pour les Essais Non Destructifs.
COGEMA COmpagnie GÉnérale des MAtières nucléaires (groupe AREVA, devenue AREVA-NC), ses activités couvrent l'ensemble du cycle du combustible nucléaire (exploitation minière, conversion, enrichissement, fabrication, retraitement des combustibles irradiés).
COGIC Centre Opérationnel de Gestion Interministérielle des Crises.
Colis de déchets radioactifs Le colis est l'ensemble constitué du contenu (déchet ou combustible irradié) et du conteneur.
Un colis est typiquement constitué d'un conteneur (métal, béton...), d'une matrice (verre, béton, bitume,...) et de déchets immobilisés ou enrobés dans la matrice, ou directement placés à l'intérieur des conteneurs.
Colonnes de thermocouples Les colonnes permettent le passage des thermocouples utilisés pour connaître la température du cœur.
Coloscanner Le coloscanner ou coloscopie virtuelle (CTC) permet une reconstruction virtuelle du colon en 3D après un scanner.
La coloscopie virtuelle est moins invasive et moins onéreuse que la coloscopie optique.
Elle génère moins de complications et permet une reprise immédiate d’activité.
Il a une sensibilité de 90% pour les lésions de plus de 1 cm.
Les performances observées sont comparables avec celles de la coloscopie optique.
COLTI COmité de Lutte contre le Travail Illégal.
Combustible MOX Combustible nucléaire mixte à base d'oxyde d'uranium appauvri et d'oxyde de plutonium (UO2 et PuO2) issus du traitement.
C'est le combustible qui dans les réacteurs de la génération actuelle (à eau légère, bouillante ou pressurisée) permet de recycler le plutonium.
Actuellement 20 réacteurs d'EDF sont autorisés à utiliser ce combustible.
Commande d’un réacteur Conduite d'un réacteur, contrôle d'un réacteur.
Commission locale d'information (CLI) Commission créée auprès d'un grand équipement énergétique (tel un site électronucléaire) dans le but de suivre l'impact de son implantation sur l'environnement et d'en informer le public.
Les membres de cette Commission sont des élus locaux, des représentants des syndicats et d'associations de protection de l'environnement.
Comprimés d'iode La prise de comprimés d'iode stable est un moyen de protéger efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient se produire en cas d’accident nucléaire.
L’iode est en effet un oligo-élément naturel, indispensable au fonctionnement de la thyroïde.
On le retrouve dans l’eau et les aliments que nous consommons.
Les comprimés d’iode sont des médicaments fabriqués avec de l’iode comparable à celui qui se trouve dans la nature et dans l’alimentation : on l’appelle l’iode stable.
COMURHEX Société pour la COnversion de l'URanium en métal et en HEXafluorure (groupe AREVA).
L'usine COMURHEX de Pierrelatte est destinée à fabriquer de l'hexafluorure d'uranium.
Cette fabrication est réalisée à partir d'uranium naturel dans une partie de l'usine constituant une ICPE ou à partir d'uranium de retraitement, dans une partie de l'usine constituant une INB.
Concentration en bore du circuit primaire et réserve d'eau borée Le bore est un corps ayant la propriété d'absorber les neutrons produits par la réaction nucléaire.
Il est mélangé à l'eau du circuit primaire et permet de contrôler et, le cas échéant, d'arrêter la réaction nucléaire.
A l'arrêt, des quantités supplémentaires de bore sont introduites dans le circuit primaire afin es prévenir toute possibilité de redémarrage intempestif de la réaction nucléaire.
Cet appoint est réalisé à partir d'un réservoir.
Le volume minimal d'eau borée présent dans ce réservoir est fixé par tes spécifications techniques d'exploitation.
CONCERT CONCertation on European Regulatory Tasks (groupe rassemblant les autorités de sûreté nucléaire des pays d'Europe de l'Est et d'Europe de l'Ouest).
Condenseur Le condenseur est un échangeur thermique assurant la condensation de la vapeur sortant de la turbine par échange avec l’eau du circuit de refroidissement
Conditionnement Le conditionnement est un processus industriel qui met en œuvre : un matériau de blocage qui immobilise les déchets au sein d'une Matrice dont la nature et les performances dépendent du type de déchet.
Conduction électronique ou ionique Phénomène par lequel un électron ou un ion se déplace dans un matériau.
Conductivité Caractérise la capacité de conduction (électrique, thermique) d'une substance.
La conductivité électrique s'exprime en siemens par unité de longueur.
Confinement Dispositif de protection qui consiste à contenir les produits radioactifs à l'intérieur d'un périmètre déterminé fermé (voir Enceinte de confinement).
Contamination Mise en contact du corps avec une source radioactive.
Dans le cas du corps humain, la contamination peut être interne (suite à inhalation, ingestion ou par une plaie) ou externe (dépôt sur la peau).
Une contamination externe peut être éliminée par simple lavage.
Contamination radioactive Contamination d'une matière, d'une surface, d'un milieu quelconque ou d'un individu par des substances radioactives.
Dans le cas particulier du corps humain, cette contamination radioactive comprend à la fois la contamination externe cutanée et la contamination interne par quelque voie que ce soit.
Contrat-programme Le contrat-programme Dans un souci de standardisation, EDF a passé à Framatome des commandes de chaudières nucléaires groupées dans trois contrats programmes - CP1, CP2 et 1300.
Le CP1, lancé en 1974, comprend 18 tranches de 900 MWe installées à Tricastin, Dampierre, Le Blayais et Gravelines.
Le CP2 a suivi en 1976, avec 10 tranches de 900 MWe installées à Saint-Laurent, Chinon et Cruas.
Le programme s'est poursuivi avec le lancement en 1977 et en 1979 de 20 tranches REP plus puissantes (1300 MWe) installées à Paluel, Saint-Alban, Flamanville, Cattenom, Nogent, Belleville, Penly et Golfech.
Contre-réaction Contre-réaction de réactivité.
Augmentation ou diminution de la réactivité du cœur d'un réacteur, qui est due à la variation de certains paramètres de fonctionnement tels que la puissance, la température, la pression ou le taux de vide du caloporteur.
Contrôle d’un réacteur Ensemble des opérations ayant pour but de connaître l'état de fonctionnement d'un réacteur et d'en permettre la commande.
Contrôle-commande Le controle-commande est constitué de l’ensemble des systèmes qui, dans une installation nucléaire, effectuent automatiquement des mesures et assurent des fonctions de régulation ou de protection.
La complexité de ces systèmes s’est considérablement développée au cours des dernières décennies.
Ils répondent aux besoins croissants des industriels d’un pilotage plus aisé et plus sûr de leur installation ; ils doivent également permettre d'assurer une surveillance accrue des installations, et par là même favoriser le retour d’expérience issu de l’exploitation.
La poursuite de ces objectifs a conduit au recours de plus en plus fréquent à des logiciels dans les systèmes de contrôle-commande.
Convection Mouvement d'un fluide avec transport de chaleur, sous l'influence de différences de température.
Conversion Ensemble de transformations chimiques permettant d'obtenir l'hexafluorure d'uranium (UF6) à partir du minerai d'uranium en vue de son enrichissement, de son entreposage, ou pour la fabrication du combustible nucléaire.
Coque avion La coque avion a pour objectif de protéger le bâtiment réacteur, le bâtiment combustible et les divisions 2 et 3 des bâtiments des auxiliaires de sauvegarde contre la chute d'avions de l'aviation militaire et commerciale.
Il s'agit concrètement d'une structure de forte épaisseur en béton armé qui protège la toiture et entoure les murs extérieurs de ces bâtiments.
Corium Amas de combustibles et d’éléments de structure du cœur d’un réacteur nucléaire fondus et mélangés, pouvant se former en cas d’accident grave
Coroscanner Le coroscanner est une coronarographie virtuelle.
Le coroscanner est indiqué chez des patients ayant des douleurs atypiques ou des risques intermédiaires de coronaropathie.
C’est donc un test de screening qui permet d’isoler des patients devant bénéficier d’un test invasif.
Il est possible d’avoir une durée d’acquisition longue sans une irradiation trop élevée en agissant sur le réglage des paramètres.
CoRWM Committee on Radioactive Waste Management (groupe britannique d'experts de haut niveau sur la gestion des déchets radioactifs).
COSRAC Comité de Suivi des Recherches sur l'Aval du Cycle, chargé, sous l'égide du Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, de la coordination des recherches menées dans le cadre de la loi du 30 décembre 1991 relative aux recherches sur la gestion des déchets radioactifs.
Courbe isodébit Ligne reliant des points situés à un mètre au-dessus du sol et ayant le même débit de dose à un instant donné, généralement une heure après une explosion nucléaire.
Coûts de référence La DGEC (Ministère de l'Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire) entreprend tous les 3 à 5 ans l’étude des coûts de référence de la production électrique qui vise à évaluer, dans un cadre théorique défini, le coût complet d’un MWh électrique issu de différents moyens de production à construire (et non le coût moyen de la production du parc).
Couverture Matériau à irradier placé à la périphérie du cœur d'un réacteur à fission.
Couverture fertile Couverture constituée d'un matériau fertile.
COWAM Programme européen intitulé Community Waste Management (action concertée du 5ème programme cadre de recherche et de développement de l'Union européenne portant sur les processus de décision au plan local en matière de déchets nucléaires).
CP0 Premier palier de réacteurs nucléaires de 900 MWe (EDF).
CP1 1ère subdivision du palier CPY.
CP2 2ème subdivision du palier CPY.
CPA Conditions Particulières d'Autorisation (sources de rayonnement).
CPE Conditions Particulières d'Emploi (sources de rayonnement).
CPP Circuit Primaire Principal (REP).
CPY deuxième palier de réacteurs nucléaires de 900 MWe (EDF).
Crayon combustible Le crayon combustible est constitué de pastilles d’oxyde d’uranium ou d’oxyde mixte d’uranium et de plutonium (d’un diamètre et d’une hauteur d’environ 1 cm) empilées dans des tubes de métal (gaines en alliage de zirconium) fermés aux extrémités (étanchéité).
CRIIRAD Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la RADioactivité.
Criticité Le risque de criticité est défini comme le risque de démarrage d’une réaction nucléaire en chaîne lorsqu’une masse de matière fissile trop importante est rassemblée au même endroit.
Un milieu contenant un matériau nucléaire fissile devient critique lorsque le taux de production de neutrons (par les fissions de ce matériau) est exactement égal au taux de disparitions des neutrons (absorptions et fuites à l'extérieur).
Critique Un système est qualifié de critique lorsque le nombre de neutrons émis par fission est égal au nombre de neutrons disparaissant par absorption et par fuite.
Dans ce cas, le nombre de fissions observé pendant des intervalles de temps successifs reste constant.
La criticité est l'expression d'un équilibre.
exact entre les productions de neutrons par fission et les disparitions par absorption et par fuite.
CRPPH Committee on Radiation Protection and Public Health (comité de radioprotection et de santé publique de l'AEN).
CSA Centre de Stockage de l'Aube (ancien nom du CSFMA).
CSD-C Colis Standard de Déchets Compactés.
CSFMA Centre de Stockage des Déchets de Faible et Moyenne Activité (ANDRA).
CSHPF Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France (remplacé en 2007 par le HCSP).
CSIN Comité sur la Sûreté des Installations Nucléaires (AEN).
CSLU Commission de Sûreté pour les Laboratoires et les Usines (commission placée auprès du DSND, compétente pour les laboratoires et usines nucléaires intéressant la défense).
CSN Consejo de Seguridad Nuclear (autorité de sûreté nucléaire de l'Espagne).
CSNI Comité sur la sûreté des installations nucléaires (Committee on the Safety of Nuclear Installations).
CSP Circuit Secondaire Principal (REP)
CSPE Compensation des charges de Service Public de l'Electricité.
Mécanisme de compensation des charges de service public assumées par les opérateurs français, mis en place par la loi n°2003-8 du 3 janvier 2003 relative aux marchés du gaz et de l'électricité et service public de l'énergie.
CSPI Commission Spéciale et Permanente d'Information près l'établissement AREVA NC de La Hague (nom de la CLI du centre de La Hague).
CSS Commission on Safety Standards (commission sur les normes de sûreté de l'AIEA).
CSSIN Conseil Supérieur de la Sûreté et de l'Information Nucléaires, placé auprès des ministres chargés de l'industrie et de l'environnement, cet organisme consultatif a compétence sur tous les sujets touchant à la sûreté des installations nucléaires au stade de la conception, de la construction puis de la mise en exploitation jusqu'au stockage des déchets et sur les questions d'information du public et des médias sur le nucléaire.
(A été remplacé en 2008 par le HCTISN)
CST Comité Scientifique et Technique (EURATOM).
CSTB Centre Scientifique et Technique du Bâtiment.
CSTFA Centre de Stockage des déchets de Très Faible Activité (ANDRA - Morvilliers- Aube).Ancienne dénomination du Centre industriel de regroupement, d’entreposage et de stockage (CIRES).
Modifié en octobre 2012
CTC Centre Technique de Crise.
CTCAE Common Terminology Criteria for Adverse Events (critères de terminologie communs pour les événements hostiles – critères utilisés pour la classification des effets secondaires des traitements anti-cancéreux).
CTICM Centre technique industriel de la construction métallique
Curie voir Becquerel.
Curiethérapie La curiethérapie permet de traiter, de façon spécifique ou en complément d’une autre technique de traitement, des tumeurs cancéreuses, notamment de la sphère ORL, de la peau, du sein ou des organes génitaux
Curiethérapie interstitielle La curiethérapie interstitielle consiste à implanter des sources radioactives (généralement des fils d’iridium 192) à l’intérieur des tissus à irradier (peau, lèvre, sein, langue, anus, prostate, etc.).
Avec cette technique, il est possible de délivrer une dose élevée directement au niveau de la tumeur tout en limitant l’irradiation des tissus sains.
Cuve de réacteur Enceinte métallique étanche de forte épaisseur en acier renfermant le cœur du réacteur et ses systèmes de contrôle de la réaction (structures de support du cœur et structures de guidage des grappes de contrôle) dans laquelle circule l'eau primaire sous pression.
Cycle combiné à gaz (CCG) technologie la plus récente de production d'électricité dans une centrale thermique fonctionnant au gaz naturel.
Cycle du combustible Désigne l'ensemble des opérations qui accompagnent la production d'électricité nucléaire : de l'extraction du minerai d'uranium à la fabrication de combustible (amont du cycle), de son utilisation dans un réacteur, à son traitement puis son recyclage jusqu'à son élimination définitive (aval du cycle).
Le cycle du combustible est dit fermé s'il comprend le traitement du combustible irradié et le recyclage des matières fissiles issues du traitement.
Le cycle ouvert ou à un seul passage comprend le dépôt définitif du combustible après son utilisation dans le réacteur.
Le cycle peut également désigner la durée de séjour d'un assemblage de combustible dans un réacteur avant d'être déchargé (de 12 à 24 mois selon la gestion choisie dans un réacteur à eau légère).
Cytogénétique Technique biologique qui permet l’étude des anomalies chromosomiques dans la cellule
D DAC Décret d'Autorisation de Création (procédure INB).
DAPE Dossier d'Aptitude à la Poursuite de l'Exploitation.
DARPE Demande d'Autorisation de Rejets et de Prélèvements d'Eau (pour les INB jusqu'en 2006).
DARPMI Direction de l'Action Régionale et de la Petite et Moyenne Industrie (ministère de l'économie, des finances et de l'industrie) (jusqu'en 2005).
DARQSI Direction de l'Action Régionale, de la Qualité et de la Sécurité Industrielle (ministère chargé de l'industrie) (jusqu'en 2008).
DCI Direction de la Communication et de l'Information des publics (ASN).
DCN Direction des Centrales Nucléaires (ASN)
DDASS Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales.
DDSC Direction de la Défense et de la Sécurité Civiles (ministère de l'Intérieur - jusqu'en 2008).
DDTEFP Direction Départementale du Travail, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle.
Débit de dose Le débit de dose radioactive détermine l'intensité d'irradiation (énergie absorbée par la matière par unité de masse et de temps).
Il se mesure en Gray par seconde(Gy/s) dans le système international.
Il est utilisé en physique et en radioprotection.
Débit d'équivalent de dose Débit de quantité de dose absorbée, pondérée quant aux effets biologiques par des facteurs de qualité différents selon les rayonnements.
S'exprime en Sievert par seconde (Sv/s).
Déchargement d'un réacteur Opérations consistant à retirer le combustible nucléaire d'un réacteur.
Dans les réacteurs à eau pressurisée, elles s'effectuent toujours réacteur à l'arrêt et cuve ouverte.
Déchets FA-VC Ce sont des déchets faiblement radioactifs, à durée de vie courte (inférieure à 30 ans).
Ils représentent 89 % de l'ensemble des déchets radioactifs.
Il s'agit pour l'essentiel de déchets provenant des installations nucléaires (objets contaminés : gants, filtres, résines, etc.), des laboratoires de recherche et de divers utilisateurs de Radioéléments (hôpitaux, laboratoires d'analyse, industrie minière, agroalimentaire, métallurgique.
.
).
Déchets FMA Les déchets FMA sont faiblement ou moyennement radioactifs.
Ils contiennent des quantités significatives de radioéléments à période longue (supérieure à 30 ans), émetteurs de rayonnements alpha.
Ils proviennent principalement des usines du cycle du combustible (effluents, coques et embouts, générés lors de la fabrication ou du retraitement) et des centres de recherche.
Ils représentent 10 % du volume total des déchets radioactifs.
Déchets HA-VL Déchets à haute activité et à durée de vie longue.
Ils contiennent des radioéléments de haute activité, émetteurs alpha, bêta et gamma, dont la décroissance radioactive peut s'étendre sur plusieurs milliers, voire centaines de milliers d'années.
Ils proviennent essentiellement du traitement des combustibles usés issus des centrales nucléaires.
S'ils contiennent, avec les Déchets B, 95 % de la radioactivité totale, ils ne constituent que 1 % du volume des déchets radioactifs en France.
Déchets radioactifs Matières radioactives inutilisables provenant de l'industrie nucléaire, de centres médicaux ou de laboratoires.
Les déchets radioactifs sont classés selon deux caractéristiques : le niveau d'activité et la durée de demie-vie.
Le niveau d'activité donne une indication sur le niveau de l'intensité du rayonnement radioactif à un moment donné et donc sur leur dangerosité potentielle.
Quatre niveaux sont définis : très faible activité, faible activité, moyenne activité et haute activité.
La durée de demie-vie permet de déduire la durée de dangerosité potentielle du déchet.
En effet, la radioactivité diminue régulièrement dans le temps.
Cette décroissance se fait rapidement pour les déchets à vie courte ou de façon beaucoup plus lente pour les déchets de longue durée de vie.
Trois niveaux sont utilisés : vie très courte pour les déchets dont la radioactivité est divisée par deux en cent jours ou moins, vie courte pour ceux dont la radioactivité est divisée par deux en moins de trente ans et vie longue pour ceux dont la radioactivité est divisée par deux en trente ans et plus.
Déclassement Ensemble des opérations administratives et réglementaires destinées soit à classer une installation nucléaire dans une catégorie inférieure, soit à en supprimer le classement initial.
Déconstruction Ensemble des opérations administratives et techniques conduisant dans un délai donné, par une suite programmée de démantèlements successifs, à l'élimination totale d'une installation nucléaire et à la complète réhabilitation du site.
Décontamination radioactive Opération de nettoyage ayant pour but d'éliminer partiellement ou totalement les substances radioactives déposées à la surface d'un matériau ou sur la peau quand il s'agit d'une personne, par des moyens permettant la récupération contrôlée des substances contaminantes.
Décroissance radioactive ou désactivation Diminution d'activité nucléaire d'une substance radioactive par désintégrations spontanées.
Défense en profondeur Le concept de défense en profondeur est mis en œuvre pour compenser les défaillances potentielles humaines et techniques.
Ce concept se fonde sur plusieurs niveaux de protection centrés sur l'introduction de barrières successives empêchant la dispersion de substances radioactives dans l'environnement.
DEM DEMantèlement.
Démantèlement Ensemble des opérations techniques qui conduisent une installation nucléaire à un niveau de déclassement choisi.
Le terme de démantèlement couvre l’ensemble des activités, techniques et administratives, réalisées après l’arrêt définitif d’une installation nucléaire, afin d’atteindre un état final prédéfini où la totalité des substances dangereuses et radioactives a été évacuée de l’installation.
Ces activités peuvent comprendre, par exemple, des opérations de démontage d’équipements, d’assainissement des locaux et des sols, de destruction de structures de génie civil, de traitement, de conditionnement, d’évacuation et d’élimination de déchets, radioactifs ou non.
Cette phase de vie des installations est marquée par des changements rapides de l’état des installations et une évolution de la nature des risques.
Densité de flux thermique critique Valeur de la densité du flux thermique à travers une paroi chauffante mouillée, correspondant soit à la caléfaction, soit à l'assèchement de cette paroi.
DEP Direction des Équipements sous Pression nucléaires (ASN).
Désintégration Transformation d'un noyau instable en un noyau stable ou instable au cours de laquelle le nombre et la nature des nucléons sont modifiés.
DEU Direction de l'Environnement et des situations d'Urgence (ASN).
Deutérium Isotope de l'hydrogène (masse atomique 2).
DFD Deutsch-Französischer Direktionausschuss (comité de direction franco-allemand pour les questions de sûreté nucléaire).
DFK Deutsch-Französische Kommission (commission franco-allemande pour les questions de sûreté des installations nucléaires).
DfT Department for Transport (ministère des transports du Royaume Uni).
DG/TREN Direction Générale de l'énergie et des Transports (Commission européenne).
DGAC Direction Générale de l'Aviation Civile (ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire).
DGCCRF Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (ministère de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi).
DGEC Direction Générale de l'Énergie et du Climat (ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire) (depuis 2008).
DGEMP Direction Générale de l'Énergie et des Matières Premières (ministère chargé de l'énergie) (jusqu'en 2008).
DGITM Direction Générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer (ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire) (depuis 2008).
DGMT Direction Générale de la Mer et des Transports (ministère chargé des transports) (jusqu'en 2008).
DGPR Direction Générale de la Prévention des Risques (ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire) (depuis 2008).
DGS Direction Générale de la Santé.
DGSCGC Rattachée au ministère de l'Intérieur, la direction générale de la Sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC) est la structure centrale, responsable de la gestion des risques en France, qu'il s'agisse des accidents de la vie courante ou des catastrophes majeures.
DGSNR Direction Générale de la Sûreté Nucléaire et de la Radioprotection (structure centrale de l'ASN jusqu'à la réforme de novembre 2006).
DGT Direction Générale du Travail - au sein du ministère du Travail.
DHOS Direction de l'Hospitalisation et de l'Organisation des Soins (ministère de la santé et des sports).
Diagnostic in vitro Il s’agit d’une technique d’analyse de biologie médicale – sans administration de radionucléides au patient – permettant de doser certains composés contenus dans les fluides biologiques préalablement prélevés sur le patient : hormones, médicaments, marqueurs tumoraux, etc.
Diagnostic in vivo Cette technique consiste à étudier le métabolisme d’un organe grâce à une substance radioactive spécifique – appelée radiopharmaceutique – administrée à un patient.
La nature du radiopharmaceutique, qui a un statut de médicament, dépend de l’organe étudié.
Le radionucléide peut être utilisé soit directement soit fixé sur un vecteur (molécule, hormone, anticorps…).
À titre d’exemple, le tableau 1 présente quelques-uns des principaux radionucléides utilisés dans diverses explorations.
DIDEME DIrection de la DEmande et des Marchés Énergétiques (ministère en charge de l'énergie) (jusqu'en 2008).
Diesel de secours (DUS) Chaque réacteur à eau sous pression est équipé de deux lignes électriques extérieures en provenance du réseau national, et de deux groupes électrogènes de secours à moteur diésel.
Ces derniers, redondants, sont utilisés en cas de perte des alimentations électriques normales du réacteur.
Ils permettent, dans cette situation, d'assurer le fonctionnement des systèmes de sauvegarde qui seraient mis en œuvre en cas d'accident.
L'exploitant démarre périodiquement ces groupes électrogènes afin de vérifier leurs performances
Diffuseur Élément principal d'un étage de diffusion, constitué d'un assemblage de barrières de diffusion montées en parallèle.
Dilution hétérogène Dilution hétérogène du bore.
Diminution locale soudaine et importante de la teneur en bore dans le cœur d'un réacteur à eau sous pression, conduisant à une augmentation brutale de la réactivité.
Dimensionnement Détermination des caractéristiques d'une installation lors de sa conception pour satisfaire à des critères préétablis et à la pratique règlementaire.
DIN Division Ingénierie Nucléaire (EDF) Division des Installations Nucléaires (structures territoriales de l'ASN, remplacées par les DSNR en 2002).
Dioxyde de carbone ou gaz carbonique (CO2) Gaz plus lourd que l'air produit lors de la combustion des matières contenant du carbone.
Direction générale de la sûreté nucléaire et de la radioprotection (DGSNR) L'Autorité de sûreté nucléaire ou Direction générale de la sûreté nucléaire et de la radioprotection (DGSNR) assure, au nom de l'État, le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France pour protéger le public, les travailleurs et l'environnement des risques liés à l'utilisation du nucléaire.
Elle est placée sous l'autorité conjointe du ministre chargé de l'environnement, du ministre chargé de l'industrie et du ministre chargé de la santé.
Elle est chargée du contrôle technique et réglementaire de la sûreté nucléaire et de la radioprotection.
DIS Direction des rayonnements Ionisants et de la Santé (ASN)
Disponibilité Le coefficient de disponibilité caractérise la performance industrielle d'une centrale.
C'est le rapport entre la quantité d'énergie électrique que l'on peut produire en un temps donné et la quantité d'énergie maximale théorique pendant ce même temps.
Dispositifs anti-débattement du circuit primaire principal Ces dispositifs ont pour fonction de limiter les déplacements des composants et des tuyauteries primaires lors d'un séisme ou de sollicitations accidentelles.
DIT Direction des activités Industrielles et du Transport (ASN)
DIVA Dispositif pour l’étude de l’incendie, de la ventilation et de l’aérocontamination
Divergence Démarrage du processus de réaction en chaîne dans un réacteur.
Démarrage de l'activité d'un réacteur.
DOE Department of Energy (département de l'énergie - Etats-Unis)
Doigt de gant Tube de petit diamètre fermé à une extrémité et permettant d'effectuer certains échanges entre des milieux physiques séparés
Dose Quantité d'énergie communiquée à un milieu par un rayonnement ionisant.
Dose absorbée Quantité d'énergie absorbée en un point par unité de masse de matière (inerte ou vivante).
Elle s'exprime en Grays (Gy) : 1 gray correspond à une énergie absorbée de 1 joule par kilogramme de matière
Dose collective ou dosimétrie opérationnelle collective somme des doses reçues par les personnels exposés au sein d'une installation nucléaire.
Elle est exprimée en homme.
Dose efficace Somme des doses équivalentes pondérées délivrées par exposition interne et externe aux différents tissus et organes du corps mentionnés dans l'arrêté du 1er septembre 2003 définissant les modalités de calcul des doses efficaces et des doses équivalentes résultant de l’exposition des personnes aux rayonnements ionisants prévu à l'article R.
4451-16.
L’unité de dose équivalente engagée est le sievert (Sv).
Dose équivalente Produit de la dose absorbée dans un tissu ou un organe par un facteur de pondération tenant compte de l'effet biologique lié à la nature et à l'énergie du rayonnement.
S'exprime en Sievert (Sv)
Dose externe Composante externe de la dose efficace.
Dose intégrée (ou simplement dose) Terme employé pour estimer, dans le cas d'un matériau, le flux de neutrons intégré (ou fluence) au cours de son irradiation.
S'exprime en n/cm2
Dose interne Composante interne de la dose efficace.
Dose limite Dose maximale fixée par le commandement pour une mission donnée
Dose maximale admissible Dose extrême pouvant être absorbée pendant une durée déterminée
Dose prévisible Synonyme : dose prévisionnelle (langage professionnel).
? Définition : Dose évaluée apriori en supposant qu'aucune action protectrice ou corrective n'est entreprise
Dosimètre Dispositif électronique individuel de surveillance radiologique qui permet de mesurer l’exposition externe aux rayonnements ionisants avec une lecture directe de la dose reçue pour le corps entier
Dosimétrie Détermination, par évaluation ou par mesure, de la dose de rayonnement absorbée par une substance ou un individu ou un groupe d'individus.
Dosimétrie externe Ensemble des méthodes et techniques permettant de mesurer la dose externe.
Lorsque la dose externe est mesurée à partir d'appareils (dosimètres) à lecture différée et reproductible, il s'agit de dosimétrie passive.
Lorsque la dose externe est mesurée à partir de dosimètres lus en temps réel, il s'agit de dosimétrie opérationnelle.
Dosimétrie interne Ensemble des méthodes et techniques permettant de déterminer la dose interne.
La dosimétrie interne repose notamment sur des examens anthroporadiométriques et des analyses radio-toxicologiques prescrits par le médecin du travail.
DOSIP Dosimétrie individuelle passive
DPAEP Direction des Personnels et de l'Adaptation de l'Environnement Professionnel (ministère de l'économie, de l'industrie et de l'emploi) (depuis 2006)
DPI Direction Production Ingénierie (EDF)
DPMA Direction du Personnel, de la Modernisation et de l'Administration (ministère chargé de l'économie) (jusqu'en 2006)
DPN Division de la Production Nucléaire (EDF)
DPPR Directeur de la Prévention des Pollutions et des Risques (jusqu'en 2008) Direction de la Prévention des Pollutions et des Risques (ministère chargé de l'environnement) (jusqu'en 2008)
DRASS Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales
DRC Direction des déchets, des installations de recherche et du cycle (ASN)
DRD L'ancienne "Direction des installations de Recherche et des Déchets" est devenue la "Direction des déchets, des installations de recherche et du cycle" (DRC) au sein de l'ASN
DREAL Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement
DRI Direction des Relations Internationales (ASN)
DRIRE Directeur Régional de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement
DRT Direction des Relations du Travail (jusqu'en août 2006)
DRTEFP Direction Régionale du Travail, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle
DRYPAC procédé de séchage des boues
DSC Remplacée par la DGSCGC | Direction de la Sécurité Civile (ministère de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales) (depuis 2008).
Elle est notamment chargée au sein du CICNR, du personnel spécialisé et de la mise en œuvre des moyens d'intervention.
En cas d'incident nucléaire, elle utilise les cellules mobiles d'intervention radiologique (CMIR) : pompiers spécialisés dans la lutte contre les accidents nucléaires, médecins, équipes de détection et de mesure radiologique, etc.
DSIN Direction de la Sûreté des Installations Nucléaires (structure centrale de l'ASN, remplacée par la DGSNR en 2002)
DSN Division principale de la Sécurité des installations Nucléaires (autorité de sûreté nucléaire de la Suisse)
DSND Délégué à la Sûreté Nucléaire et à la radioprotection pour les activités et installations intéressant la Défense (ministère de la défense et ministère chargé de l'industrie)
DSNR Division de la Sûreté Nucléaire et de la Radioprotection (dénomination des structures territoriales de l'ASN jusqu'à la réforme de novembre 2006)
DTI Dose Totale Indicative
DTPA Diéthylene-Triamine-Penta-Acetate (substance utilisée en médecine nucléaire)
DTS Direction du transport et des sources (ASN)
DUP Déclaration d'Utilité Publique
Durée de vie la durée de vie d'une installation nucléaire n'a pas de définition légale.
On emploie généralement ce terme pour désigner la durée calendaire d'exploitation d'un réacteur nucléaire du début de fonctionnement à sa mise à l'arrêt définitif.
La durée utile de fonctionnement du réacteur serait plus pertinente pour mesurer son vieillissement.
E E.ON entreprise de production et de distribution d'électricité et de gaz (Allemagne, divers pays d'Europe et États-Unis)
E.S.T Événement Significatif dans le Transport
EADS European Aeronautic Defense and Space Company
EAN European Alara Network (réseau ALARA européen dont l'objectif est de promouvoir la mise en œuvre du principe ALARA)
EAS circuit d'Aspersion de Secours dans l'enceinte du bâtiment réacteur (REP)
EBR Efficacité Biologique Relative
Ebulliomètre L'ébulliomètre est utilisé en situation post-accidentelle.
Il permet de mesurer le niveau d'eau dans la cuve, ainsi que l'écart entre la température de l'eau de la cuve et la température d'ébullition à la pression correspondante.
Ecart à la criticité Afin de garantir le contrôle de la réaction numéraire, il faut qu'il y ait suffisamment de bore dans l'eau du circuit primaire, les grappes de commande contiennent également des matériaux absorbant les neutrons.
Un paramètre particulier, dénommé écart à la criticité, caractérise l'évolution de la population des neutrons ou plus exactement l'évolution du nombre de fissions d'une génération de neutrons à l'autre.
Il permet d'apprécier, compte tenu de la quantité de bore et de la position des grappes de commande, les marges dont on dispose vis-à-vis d'une éventuelle reprise de la réaction nucléaire.
Ecart de conformité Le terme écart de conformité regroupe l'ensemble des écarts par rapport au référentiel de sûreté en vigueur dans l'installation nucléaire considérée.
Ce référentiel est constitué de tous les documents définissant les exigences associées à la conception, la construction et l'exploitation des installations.
Les écarts de conformité peuvent être issus d'erreurs de conception, de défauts de réalisation, de défauts de qualification, ou de défauts rencontrés au cours de l'exploitation des installations (vieillissement des matériels, défauts de maintenance...).
Échauffement direct de l'enceinte Échauffement quasi instantané de l'atmosphère de l'enceinte de confinement d'un réacteur, qui se produit lorsque du corium est pulvérisé dans cette atmosphère, et qui conduit à une élévation rapide et importante de la pression.
ECS Evaluation complémentaire de sûreté, plan de contrôle décidé après l'accident de Fukushima (Japon) en 2011 pour les installations nucléaires françaises.
Pour en savoir plus, consulter la rubrique des ECS sur asn.fr
ECUME ancien projet d'installation d'entreposage de combustibles usés et de déchets solides irradiants (CEA)
ECURIE European Community Urgent Radiological Information Exchange.
EDE circuit de mise en dépression de l'espace entre les deux enceintes d'un réacteur (REP)
EDF Électricité de France, Direction de la Société anonyme produisant de l'électricité, assurant l'exploitation et la maintenance de ses centrales, ainsi que la distribution de l'électricité.
EDS Entreposage de Déchets Solides
Effet Cerenkov Emission de lumière visible qui apparaît lorsqu'une particule chargée se déplace dans un milieu donné à une vitesse supérieure à celle de la lumière dans ce milieu.
Le rayonnement est émis comme une onde de choc qui accompagne la particule.
Ainsi la décroissance de noyaux radioactifs libère des électrons à des vitesses supérieures à celle de la lumière dans l'eau, avec laquelle ils interagissent en cédant leur énergie sous une longueur d'onde qui est celle de la lumière bleue.
Le même phénomène peut se produire dans la matière lors d'un accident de criticité
Efficacité énergétique ou économies d'énergie.
L'efficacité énergétique vise à promouvoir des comportements, des méthodes de travail, des techniques de production ou d'utilisation moins coûteuses en énergie.
Effluent radioactif Gaz ou liquide contenant des substances radioactives, sous-produit d’un processus industriel ou de laboratoire, qui peut être recyclé, traité ou rejeté dans l’environnement après que son activité a été réduite par des dispositifs appropriés avant le rejet ou l'utilisation.
Effluents gazeux Les effluents gazeux émis dans une installation nucléaire de base sont collectés puis traités.
Ils sont également stockés dans des réservoirs, afin de laisser décroître leur radioactivité qui est mesurée périodiquement.
Le contenu de ces réservoirs est ensuite relâché dans l'atmosphère par une cheminée.
Les capteurs situés dans cette cheminée mesurent la radioactivité effectivement rejetée dans l'environnement.
EGRA Expert Group on Regulatory Autorisation (sous-groupe du CRPPH de l'AEN)
EIP Au sens de l’arrêté du 7 février 2012 modifié fixant les règles générales relatives aux installations nucléaires de base (INB), un EIP  est un élément important pour la protection des intérêts mentionnés à l’article L.593-1 du code de l’environnement.
Cet élément contribue à la prévention des risques et des inconvénients pour la sécurité, la santé et la salubrité publiques ou la protection de la nature et de l'environnement.
EIS Élément Important pour la Sûreté
EL3 réacteur à Eau Lourde n°3 (ancien réacteur expérimental - CEA – Saclay)
EL4 réacteur à Eau Lourde n°4 (ancienne centrale nucléaire des Monts d'Arrée – EDF – Brennilis)
EL4-D installation d'entreposage des matériels de la centrale nucléaire des Monts d'Arrée dans le cadre du démantèlement de celle-ci
ELAN II B ancienne installation pour la fabrication de sources scellées (CEA – La Hague)
Electrode Elément conducteur remplissant des fonctions d'émission, de captation ou de commande, par un champ électrique, des électrons ou des ions (anode et cathode)
Electrolyse Déplacement d'ions, sous l'influence d'une différence de potentiel, vers les électrodes, suivi d'un dépôt ou d'un dégagement gazeux à ces électrodes des espèces oxydées ou réduites
Electronvolt (eV) Unité d'énergie utilisée en physique nucléaire, 1 eV = 1,6 10-19 joule.Parmi les multiples, le mégaélectronvolt (106 eV) et le gigaélectronvolt (109 eV)
Élimination pratique Mise en œuvre de dispositions de conception ou d'exploitation spécifiques, qui vise à rendre négligeable la probabilité que survienne une situation donnée.
Empoisonnement (du combustible nucléaire) Phénomène de capture de neutrons par certains produits de fission qui s'accumulent au cours de l'irradiation (xénon 135, samarium 149, etc.), dégradant ainsi le bilan neutronique
Enceinte de confinement Enceinte étanche en béton, contenant la cuve du réacteur, le circuit primaire, les générateurs de vapeur, ainsi que les principaux éléments importants pour la sûreté d’un réacteur à eau sous pression.
Enceinte de confinement (ou bâtiment du réacteur) Egalement appelée bâtiment du réacteur (BR) l'enceinte de confinement est un bâtiment en béton à l'intérieur duquel se trouvent la cuve, le cœur du réacteur, les générateurs de vapeur ainsi que les principaux auxiliaires assurant la sûreté du réacteur.
Elle constitue la troisième des barrières existant entre les produits radioactifs contenus dans le cœur du réacteur et l'environnement (la premiers barrière est la gaine du combustible, la deuxième est le circuit primaire), Elle est destinée, en cas d'accident, à retenir les produits radioactifs qui seraient libérés lors d'une rupture du circuit primaire.
De ce fait, son étanchéité est particulièrement surveillée.
De nombreuses canalisations traversent cette enceinte.
Ces vannes, situées de part et d'autre de la paroi de béton, permettent d'obturer chacune des canalisations lorsque les spécifications techniques, les procédures de conduite eu la situation exigent l'étanchéité complète de l'enceinte.
Endothermique/exothermique S'accompagnant d'une absorption/d'un dégagement de chaleur
Energie spécifique Dans une pile à combustible, rapport (en Wh/kg) entre l'énergie électrique fournie par unité de temps et la masse du convertisseur, incluant le réservoir de combustible
Enrichissement Procédé par lequel on accroît la teneur en isotopes fissiles d'un élément.
Le processus conduit à la séparation du produit en deux parties dites respectivement enrichie et appauvrie en l'isotope recherché.
L'enrichissement de l'uranium en isotope 235 vise à le rendre efficacement utilisable comme combustible dans les centrales nucléaires.
Ainsi l'uranium constitué, à l'état naturel, de 0,7% d'uranium 235 (fissile) et à 99,3% d'uranium 238 (non fissile) est enrichi en uranium 235 dont la proportion sera portée de 3 à 4%.
ENS European Nuclear Society (société européenne d'énergie nucléaire)
ENSREG European Nuclear Safety REgulators Group (groupe à haut niveau de l'Union européenne sur la sûreté nucléaire et la gestion des déchets – anciennement GHN)
Entreposage L'entreposage de déchets ou de combustible irradié correspond à des solutions provisoires de gestion.
Il est dans tous les cas nécessaire de procéder à une surveillance du site et à une reprise des colis avant que le temps n'ait pu affaiblir les barrières dans lesquelles les éléments radioactifs sont confinés, avant la mise en œuvre d'une solution d'élimination définitive.
Entreposage en subsurface Entreposage situé en faible profondeur (quelques dizaines de mètres sous la surface du sol).
Il comprend des puits ou alvéoles et des galeries creusées à flanc de colline ou de montagne par exemple, permettant l'accès par une voie horizontale
Entreposage en surface Entreposage constitué de puits ou d'alvéoles enterrés, surmontés d'un bâtiment où s'effectue la conduite de l'installation.
ENVIRHOM Programme de recherche qui vise à étudier les processus d’accumulation des radionucléides et les effets biologiques induits par cette accumulation dans les organismes vivants du monde végétal, du monde animal et de l’homme en situation d’exposition chronique.
ÉOLE Le réacteur ÉOLE est un réacteur destiné aux études neutroniques de cœurs de réacteurs à eau légère.
Il permet de reproduire, à échelle très réduite, un flux neutronique élevé grâce à des cœurs expérimentaux représentatifs de cœurs de réacteurs de puissance à eau pressurisée ou eau bouillante.
EPA Environmental Protection Agency (agence fédérale pour la protection de l'environnement aux États-Unis)
EPR Evolutionary Pressurized water Reactor (réacteur à eau pressurisée – nouveau type de réacteur nucléaire développé par AREVA-NP) incluant de nombreuses améliorations en matière de sûreté, d'utilisation des combustibles et d'économie d'exploitation.
EPRD État des Prévisions de Recettes et de Dépenses (budget des établissements publics)
Épreuve hydraulique La réglementation en matière d'équipements sous pression exige que, tous les 10 ans, la chaudière nucléaire fasse l'objet d'une visite complète et d'une requalification incluant une épreuve hydraulique.
Cette épreuve consiste à soumettre ce circuit à une pression supérieure de 20 % à sa pression de calcul et constitue un test global de résistance.
EPS Étude probabiliste de sûreté
ERMSAR Réunion de revue européenne sur les recherches sur les accidents graves
ERNET Emergency Response NETwork (réseau de réponse aux demandes d'assistance de l'AIEA)
ERP Établissement Recevant du Public
ESE Événement Significatif pour l'Environnement
ESP Équipement Sous Pression
ESPN Équipement Sous Pression Nucléaire
ESR Événement Significatif pour la Radioprotection
ESS Événement Significatif pour la Sûreté
ETARE plans d'ETAblissement REpertoriés
Etat métastable (isomère) Etat dans lequel un noyau atomique est 'bloqué' dans un état excité (à un niveau d'énergie supérieur à son état fondamental) pendant un certain temps, de quelques milliardièmes de seconde à plusieurs milliards d'années.
Un même noyau peut avoir plusieurs isomères
ETP Équivalent Temps Plein
ETSON European Technical Safety Organisations Network
Euratom Communauté européenne de l'énergie atomique, créée en 1957, la « Communauté européenne de l'Énergie atomique » avait, à l'origine, pour mission générale de contribuer à la formation et à la croissance des industries nucléaires.
Toutefois, le Traité Euratom n'oblige pas en soi à la promotion de l'énergie nucléaire, ni ne contredit l'objectif actuel d'ouverture et de diversification des marchés énergétiques.
Aujourd'hui, Euratom constitue le cadre d'une abondante législation dérivée qui encadre le fonctionnement de l'énergie nucléaire, notamment en matière de radioprotection des populations et de contrôle des matières nucléaires, ce qui a certainement contribué à mettre en place dans les pays membres de l'Union européenne un niveau élevé de sûreté et de sécurité nucléaires, quels que soient leurs choix énergétiques.
EUROCLI association EUROpéenne de Commissions Locales d'Information et de forums de dialogue européens
EURODIF Usine EUROpéenne d'enrichissement par DIFfusion gazeuse.
La séparation isotopique mise en œuvre dans l'usine EURODIF sur le site de Tricastin (Drôme) est fondée sur le procédé de diffusion gazeuse.
L'usine comporte 1400 modules d'enrichissement en cascade, répartis en 70 groupes de 20 modules regroupés dans des locaux étanches.
Le principe de l'enrichissement par voie gazeuse consiste à faire diffuser un grand nombre de fois l'UF6 gazeux à travers des parois poreuses appelées « barrières ».
Ces barrières laissent passer de façon préférentielle l'isotope 235 de l'uranium contenu dans le gaz, augmentant ainsi, à chaque passage, la proportion de cet isotope fissile dans l'UF6.
EUROFAB FABrication en EUROpe (programme expérimental de fabrication de combustible MOX à partir de plutonium militaire s'inscrivant dans le cadre de l'accord américano-russe de réduction des stocks de plutonium)
Eurosafe Forum international co-organisé par l’IRSN et ses homologues allemand (GRS) et belge (Bel V), visant à promouvoir la convergence des pratiques techniques de sûreté en Europe
Evénement significatif Les incidents ou accidents présentant une importance particulière en matière, notamment, de conséquences réelles ou potentielles sur les travailleurs, le public, les patients ou l’environnement, sont dénommés « événements significatifs ».
EVU Le système EVU permet l’évacuation ultime de la chaleur du bâtiment réacteur en situation d’accident grave.
Excursion de criticité Evolution rapide du nombre de fissions produites au sein d'un milieu fissile, encore appelée excursion de puissance
Excursion de puissance Augmentation très rapide et momentanée de la puissance d'un réacteur au-delà de la puissance de fonctionnement
Explosion de vapeur Vaporisation brutale d'eau accompagnée d'une onde de choc, qui se produit lorsque l'eau entre en contact avec des matériaux fondus de très haute température.
Exposition externe Exposition résultant de sources situées en dehors de l’organisme
Exposition globale Exposition du corps entier considérée comme homogène
Exposition interne Exposition résultant de sources situées dans l’organisme
Exposition partielle (localisée) Exposition portant essentiellement sur une partie de l’organisme ou sur un ou plusieurs organes ou tissus
Exposition professionnelle d'urgence Exposition de travailleurs volontaires participant à une intervention pour porter secours à des personnes en danger ou, dans le cadre d'une situation d'urgence radiologique, pour prévenir l'exposition d'un grand nombre de personnes
Exposition totale Somme de l’exposition externe et de l’exposition interne
Extension du dimensionnement Partie du dimensionnement d'un réacteur nucléaire prenant en compte les situations d'accident, avec ou sans fusion du cœur, provoquées par des défaillances multiples.
L'extension du dimensionnement complète le dimensionnement relatif aux situations d'accident résultant d'une seule défaillance.
Externalité, coût externe bénéfices (externalité positive) ou coûts (externalité positive) qui ne sont supportés ni par le producteur ni par le consommateur mais par la collectivité.
Une meilleure comparaison des coûts de production conduit à intégrer ces externalités au coût pour obtenir un coût complet.
F Facteur de conversion Rapport, pour un intervalle de temps donné, du nombre de nucléides fissiles produits au nombre de nucléides fissiles détruits
Facteur de dose Coefficient permettant de calculer une dose à l'homme (en sievert) correspondant à l'ingestion ou à l'inhalation d'une activité de 1 becquerel d'un radionucléide donné
Facteur de multiplication Rapport, pour un intervalle de temps donné, du nombre de neutrons produits par fission au nombre de neutrons disparus
Fagot Les crayons sont constitués de pastilles de combustible et sont utilisés sous forme d'assemblages dans le cœur des réacteurs de puissance.
Lors de certaines opérations de transfert ces crayons sont transportés sous forme de fagots.
FAO Food and Agriculture Organization of the united nations (organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture)
Fatigue vibratoire La fatigue vibratoire des tubes des générateurs de vapeur pouvant entrainer leur fissure et par conséquent une fuite entre le circuit primaire et le circuit secondaire, EDF a élaboré, à la demande de l’ASN, une stratégie de traitement fondée sur le bouchage préventif de certains tubes.
FAVL Faible Activité et Vie Longue (déchets FAVL)
FBFC Société Franco-Belge de Fabrication de Combustibles.
Cette installation nucléaire de base située à Romans-sur-Isère et Pierrelatte (Drôme) fait partie intégrante du groupe AREVA NP.
La production de l'usine FBFC, sous forme de poudre d'oxyde d'uranium ou d'assemblages combustibles, est exclusivement destinée à alimenter les réacteurs de la filière à eau légère (REP ou REB)
FDG FluoroDésoxyGlucose (substance utilisée en médecine nucléaire)
Fertile un nucléide est dit fertile, s'il peut se transformer en nucléide fissile par capture d'un neutron.
Exemple l'uranium 238, qui se transforme en plutonium 239, est un nucléide fertile.
Fil espaceur Fil métallique enroulé en hélice autour de chacune des aiguilles du cœur d'un réacteur à neutrons rapides pour éviter le contact entre ces aiguilles et permettre la circulation du caloporteur.
Filière de réacteur nucléaire Terme utilisé pour désigner le choix technique d'un type de réacteurs nucléaires capables de produire de l'énergie dans des conditions de sécurité et de rentabilité satisfaisantes.
Il se définit par un ensemble de spécifications et caractéristiques communes telles que : la nature et l'agencement du combustible, le modérateur éventuel, ou encore la nature du fluide de refroidissement.
On distingue par exemple la filière uranium naturel/graphite gaz, les filières à eau légère, la filière à neutrons rapides.
Filtre à sable Le filtre à sable est un dispositif de sûreté qui n'est utilisé qu'en situation accidentelle grave, par exemple une fusion du cœur.
Il permet de décomprimer l'enceinte et de préserver son intégrité tout en retenant l'essentiel des produits radioactifs.
FISA FIssion SAfety (conférences biennales sur la sûreté des réacteurs nucléaires organisées par l'Union européenne)
Fissile Un nucléide est dit fissile si son noyau est susceptible de subir une fission sous l'effet de neutrons de toutes énergies.
Exemple : l'uranium 235.
En toute rigueur, ce n'est pas le noyau appelé fissile qui subit la fission mais le noyau composé formé suite à la capture d'un neutron.
Fission nucléaire Eclatement d'un noyau lourd, par exemple d'uranium ou de plutonium, en deux parties sous l'effet d'un bombardement de neutrons.
Cette fission s'accompagne d'un important dégagement de chaleur et d'émission d'autres rayonnements, y compris de neutrons qui peuvent entretenir la réaction.
Cette réaction est à la base de la production d'énergie nucléaire.
Fission rapide Fission provoquée par des neutrons rapides
Fission spontanée Fission qui, pour certains nucléides, se produit naturellement
Fission thermique Fission provoquée par des neutrons thermiques
FMA Faible ou Moyenne Activité (déchets FMA)
FMA-VC Faible ou Moyenne Activité et Vie Courte (déchets FMA-VC)
FMBA Federal Medical Biophysical Agency – agence russe de protection radiologique
FMBC Federal Medical Biophysical Centre – appui technique de la FMBA
FOD Field Operations Directorate (direction du HSE)
FOH Facteurs Organisationnels et Humains (ou FSOH : facteurs socio-organisationnels et humains)
Fonctionnement en suivi de charge Mode de fonctionnement d'une tranche nucléaire, qui permet de réguler son niveau de puissance en fonction des variations de la demande en énergie électrique.
Formation de la bulle au pressuriseur Le pressuriseur est un réservoir cylindrique, d'axe vertical, dont le fond communique avec une des canalisations principales du circuit primaire.
Il contient, lorsque le réacteur est en fonctionnement, de l'eau sous les deux états (ou phases), liquide dans la partie inférieure, vapeur dans la partie supérieure.
Dans ces conditions, dites diphasiques, la pression dans l'ensemble du circuit primaire ne dépend que de la température qui règne dans le pressuriseur à la surface de séparation entre liquide et vapeur.
Cette pression est ainsi constamment maintenue à la valeur désirée par le réglage de la température du pressuriseur, qui se fait au moyen de résistances électriques et d'un système d'aspersion d'eau froide.
Avant le démarrage du réacteur, le circuit primaire est rempli complètement d'eau liquide, y compris dans le pressuriseur.
Dans cet état, dit monophasique, la pression du fluide primaire est plus difficile à contrôler, car elle dépend non seulement de la température, mais aussi de la masse d'eau présente à l'instant considéré dans le circuit primaire ; toute variation de ces grandeurs est alors susceptible de provoquer des variations importantes de la pression et d'endommager le circuit primaire.Pendant la période préparatoire au démarrage du réacteur, il faut passer de cet état monophasique à l'état diphasique.
Cette opération, dite "formation de la bulle au pressuriseur", est délicate, elle est décrite dans une procédure, qui doit être suivie rigoureusement par les opérateurs, et qui définit le domaine de pression et de température à l'intérieur duquel le point représentatif de l'état du fluide primaire doit se situer pendant l'opération.
FOSSEA projet du CEA de reprise de déchets entreposés dans des fosses anciennes
Fossile (énergie) se dit d'une énergie produite par combustion de matériaux formés dans les roches par transformation de végétaux fossilisés (pétrole, gaz, charbon…).
FRAMATOME société de fabrication de chaudières nucléaires (devenue AREVA NP)
FRAREG FRAmatome REGulators (association des Autorités de sûreté nucléaire des pays exploitant des centrales de conception française)
Frittage Le frittage est une opération de cuisson à très haute température qui permet de transformer les pastilles d’uranium « crues » composées d’uranium compacté en pastilles proches de la composition d’une céramique.
FSOH Facteurs socio-organisationnels et humains (voir "FOH")
Furet Ensemble comprenant un tube convoyeur reliant un laboratoire à une source d'irradiation, dans lequel est propulsée une navette contenant des échantillons à irradier à des fins expérimentales
Fusion nucléaire À partir de deux noyaux légers (par exemple deuterium et tritium), formation d'un noyau plus lourd, accompagné d'un fort dégagement de chaleur.
Fusion par confinement inertiel Pour produire des réactions de fusion thermonucléaire à l'échelle du laboratoire, une des méthodes envisagées repose sur l'utilisation de lasers de puissance pour, tout à la fois, comprimer et chauffer de petites billes de milieu fusible, les amenant ainsi dans des conditions de densité et de température propres au démarrage et à l'entretien des réactions de fusion
Fusion thermonucléaire fusion à très haute température (de l'ordre de 100 millions de degrés) de deux noyaux atomiques légers aboutissant à la production d'un noyau plus lourd, s'accompagnant généralement de l'émission de particules et dégageant une grande quantité d'énergie.
La réaction de fusion peut se réaliser par la réaction des noyaux de deux isotopes de l'hydrogène, le deutérium et le tritium, avec production d'un noyau d'hélium, d'un neutron et libération d'énergie.
La matière produite est à l'état de plasma.
La fusion nucléaire est une réaction qui existe à l'état naturel dans toutes les étoiles dont le soleil.
G G7 Groupe des 7 pays les plus industrialisés (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni)
G8 Groupe des 8 grands pays industrialisés (G7 + Russie)
Gaine de combustible enveloppe métallique et étanche en forme de crayon qui entoure les pastilles d'uranium et les isole du fluide caloporteur.
Ses deux fonctions : éviter la pollution du circuit primaire par les produits radioactifs de fission et protéger ceux-ci contre une attaque chimique ou mécanique du fluide de refroidissement.
Dans les réacteurs à eau pressurisée les gaines sont en zircaloy (alliage de Zirconium).
GALICE Gestion avec augmentation limitée de l’irradiation pour le combustible en exploitation (EDF)
Gamma Rayonnement électromagnétique, très pénétrant mais peu ionisant, émis par la désintégration d'éléments radioactifs.
Des écrans de béton ou de plomb permettent de s'en protéger (symbole γ).
GAMMATEC projet d'installation d'ionisation de la société ISOTRON France à Marcoule
GAN GosAtomNadzor (ancienne autorité de sûreté nucléaire de Russie)
GANIL Grand Accélérateur National d'Ions Lourds (Caen).
Le GANIL est une installation de recherche conçue pour produire, accélérer et distribuer dans les salles d'expérience des faisceaux d'ions à différents niveaux d'énergie, pour des applications en physique des matériaux et en radiobiologie.
Mise en service en 1983, l’INB 113 est exploitée par le groupement d’intérêt économique du GANIL (GIE du GANIL).
Gaz naturel Mélange d'hydrocarbures saturés gazeux (très majoritairement du méthane) et d'autres composants (hydrogène sulfureux, dioxyde d'azote, gaz carbonique...) utilisable comme combustible
Gaz rares gaz dépourvus d'affinité chimique et ne donnant aucun composé.
Ce sont l'argon, l'hélium, le krypton, le néon et le xénon.
GB I usine Georges Besse I (EURODIF)
GB II usine Georges Besse II
GBq GigaBecquerel (milliard de Becquerels)
Gène Séquence d'ADN sur un chromosome constituant une unité d'information héréditaire qui permet la réalisation d'un caractère phénotypique via la production d'une (ou plusieurs) protéine.
Il comprend la séquence codant pour cette protéine et des séquences qui en permettent et régulent l'expression
Générateur de vapeur Un générateur de vapeur (GV) est un échangeur thermique entre l'eau du circuit primaire, portée à haute température (320 °C) et à pression élevée (155 bars) dans le cœur du réacteur, et l'eau du circuit secondaire qui se transforme en vapeur et alimente la turbine.
Chaque générateur de vapeur comporte plusieurs milliers de tubes en forme de U, qui permettent les échanges de chaleur entre l'eau du circuit primaire et l'eau des circuits secondaires pour la production de la vapeur alimentant la turbine.
les réacteurs à eau sous pression de 900 MWe comportent 3 générateurs de vapeur, les réacteurs de 1 300 MWe comportent 4 GV.
Génération IV Generation IV International Forum (GIF), Forum international de recherche et de développement de concepts de filières nucléaires du futur fondées sur la fission et sur lesquels il est proposé de concentrer l'effort international.
Ce forum regroupant dix pays (Argentine, Brésil, Canada, France, Japon, Corée du Sud, Afrique du Sud, Suisse, Royaume-Uni et Etats-Unis) et l’Union européenne résulte d'une impulsion du Department of Energy des États-Unis en 2000.
Géosphère Partie de la Terre qui sert de support à l'ensemble des êtres vivants, comprenant la couche externe de la lithosphère, l'hydrosphère et l'atmosphère
GEP Groupe d'Expertise Pluraliste
GHN Groupe à Haut Niveau (groupe créé par la Commission européenne sur la sûreté nucléaire et la gestion des déchets – devenu ENSREG à la fin de 2008)
GIAG Guide d'Intervention en Accident Grave
Giga préfixe qui, placé devant le nom d'une unité de mesure, la multiplie par 1 milliard.
Exemple : un gigawatt (GW) correspond à un milliard de watt (W).
Symbole G.
GigaBecquerel Unité de mesure de l’activité d’un radionucléide du Système international (SI), valant un milliard de becquerels.
En radiothérapie interne vectorisée les activités utilisées en Iode 131 sont de l’ordre du GBq.
GP (ou GPE) Groupe Permanent d'experts (placé auprès de l'ASN)
GPD Groupe Permanent d'experts pour les Déchets
GPMDR Groupe permanent d'experts « Matières et Déchets Radioactifs »>
GPMED Groupe Permanent d'experts pour le domaine des expositions MEDicales
GPPA Groupe Permanent « Territoires – Post accident nucléaire » (ANCLI)
GPR Groupe Permanent d'experts pour les Réacteurs nucléaires
GPRADE Groupe permanent d'experts en radioprotection, pour les applications industrielles et de recherche des rayonnements ionisants, et en environnement (GPRADE)
GPT Groupe Permanent d'experts pour les Transports
GPU Groupe Permanent d'experts pour les laboratoires et les Usines nucléaires
GQA Groupe des Questions Atomiques (Union européenne)
Grappes de commande Pour contrôler la réaction nucléaire dans le cœur du réacteur, l'exploitant dispose de deux moyens principaux : - ajuster la concentration de bore dans l'eau du circuit primaire, le bore ayant la propriété d'absorber les neutrons produits par la réaction nucléaire, - introduire les grappes de commande dans le cœur ou les en retirer, ces grappes de commande contiennent des matériaux absorbant les neutrons.
II convient, en marche normale du réacteur, de maintenir certaines grappes à un niveau suffisant, fixé par les spécifications techniques, d'une part pour que leur chute puisse étouffer efficacement la réaction nucléaire en cas d'arrêt d'urgence, d'autre part pour assurer une bonne répartition du flux de neutrons.
Grappes de contrôle Voir grappes de commande
Gray Unité légale permettant de mesurer la quantité de rayonnements absorbés par un organisme ou un objet exposé aux rayonnements (symbole : Gy) Un gray correspond à une dose absorbée de 1J/kg de matière.
Quelques exemples : une radiographie dentaire : 0,2 mGy, un cliché thoracique : 1 mGy, une séance de radiothérapie : 2 Gy.
GRNC Groupe Radioécologie Nord Cotentin (groupe d'expertise pluraliste créé par l'ASN et les ministères concernés sur la question de l'impact radioécologique des activités nucléaires du Nord Cotentin)
GRS Gesellschaft für Anlagen- und Reaktorsicherheit – institut allemand d’expertise ucléaire
GV Voir "Générateur de vapeur"
GW, GWe, GWh (Voir Watt et Wattheure) le GWe (e pour électrique) est utilisé pour mesurer la puissance installée d'une centrale ou d'un réacteur.
GWj GigaWatt jour (unité d'énergie)
GWj/t GigaWatt jour par tonne - Unité de taux de combustion du combustible – unité usuelle donnant le niveau d’irradiation des assemblages combustibles, exprimé sous la forme de l’énergie extraite de l’assemblage en réacteur par tonne d’uranium initial
Gy Gray (unité de dose absorbée)
H Halogènes groupe d'éléments chimiques tels le chlore, l'iode, etc.
La réaction nucléaire donne naissance, parmi les produits de fission, à des halogènes gazeux qui ont tendance à ralentir la réaction.
HA-MAVL Déchets de haute activité et de moyenne activité à vie longue
HAO Haute Activité Oxyde (atelier HAO : AREVA NC – La Hague)
HARMONIE ancien réacteur source à neutrons rapides (CEA – Cadarache)
HAS Haute Autorité de Santé (depuis 2005)
HA-VL Haute Activité à Vie Longue (déchets HA-VL)
HCSP Haut Conseil de la Santé Publique
HCTISN Haut Comité pour la Transparence et l'Information sur la Sécurité Nucléaire (créé par la loi du 13 juin 2006)
HERCA Heads of European Radiation Control Authorities : réunion des responsables des Autorités européennes de contrôle de la radioprotection.
HERCA a été créée en 2007 à l’initiative de l’Autorité de Sûreté Nucléaire française (ASN).
Ses activités sont menées par l’intermédiaire de cinq groupes de travail (Travailleurs itinérants et passeport dosimétrique / Pratiques et sources non médicales / Applications médicales / Gestion de situations d’urgence et niveaux d’action / Surveillance des doses collectives reçues lors d'expositions médicales)
Hexafluorure d'uranium L'uranium contenu dans les combustibles nucléaires doit être enrichi en U235 fissile.
Avant d'être enrichi, l'uranium est tout d'abord converti en un gaz appelé "hexafluorure d'uranium" ou UF6.
HFD Haut Fonctionnaire de Défense
HFDS Haut Fonctionnaire de Défense et de Sécurité
HLEG Groupe d’experts de haut niveau pour la recherche européenne sur les faibles doses
Homme.Sv L'homme sievert (homme.Sv) est l'unité des grandeurs de dose collective.
Pour mémoire, la dose collective est la somme des doses individuelles reçues par un groupe de personnes données.
A titre d'exemple, la dose collective de 10 personnes ayant reçu chacune 1 mSv est égale à 10 homme.mSv.
HSE Health and Safety Executive (organisme du Royaume-Uni chargé de la prévention des risques technologiques)
HSK Hauptabteilung für die Sicherheit der Kernanlagen (division principale de la sécurité des installations nucléaires - autorité de sûreté suisse)
HTR High Temperature Reactor (réacteur à haute température)
Hydrocarbure Molécule composée uniquement de carbone et d'hydrogène
Hydrodynamique Partie de la mécanique des fluides s'intéressant aux écoulements de fluides incompressibles ou peu compressibles, aux forces et aux pressions qui s'appliquent lors de ces écoulements ainsi qu'à la turbulence
Hydrolyse Décomposition chimique par l'eau
Hydrotéléray Réseau de mesures en continu de la radioactivité de l'eau des grands fleuves
Hydrure Composé possédant la propriété d'absorber l'hydrogène.
Les hydrures ioniques, covalents et métalliques diffèrent par la nature de la liaison entre l'hydrogène et l'élément considéré et par leurs propriétés.
Hyperbare (stockage) A une pression très supérieure à la pression atmosphérique
I I.L.E ITER Legal Entity (organisme international créé pour l'exploitation d'ITER)
I.L.L Institut Laue-Langevin (Grenoble)
I.N Inspection Nucléaire (EDF)
ICCRB International Consultative Committee of Regulatory Bodies (groupe composé de représentants des autorités de sûreté d'Allemagne, du Canada, d'Espagne, des États-Unis, de Finlande, de France, d'Italie, du Royaume-Uni et de Suisse, et destiné à conseiller l'Autorité de sûreté ukrainienne pour le site de Tchernobyl)
ICEDA Installation de Conditionnement et d'Entreposage de Déchets Activés (projet d'entreposage d'EDF)
ICL Institut de Cancérologie de la Loire
ICPE Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (installation soumise, du fait de son impact potentiel sur le public et l’environnement, à la réglementation définie par le titre Ier du livre V du code de l’environnement).
ICRU International Commission on Radiation Units and measurements (commission internationale sur les unités et la mesure des rayonnements)
IDSP Indice de Dose de Scanographie Pondéré
IFREMER Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer
IFSI Institut de Formation en Soins Infirmiers
IGAS Inspection Générale des Affaires Sociales
Ilotage L'îlotage est une opération qui permet de se prémunir contre des défaillances du réseau électrique.
Il consiste à isoler le réacteur du réseau électrique externe, tout en le maintenant en puissance.
Il ne produit alors, par l'intermédiaire de son alternateur, que l'énergie électrique nécessaire à son fonctionnement dans un état sûr.
Imagerie médicale L'imagerie médicale regroupe différentes techniques qui permettent de “voir” l'intérieur du corps humain, la structure ou la fonction des organes, sans procéder à une intervention directe sur ceux-ci.
L'imagerie médicale est utilisée afin d’étayer un diagnostic ou de proposer un traitement pour de nombreuses pathologies, notamment en cancérologie.
Avec les actes dits interventionnels, l’imagerie aide également à la réalisation d’actes diagnostiques et thérapeutiques précis, en chirurgie, cardiologie, rhumatologie ou neurologie par exemple.
IMDG International Maritime Dangerous Goods code (Code maritime international pour le transport des marchandises dangereuses)
INB Installation Nucléaire de Base.
Installation soumise, de par sa nature ou en raison de la quantité ou de l’activité des substances radioactives qu’elle contient, à la loi du 13 juin 2006 (dite Loi TSN) et de l'arrêté du 7 février 2012.
Ces installations doivent être autorisées par décret pris après enquête publique et avis de l’ASN.
Leurs conception, construction, exploitation (en fonctionnement et à l'arrêt) et démantèlement sont réglementés.
INBS Installation Nucléaire de Base Secrète (dépend du ministère de la Défense)
INCa L'Institut national du cancer (INCa) est l’agence sanitaire et scientifique de l’État chargée de coordonner les actions de lutte contre le cancer.
Créé par la loi de santé publique du 9 août 2004, il est placé sous la tutelle conjointe du ministère des Affaires sociales et de la Santé et du ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.
 
Incinération (de déchets nucléaires) Destruction en réacteur nucléaire d'actinides, en particulier d'actinides mineurs, par fission et capture de neutrons
INERIS Institut National de l'Environnement industriel et des RISques
INES International nuclear and radiological event scale (Échelle internationale des événements nucléaires et radiologiques)Télécharger le document
INEX International Nuclear Emergency eXercise (exercice nucléaire international conduit notamment par l'AEN)
INRA - Institut National de Recherche Agronomique- International Nuclear Regulators' Association (association internationale des responsables des Autorités de sûreté nucléaire, regroupant les Autorités d'Allemagne, du Canada, de Corée du Sud, d'Espagne, des États-Unis, de la France, du Japon, du Royaume-Uni et de la Suède)
INRS Institut national de recherche et de sécurité
INSAG International Nuclear Safety Advisory Group (groupe international pour la sûreté nucléaire - AIEA)
INSERM Institut National de la Santé Et de la Recherche Médicale
Installation nucléaire de base Installation soumise, de par sa nature ou en raison de la quantité ou de l’activité des substances radioactives qu’elle contient, à la loi du 13 juin 2006 (dite Loi TSN) et de l'arrêté du 7 février 2012.
Ces installations doivent être autorisées par décret pris après enquête publique et avis de l’ASN.
Leurs conception, construction, exploitation (en fonctionnement et à l'arrêt) et démantèlement sont réglementés.
Installations de radiologie Classiquement, une installation radiologique comprend un générateur (bloc haute tension, tube radiogène et poste de commande) associé à un statif assurant le déplacement du tube et une table ou un fauteuil d’examen.
Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) fonctionnant sous la tutelle conjointe des ministres chargés de la Défense, de l’Environnement, de l’Industrie, de la Recherche et de la Santé et du travail.
L’IRSN assume notamment un rôle d’expertise technique pour l’ASN.
INSTN Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (CEA)
Interaction corium-béton Phénomène physicochimique se produisant entre le corium et le béton, qui conduit, d'une part à l'érosion du béton, d'autre part à la production de gaz.
Dans un réacteur nucléaire, lors d'un accident grave, l'interaction corium-béton peut entraîner une érosion du béton de l'enceinte.
Interaction pastille-gaine Contact entre une pastille de combustible et la gaine d'un crayon, qui, lors de variations de puissance, crée des contraintes mécaniques pouvant elles-mêmes entraîner la fissuration de la gaine.
Interrogation neutronique Méthode de détermination de la quantité de certains nucléides présents dans un milieu à partir de la mesure des rayonnements que ce dernier émet quand il est exposé à un flux de neutrons.
On trouve aussi les termes « mesure neutronique active » et « interrogation neutronique active ».
Interrogation photonique Méthode de détermination de la quantité de certains nucléides présents dans un milieu à partir de la mesure des rayonnements que ce dernier émet quand il est exposé à un flux de photons de haute énergie.
On trouve aussi le terme « interrogation photonique active ».
InVS Institut de Veille Sanitaire.
Établissement public, placé sous la tutelle du ministère chargé de la Santé, l'InVS est chargé de surveiller l'état de santé de la population et d'alerter les pouvoirs publics en cas de risque sanitaire.
L'Institut de Veille Sanitaire met en œuvre cette mission dans tous les domaines de la santé publique (notamment maladies infectieuses, maladies chroniques, traumatismes, santé et environnement, santé et travail).
Iode Corps simple dont le numéro atomique est 53.
L’iode naturel est composé d’un isotope stable (iode 127) et d’isotopes radioactifs.
Ces isotopes radioactifs sont produits en grande quantité dans les produits de fission de l’uranium et du plutonium utilisés dans l’industrie nucléaire.La glande thyroïde (petite glande située à la base du cou et fabriquant entre autre les hormones thyroïdiennes iodées) absorbe l’iode présents dans l’alimentation, la boisson et l’air.
Le manque ou l’excès d’iode peut entrainer des maladies de la thyroïde qui peut alors fonctionner trop faiblement (hypothyroïdie) ou trop fortement (hyperthyroïdie).L’iode non radioactif est utilisé en radiologie comme produit de contraste car il est opaque aux rayons X.En revanche, l’iode radioactif est utilisé en scintigraphie pour réaliser des images (Iode 123) ou des traitements de certains cancers de la glande thyroïde (Iode 131).L’iode 131, émis lors des accidents nucléaires notamment, peut être fixé par la glande thyroïde et pourrait (en fonction de la quantité incorporée) entraîner des maladies de la glande thyroïde, dont des cancers.
Iode 131 L'iode-131 est un élément radioactif dont la période est très courte (8,02 jours).
Employé à faible dose pour les examens médicaux, l'iode-131 est un traceur idéal pour les applications médicales, notamment pour l'étude du fonctionnement de la thyroïde.
À plus forte dose, il est aussi utilisé pour le traitement des hyperthyroïdies et pour les radiothérapies des cancers de la thyroïde.
IPN Institut de Physique Nucléaire (Orsay)
IPSN Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire (remplacé par l'IRSN en 2002)
IRCA IRradiateur de Cadarache (CEA - Cadarache)
IRE Institut national des RadioÉléments (Fleurus – Belgique)
IRM Imagerie par Résonance Magnétique
IRPA International Radiation Protection Association (association internationale des sociétés de radioprotection)
Irradiateur de produits sanguins L’irradiation de produits sanguins est pratiquée pour éliminer certaines cellules susceptibles d’entraîner une maladie mortelle chez les patients recevant une transfusion sanguine.
L’irradiation délivre à la poche de sang une dose d’environ 20 à 25 grays.
Cette irradiation est opérée à l’aide d’un appareil autoprotégé offrant une protection radiologique assurée par du plomb, permettant ainsi son implantation dans un local ne nécessitant pas de renfort de radioprotection.
Selon les versions, les irradiateurs sont équipés soit de sources radioactives (1, 2 ou 3 sources de césium 137 présentant une activité unitaire d’environ 60 TBq) soit de générateurs électriques de rayons X.
Irradiation Exposition d'un organisme à des rayonnements ionisants.
Une irradiation peut être interne, en cas de contamination ou dans lors de certaines thérapies, ou externe, si la source du rayonnement se trouve à l'exterieur du corps.
L'exposition cesse dès que la source n'émet plus de rayonnements ou que la personne exposée est soustraite au champ de rayonnements.
IRRS Integrated Regulatory Review Service (audit de l'organisation d'une autorité de sûreté nucléaire organisé par l'AIEA)
IRRT International Regulatory Review Team (ancienne dénomination pour l'IRRS)
IRSN Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire.
L’IRSN est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) fonctionnant sous la tutelle conjointe des ministres chargés de la Défense, de l’Environnement, de l’Industrie, de la Recherche et de la Santé et du travail.
L’IRSN assume notamment un rôle d’expertise technique pour l’ASN.
IRWST IRWST (In containment refueling water system tank) est la piscine du système RIS, localisée en partie inférieure du bâtiment réacteur.
IS Ouest Institut de Soudure Ouest
ISIS Le réacteur ISIS, sert aujourd’hui essentiellement à des activités de formation.
(CEA – Saclay) Il sert de maquette critique au réacteur OSIRIS.
ISO International Standard Organisation (organisation internationale de normalisation)
ISOE Information System on Occupational Exposure (système d'information de l'OCDE sur la radioexposition professionnelle)
Isotopes Eléments dont les atomes possèdent le même nombre d'électrons et de protons, mais un nombre différent de neutrons.
Il existe par exemple trois isotopes d'uranium : l'uranium 234 (92 protons, 92 électrons et 142 neutrons), l'uranium 235 (92 protons, 92 électrons et 143 neutrons) et l'uranium 238 (92 protons, 92 électrons et 146 neutrons).
On recense actuellement environ 325 isotopes naturels et 1200 isotopes créés artificiellement.
ISOTRON entreprise exploitant des installations d'ionisation
ISTP Programme international TERME SOURCE
ITER International Thermonuclear Experimental Reactor (projet de réacteur expérimental international de fusion nucléaire qui sera implanté à Cadarache).
Le projet ITER vise à réaliser, en coopération internationale avec la Chine, la Corée du Sud, les États-Unis, l'Union Européenne, le Japon et la Russie, un réacteur expérimental de fusion thermonucléaire par confinement magnétique, comprenant la construction, l'exploitation et le démantèlement du réacteur.
L'objectif du projet ITER est de démontrer que la réaction de fusion par confinement magnétique du plasma est techniquement possible.
Le réacteur ne produira pas d'électricité mais constituera une étape incontournable vers la maîtrise de l'énergie produite.
J J.O. Journal Officiel
JAA Joint Aviation Authorities : association rattachée à la Conférence Européenne de l'Aviation Civile, réunissant les Autorités aéronautiques nationales des pays européens.
Elle fixe les orientations pour la certification, les opérations, l'entretien et les licences dans le domaine de l'aviation civile.
JAR Joint Aviation Requirement (règles aéronautiques communes élaborées par JAA)
JAR-OPS règles élaborées par JAA relatives à l'exploitation des avions
JFR Journées Françaises de Radiologie (congrès organisé annuellement par la SFR)
JNES Japan Nuclear Energy Safety organisation (appui technique de l'Autorité de sûreté nucléaire du Japon)
Joule Unité légale de l'énergie.
Son symbole est J.
Le joule traduit une quantité d'énergie assez petite ; c'est pourquoi on utilise très souvent les multiples de cette unité : kJ (le kilojoule est égal à 1000 joules), MJ (le mégajoule est égal à un million de joules).
Cette unité a longtemps été exprimée en calorie avec l'équivalence d'une calorie égale à 4,18 joules.
Jupe La jupe ou la virole enveloppe le faisceau de tubes d'échange de chaleur et a pour fonction de canaliser l'eau d'alimentation à l'intérieur du générateur de vapeur (GV).
L'eau d'alimentation, en provenance du condenseur, s'écoule vers le bas de l'appareil entre la virole et l'enveloppe externe du générateur de vapeur.
Elle remonte ensuite le long du faisceau tubulaire où elle extrait la chaleur de l'eau primaire.
La vapeur produite le long des tubes alimente la turbine.
La virole est maintenue verticalement par six blocs supports.
K KEPCO Korea Electric Power Corporation est la plus grande compagnie d'électricité en Corée du Sud, responsable de la production, du transport et de la distribution d'électricité ainsi que du développement de projets d'énergie électriques nucléaires, éoliens et thermiques.
KEY expérimentation de scellement des galeries par réalisation d'une clé d'ancrage (ANDRA – Bure)
Kilowatt-heure Symboles Kw ou Kwh : unité de mesure de travail et d'énergie, correspondant à 1000 wattheure, égale à la consommation d'un appareil électrique de 1000 watts fonctionnant pendant une heure (ou de 100 watts fonctionnant pendant 10 heures).
Un kilowattheure (kWh) est la quantité d'énergie égale à 3,6 millions de joules ou 3600 kJ.
On utilise aussi ses multiples exprimés en MWh (mégawattheure) ou TWh (térawattheure), avec 1 MWh = 1000 kWh et 1TWh = 1 million de kWh.
Voir Watt.
KINS Korean Institute of Nuclear Safety (appui technique de l'autorité de sûreté nucléaire de Corée du Sud)
KKU Kernkraftwerk Unterweser (centrale nucléaire d'Unterweser – Allemagne)
kV KiloVolt
kW, kWh Unité de mesure de travail et d'énergie, correspondant à 1000 wattheure, égale à la consommation d'un appareil électrique de 1000 watts fonctionnant pendant une heure (ou de 100 watts fonctionnant pendant 10 heures).
Un kilowattheure (kWh) est la quantité d'énergie égale à 3,6 millions de joules ou 3600 kJ.
On utilise aussi ses multiples exprimés en MWh (mégawattheure) ou TWh (térawattheure), avec 1 MWh = 1000 kWh et 1TWh = 1 million de kWh.
Voir Watt.
L Laboratoire chaud Laboratoire équipé pour la manipulation ou le traitement de substances fortement radioactives
LAMA Laboratoire d'Analyse des Matériaux Actifs (CEA – Grenoble)
Laminaire (régime) Le mouvement d'un fluide est laminaire ou turbulent.
Dans un écoulement laminaire, il s'écoule par couche, chaque particule suivant une ligne unique et continue.
Dans un écoulement turbulent, le mouvement des particules est irrégulier, mais sur une base statistique le mouvement global est régulier
LCC Laboratoire Central de Contrôle qualité des produits (AREVA NC – LA Hague)
LCPu Laboratoire de Chimie du Plutonium (CEA – Fontenay-aux-Roses)
LDAC Laboratoire de Découpage d'Assemblages Combustibles (CEA – Cadarache)
LECA Le LECA est un laboratoire d’examen, destructif et non destructif, de combustibles irradiés issus des différentes filières de réacteurs électronucléaires ou expérimentaux, et de structures ou appareillages irradiés de ces filières.
(CEA – Cadarache)
LECI Laboratoire d'Essai sur Combustibles Irradiés (CEA - Saclay) - Le LECI est un ensemble de laboratoires d’études et de caractérisation de matériaux irradiés pour l’essentiel, et de façon accessoire, de combustibles irradiés.
LEFCA Laboratoire d'Études et de Fabrications expérimentales de Combustibles nucléaires Avancés (CEA - Cadarache)
LEP Large Electron Positron collider (grand collisionneur d'électrons et positons - CERN - Genève)
Lettre de suite d'inspection La lettre de suite d'inspection constitue la suite obligatoire de toute inspection réalisée par l'ASN.
Cette lettre récapitule les constats établis lors de l'inspection et formule les demandes d'actions correctives, les demandes d'information et les observations.
Elle appelle une réponse de la part de l'organisme ou de l'exploitant inspecté.
Dans le domaine médical, les lettres de suite ne préjugent pas la qualité médicale des traitements réalisés et leurs résultats pour le patient.
LHA Laboratoire de Haute Activité (CEA – Saclay)
LHC Large Hadron Collider (grand collisionneur de hadrons – CERN – Genève)
Liaison entre piscines La piscine du bâtiment-combustible et celle du bâtiment-réacteur (BR)sont reliées par un tube qui permet la transmission des éléments combustibles.
La manutention de ces éléments entre la piscine de désactivation et la cuve s'effectue toutes piscines pleines.
En dehors des phases de manutention, le tube de transfert est fermé par une vanne.
Limites de dose Valeurs maximales de référence pour les doses résultant de l’exposition des travailleurs, des femmes enceintes ou allaitant, des apprentis et des étudiants, ainsi que des autres personnes mentionnées à l’article R.
1333-8, aux rayonnements ionisants visés par le présent décret et qui s’appliquent à la somme des doses concernées résultant de sources externes de rayonnements pendant la période spécifiée et des doses engagées résultant de l’incorporation pendant la même période.
Lixiviation Lent lessivage par l'eau
Logiciel de calcul Rassemblement dans un logiciel informatique, souvent appelé code, sous forme d'expressions mathématiques codées, de la représentation simplifiée (modélisation) d'un système ou d'un processus afin de le simuler
Loi du 30 décembre 1991 ou loi Bataille la loi n°91-1381 du 30 décembre 1991 (désormais codifiée sous la forme des articles L542-1 et suivants du code de l'environnement), également appelée loi Bataille, du nom de son rapporteur, le député du Nord Christian Bataille, a fixé les grandes orientations relatives aux recherches sur la gestion des déchets radioactifs de haute activité à vie longue (HA-VL).
LOLF Loi Organique relative aux Lois de Finances
LPC Le Laboratoire de Purification Chimique (LPC), exploité par le CEA, assurait historiquement des analyses des produits de l’Atelier de technologie du plutonium (ATPu), le traitement de ses rebuts et le contrôle des déchets contaminés en émetteur alpha.
En raison de leurs faiblesses en matière de tenue au séisme, l’exploitation commerciale de l’ATPu et du LPC a cessé en 2003 et ces installations sont actuellement en phase active d’assainissement et de démantèlement depuis 2009.
Le prestataire principal du CEA pour la conduite du démantèlement de ces installations est AREVA NC.
LRQA Lloyd’s Register Quality Assurance Ltd – organisme certificateur
LUDD Laboratoires, Usines, Déchets et Démantèlement
LURE Laboratoire pour l'Utilisation du Rayonnement Électromagnétique (CNRS – Orsay)
Lymphocyte Globule blanc qui produit une réponse immunitaire quand il est activé par une molécule étrangère (un antigène)
M M.E.M Ministère de l'Énergie et des Mines (Maroc)
M5 Type de gainage des combustibles des réacteurs à eau sous pression, alliage à base de zirconium et de niobium développé par Areva.
MAD Mise à l'Arrêt Définitif
MAD/DEM Mise à l'Arrêt Définitif et Démantèlement (procédure INB)
MAGENTA MAGasin d'ENTreposage Alvéolaire (projet d'installation d'entreposage de matières nucléaires – CEA)
MAGNUC MAGazine télématique NUCléaire (magazine télématique de l'ASN jusqu'en 2006)
Mammographie La constitution de la glande mammaire et la finesse des détails recherchée pour le diagnostic exigent une haute définition et un parfait contraste pour l’examen radiologique ; seuls des appareils spécifiques fonctionnant sous une faible tension permettent de réaliser de tels examens.
De tels générateurs sont également utilisés dans le cadre de la campagne de dépistage du cancer du sein.
MAPu Moyenne Activité Plutonium (atelier MAPu : AREVA NC – La Hague)
MARN Mission d'Appui à la gestion du Risque Nucléaire (ministère de l'Intérieur/DDSC)
MAS alpha Effluents alpha de moyenne activité spéciaux
Masse critique Masse de noyaux de matière fissile nécessaire pour que lors d'une réaction en chaîne le nombre de neutrons produits soit égal au nombre de neutrons absorbés.
MASURCA MAquette de SURgénérateur à CAdarache (réacteur de recherche – CEA - Cadarache).
Le réacteur MASURCA est destiné aux études neutroniques, principalement sur les cœurs de la filière des réacteurs à neutrons rapides, et au développement de techniques de mesures neutroniques.
Matériovigilance Désigne la surveillance des incidents ou des risques pouvant résulter de l’utilisation des dispositifs médicaux après leur mise sur le marché.
Elle accompagne la mise en place des nouvelles règles de mise sur le marché des dispositifs médicaux, adoptées par les États membres de l’Union européenne.
Matières fissiles Noyau (ou matière) pouvant subir la fission par absorption de neutrons.
En toute rigueur, ce n'est pas le noyau appelé fissile qui subit la fission mais le noyau composé formé suite à la capture d'un neutron.
Les matières fissiles utilisées dans l’industrie nucléaire sont principalement l’uranium 235 et le plutonium 239.
Matières radioactives Définies par l’article L.
542‑1‑1 du code de l’environnement.
Désignent des composés radioactifs qui peuvent être valorisés, soit immédiatement, soit ultérieurement, en raison notamment de leur potentiel énergétique : ce sont par exemple l'uranium et le plutonium qui renferment des isotopes fissiles.
matrice de conditionnement Matériau assurant l'enrobage ou le blocage de déchets radioactifs
MAU Moyenne Activité Uranium (atelier MAU : AREVA NC – La Hague)
MAVL Moyenne Activité Vie Longue (déchets)
MBq MégaBecquerel (million de Becquerels)
MCMF Magasin Central des Matières Fissiles (magasin de stockage d'uranium enrichi et de plutonium : CEA – Cadarache).
  Créée en 1968, le MCMF (INB no 53), est une installation d’entreposage de matières fissiles non irradiées en attente de traitement, destinées à être utilisées dans d’autres installations nucléaires ou temporairement sans emploi.
Compte tenu des faiblesses de l’installation en matière de tenue au séisme, l’ASN a demandé à l’exploitant d’évacuer les matières nucléaires présentes dans cette installation MCMF vers l’installation MAGENTA à Cadarache.
MDB Mission Déléguée de Bassin
MDEP Multinational Design Evaluation Program.
Initiative multinationale dont le secrétariat est assuré par l'AEN et qui vise à mutualiser les connaissances des Autorités de sûreté qui auront la responsabilité de l'évaluation réglementaire de nouveaux réacteurs.
MDS atelier de Minéralisation Des Solvants organiques (AREVA NC - La Hague)
MEA Mission Expertise et Animation (ASN)
MEAH Mission nationale d'Expertise et d'Audit Hospitaliers
Mécanique quantique Qui relève de la théorie développée à partir du principe des quanta de Planck (les échanges d'énergie entre rayonnement et matière ne peuvent s'effectuer que par paquets discontinus) et du principe d'incertitude d'Heisenberg, selon lequel il n'est pas possible de déterminer avec précision à la fois la position et la vitesse d'une particule
MEDAD Ministère de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement Durables (entre mai 2007 et mars 2008)
MEDDTL Ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement
Médecine nucléaire La médecine nucléaire regroupe toutes les utilisations de radionucléides en sources non scellées à des fins de diagnostic ou de thérapie.
Les utilisations diagnostiques se décomposent en techniques in vivo, fondées sur l’administration de radionucléides au patient, et en applications exclusivement in vitro.
MEEDDAT Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire (depuis 2008)
Méga préfixe qui, placé devant une unité de mesure, la multiplie par 1 million.
Exemple :1 mégawatt (MW) = 1 million de Watt, 1Mtep = 1 million de tonnes équivalent pétrole.
MELODIE Modèle d’évaluation à long terme des déchets irradiants enterrés
MELOX L’usine MELOX, située sur le site de Marcoule dans le Gard, fabrique des assemblages de combustibles MOX (mélange d’oxyde d’uranium et de plutonium) destinés aux réacteurs électronucléaires à eau légère.
Elle est aujourd'hui la seule installation nucléaire française de production de combustible MOX, combustible constitué d'un mélange d'oxydes d'uranium et de plutonium.
MELUSINE réacteur de recherche (CEA – Grenoble)
MERM Manipulateurs d’électroradiologie médicale
Mesures du flux neutronique L'exploitant doit surveiller en permanence le flux des neutrons émis par le cœur du réacteur pour pouvoir contrôler toute augmentation intempestive de puissance.
Il dispose pour cela de divers moyens de mesures : les chaines de puissance utilisées en fonctionnement normal, les chaines intermédiaires utilisées lors du démarrage du réacteur, et les chaines sources capables de mesurer de très faibles flux lorsque le réacteur est à l'arrêt.
Métastable Dont la vitesse de transformation est si faible qu'il paraît stable
METI Ministry of Economy, Trade and Industry (ministère de l'économie, du commerce et de l'industrie du Japon)
mGy MilliGray – unité de dose de rayonnement absorbée du système international
MIBI 2-methoxy isobutyl isonitrile (substance utilisée en médecine nucléaire)
Millisievert Le millième du Sievert.
Unité légale d'équivalent de dose qui permet de rendre compte de l'effet biologique produit par une dose absorbée donnée sur un organisme vivant.
L'équivalent de dose n'est pas une quantité physique mesurable mais obtenue par le calcul.
On l'obtient en multipliant la dose absorbée (exprimée en gray, 1 gray = 1 joule par kg) par deux coefficients facteur qui dépendent de la nature du rayonnement et du type de tissu touché.Pour les faibles doses, on utilise le milliSievert (symbole mSv) qui représente un millième de Sievert et le microSievert qui représente un millionième de Sievert (symbole µSv).
Voici quelques exemples de d'équivalent de dose: radioactivité naturelle moyenne en France et par personne : 2,4 mSv par an, radiographie pulmonaire : environ 0,1 mSv, aller-retour Paris-New York : entre 50 et 150 µSv.
MIMAUSA Mémoire et Impact des Mines d'urAniUm : Synthèse et Archive (programme pour l'inventaire des sites miniers d'uranium)
MINEFE MINistère de l'Économie, des Finances et de l'Emploi (entre mai 2007 et mars 2008)
MINEFI MINistère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie (de juin 1997 à mai 2007)
MINERVE Le réacteur MINERVE, situé dans le même hall que le réacteur ÉOLE, est consacré à la mesure des sections efficaces par oscillation d’échantillons permettant une mesure de la variation de réactivité.
MIR Magasins InterRégionaux de combustibles (EDF – Bugey et Chinon)
MMS Moyen Mobile de Secours
Modérateur Matériau formé de noyaux légers qui ralentissent les neutrons par diffusions élastiques.
Il doit être peu capturant afin de ne pas gaspiller les neutrons et être suffisamment dense pour assurer un ralentissement efficace
Monts d'Arrée Le réacteur nucléaire EL4 (70 MWe) de la centrale de Brennilis, sur le site des Monts d'Arrée, est situé à 55 km au nord de Quimper.
Prototype industriel de production d’électricité fonctionnant à l'uranium faiblement enrichi, modéré à l'eau lourde et refroidi au gaz carbonique, le réacteur a été mis en service le 23 décembre 1966 et a cessé définitivement toute activité le 31 juillet 1985.
Le démantèlement complet de l’installation avait été autorisé par décret n°2006-147 du 9 février 2006.
MOST Ministry of Science and Technology (ministère des sciences et de la technologie - Autorité de sûreté nucléaire de Corée du sud)
Motopompe Dispositif mécanique actionné par un moteur, utilisé pour aspirer, déplacer ou comprimer des liquides et des gaz.
MOX Combustible nucléaire mixte à base d'oxyde d'uranium appauvri et d'oxyde de plutonium issu du retraitement.
La première charge a été opérée en novembre 1987 dans le réacteur B1 de Saint-Laurent-des-Eaux.
En 2013, sur les 58 réacteurs français, 22 réacteurs nucléaires d'EDF utilisent ce combustible.
24 réacteurs sont autorisés à l'utiliser.
MSNR Mission de la Sûreté Nucléaire et de la Radioprotection (MEEDDAT/DGPR)
mSv milliSievert (millième de Sievert)
Mtep Million de tonnes d'équivalent pétrole.
1 tep = 42 milliards de joules
Multi-recyclage recyclage multiple de matières (uranium et plutonium) séparées par le retraitement du combustible nucléaire usé.
Le combustible recyclé une première fois est à nouveau retraité pour séparer des matières qui sont recyclées.
MWe MégaWatt électrique (unité de puissance électrique)
MWh unité d'énergie produite par une installation, égale à la puissance de l'installation multipliée par la durée de fonctionnement en heures.
MWth Megawatt thermique : unité de mesure de la puissance thermique (chaleur) d'une centrale, transformée en électricité.
N N4 Palier N4 : palier de réacteurs à eau sous pression d'une puissance de 1 450 MWe exploités par EDF.
4 réacteurs de ce type ont été construits en France ; ce sont les plus récents en activité.
Nanoplasma Milieu constitué d'atomes plus ou moins ionisés et d'électrons libres de la taille de quelques nanomètres (un nanomètre = 10-9 m) obtenu par échauffement laser d'un agrégat
NATURA 2000 ensemble de sites naturels protégés en application des directives européennes sur les oiseaux et sur les «habitats naturels»
NECSA Nuclear Energy Corporation of South Africa (organisme public sud-africain de recherche et de développement dans le domaine de l'énergie nucléaire)
NEI Nuclear Energy Insitute.
Association d'industriels et d'exploitants américains.
NERSA "Société centrale nucléaire européenne à neutrons rapides" - SA (ancien exploitant de Superphénix)
Neutrino Particule élémentaire de charge électrique nulle, de masse très faible, capable de véhiculer une énergie importante
Neutron Particule fondamentale électriquement neutre qui entre, avec les protons, dans la composition du noyau de l'atome.
Lorsqu'un neutron est à l'état de particule libre portée à grande vitesse, sa collision avec certains noyaux d'atome provoque la fission de ces noyaux.
La chaleur dégagée par cette réaction est utilisée dans les réacteurs nucléaires.
Neutronique Etude du cheminement des neutrons dans les milieux fissiles et non fissiles et des réactions qu'ils induisent dans la matière, en particulier dans les réacteurs nucléaires sous l'angle de leur multiplication, de l'établissement et du contrôle de la réaction en chaîne
Neutronographie Radiographie effectuée à l'aide de neutrons
Neutrons rapides Neutrons libérés lors de la fission, se déplaçant à très grande vitesse (20 000 km/s).
Leur énergie est de l'ordre de 2 millions d'électronvolts et leur énergie cinétique est très supérieure à celle des neutrons thermiques.
Neutrons retardés Neutrons émis par les fragments de fission avec un retard de quelques secondes en moyenne après la fission.
Bien que représentant moins de 1% des neutrons émis, ce sont eux qui, par ce décalage dans le temps, permettent in fine le pilotage des réacteurs
Neutrons thermiques Neutrons émis au moment de la fission, également appelés neutrons lents.
Neutrons en équilibre thermique avec la matière dans laquelle ils se déplacent avec une vitesse de l'ordre de 2 à 3 km/s.
Leur énergie est inférieure à 1 électronvolt.
C'est ce type de neutrons qu'utilisent principalement les réacteurs nucléaires fonctionnant sur le principe de réactions en chaîne de fission.
NF - Norme Française- Naeglaria Fowleri (espèce d'amibes).
nGy nanoGray (milliardième de Gray)
Nids de cailloux Zones dans les levées de bétonnage qui présentent une concentration d’agglomérats et un manque de ciment et qui nécessitent une réparation.
NII Nuclear Installations Inspectorate (inspection des installations nucléaires, au sein du HSE - Royaume-Uni)
NISA Nuclear and Industrial Safety Agency (agence de sûreté nucléaire et industrielle - METI - Japon)
Niveaux de référence diagnostiques En Europe, les NRD sont définis comme « des niveaux de dose dans les pratiques radio diagnostiques ou, dans le cas de produits radio pharmaceutiques, des niveaux d’activité, pour des examens types sur des groupes de patients types ou sur des « fantômes » types, pour des catégories larges de types d'installations.
 ».
L’article R.
 1333-68 du code de la santé publique prévoit que les NRD sont fixés par un arrêté du ministre chargé de la santé.
En 2004, un premier arrêté du 12 février 2004 relatif aux niveaux de référence diagnostiques en radiologie et en médecine nucléaire a défini des NRD en radiologie et en médecine nucléaire, sur la base des recommandations européennes et des résultats de campagnes de mesures dosimétriques.En 2011, cet arrêté a été modifié (arrêté du 24 octobre 2011, JoRf du 14 janvier 2012) sur la base des propositions formulées par l’IRSN dans le cadre des bilans qu’il réalise à partir des données transmises par les services.
NMA Niveaux Maximaux Admissibles (pour la contamination radioactive des denrées alimentaires ou des aliments du bétail)
NNEMA National Nuclear Emergency Management Administration (Chine)
NNR National Nuclear Regulator (Autorité de sûreté nucléaire d'Afrique du sud, depuis 1999)
NNSA National Nuclear Safety Administration (autorité de sûreté nucléaire de la Chine – cf.
ANSN)
Non destructif Un contrôle "non destructif" est un ensemble de méthodes qui permettent de caractériser l'état d'intégrité de structures ou de matériaux, sans les dégrader, soit au cours de la production, soit en cours d'utilisation, soit dans le cadre de maintenances.
Essai ou examen "non destructif"
Non scellée Non scellée (source radioactive non scellée vs source radioactive scellée) : source dont la présentation et les conditions normales d'emploi ne permettent pas de prévenir toute dispersion de substance radioactive
NORM Matières premières naturellement radioactives ("Naturally Occurring Radioactive Materials")
NOx Abréviation utilisée dans le domaine de la chimie, de la pollution et de la qualité de l'air, qui regroupe principalement deux molécules gazeuses, odorantes et toxiques à faible dose : le monoxyde d'azote (NO), et le dioxyde d'azote (NO2).
Noyaux lourds Dénomination donnée aux isotopes des éléments dont le nombre de protons (numéro atomique) est égal ou supérieur à 80.
Tous les actinides et leurs produits de filiation figurent dans ce groupe
NPH atelier de déchargement et d'entreposage des éléments combustibles usés (usine UP2 800 – AREVA NC – La Hague)
NRBC Nucléaire Radiologique Biologique Chimique
NRC Nuclear Regulatory Commission (Autorité de sûreté nucléaire des États-Unis)
NRD Voir "Niveaux de référence diagnostique"
NRPA Norwegian Radiation Protection Authority – agence norvégienne de protection radiologique
NRPB National Radiological Protection Board (organisme du Royaume-Uni pour la radioprotection, intégré en avril 2005 au sein de l'agence pour la protection de la santé «Health Protection Agency»))
NRR Nuclear Reactor Regulation (structure de l'autorité de sûreté nucléaire des États-Unis chargée de la sûreté des réacteurs)
NSC Nuclear Safety Commission (autorité de sûreté nucléaire du Japon)
NSD Nuclear Safety Directorate (autorité de sûreté nucléaire du Royaume-Uni, au sein du HSE)
NSRR Nuclear Safety Research Reactor (Japon) – réacteur de recherche en sûreté nucléaire
NSSG Nuclear Safety and Security Group (groupe de sûreté nucléaire du G8)
nSv nanoSievert (milliardième de Sievert)
NSWG Nuclear Safety Working Group (groupe de sûreté nucléaire du G7)
Nucléaire de proximité Cette catégorie regroupe les nombreux domaines utilisant les rayonnements ionisants à l'exclusion des centrales électronucléaires ou de l'industrie du cycle du combustible nucléaire.
On comprend dans le "nucléaire de proximité" certaines domaines de la médecine (radiologie, radiothérapie, médecine nucléaire...), de la biologie humaine, de la recherche, de l’industrie (gammagraphie...), mais aussi certaines applications vétérinaires, médico-légales ou destinées à la conservation des denrées alimentaires.
Nucléide Noyau atomique caractérisé par le nombre de protons et le nombre de neutrons qu'il renferme.
Radionucléide : isotope radioactif, appelé aussi parfois radio-isotope.
Nucléons Particules constitutives du noyau atomique, c'est-à-dire les protons et les neutrons, liées entre elles par une interaction forte qui assure la cohésion du noyau
NUPEC organisme expert technique du NISA (METI - Japon)
NuPEER Nuclear Pressure Equipment Expertise & Regulation (symposium sur les équipements nucléaires sous pression)
NUSSC NUclear Safety Standards Committee (comité de l'AIEA sur les normes de sûreté des réacteurs nucléaires)
O OA Organisme Agréé (pour le contrôle)
OACI Organisation de l'Aviation Civile Internationale
Objectif de sûreté Ensemble des critères qualitatifs ou quantitatifs qui sont pris en compte dans l'analyse de sûreté pour la conception et l'exploitation d'une installation nucléaire, ainsi que pour son démantèlement.
OCDE Organisation de Coopération et de Développement Économiques
OCDE-AIE Organisation de Coopération et de Développement Économique - Agence Internationale de l'Énergie, créée en 1960, elle réunit 24 pays industrialisés autour d'objectifs communs : promouvoir le bien-être économique de chaque pays et contribuer au bon fonctionnement de l'économie mondiale, notamment en stimulant et en harmonisant les efforts de ses membres en faveur des pays en voie de développement.
OFSP Office Fédéral de la Santé Publique (Suisse)
OIAC Organisation pour l’interdiction des armes chimiques
OIT Organisation Internationale du Travail (ONU)
OIU OIU (Organe d’inspection de l’utilisateur) : service habilité à réaliser des opérations d’évaluation de la conformité au titre de la réglementation des équipements sous pression.
OMS Organisation mondiale de la santé
ONERA Office national d’études et de recherches aérospatiales
ONU Organisation des Nations Unies
Opacité Aptitude d'un matériau à s'opposer à la pénétration du rayonnement.
Par exemple, la couronne solaire est un milieu de très faible densité qui est facilement traversé par le rayonnement.
Le cœur du Soleil est un milieu très dense de forte opacité : le rayonnement qu'il émet progresse très lentement jusqu'à la surface
OPECST L'Office Parlementaire d'Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques a été créé par la loi du 8 juillet 1983.
Il a pour mission, aux termes de la loi, d'informer le Parlement des conséquences des choix de caractère scientifique et technologique afin, notamment, d'éclairer ses décisions.
A cet effet, l'Office recueille des informations, met en œuvre des programmes d'études et procède à des évaluations.
L'ASN présente chaque année son Rapport sur l'état de la sûreté et de la radioprotection devant les parlementaires de l'OPECST, à l'Assemblée nationale.
OPRI Office de Protection contre les Rayonnements Ionisants (jusqu'en 2002)
OPS voir JAR-OPS
ORCADE projet mis en place par AREVA NC en vue du démantèlement d'installations de La Hague
ORL Oto-Rhino-Laryngologie
ORPHÉE Le réacteur ORPHÉE (CEA – Saclay), d’une puissance autorisée de 14 MWth, est un réacteur de recherche de type piscine.
Il est équipé de neuf canaux horizontaux, tangentiels au cœur, permettant l’usage de 20 faisceaux de neutrons.
ORSEC plan d'ORganisation des SECours (plan général d'organisation des secours en cas de catastrophe établi par l'État au niveau départemental ou de la zone de défense, ou d'une préfecture maritime)
ORSECRAD annexe du plan ORSEC (organisation de Secours) créée en 1963 et indiquant les dispositions à prendre en cas d'accident à caractère radiologique.
Il définit la répartition des responsabilités et la structure du commandement et fournit un répertoire des moyens disponibles.
Pour chaque centrale nucléaire, il existe un plan spécifique appelé Plan Particulier d'Intervention (PPI)
OSART Operational SAfety Review Team (mission d'évaluation de la sûreté en exploitation des centrales nucléaires organisée par l'AIEA)
OSIRIS Le réacteur OSIRIS (CEA – Saclay), de type piscine et d’une puissance autorisée de 70 MWth, est principalement destiné à la réalisation d’irradiations technologiques de matériaux de structure et de combustibles pour différentes filières de réacteurs de puissance.
Il est également utilisé pour quelques applications industrielles, en particulier, la production de radioéléments à usage médical.
Sa maquette critique, le réacteur ISIS, sert aujourd’hui essentiellement à des activités de formation.
OSPAR Convention pour la protection du milieu marin de l'Atlantique du nord-est, signée en 1992.
Elle réunit les conventions d'Oslo (1972) et de Paris (1974).
OSRDE Observatoire Sûreté Radioprotection Disponibilité Environnement (EDF)
Oxydation Réaction au cours de laquelle un atome ou un ion perd des électrons.
Un oxydant fait perdre des électrons à un atome ou à un ion
P P.R.E.C.I.S Programme de Reprise des Éléments Combustibles Irradiés entreposés en massif.
P4 premier palier de réacteurs nucléaires de 1300 MWe (EDF)
P'4 deuxième palier de réacteurs nucléaires de 1300 MWe (EDF)
PAHO Pan American Health Organization (organisation panaméricaine de la santé)
PAI Plan d'Action Incendie
Palier Modèle de réacteurs de caractéristiques identiques ; un palier désigne l'ensemble des réacteurs d'un modèle donné.
Panneau de repli Le panneau de repli est un système de secours, placé hors de la salle de commande, qui permet à l'équipe de conduite, dans le cas où la salle de commande serait rendue inexploitable, de ramener le réacteur à l'arrêt dans un état sûr.
PAP Projet Annuel de Performance (dans le cadre de la LOLF, document annexé au projet de loi de finances et présentant notamment, pour un programme donné, les objectifs poursuivis et les résultats attendus pour les différentes actions du programme)
PAREX Post-Accidentel Retour d'Expérience
PARICIA Boucle pour l’étude des matériaux thermohydrauliques liés aux réacteurs de propulsion (CEA)
PASEPRI Plan d'Action pour la Surveillance de l'Exposition des Patients aux Rayonnements Ionisants
Passif qualifie des réacteurs dotés de dispositifs de sûreté utilisant des technologies misant sur des phénomènes physiques naturels et n'étant donc pas soumises en théorie à une éventuelle défaillance extérieure : humaine, perte d'alimentation énergétique ou panne d'un appareil électromécanique.
PBMR Pebble Bed Modular Reactor (projet de réacteur – Afrique du sud) - réacteur modulaire à lit de boulets – technologie de réacteur à haute température et nom de la compagnie conceptrice du réacteur
PC Poste de Commandement
PCC Poste de Commandement Contrôle (évaluation des conséquences et mesure)
PCD Poste de Commandement de Direction
PCL Poste de Commandement Local (conduite installation)
PCM Poste de Commandement Moyens (logistique)
PCR La Personne compétente en radioprotection (PCR) est désignée par l’employeur des personnes soumises à des rayonnements ionisants dans le cadre de leur travail.
Sous la responsabilité de l’employeur, la PCR participe à l’élaboration du dossier de déclaration ou d’autorisation, évalue la nature et l’ampleur des risques auxquels sont confrontés les travailleurs et l’organisation de la radioprotection (participation aux analyses de postes de travail, à la définition des objectifs de dose, à la délimitation des zones réglementées, à la vérification de la pertinence des mesures de protection mises en œuvre…).
La PCR réalise les contrôles internes de radioprotection et le suivi de la réalisation des contrôles externes de radioprotection par un organisme agréé.
Elle surveille la radioprotection des travailleurs (mise en place et suivi d’une dosimétrie adaptée à l’exposition des travailleurs sur prescription de la médecine du travail).
Enfin, la PCR participe à la définition et à la mise en œuvre de la formation à la sécurité des travailleurs pour ce qui concerne leur radioprotection et participe à la gestion des dépassements des valeurs limites d’exposition des travailleurs.
PCRD Programme cadre de recherche et de développement technologique (Union européenne)
PEGASE Installation d'entreposage de combustibles irradiés et de substances radioactives (CEA – Cadarache).
Pour en savoir plus : page de l'INB Pegase
Période radioactive Temps nécessaire pour que la quantité d'atomes d'un élément radioactif se soit désintégrée de moitié.
La période varie avec les caractéristiques de chaque radioélément : 110 minutes pour l'argon 41 ; 8 jours pour l'iode 131 et 4,5 milliards d'années pour l'uranium 238.
Aucune action physique extérieure n'est capable de modifier la période d'un radioélément, sauf une transmutation (transformation d'un radioélément en un autre).
Personne compétente en radioprotection La Personne compétente en radioprotection (PCR) est désignée par l’employeur des personnes soumises à des rayonnements ionisants dans le cadre de leur travail.
Sous la responsabilité de l’employeur, la PCR participe à l’élaboration du dossier de déclaration ou d’autorisation, évalue la nature et l’ampleur des risques auxquels sont confrontés les travailleurs et l’organisation de la radioprotection (participation aux analyses de postes de travail, à la définition des objectifs de dose, à la délimitation des zones réglementées, à la vérification de la pertinence des mesures de protection mises en œuvre…).
La PCR réalise les contrôles internes de radioprotection et le suivi de la réalisation des contrôles externes de radioprotection par un organisme agréé.
Elle surveille la radioprotection des travailleurs (mise en place et suivi d’une dosimétrie adaptée à l’exposition des travailleurs sur prescription de la médecine du travail).
Enfin, la PCR participe à la définition et à la mise en œuvre de la formation à la sécurité des travailleurs pour ce qui concerne leur radioprotection et participe à la gestion des dépassements des valeurs limites d’exposition des travailleurs.
PET Positon Emission Tomography (cf.
TEP)
PETSCAN Voir TEPSCAN
PF Produits de Fission
PHARE Poland and Hungary Assistance for Restructuring of the Economy (programme d'aide de l'Union européenne aux pays d'Europe centrale et orientale).
PHEBUS  Le réacteur PHÉBUS (CEA – Cadarache) constitue l’un des outils du CEA pour l’étude des accidents graves pouvant affecter les réacteurs à eau sous pression (REP) sur la base d’essais, conçus et financés par l’IRSN.
Pour en savoir plus, consulter la page de l'installation PHEBUS sur asn.fr
PHÉNIX  Le réacteur PHÉNIX (CEA – Marcoule), construit et exploité par le CEA en collaboration avec EDF, est un réacteur de démonstration de la filière dite à neutrons rapides.
Il est implanté à Marcoule (Gard).
Sa construction a débuté en 1968, sa première divergence a été effectuée le 31 août 1973.
Sa puissance nominale est de 563 MWth.
POur en savoir plus, consulter la page de l'installation PHENIX sur asn.fr
Photosynthèse Processus par lequel les plantes et certaines bactéries utilisent l'énergie solaire pour effectuer la synthèse de molécules organiques à partir de gaz carbonique et d'eau
Photovoltaïque Effet par lequel l'énergie lumineuse est directement transformée en énergie électrique dans un semiconducteur
Piège froid Dispositif de purification d'un métal liquide, qui consiste à le refroidir pour cristalliser ses impuretés sur un support adapté.
Dans les réacteurs rapides refroidis au sodium, les pièges froids cristallisent l'oxyde et l'hydrure de sodium.
Piles (ou accumulateurs) saline et alcaline Dans une pile saline, l'électrolyte est un composé salin (chlorure d'ammonium, de zinc...) tandis que dans une pile alcaline, l'électrolyte est une solution basique contenant un métal alcalin (lithium, sodium, potassium...)
PIRATOME Plan de défense visant à contrer l'emploi malveillant ou la menace d'emploi malveillant de matières radioactives ou nucléaires contre les personnes, l'environnement ou les biens
Piscine Bassin rempli d'eau, la piscine de stockage du combustible ou de désactivation a deux fonctions.
D'une part, elle reçoit l'ensemble des assemblages du cœur du réacteur pendant les arrêts pour rechargement et sert à l’entreposage, au transit et à la manipulation de matières et d’équipements radioactifs.
Elle assure la protection des personnes pendant toutes ces phases.
D'autre part, elle sert au stockage des assemblages usés dans l'attente de leur envoi vers une usine de retraitement.
Durant cette période, qui peut atteindre plusieurs années, les assemblages usés perdent une grande partie de leur radioactivité et de leur puissance résiduelle.
Le refroidissement de la piscine est nécessaire pour évacuer la puissance résiduelle dégagée par les éléments combustibles présents.
Piscine du réacteur La piscine du bâtiment du réacteur comporte deux bassins séparés par une cloison amovible, appelée batardeau.
Le premier bassin contient la cuve du réacteur et le deuxième des éléments internes à la cuve qui y sont déposés lors des arrêts du réacteur.
Ces bassins peuvent être remplis ou vidés indépendamment l'un de l'autre.
En période de rechargement, elle est remplie d'eau borée dès que le couvercle de la cuve est retiré, ce qui permet d'effectuer la manutention des assemblages combustibles et d'y stocker, en attente, les composants internes à la cuve.
Plan d'urgence interne Plan qui définit toute l'organisation interne à la centrale, ainsi que les moyens particuliers à mettre en place en cas de situation accidentelle sur les installations.
Le PUI est déclenché par la direction de la centrale.
Il est coordonné avec le PPI qui traite les conséquences survenant à l'extérieur du site.
Plan particulier d'intervention (PPI) Plan qui décrit l'organisation des secours mis en place par les pouvoirs publics, en cas d'accident dans une centrale nucléaire susceptible d'avoir des conséquences pour la population.
Le déclenchement et la coordination des moyens qui en découlent en fonction des circonstances sont placés sous l'autorité du Préfet.
Plasma Milieu constitué d'atomes plus ou moins ionisés, d'électrons libres et de photons
Plasticité cellulaire Capacité des cellules à se transformer en un autre type de cellules
Plutonium Symbole Pu ; élément de numéro atomique 94 dont aucun isotope n'existe dans la nature.
Le plutonium 239, isotope fissile, est produit dans les réacteurs nucléaires à partir de l'uranium 238 par absorption d'un neutron.
Sa manipulation exige de strictes précautions en raison de sa toxicité chimique et des dangers présentés par ses rayonnements alpha.
PMSI Programme Médicalisé des Systèmes d'Information
PNGDR-MV Plan National de Gestion des Déchets Radioactifs et des Matières Valorisables (remplacé par le PNGMDR par la loi du 28 juin 2006)
PNGMDR Plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs (PNGMDR).
PNSE Plan National Santé Environnement (plan de réduction des effets des atteintes à l'environnement sur l'état de santé de la population)
Polymère Macromolécule répétant un même motif structural appelé monomère
Pompes primaires Les pompes primaires assurent la circulation de l'eau dans le circuit primaire et donc le refroidissement du cœur.
Les réacteurs à eau sous pression de 900 MWe sont équipés de trois pompes primaires ; les réacteurs à eau sous pression de 1300 MWe sont équipés de quatre pompes primaires.
Sur chaque circuit primaire sont installés deux dispositifs de détections d'incendie indépendants, comportant chacun plusieurs capteurs.
La défaillance d'un capteur rend le dispositif correspondant inopérant et active une alarme en salle de commande.
Les spécifications techniques d'exploitation demandent alors d'intervenir dans un délai de trois jours, en mettant hors service le capteur défaillant, ce qui rend à nouveau opérant le dispositif de détection.
Le capteur défaillant peut être réparé à l'arrêt pour rechargement suivant.
Pont polaire Le pont polaire est un pont de manutention situé sous le dôme du bâtiment réacteur.
Il repose sur des consoles fixées à la structure du bâtiment réacteur.
Il permet la manutention de charges lourdes au dessus du réacteur, il fait donc l’objet de contrôles approfondis
PPI Plan Particulier d'Intervention (plan de secours spécifique établi par l'État visant des risques liés à l'existence et au fonctionnement d'installations ou d'ouvrages déterminés)
Précontrainte La précontrainte est une technique de construction permettant d’améliorer la résistance mécanique d’une structure.
Elle consiste à tendre des câbles d’acier passant dans des gaines incorporées au béton.
L’enceinte du bâtiment réacteur de l’EPR se compose de deux parois séparées par un espace, dont une paroi interne en béton précontraint recouverte d’une peau métallique intérieure.
PRER Pôle de Radioprotection Environnement et Risques
Pression et température de l'eau du circuit primaire La pression et la température du circuit primaire sont deux paramètres fondamentaux que l'équipe de conduite doit surveiller en permanence.
Les limites imposées par les spécifications techniques d'exploitation garantissent une marge qui permet de se prémunir contre tout risque d'ébullition de l'eau.
L'ébullition diminuerait en effet l'efficacité du refroidissement et risquerait de conduire à un endommagement du comestible.
Elle risquerait aussi d'endommager les pompes primaires.
Pressuriseur Le pressuriseur est un gros composant forgé qui mesure 14 m de haut et pèse plus de 140 tonnes à vide.
Le pressuriseur est un réservoir de forme cylindrique, dont la fonction est de réguler la pression du circuit primaire.
En fonctionnement normal, il contient de l'eau en phase liquide et en phase vapeur.
Lors du démarrage du réacteur, il est rempli en eau sous forme liquide.
La vaporisation d'une partie de cette eau est obtenue par la mise en service de résistances électriques de chauffage.
PRI Protection Radiologique Intégrée
Principaux isotopes L'uranium 235, fissile dans la proportion de 0,71%, est le seul isotope fissile naturel, une qualité qui explique son utilisation comme source d'énergie (symbole U).
L'uranium 234 et 238, ce dernier fertile dans la proportion de 99,28%.
Prise et rejet d'eau Prélèvement d'eau naturelle dans un cours d'eau ou la mer, destinée au refroidissement du condenseur d'une centrale thermique, qui retourne vers sa source d'origine après un transfert de chaleur.
L'élévation de température du plan d'eau de rejet régie par la réglementation fait l'objet de contrôles ; elle est fonction du rapport existant entre la consommation des installations et le débit de l'ensemble de la source extérieure.
PRISME Propagation de l’incendie lors de scénarios multilocaux élémentaires
PROCEDE dénomination du projet d'INB n° 165 (CEA – Fontenay-aux-Roses)
Procédé DIAMEX Procédé d'extraction, à l'aide d'un solvant, des actinides mineurs et des lanthanides contenus dans les solutions de produits de fission issues du traitement des combustibles usés.
Procédé PUREX Procédé industriel de traitement des combustibles usés qui permet d'extraire de ces combustibles, à l'aide d'un solvant, l'uranium et le plutonium, puis de séparer ces deux éléments l'un de l'autre.
Procédé Silva Procédé de séparation isotopique permettant de séparer les isotopes 235 et 238 de l'uranium (l'uranium naturel comprend 0,72 % d'isotope 235 et 99,28 % d'isotope 238) et d'enrichir la composition isotopique en isotope 235
Produits de fission Fragments de noyaux lourds produits par la fission nucléaire ou la désintégration radioactive ultérieure des éléments formés selon ce processus.
Les produits de fission sont issus de la fission des atomes d'uranium et de plutonium (césium, strontium, iode, xénon...).
Radioactifs pour la plupart, ils se transforment d'eux-mêmes en d'autres éléments.
Ceux qui ne se désintègrent pas rapidement constituent une part des déchets radioactifs.
Projection plasma Technologie de mise en forme de couches épaisses et de pièces massives par introduction d'un matériau pulvérulent dans un plasma thermique généré par un arc électrique à l'intérieur d'une torche
PROSPER "Peer Review of the effectiveness of the Operational Safety Performance Experience Review" : mission d'expertise sur l'organisation du retour d'expérience dans les centrales nucléaires, organisée par l'AIEA.
PROTECT "Protection of the environment from ionising radiation in a regulatory context" : protection de l’environnement contre les rayonnements ionisants dans un contexte réglementaire.
Protection biologique Dispositif permettant de limiter l’exposition des personnes aux rayonnements ionisants, lors des opérations d’exploitation courantes et lors des opérations de maintenance.
Protection de la gaine des éléments de combustible La gaine du combustible constitue la première des trois barrières entre les produits de fission et l'environnement, les deux autres sont le circuit primaire et l'enceinte de confinement.
Une température trop élevée altère l'étanchéité ce cette gaine, en provoquant des gonflements et des fissurations.
En cas de dépassements des seuils de température fixés (ou plus exactement de puissance locale), un système de surveillance déclenche automatiquement des alarmes ou des actions de sauvegarde.
Protéine Macromolécule en forme de longue chaîne constituée d'une suite d'acides aminés
Protocole de Kyoto Le "Sommet de la Terre", à Rio en 1992, a marqué la prise de conscience internationale du risque de changement climatique.
Les États les plus riches, pour lesquels une baisse de croissance semblait plus supportable et qui étaient en outre responsables des émissions les plus importantes, y ont pris l'engagement de stabiliser en 2000 leurs émissions au niveau de 1990.
Lors de la Conférence de Kyoto, en 1997, ces mêmes États ont accepté des engagements quantitatifs juridiquement contraignants de réduction ou de limitation de leurs émissions de gaz à effet de serre sur la période 2008-2012.
Ainsi devront-ils, à cette échéance, réduire globalement leurs émissions de 5,2% par rapport à 1990.
Parmi ces pays, les États-Unis ont accepté une réduction de 7%, le Japon de 6% et l'Union européenne de 8% (au sein de laquelle la France doit stabiliser ses émissions).
Proton Découvert en 1911 par le physicien britannique Ernest Rutherford, ce nucléon porte une charge électrique positive exactement égale et opposée à celle de l'électron.
Sa masse vaut 1,673·10-27 kg
PSI Energy Exploitant américain de production d'électricité.
PSRPM Personnes Spécialisées en Radiophysique Médicale.
Les PSRPM (appelés aussi "radiophysiciens" ou "physiciens médicaux") interviennent dans les services médicaux utilisant des rayonnements ionisants.
Leur présence est particulièrement importante dans les services de radiothérapie, où ils sont notamment chargés de tâches de métrologie, de planification des traitements, de contrôle qualité des appareils, d'optimisation de la radioprotection des patients et de gestion des risques dans la chaîne des traitements.
PSS Plan de Secours Spécialisé
PSS-TMR Plan de Secours Spécialisé Transport de Matières Radioactives
PTB Plage de Travail Basse (REP)
PTD Palier Technique et Documentaire
PTR réservoir d'eau borée (REP)
PUI Plan d'Urgence Interne (plan établi par l'exploitant d'une INB en prévision de la gestion d'une crise)
Puisards En cas de fuite sur le circuit primaire, les puisards permettent de récupérer l'eau afin de la réinjecter dans le circuit primaire ou dans le circuit d'aspersion de l'enceinte du réacteur,
Puissance continue nette Puissance électrique maximale qu'une installation peut fournir au réseau en régime continu.
Puissance électrique Produit de la tension de sortie par l'intensité du courant fourni.
Pour une centrale électrogène, puissance délivrée sur le réseau (35% environ de la puissance thermique pour un réacteur nucléaire à eau sous pression)
puissance résiduelle Cette puissance est produite principalement par la radioactivité du combustible nucléaire et des autres matériaux, ainsi que par les fissions résiduelles
PuO2 oxyde de plutonium
R R & D Recherche et Développement
R.O.I Renouvellement de l'Outil Industriel
Radiation mot synonyme de rayonnement qui désigne une transmission d'énergie sous forme lumineuse, électromagnétique ou corpusculaire.
Lorsque la radiation implique la présence de rayonnements ionisants, elle prend le nom d'irradiation.
Radier Dalle de fondation en béton armé de forte épaisseur servant d’assise stable sous le bâtiment du réacteur.
Radioactif doté de radioactivité, c'est-à-dire émettant spontanément des particules alpha, bêta ou un rayonnement gamma.
On désigne plus généralement sous cette appellation l'émission de rayonnement accompagnant la fission ou la désintégration d'un élément instable.
radioactivation Processus par lequel un nucléide stable est transformé en un nucléide radioactif
Radioactivité La radioactivté est un phénomène naturel qui a été découvert en 1896 par le physicien français Henri Becquerel.
La radioactivité artificielle est un phénomène de même nature que la radioactivité naturelle, les noyaux émetteurs étant alors produits en laboratoire ou dans les réacteurs nucléaires ; elle a été découverte par Irène Curie et Frédéric Joliot en 1934.
La radioactivité se mesure en Becquerels.Le terme "radioactivté" désigne généralement l'émission de rayonnements accompagnant la désintégration d'un élément instable ou la fission.
On distingue l'émission de particules alpha (noyaux d'hélium), bêta (positons [émission bêta +] ou électrons [émission bêta -]) et/ou un rayonnement gamma (photons de haute énergie).
Radioélément Toute substance radioactive.
Seul un petit nombre de radioéléments existent naturellement : il s'agit de quelques éléments lourds (thorium, uranium, radium...
.
) et de quelques éléments légers (tritium, carbone 14, potassium 40).
Les autres, dont le nombre dépasse 1500, sont créés artificiellement en laboratoire, par exemple pour des applications médicales ou dans les réacteurs nucléaires sous forme de produits de fission ou d'activation.
Radiographie industrielle La radiographie industrielle est une méthode de contrôle non destructif par émission de rayons gamma ou X.
Elle vise à détecter les éventuels défauts des pièces industrielles et ouvrages, en particulier des cordons de soudure, lors de leur fabrication ou lors d’opération de maintenance.
Elle est employée dans des secteurs industriels variés : chaudronnerie, pétrochimie, aéronautique, installations nucléaires, travaux publics, armement…
Radiographie panoramique dentaire Utilisée principalement par les praticiens spécialistes de l’art dentaire (orthodontistes, stomatologistes) et les radiologues, la radiographie panoramique dentaire donne sur une même image l’intégralité des deux maxillaires par rotation du tube radiogène autour de la tête du patient durant une dizaine de secondes.
Radiographie rétroalvéolaire Montés le plus souvent sur bras articulé, les générateurs de radiographie de type rétroalvéolaire permettent la prise de clichés localisés des dents.
Ils fonctionnent avec des tensions et intensités relativement faibles et un temps de pose très bref, de l’ordre de quelques centièmes de seconde.
Cette technique est de plus en plus souvent associée à un système de traitement numérique de l’image radiographique qui est renvoyée sur un moniteur.
Radio-isotope Produit constitué d’atomes ayant le même nombre d’électrons et de protons mais pas de neutrons.
Ils ont la propriété d’émettre des rayonnements utilisés en thérapeutique (télécobalthérapie), ou pour faire un diagnostic (iode, phosphore radioactif).
Radiologie conventionnelle Elle met en œuvre le principe de la radiographie classique, et couvre la grande majorité des examens radiologiques réalisés.
Il s’agit principalement des examens osseux, du thorax et de l’abdomen.
La radiologie conventionnelle peut se décliner en trois grandes familles :• le radiodiagnostic réalisé dans des installations fixes réservées à cette discipline ;• le radiodiagnostic mis en œuvre ponctuellement à l’aide d’appareils mobiles, notamment au lit du malade ; cette pratique est cependant limitée au cas des patients intransportables ;• le radiodiagnostic effectué au bloc opératoire comme outil contribuant à la bonne exécution d’actes chirurgicaux : sont utilisés dans ce cas des générateurs à rayons X mobiles équipés d’amplificateur de luminance fournissant, sur écran (radioscopie), des images exploitables en temps réel et permettant d’adapter le geste chirurgical.
Radiologie interventionnelle La radiologie interventionnelle s'est développée ces dernières années dans de nombreux domaines tels que la cardiologie, la neurologie, la rhumatologie ou la chirurgie, contribuant à une amélioration importante de la qualité des soins.
Elle présente néanmoins des enjeux dosimétriques importants à la fois pour les patients et le personnel médical.
La radiologie interventionnelle permet au médecin de guider son geste par l'intermédiaire d'un appareil de radiologie émettant des rayons X.
Ce rayonnement est peu pénétrant mais les interventions étant souvent de longue durée, les patients reçoivent alors des doses importantes au niveau de la peau qui peuvent provoquer, dans certains cas, des effets modérés (perte de cheveux, érythèmes cutanés).
Dans ces conditions, l'utilisation de la radiologie interventionnelle doit être justifiée par des nécessités médicales clairement établies et sa pratique doit être optimisée pour améliorer la radioprotection du personnel médical et des patients.
Radiolyse Décomposition de matière par des rayonnements ionisants
Radionucléide Espèce atomique radioactive, définie par son nombre de masse, son numéro atomique et son état énergétique nucléaire
Radioprotection La radioprotection est définie comme l’ensemble des règles, des procédures et des moyens de prévention et de surveillance visant à empêcher ou à réduire les effets nocifs des rayonnements ionisants produits sur les personnes directement ou indirectement, y compris lors des atteintes portées à l’environnement.
Radiothérapie La radiothérapie est une méthode de traitement locorégional des cancers, utilisant des radiations pour détruire les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier.
L'irradiation a pour but de détruire toutes les cellules tumorales tout en épargnant les tissus sains périphériques.
Radiothérapie en conditions stéréotaxiques La radiothérapie en conditions stéréotaxiques est une méthode de traitement qui vise à irradier avec une précision millimétrique à forte dose, par de multiples mini-faisceaux convergeant au centre de la cible, des lésions intracrâniennes inaccessibles chirurgicalement.
Un traitement par radiochirurgie est défini comme étant un traitement par radiothérapie stéréotaxique en séance unique.
Pour les traitements par radiothérapie stéréotaxique, la dose totale est généralement délivrée de façon hypofractionnée.
Cette technique exige d’une part une grande précision dans la définition du volume cible de l’irradiation, et d’autre part que le traitement soit le plus conformationnel possible.
Radiothérapie externe La radiothérapie externe est une technique de radiothérapie reposant sur la localisation d'un faisceau de particules sur une partie du patient.
Elle est qualifiée d'externe puisque la source des particules est à l'extérieur du corps, contrairement à la curiethérapie, d'invention plus récente, où les sources sont introduites dans le patient.La radiothérapie externe exploite principalement des faisceaux de photons, au moyen d'un télécobalt ou d'un accélérateur linéaire de particules, ceux-ci permettant également l'emploi d'électrons.
D'autres techniques mobilisent des faisceaux de neutrons, de protons ou d'ions lourds, tel le carbone.
Radiothérapie interne vectorisée La radiothérapie interne vectorisée vise à administrer un radiopharmaceutique dont les rayonnements ionisants délivrent une dose importante à un organe cible dans un but curatif ou palliatif.
Radiotoxicité potentielle Ou inventaire radiotoxique.
Produit de l'activité d'une certaine quantité de radionucléides par ingestion ; la dose reçue par un ensemble de personnes qui auraient incorporé cette quantité de matière.
Radon Gaz radioactif provenant de la désintégration de l'uranium et du thorium présents dans la croûte terrestre.
Sa présence doit être détectée et mesurée dans les lieux recevant du public et sur les lieux de travail.
RADWASS RADioactive WAste Safety Standards (AIEA)
RAMG Regulatory Assistance Management Group (groupe mis en place par la Commission européenne pour la conseiller sur les demandes d'assistance techniques des autorités de sûreté nucléaire des États d'Europe de l'est)
Rapport de sûreté Document établi par un exploitant, qui présente l'analyse de sûreté de son installation et justifie l'adéquation des dispositions retenues à l'objectif de sûreté.
RAPSODIE ancien réacteur expérimental à neutrons rapides (CEA – Cadarache)
RASSC RAdiation Safety Standards Committee (comité de l'AIEA sur les normes de sûreté radiologique)
RaSSIA Radiation Safety and Security Infrastructure Appraisal (mission d'évaluation de l'AIEA sur l'organisation des autorités chargées de la radioprotection)
Rayonnement ionisant Processus de transmission d'énergie sous forme d'ondes électromagnétiques (photons gamma) ou de particules (alpha, bêta, neutrons) capable de produire directement ou indirectement des ions en traversant la matière.
Les rayonnements ionisants sont produits par des sources radioactives.
En traversant les tissus vivants, les ions provoquent des phénomènes biologiques pouvant entraîner des lésions dans les cellules de l'organisme.
Rayonnements cosmiques Les rayonnements cosmiques sont de deux natures, une composante ionique et une composante neutronique.
Au niveau de la mer, la composante ionique est estimée à 32 nSv par heure et la composante neutronique à 3,6 nSv par heure.
Rayonnements terrestres Les radionucléides naturels d’origine terrestre sont présents à des teneurs diverses dans tous les milieux de notre environnement, y compris dans l’organisme humain.
Ils conduisent à une exposition externe de la population du fait des émissions de rayonnement gamma produites par les chaînes de l’uranium 238 et du thorium 232 et par le potassium 40 présents dans les sols, mais aussi à une exposition interne par inhalation de radon ou de particules remises en suspension, par ingestion de denrées alimentaires ou d’eau de consommation.
Rayons X Rayonnement électromagnétique pénétrant, c'est-à-dire traversant relativement facilement les corps matériels, mais peu ionisant (longueur d'onde entre l'ultraviolet et le rayonnement gamma).
En raison de leur puissance de pénétration, liée au pouvoir d'impressionner les émulsions photographiques, les rayons X sont notamment utilisés en radiologie, en radiothérapie ou en spectrographie.
RCC Règles de Conception et de Construction
RCC-E RCC pour les matériels Électriques
RCC-G RCC pour le Génie civil
RCC-M RCC pour les matériels Mécaniques
RCD Reprise et Conditionnement des Déchets radioactifs anciens (La Hague).
Pour en savoir plus, consulter la décision "RCD" de l'ASN (déc.
2015)
RCV système de contrôle Chimique et Volumétrique (REP)
Réacteur à eau bouillante (REB) Une des deux grandes familles (l'autre étant celle des réacteurs à eau pressurisée : REP) de réacteurs nucléaires à eau ordinaire (légère).
Un REB est modéré et refroidi par de l'eau portée à ébullition dans le cœur dans les conditions normales de fonctionnement.
Réacteur à eau légère, à eau pressurisée, à eau bouillante les réacteurs à eau légère utilisent de l'uranium enrichi comme combustible et de l'eau ordinaire (par opposition à l'eau lourde dont les atomes contiennent du deutérium) comme fluide caloporteur et modérateur (ralentisseur de neutrons produits par la fission).
Il en existe deux grandes familles : les réacteurs à eau bouillante modérés et refroidis par de l'eau portée à ébullition dans le cœur dans les conditions normales de fonctionnement et les réacteurs à eau pressurisée, pour lesquels l'eau est maintenue à haute pression (155 bars, afin d'éviter sa vaporisation).
Réacteur à eau lourde Réacteur qui utilise de l'eau lourde (eau dans laquelle les molécules d'eau contiennent de l'hydrogène sous la forme de deutérium, qui contient un neutron de plus que l'hydrogène sous sa forme la plus abondante).
Réacteur à eau pressurisée REP Réacteur utilisant de l'eau légère à la fois comme modérateur (pour abaisser l'énergie des neutrons à un niveau qui augmente le rendement de la fission) et comme caloporteur (pour transférer la chaleur du cœur vers le générateur de vapeur).
Le programme électronucléaire français repose essentiellement sur le développement de cette filière (avec des réacteurs de 900 MWe, 1 300 MWe et 1 450 MWe) qui compte également le plus grand nombre d'unités en service dans le monde.La température de l'eau primaire étant proche de 330°C, il est nécessaire de la pressuriser à 155 bar pour éviter sa vaporisation.
Le combustible est à base d'oxyde d'uranium enrichi, éventuellement mélangé à du plutonium.
Réacteur à n boucles Réacteur nucléaire dans lequel le refroidissement du cœur est assuré par n boucles.
Réacteur à neutrons rapides (RNR) Les réacteurs à neutrons rapides (RNR) ont été conçus pour utiliser la matière fissile (l’uranium et le plutonium) comme combustible nucléaire, plus complètement que dans les réacteurs à neutrons thermiques.
Le fluide caloporteur peut être un métal liquide, tel le sodium (Phénix) ou un gaz (l’hélium).
Ils présentent les avantages de pouvoir fabriquer de la matière fissile (surgénérateur) ou, au contraire, incinérer des déchets (actinides) à vie longue.
En France, après la fermeture de Superphénix, seul le RNR Phénix est encore en fonctionnement partiel à des fins de recherche.
Réacteur à sels fondus Réacteur dont le combustible, constitué de sels fondus, est liquide et fait office de caloporteur
Réacteur à très haute température Réacteur à neutrons thermiques où le caloporteur est de l'hélium dont la température à la sortie du cœur est supérieure à 900 °C
Réacteur nucléaire Installation permettant d'amorcer et d'entretenir une réaction de fission en chaîne.
Dans une centrale nucléaire, c'est lui qui fournit la chaleur permettant la production de vapeur.
Différents types de réacteurs fonctionnent dans le monde ; leurs technologies diffèrent essentiellement par la nature du combustible, du modérateur et du fluide caloporteur.
En France la technologie utilisée est celle des réacteurs à eau sous pression (REP).
Réacteur rapide refroidi au gaz Réacteur à neutrons rapides dont le caloporteur est du gaz, généralement de l'hélium
Réacteur VVER Type de réacteur à eau sous pression de conception soviétique ; 44 réacteurs sont actuellement en exploitation.
Les 18 les plus récents, appelés VVER 1000, ont une conception voisine de ceux fabriqués en Occident ; les 10 plus anciens, VVER 440/230, sont de conception très obsolète et n'ont pas d'enceinte de confinement.
Les 16 unités de modèle intermédiaire, VVER 440/213, bien que dépourvus d'enceinte de confinement, sont d'une conception plus sûre que le modèle précédent.
Réacteurs à eau légère Famille de réacteurs regroupant les réacteurs à eau sous pression et les réacteurs à eau bouillante
Réacteurs à haute température Il peut s'agir de réacteurs à neutrons thermiques (quelques modèles ont été construits dans les années 1970, de nouveaux modèles tels que le PBMR sud-africain ou le GT-MHR américain sont en phase de conception aujourd'hui) ou à neutrons rapides (concept étudié dans le cadre de l'initiative génération IV).
L'objectif de ces réacteurs est d'augmenter la température de la chaleur extraite du cœur du réacteur pour un rendement énergétique plus élevé (jusqu'à 50% contre 35% aujourd'hui dans les réacteurs à eau légère).
Ils se fondent sur des technologies de matériaux (cœur, combustibles) en rupture.
Réacteurs de 4ème génération Réacteurs susceptibles d'être déployés entre 2030 et 2045 ; ils sont étudiés dans le cadre d'une collaboration internationale (le forum international génération IV) à laquelle participe la France.
Ces systèmes visent en particulier à répondre à la nécessité de réduire la quantité de déchets produits, d'économiser les ressources, de garantir une sûreté et une fiabilité maximales pour les réacteurs nucléaires du futur.
Réaction en chaîne Suite de fissions nucléaires au cours desquelles les neutrons libérés provoquent de nouvelles fissions, à leur tour génératrices de neutrons expulsés vers des noyaux cibles, etc.
Réaction nucléaire Processus entraînant la modification de la structure d'un ou de plusieurs noyaux d'atome.
La transmutation peut être soit spontanée, c'est-à-dire sans intervention extérieure au noyau, soit provoquée par la collision d'autres noyaux ou de particules libres.
La réaction nucléaire de certains atomes s'accompagne d'un dégagement de chaleur.
Il y a fission lorsque, sous l'impact d'un neutron isolé, un noyau lourd se divise en deux parties sensiblement égales en libérant des neutrons dans l'espace.
Il y a fusion lorsque deux noyaux légers s'unissent pour former un noyau plus lourd.
Réactivité La réactivité est une grandeur permettant de mesurer l'écart d'un cœur par rapport à la criticité.
REB Réacteur à Eau Bouillante
Récupérateur de corium Dispositif se trouvant sous le coeur d'un réacteur nucléaire et destiné, en cas d'accident, à récupérer le corium et en faciliter le refroidissement
Recyclage Valorisation de matières réutilisables après un cycle de production.
Dans un réacteur nucléaire, utilisation au sein d'un combustible de matières fissiles (plutonium généré, uranium 235 résiduel,…) issues d'un cycle précédent (monorecyclage pour une seule irradiation, multirecyclage dans le cas de plusieurs passages successifs).
Recyclage des combustibles usés Après un séjour de 3 à 4 années en réacteur, le combustible nucléaire usé doit être déchargé.
Il contient alors 96 % d'uranium récupérable, 1 % de plutonium et 3 % de produits de fission.
L'uranium et le plutonium récupérés lors des opérations de traitement sont recyclés et entrent dans la fabrication de nouveaux combustibles, notamment le combustible MOX.
Réexamen de sûreté Un réexamen de sûreté est effectué par l’exploitant pour lui permettre d'apprécier la situation de son INB au regard des règles qui lui sont applicables et d'actualiser l'appréciation des risques ou inconvénients qu’elle présente pour les intérêts mentionnés à l'article L.
593-1, en tenant compte notamment de son état, de l'expérience acquise au cours de l'exploitation, de l'évolution des connaissances et des règles applicables aux installations similaires.Le réexamen de sûreté porte sur les risques d’accident.Ce réexamen peut donner lieu à des travaux très importants dans des domaines où les exigences réglementaires et les techniques ont fortement évolué, par exemple le confortement aux sollicitations sismiques, la protection contre l’incendie et le confinement.Avec l’ordonnance n° 2016128 du 10 février 2016 portant diverses dispositions en matière nucléaires le "réexamen périodique" remplace le "réexamens de sûreté".
Réexamen périodique Un réexamen périodique est effectué par l’exploitant pour lui permettre d'apprécier la situation de son INB au regard des règles qui lui sont applicables et d'actualiser l'appréciation des risques ou inconvénients qu’elle présente pour les intérêts mentionnés à l'article L.
593-1, en tenant compte notamment de son état, de l'expérience acquise au cours de l'exploitation, de l'évolution des connaissances et des règles applicables aux installations similaires.
Ce réexamen portant sur l’ensemble des risques et inconvénients que présente une installation : il ne porte donc pas seulement sur les risques d’accident mais également l’impact de l’installation sur l’environnement.
Ce réexamen peut donner lieu à des travaux très importants dans des domaines où les exigences réglementaires et les techniques ont fortement évolué, par exemple le confortement aux sollicitations sismiques, la protection contre l’incendie et le confinement.
 
Réfrigérant atmosphérique Cheminée de haute taille (100 à 150 m) et de large diamètre (60 à 100 m) dont le rôle est de dissiper, par convection et évaporation, la chaleur transmise à l'eau brute traversant le condenseur.
Autres appellations : aéro-réfrigérant, tour de réfrigération.
Réfrigération de la piscine de stockage du combustible (circuit PTR) Le Circuit PTR assure le refroidissement de la piscine de stockage du combustible.
Il est constitué de deux voies comportant chacune une pompe et un échangeur.
Lorsque le combustible est dans la piscine, les deux voies doivent être disponibles, une pompe étant en fonctionnement tandis que l'autre reste disponible en secours.
Règles générales d’exploitation Les RGE (Règles générales d’exploitation) sont un recueil de règles approuvées par l’ASN qui définissent le domaine autorisé de fonctionnement de l’installation et les prescriptions de conduite associées.
Rejets d'effluents radioactifs liquides Préalablement à leur rejet, les effluents radioactifs liquides sont dirigés vers des réservoirs différents selon leur origine ou leur niveau d'activité.
Les effluents faiblement radioactifs proviennent notamment du circuit primaire et sont dirigés vers les réservoirs de recueil, de contrôle et de rejet des effluents de l'Îlot nucléaire.
Les effluents très faiblement radioactifs proviennent notamment du circuit secondaire et sont dirigés vers les réservoirs de recueil, de contrôle et de rejet des effluents du circuit secondaire.
Les règles générales d'exploitation (RGE) prévoient que !a vidange d'un réservoir ne doit être effectuée qu'après la réalisation de prélèvements représentatifs de son contenu, cette représentativité étant obtenue par brassage du liquide à l'aide d'une pompe.
Rem Unité d'équivalent de dose qui permet de rendre compte de l'effet biologique produit par une dose absorbée donnée.
L'équivalent de dose n'est pas une quantité physique mesurable.
On l'obtient par le calcul en multipliant la dose absorbée (exprimée en rad) par un facteur de qualité dont la valeur dépend de la nature du rayonnement et de l'organe irradié.
Depuis 1965, le rem est remplacé par le sievert (1 sievert = 100 rem).
REP Réacteur à eau pressurisée
Répartition du flux neutronique Afin que le cœur ne subisse pas de dommage notable en cas d'accident, par exemple en cas de brèche sur le circuit primaire, la différence de flux neutronique entre le haut et le bas du cœur ne doit pas être trop importante.
A cet effet, les spécifications techniques d'exploitation définissent, au moyen d'un diagramme de pilotage, des limites à respecter en fonction de la puissance délivrée par le cœur.
RESERVOIR Installation d'entreposage des effluents radioactifs aqueux (CEA Saclay)
Résonance de section efficace Augmentation importante de la section efficace, intervenant dans un intervalle étroit d'énergie cinétique de la particule incidente.
REX Retour d'EXpérience
RFS Règle Fondamentale de Sûreté
RGE Les RGE (Règles générales d’exploitation) sont un recueil de règles approuvées par l’ASN qui définissent le domaine autorisé de fonctionnement de l’installation et les prescriptions de conduite associées.
RGSE Règles Générales de Surveillance et d'Entretien
RHF Réacteur à Haut Flux (Institut Laue-Langevin - Grenoble)
RIA Radio Immunology Assay (Radio-immunologie)
RIC Regulatory Information Conference (conférence annuelle publique de l'Autorité de sûreté nucléaire des États-Unis)
RID Règlement international concernant le transport des marchandises dangereuses par chemin de fer.
RIS Le circuit d’injection de sécurité (RIS) permet, en cas d'accident causant une brèche importante au niveau du circuit primaire du réacteur, d'introduire de l'eau borée sous pression dans celui-ci.
Le but de cette manœuvre est d'étouffer la réaction nucléaire et d'assurer le refroidissement du cœur.
Le circuit d'aspersion de l'enceinte (EAS) pulvérise, en cas d'accident, de l'eau contenant de la soude dans l'enceinte du réacteur.
Son objectif est de conserver l'intégrité de l'enceinte du réacteur, en diminuant la pression et la température à l'intérieur, et d'éliminer l'iode radioactif présent sous forme gazeuse.
Dans un premier temps, ces deux systèmes de sauvegarde sont alimentés en eau par des réservoirs.
Ils sont ensuite alimentés par des puisards qui récupèrent en bas de l'enceinte l'eau déjà injectée.
Afin de permettre ce passage en recirculation, le niveau d'eau dans ces puisards doit être supérieur à un niveau minimal.
Ce niveau, spécifié dans les règles générales d'exploitation du réacteur, permet en effet de s'assurer de la manœuvre de vannes participant à la réalimentation des systèmes d'injection de sécurité et d'aspersion de l'enceinte.
RIVM Institut national de santé publique et d'environnement néerlandais
RJH Réacteur Jules Horowitz (projet de réacteur d'irradiation - CEA - Cadarache)
RM2 Laboratoire de Radiométallurgie n°2 (CEA – Fontenay-aux-Roses)
RMN "Résonance Magnétique Nucléaire" : son principe est fondé sur les propriétés que certains noyaux d'atomes acquièrent lorsqu'ils sont placés dans un champ magnétique intense.
Ils peuvent alors interagir avec des ondes radio pour émettre des signaux (spectres ou images) qui permettent d'identifier la structure des composés présents.
RNR Voir "Réacteur à Neutrons Rapides (RNR)"
RNR-Na Réacteur à neutrons rapides refroidi au sodium
Rosatom Agence Fédérale à l'énergie atomique de la Fédération de Russie.
Cette Agence possède des missions dans les domaines nucléaires civil et militaire.
Dans le secteur civil, elle exerce des missions industrielles (conception, fabrication, commerce) et de recherche.
Ex-Minatom
ROSIRIS Programme de recherche sur la radiobiologie des systèmes intégrés pour l’optimisation des traitements utilisant des rayonnements ionisants et l’évaluation du risque associé
ROTONDE Projet d'installation de gestion des déchets solides (CEA – Cadarache)
RPII Radiological Protection Institute of Ireland (institut irlandais de protection radiologique
RPS Rapport Préliminaire de Sûreté (procédure INB)
RRA Circuit de refroidissement du réacteur à l’arrêt (RRA).
Ce circuit assure l’évacuation de la puissance résiduelle dégagée par le combustible, quand il est encore dans la cuve, pendant les périodes d’arrêt.
RRI Voir "Circuit de Refroidissement Intermédiaire" (REP)
RSE-M Règles de Surveillance en Exploitation des matériels Mécaniques
RSN Règlement relatif à la Sécurité des Navires
RTE société gestionnaire du Réseau de Transport d'Électricité.
RTE est le gestionnaire unique de réseau public français de transport d'électricité à haute et très haute tension qui comprend l'ensemble des lignes électriques à haute et très haute tension et des postes de transformation qui relient les centrales de production d'électricité, les réseaux de distribution, des sites industriels et les réseaux électriques des pays voisins.
RTE a été créé le 1er juillet 2000 par la loi du 10 février 2000 sur la modernisation et le développement du service public de l'électricité.
RTGV Rupture de Tube de Générateur de Vapeur
RTN Rostekhnadzor (Autorité de sûreté nucléaire russe, rattachée au Service fédéral de contrôle industriel, environnemental et nucléaire)
RTR Research and Test Reactors (assemblages combustibles dits «aluminures» utilisés dans des réacteurs de recherche)
RTSG Radioactive Transport Study Group (groupe de travail de l'AIEA sur le transport de substances radioactives)
RTV Rupture de Tuyauterie Vapeur
RUS Réacteur Universitaire de Strasbourg (université Louis Pasteur - Strasbourg)
RWMC Radioactive Waste Management Committee (comité de l'AEN réunissant les autorités de sûreté nucléaire et les organismes chargés de la gestion des déchets)
S SAFARI réacteur nucléaire sud-africain
Salle de commande Local où s'exercent le contrôle de fonctionnement et le pilotage d'une tranche nucléaire.
C'est là que sont centralisées les informations utiles à la conduite des installations et les moyens de commande à distance des différents organes.
SAMU Service d'Aide Médicale Urgente
SARnet Severe Accident Research NETwork of excellence – réseau d’excellence européen sur les accidents de réacteur à eau avec fusion du cœur
SATURNE Ancien accélérateur de particules (CEA - Saclay)
SCANAIR Système de calcul d’analyse d’accident d’injection de réactivité, développé par l’IRSN
Scanographie Les appareils de scanographie permettent, à l’aide d’un faisceau de rayons X étroitement collimaté, émis par un tube tournant autour du patient et associé à un système informatique d’acquisition d’images, la reconstitution en trois dimensions des organes avec une qualité d’image supérieure à celle des appareils conventionnels, donnant une vision plus fine et tridimensionnelle de la structure des organes.
Scellée Scellée (source radioactive scellée vs source radioactive non scellée) : source dont la structure ou le conditionnement empêche, en utilisation normale, toute dispersion de matières radioactives dans le milieu ambiant.
SCHAPI Service Central d'Hydrométéorologie et d'Appui à la Prévision des Inondations (MEEDDAT/DGPR)
Scintigraphie La scintigraphie consiste à étudier le métabolisme d’un organe grâce à une substance faiblement radioactive spécifique – appelée radiopharmaceutique – administrée à un patient.
SCR Service Compétent en Radioprotection
SCSIN Service Central de Sûreté des Installations Nucléaires (remplacé par la DSIN en 1991)
SDIS Service Départemental d'Incendie et de Secours
SEC Circuit d’eau brute secourue (SEC) : ce circuit sert à refroidir un autre circuit, appelé circuit de refroidissement intermédiaire, qui assure le refroidissement des matériels importants pour la sûreté du réacteur.
C’est un circuit dit « de sauvegarde » constitué de deux lignes redondantes, comportant chacune deux pompes et deux échangeurs.
Il fonctionne en permanence, même lorsque le réacteur est à l’arrêt, afin d’assurer, entre autres, le refroidissement de la piscine de stockage du combustible.
Section efficace Aire équivalente d'interaction qui caractérise la probabilité que se produise une interaction d'un type déterminé entre une particule incidente, ou un rayonnement incident, et une particule cible, et qui permet d'évaluer le nombre d'interactions entre un flux de particules ou de rayonnement et un système de particules cibles
Sécurité nucléaire Dans la Loi TSN (transparence et sécurité nucléaire) du 13 juin 2006, la sécurité nucléaire recouvre la sécurité civile en cas d'accident, la protection des installations contre les actes de malveillance, la sûreté nucléaire, c'est-à-dire le fonctionnement sécurisé de l'installation et la radioprotection qui vise à protéger les personnes et l'environnement contre les effets de rayonnements ionisants.
SEIVA Structure d'Échange et d'Information sur VAlduc (association créée auprès du centre du CEA de Valduc)
Semiconducteur Matériau possédant une bande interdite, ni purement isolant ni purement conducteur à température non nulle.
Certains de ses électrons très faiblement liés à leurs atomes peuvent devenir des électrons de conduction.
Le silicium est le semiconducteur le plus répandu.
Un semiconducteur est de type n (électrons porteurs de charges majoritaires) ou de type p (trous porteurs de charges majoritaires) selon les dopants utilisés
SENA Société d'Énergie Nucléaire franco-belge des Ardennes (exploitant de la centrale de Chooz jusqu'en 1996)
Séparation poussée Procédé de traitement des combustibles usés qui permet d'extraire de ces combustibles, outre l'uranium et le plutonium, des actinides mineurs ou des produits de fission.
SEPTEN Service Études et Projets Thermiques Et Nucléaires (EDF/DIN)
Séquençage Détermination de l'ordre des nucléotides (séquences) dans les polymères biologiques (ADN, ARN, protéines)
Servomoteur Un servomoteur est un système motorisé qui permet à un élément mécanique d'atteindre des positions prédéterminées, puis de les maintenir.
Les servomoteurs sont utilisés, par exemple, pour manœuvrer des vannes.
SESAME4 Schéma d’évolution des situations accidentelles et méthodes d’évaluation, système informatique développé par l’IRSN pour son Centre technique de crise
SET Société d'Enrichissement du Tricastin
SEVESO Directive Seveso II : nom donné à la directive n° 96/82 du Conseil de l'Union européenne du 9 décembre 1996 concernant la maîtrise des dangers liés aux accidents majeurs impliquant des substances dangereuses (en référence au lieu d'un accident survenu en 1976 sur une usine chimique).
Installation Seveso : installation soumise à la directive Seveso II
SFBMN Société Française de Biophysique et de Médecine Nucléaire
SFEN Société Française d'Énergie Nucléaire
SFMN Société Française de Médecine Nucléaire et d'imagerie moléculaire
SFPM Société Française de Physique Médicale.
Fondée en 1972, la Société Française des Physiciens d'Hôpitaux (SFPH) est devenue la Société Française de Physique Médicale (SFPM) en 1999.
La SFPM est une société scientifique qui regroupe les personnes professionnellement engagées dans des activités de physique médicale en milieu hospitalier.
SFR Société Française de Radiologie
SFRO Société Française de Radiothérapie Oncologique
SFRP Société Française de RadioProtection
SGCISN Secrétariat Général du Comité Interministériel de la Sécurité Nucléaire
SGDN Voir "SGDSN"
SGDSN Le secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN), anciennement secrétariat général à la Défense (SGDN), est un organe gouvernemental français, service du Premier ministre, chargé d'assister le chef du Gouvernement dans l'exercice de ses responsabilités en matière de Défense nationale et de Sécurité nationale.
Il assure le secrétariat du Conseil de Défense et de Sécurité nationale.
SHFJ Service Hospitalier Frédéric Joliot (service du CEA implanté à l'hôpital d'Orsay – Essonne)
SICN Société Industrielle de Combustible Nucléaire
Sievert Unité légale d'équivalent de dose qui permet de rendre compte de l'effet biologique produit par une dose absorbée donnée sur un organisme vivant.
L'équivalent de dose n'est pas une quantité physique mesurable mais obtenue par le calcul.
On l'obtient en multipliant la dose absorbée (exprimée en gray, 1 gray = 1 joule par kg) par deux coefficients facteur qui dépendent de la nature du rayonnement et du type de tissu touché.Pour les faibles doses, on utilise le milliSievert (symbole mSv) qui représente un millième de Sievert et le microSievert qui représente un millionième de Sievert (symbole µSv).
Voici quelques exemples d'équivalent de dose: radioactivité naturelle moyenne en France et par personne : 2,4 mSv par an, radiographie pulmonaire : environ 0,1 mSv, aller-retour Paris-New York : entre 50 et 150 µSv.
SIGIS Système d’Information et de Gestion de l’Inventaire des Sources de rayonnements ionisants Base de données recensant les sources de rayonnements ionisants gérée par l’Unité d’expertise des sources de l’IRSN.
SILOE réacteur de recherche du CEA (Grenoble)
SILOETTE réacteur de recherche du CEA (Grenoble)
SIRCOM Service de la COMmunication (ministère de l'économie, des finances et de l'industrie)
SISE-Eau Système d'Information Santé Environnement-Eau
SISE-Habitat Système d'Information Santé Environnement sur l'habitat
SISERI Système d’information de la surveillance de l’exposition aux rayonnements ionisants
SITA FD entreprise de traitement et de stockage des déchets ultimes et des terres polluées (groupe SITA)
SITOP SITe Optimisation (projet SITOP de AREVA NC La Hague)
SKI Statens KärnkraftInsspektion --> cf.
SSM (Strål Säkerhets Myndigheten), autorité de sûreté nucléaire suédoise
SMHV Séisme Maximal Historiquement Vraisemblable
SMS Séisme Majoré de Sécurité
SNCS Société Normande de Conserve et de Stérilisation (Osmanville – Calvados)
SNE-TP Sustainable Nuclear Energy-Technology Platfo Autorité de sûreté et de radioprotection suédoise
SNM Système Nucléaire Militaire (système d'armes conçu ou adapté pour mettre en œuvre une arme nucléaire, ou navire militaire à propulsion nucléaire)
SNR Société Nouvelle du Radium (ancienne société ayant exercé une activité d'extraction du radium et ayant laissé des sites pollués après sa disparition)
SNRCU State Nuclear Regulatory Committee of Ukraine (Autorité de sûreté nucléaire d'Ukraine)
SO2 Dioxyde de soufre (gaz à effet de serre)
SOC Stockage Organisé des Coques
SOCATRI SOCiété Auxiliaire du TRIcastin (société exploitant une installation d'assainissement et de récupération d'uranium à Bollène - Vaucluse)
SOCODEI SOCODEI : SOciété pour le COnditionnement des Déchets et Effluents Industriels.
SOCODEI est une filiale du groupe EDF à vocation industrielle, spécialisée dans le traitement et le conditionnement des déchets faiblement radioactifs (exploitant de l’installation Centraco, filiale d’EDF).
Solvant Substance capable de dissoudre un corps
SOMANU SOciété de MAintenance Nucléaire (Maubeuge)
Source Appareil, substance radioactive ou installation pouvant émettre des rayonnements ionisants ou des substances radioactives
Source naturelle Source de rayonnement ionisant d'origine naturelle, terrestre ou cosmique
Source radioactive de haute activité Une source radioactive scellée contenant un radionucléide dont l'activité au moment de la fabrication ou, si ce moment n'est pas connu, au moment de la première mise sur le marché est égale ou supérieure au niveau d'activité défini par le code de la santé publique
Source radioactive non scellée Source dont la présentation et les conditions normales d'emploi ne permettent pas de prévenir toute dispersion de substance radioactive.
Source radioactive orpheline Source radioactive dont le niveau d'activité au moment de sa découverte est supérieur aux seuils d'exemption et qui n’est plus sous le contrôle d’une personne déclarée ou autorisée à la détenir (du fait qu’elle ait pu être abandonnée, perdue, égarée ou volée ou du fait qu’elle n’a jamais fait l’objet d’une telle déclaration ou autorisation).
Source radioactive scellée Source dont la structure ou le conditionnement empêche, en utilisation normale, toute dispersion de matières radioactives dans le milieu ambiant.
Sous-criticité La sous-criticité correspond au maintien des conditions de sûreté permettant d’éviter le démarrage intempestif d’une réaction nucléaire en chaîne.
sous-critique Un système est qualifié de sous-critique lorsque le nombre de neutrons émis par fission est plus faible que le nombre de neutrons disparaissant par absorption et par fuite.
Dans ce cas, le nombre de fissions observées pendant des intervalles de temps successifs décroît.
sous-génération Mode de fonctionnement d'un réacteur nucléaire, en particulier d'un surgénérateur, dans lequel le facteur de conversion est inférieur à 1.
SOx oxydes de soufre
Spallation Réaction créant un flux de neutrons par bombardement d'une cible (du plomb par exemple) par des particules accélérées (protons).
Spécifications techniques d'exploitation recueil des modes opératoires à respecter pour la conduite des installations.
Spectre neutronique Distribution en énergie de la population des neutrons présents dans le cœur d'un réacteur
SPF Stockage de Produits de Fission (ateliers SPF – AREVA NC – La Hague)
SPIN SéParation et INcinération en réacteur (programme de recherche sur l'incinération des actinides - CEA)
SPIRAL Source de Production d'Ions Radioactifs Accélérés en Ligne (GANIL - Caen)
SPN Section Permanente Nucléaire de la CCAP
SPPPI Secrétariat Permanent pour la Prévention des Pollutions et des risques Industriels (structures locales multipartites de concertation sur les pollutions et les risques industriels)
SPRA Service de Protection Radiologique des Armées
SPS Super Proton Synchrotron (super synchrotron à protons – CERN – Genève)
SSI StatensSträlskyddsInstitut (autorité de radioprotection suédoise)
SSM SSM (Strål Säkerhets Myndigheten), autorité de sûreté nucléaire suédoise
STA Science and Technology Agency (Japon) : agence japonaise compétente dans le domaine biomédical.
STAR La Station de traitement, d’assainissement et de reconditionnement (STAR) du LECA (Cadarache), conçue pour la stabilisation et le reconditionnement des combustibles irradiés de la filière UNGG, réalise également des examens destructifs et non destructifs sur les combustibles irradiés de type REP.
STD Station de traitement et de conditionnement de déchets solides (STD) pour le compactage et l’évacuation vers CEDRA (INB 164) à Cadarache de déchets MAVL (moyenne activité à vie longue).
STE Deux définitions : 
- 1. ) Spécifications Techniques d'Exploitation.
- 2. ) Station de traitement des effluents liquides aqueux (STE) sur le site de Cadarache
STED Station de Traitement des Effluents et des Déchets
STEDS Station de Traitement des Effluents et des Déchets Solides
STEL Station de Traitement des Effluents Liquides
STELLA projet de station de traitement des effluents liquides actifs (CEA – Saclay)
Stéréotaxique Technique utilisée en neurochirurgie qui permet, grâce à un repérage très rigoureux de l'espace cérébral, de traiter en un point très précis des structures cérébrales.
Stériles Les stériles sont des roches concassées générées lors de l’exploitation de mines.
Ces roches n’ont pas été exploitées en raison de leur teneur en uranium insuffisamment élevée.
Les stériles possèdent une activité radiologique du même ordre de grandeur que l’activité radiologique naturelle de la région.
Toutefois ils peuvent présenter ponctuellement des concentrations en uranium supérieures aux roches affleurantes.
Stockage géologique le stockage en formation géologique profonde permet de placer définitivement les déchets radioactifs à vie longue dans un site garantissant leur confinement, tout en réservant une possibilité de les reprendre si cela s'avérait nécessaire ou opportun (réversibilité).
Pour en savoir plus consulter les pages sur le projet de stockage en couche géologique profonde CIGEO sur asn.fr
Strontium Symbole Sr.
Elément dont certains isotopes sont très abondants dans les produits de fission, en particulier le strontium 90, qui se fixe dans les tissus osseux.
STUK Säteilyturvakeskus (autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection finlandaise)
Substance radioactive Toute substance qui contient un ou plusieurs radionucléides dont l'activité ou la concentration ne peut être négligée du point de vue de la radioprotection.
Subsurface Lieu d'implantation d'un entreposage ou d'un Stockage, situé à une profondeur de quelques dizaines de mètres, protégé par un milieu naturel (par exemple situé à flanc de colline).
Se distingue d'un lieu situé en surface (protégé par un tumulus par exemple) et d'un lieu en profondeur (typiquement 500 m) dans lequel le milieu géologique joue pleinement un rôle de barrière
Subsurface Se dit d'une installation située à quelques dizaines de mètres sous terre.
L'implantation en subsurface est notamment envisagée pour certaines installations d'entreposage ou de stockage de déchets radioactifs.
SÚJB Státní úrad pro jadernou bezpecnost (autorité de sûreté nucléaire tchèque)
SUPERPHENIX centrale nucléaire à neutrons rapides en cours de démantèlement (Creys-Malville – Isère)
SUPPORT dénomination du projet d'INB n° 166 (CEA – Fontenay-aux-Roses)
Sur(ré)générateur / sur(ré)génération Qui produit plus de combustible fissile qu'il n'en consomme.
Les nouveaux noyaux fissiles sont créés par la capture de neutrons de fission par des noyaux fertiles (non fissiles sous l'action de neutrons thermiques) après un certain nombre de désintégrations radioactives.
S'emploie quand le rapport de régénération est supérieur à 1
Surcritique Un système est qualifié de surcritique lorsque le nombre de neutrons émis par fission est plus grand que le nombre de neutrons disparaissant par absorption et par fuite.
Dans ce cas, le nombre de fissions observé pendant des intervalles de temps successifs croît
Sûreté nucléaire Ensemble de dispositions permettant d'assurer le fonctionnement normal d'une centrale nucléaire, de prévenir les accidents ou les actes de malveillance et d'en limiter les effets tant pour les travailleurs que pour le public et l'environnement.
Ces dispositions doivent être prises aux stades de la conception, de la construction, de la mise en service, de l’utilisation, de la mise à l’arrêt définitif et du démantèlement d’une installation nucléaire ou d’un dispositif de transport de matières radioactives .
Surgénérateur (voir Réacteurs à neutrons rapides)
Sv Sievert (unité de dose équivalente et unité de dose efficace)
Système ASG Alimentation de secours des générateurs de vapeur.
Lorsque l’alimentation normale en eau est défaillante, le système ASG permet alors d’alimenter les GV (générateurs de vapeur) pour évacuer la chaleur transmise par le circuit primaire.
L’alimentation de secours peut se faire à partir d’une turbopompe ou de deux motopompes aspirant dans un réservoir de stockage d’eau déminéralisée.
Système ATWS Un système, appelé ATWS, distinct du système de protection, assure une redondance supplémentaire d'actions de sauvegarde pour certains incidents.
En particulier, en cas de perte de l'eau d'alimentation normale des générateurs de vapeur lorsque le réacteur est à pleine puissance.
Un signal issu de ce dispositif donne des ordres de protection et notamment l'ordre de démarrage automatique de l'alimentation en eau de secours des générateurs de vapeur, et l'ordre de déclenchement de la turbine.
Système de contrôle volumétrique et chimique du circuit primaire principal (RCV) Le système de contrôle volumétrique et chimique a notamment pour fonction de maintenir dans le circuit primaire la quantité d'eau nécessaire au refroidissement du cœur.
Cette régulation du volume du circuit primaire se fait par l'intermédiaire d'un circuit d'injection (charge) et de vidange (décharge).
Lorsque la ligne de décharge normale est inutilisable, le fluide primaire en excès peut être évacué par l'intermédiaire d'un autre circuit.
Cet autre circuit est également utilisé dans certaines procédures de conduite en situation incidentelle.
Système de protection du réacteur Le système de protection du réacteur (RPR) a pour principales fonctions : la détection de situations anormales, l'arrêt automatique du réacteur et le déclenchement des systèmes de sauvegarde appropriés en situation accidentelle.
Il possède deux voies redondantes, c'est-à-dire identiques et indépendantes, Chacune de ces deux voies surfit à remplir l'ensemble des fonctions de sûreté dévolues au système de protection.
Système de purges et évents du réacteur (RPE) Le système RPE permet, en cas d'accident, de récupérer les effluents se trouvant dans les bâtiments auxiliaires pour les introduire à l'intérieur de l'enceinte de confinement afin d'éviter la contamination dans l'environnement.
Système d'échantillonnage Le système d'échantillonnage permet de connaître les caractéristiques chimiques des fluides des différents circuits en acheminant de petites quantités de l'intérieur vers l'extérieur de l'enceinte.
En situation accidentelle, en cas de dégradation de l'atmosphère de l'enceinte, chacune de ces quatre traversées est condamnée par la fermeture de deux vannes en série, afin de confiner les produits de fission à l'intérieur du bâtiment.
Système hybride Système couplant une source de neutrons de spallation à un réacteur sous-critique pour la transmutation de déchets nucléaires ou la production d'énergie- Système constitué d'un accélérateur de particules et d'un réacteur sous-critique.
Les particules accélérées (protons) créent au contact d'une cible (du plomb par exemple) un flux intense de neutrons, selon une réaction appelée spallation, permettant les réactions en chaîne à l'intérieur du réacteur sous-critique (qui par définition ne peut "auto entretenir" ce processus).
T Tableau électrique Les tableaux électriques participent à l'alimentation du réacteur en énergie électrique.
Ces tableaux contiennent des relais électromagnétiques qui sont des organes électrotechniques permettant la commutation de liaisons électriques.
TACIS Technical Assistance to the Commonwealth of Independent States (programme d'aide de l'Union européenne aux pays de l'ex-URSS)
Taille critique Dimension d'un assemblage de matériaux nucléaires permettant de le rendre critique pour une configuration géométrique et une composition déterminées
taux de charge Rapport de l'énergie effectivement fournie, durant un intervalle de temps déterminé, au produit de la puissance nominale en régime continu, par cet intervalle de temps
Taux de combustion ou d'irradiation Energie thermique produite par les fissions nucléaires dans une unité de masse de combustible.
Il est mesuré en GigaWatts ou Mégawatts par jour par tonne de combustible (MWj/t).
Au sens propre, il correspond au pourcentage d'atomes lourds (uranium et plutonium) ayant subi la fission pendant une période donnée.
Ce taux est couramment utilisé pour évaluer la quantité d'énergie thermique par unité de masse de matière fissile obtenue en réacteur entre le chargement et le déchargement du combustible.
Le taux de combustion de rejet est le taux auquel l'assemblage combustible, après plusieurs cycles d'irradiation, doit être définitivement déchargé.
Taux de disponibilité rapport entre la période pendant laquelle une installation est utilisable et la période pendant laquelle elle ne l'est pas du fait d'arrêts fortuits ou programmés.
Taux de réaction Nombre de réactions entre les neutrons et la matière, par unité de volume et de temps
Taux d'indépendance énergétique rapport entre la production nationale d'énergie primaire et la consommation totale d'énergie primaire.
Il est actuellement d'environ 50% en France.
TBP Tributyl-phosphate : solvant permettant l’extraction de l’uranium contenu dans la solution issue des opérations de dissolution
TBq TéraBecquerel (10 puissance 12 Becquerels)
Technétium 99m Le technétium 99m, qui est le radionucléide utilisé dans environ trois quarts des examens de médecine nucléaire, est produit par désintégration radioactive du molybdène 99, dans un générateur, d’où il est élué par du sérum physiologique.
La forme chimique de ce technétium 99m, sa courte période radioactive (6 heures) et la faible énergie de son rayonnement gamma en font l’un des radionucléides les plus utilisés en médecine nucléaire et l’un des moins irradiants pour le patient.
L’activité administrée à un patient pour un examen est généralement de l’ordre de quelques centaines de mégabecquerels (MBq).
Techniques de radiothérapie La radiothérapie est, avec la chirurgie et la chimiothérapie, l’une des techniques majeures employées pour le traitement des tumeurs cancéreuses.
200 000 patients sont traités chaque année.
La radiothérapie met en œuvre les rayonnements ionisants pour la destruction des cellules malignes.
Les rayonnements ionisants nécessaires pour la réalisation des traitements sont, soit produits par un générateur électrique, soit émis par des radionucléides sous forme scellée.
On distingue la radiothérapie externe où la source de rayonnement est placée à l’extérieur du patient, et la curiethérapie, où la source est positionnée au contact direct du patient, dans ou au plus près de la zone à traiter.
TELEHYDRO réseau de suivi en continu de la radioactivité des eaux usées des grandes villes (IRSN)
Téléradiographie crânienne Plus rarement utilisés par les praticiens, ces générateurs, qui fonctionnent avec une distance foyer – film de 4 mètres, servent essentiellement à la réalisation de clichés radiographiques à des fins de diagnostic orthodontique.
TELERAY réseau de mesure de la radioactivité ambiante (IRSN)
Temps de génération Durée moyenne nécessaire à un neutron résultant d'une fission pour qu'il produise une nouvelle fission dans un milieu multiplicateur.
TENORM Technologically Enhanced Naturally Occurring Radioactive Materials (matières premières dont la concentration en radionucléides a été accrue par un procédé industriel mais qui ne sont pas utilisées pour leurs propriétés fissiles, fusibles ou fertiles)
TEP Tomographie par Émission de Positons : technique consistant à détecter un positionnement de tumeur.
TEPCO Tokyo Electric Power Company, Incorporated (東京電力株式会社, Tōkyō Denryoku Kabushiki-gaisha), est une multinationale japonaise.
La compagnie exploite principalement des centrales thermiques et 3 centrales nucléaires (11 réacteurs).
Elle dispose aussi de centrales hydroélectriques, de parcs éoliens et d'une centrale géothermique.
Suite à la catastrophe de Fukushima, la compagnie a été nationalisée.
TEPSCAN caméra TEP couplée à un scanographe
Tera préfixe qui, placé devant une unité de mesure, la multiplie par un billion, c'est-à-dire par un million de millions ou mille milliards.
Exemple : 1 terawattheure (TWh) = 1000 milliards de wattheures, soit 1 milliard de kilowattheures (kWh).
TFA Très Faible Activité (déchets TFA)
Thermohydraulique Branche de la physique consacrée aux transferts de chaleur et à la mécanique des fluides
Thermolyse Décomposition d'un corps par la chaleur
Thyréostimuline La Thyréostimuline (TSH) est une hormone qui agit sur la thyroïde et dont le dosage permet d'étudier la fonction thyroïdienne.
Titre en vapeur Dans un écoulement diphasique, liquide et vapeur, rapport entre le débit massique de la phase vapeur et le débit massique total
TMD Transport de Matières Dangereuses
TMLi tonne de métal lourd irradié, unité de masse pour les combustibles usés
TMR Transport de Matières Radioactives
TN International filiale d'AREVA NC spécialisée dans l'emballage, le transport et l'entreposage de matières nucléaires
Tomothérapie La tomothérapie permet de réaliser des irradiations en combinant la rotation continue d’un accélérateur d’électrons au déplacement longitudinal du patient en cours d’irradiation.
La technique utilisée se rapproche du principe des acquisitions hélicoïdales réalisées en scanographie
Tour de réfrigération réfrigérant atmosphérique, prise et rejet d'eau.
TPH Tétrapropylène hydrogéné
Traitement des effluents Opérations de filtrage et de concentration qui consistent à réduire les quantités d'éléments radioactifs rejetés par une centrale nucléaire dans les limites établies par la réglementation.
L'épuration des effluents gazeux et liquides est soumise à des contrôles permanents ; des dispositifs d'alarme se déclenchent automatiquement en cas de dépassement des seuils fixés par l'ASN.
Tranche Unité de production électrique comportant une chaudière et un groupe turbo-alternateur.
Une tranche nucléaire se caractérise par le type de son réacteur et la puissance de son groupe turbo-alternateur.
Une centrale est souvent constituée de deux ou quatre tranches.
TRANSAS TRANsport Safety Appraisal Service (mission organisée par l'AIEA pour l'évaluation de l'organisation relative au transport de matières radioactives et de l'application de la réglementation internationale dans ce domaine)
Transfert du combustible passage d'un élément combustible de la piscine de désactivation (bâtiment combustible) à la piscine du réacteur ou inversement.
L'opération s'effectue par l'intermédiaire d'un tunnel de liaison immergé, appelé tube transfert, à l'intérieur duquel un dispositif mécanique (la machine de transfert) assure sa translation.
Transmutation Désigne la transformation, suite à une réaction nucléaire provoquée ou spontanée, d'un élément en un autre élément.
Elle peut être réalisée en réacteur ou dans un accélérateur de particules.
C'est une voie étudiée pour l'élimination de certains radioéléments contenus dans les déchets radioactifs (il faut préalablement séparer les divers radio-éléments pour les soumettre à des flux neutroniques spécifiques).
L'objectif est de diminuer la nocivité ou de rendre plus facile la gestion des radioéléments à vie longue ou de haute activité, en les transformant en des radioéléments à plus faible activité ou de durée de vie plus courte, en vue de réduire l'inventaire radiotoxique à long terme des déchets radioactifs.
Transport en compte propre Le transport en compte propre est établi lorsque la marchandise est la propriété de l'entreprise ou a été vendue, achetée, louée, produite, extraite, transformée ou réparée par elle et est transportée par cette entreprise pour ses besoins propres à l'aide de ses propres véhicules et conducteurs ou de véhicules pris en location avec ou sans conducteur ; le transport doit rester une activité accessoire de l'entreprise.
TRANSSC TRANsport Safety Standards Committee (comité de l'AIEA sur les normes de sûreté des transports de matières radioactives)
Transuraniens Famille des éléments chimiques plus lourds que l'uranium (numéro atomique 92).
Les principaux sont : Neptunium (93), Plutonium (94), Américium (95), Curium (96).
Ils font également partie de la famille des actinides.
Neptunium, Américium et Curium sont dits des " actinides mineurs " car en plus faible quantité que le Plutonium dans les combustibles irradiés.
Dans un réacteur, ils dérivent de l'uranium lors de réactions secondaires, autres que la fission.
Tritium Isotope radioactif de l’hydrogène, le tritium est connu sous trois formes dans l’environnement : une forme liquide (eau tritiée ou HTO), une forme gazeuse dite HT et une forme organique dite OBT.
Naturellement présent dans l’environnement par l’action des rayonnements cosmiques sur les atomes d’azote, le tritium est également l’un des principaux radionucléides émis par les réacteurs nucléaires, des installations de traitement du combustible nucléaire usé, les industries ou laboratoires utilisant ce radionucléide et les installations de gestion des déchets.
Symbole : H3.
Trou d’homme Il s'agit d'orifices prévus à la conception des matériels permettant le passage d'un homme pour contrôle ou maintenance
TSN Loi du 13 juin 2006 relative à la Transparence et à la sécurité en matière Nucléaire.
TSO Technical Safety Organisations – organismes d’appui technique et scientifique en sûreté
TSR Transport de Substances Radioactives
TU5 Installation du cycle du combustible (AREVA NC – Pierrelatte).
Tuyauteries principales de vapeur Ces tuyauteries assurent la circulation de la vapeur entre les générateurs de vapeur et la turbine.
Elles sont au nombre de trois sur les réacteurs de 900 MVe de quatre sur les réacteurs de 1300 MVe.
Elles comportent chacune plusieurs soupapes de sûreté destinées à les protéger contre les surpressions, ainsi qu'une vanne d'arrêt.
TVO Teollisuuden Voima Oy (société d'électricité finlandaise)
TWh 1 TWh = 1 milliard de kWh.
Cette unité d'énergie est utilisée pour mesurer la production d'électricité d'une centrale (quelques TWh) ou une production nationale (environ 400 TWh pour la production nucléaire française).
U U3O8 oxyde d'uranium
Ualx mélange d'uranium et d'aluminium
UE Union Européenne
UF4 tetrafluorure d'uranium
UF6 hexafluorure d'uranium
UFC Unité Formant Colonie (l'UFC par litre est l'unité utilisée pour la mesure de la concentration des légionelles)
UKEA United Kingdom Environmental Agency (agence de l'environnement du Royaume-Uni, pour l'Angleterre et le Pays de Galles).
ULYSSE Le réacteur ULYSSE (CEA – Saclay) était principalement consacré à des activités d’enseignement et à des travaux pratiques.
En février 2007, l’installation est entrée dans une phase de préparation à la mise à l’arrêt définitif.
La demande de démantèlement de l’installation, transmise durant l’été 2009, est en cours d’instruction par l’ASN.
UNGG Uranium Naturel Graphite Gaz (ancienne filière de réacteurs nucléaires)
UNIE UNité d'Ingénierie en Exploitation (EDF)
Unité logique de sauvegarde (ULS) Les ULS font partie du système de protection du réacteur.
Elles sont situées dans les armoires de commande qui déclenche la mise en route automatique des systèmes de sauvegarde en cas d'incident ou d'accident.
Elles sont redondantes.
Chacune des deux ULS est reliée à deux alimentations électriques indépendantes.
UNSCEAR United Nations Scientific Committee on the Effects of Atomic Radiation.
Le comité scientifique des Nations unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants (UNSCEAR) a été créé en 1955 lors de la 10e session de l’Assemblée générale des Nations unies.
Il rassemble 21 pays et rend compte à l’Assemblée générale des Nations unies.
C’est un organisme à caractère scientifique qui valide et cautionne les résultats d’études nationales ou internationales relatives aux effets des rayonnements ionisants sur l’homme.
UO2 oxyde d'uranium
UO2(NO3)2 nitrate d'uranyle
UOX Combustible standard des réacteurs à eau légère constitué d'oxyde d'uranium enrichi en uranium 235
UP2-400 1ère unité de retraitement des combustibles irradiés (AREVA NC- La Hague)
UP2-800 unité de retraitement des combustibles irradiés (AREVA NC- La Hague)
UP3 unité de retraitement des combustibles irradiés (AREVA NC- La Hague)
Uranium L'uranium est un élément chimique de symbole U et de numéro atomique 92.
C'est un élément naturel assez fréquent.
Il se trouve partout à l'état de trace, y compris dans l'eau de mer.
C'est un métal lourd radioactif (émetteur alpha) de période très longue (environ 4,5 milliards d'années pour l'uranium 238 et environ 700 millions pour l'uranium 235).
L'uranium 235 (isotope 235U) est le seul élément fissible naturel.
Sa fission libère une énergie voisine de 200 MeV par atome fissionné.Cette énergie est plus d'un million de fois supérieure à celle des combustibles fossiles pour une masse équivalente.
De ce fait, c'est aujourd'hui la matière première initiale pour toute l'industrie nucléaire.
Uranium appauvri Uranium dont la teneur en isotope 235, le seul fissile, est inférieure à son niveau naturel (0,72% en masse).
Il est principalement obtenu, d'une part en tant que co-produit d'une opération d'enrichissement (autour de 0,3% de 235U), d'autre part en tant que sous-produit (1% de 235U) d'un traitement de combustible usé après passage en réacteur
Uranium enrichi Uranium dont la teneur en isotope 235, le seul fissile, a été portée de son faible niveau naturel (0,72% en masse) à, par exemple, 3,5% pour un combustible destiné à un réacteur nucléaire à eau sous pression
URE Uranium de Retraitement Enrichi (assemblages combustibles)
USIE Unified System for Information Exchange in Incidents and Emergencies.
Usine W> ICPE dans le périmètre du site de Pierrelatte
USNRC voir NRC
UTE Union Technique de l'Électricité et de la communication (organisme français de normalisation électrotechnique)
UTO Unité Technique Opérationnelle (EDF)
UTS Unité de travail de séparation.
Cette grandeur sans unité permet de mesurer le travail d'enrichissement de l'uranium sans qu'il soit nécessaire de préciser le niveau d'enrichissement initial en isotope U235.
V Valence Nombre de liaisons qu'un atome peut former.
L'atome est monovalent s'il peut former une liaison, divalent s'il peut en former deux, trivalent s'il peut en former trois...
VATESI Valstybiné ATominés Energetikos Saugos Inspekcija (autorité de sûreté nucléaire lituanienne)
VD Visite Décennale
VD1 1ère Visite Décennale
VD2 2ème Visite Décennale
VD3 3ème Visite Décennale
VDS Visite De Surveillance
Virole La virole (ou "jupe") enveloppe le faisceau de tubes d'échange de chaleur et a pour fonction de canaliser l'eau d'alimentation à l'intérieur du générateur de vapeur (GV).
L'eau d'alimentation, en provenance du condenseur, s'écoule vers le bas de l'appareil entre la virole et l'enveloppe externe du générateur de vapeur.
Elle remonte ensuite le long du faisceau tubulaire où elle extrait la chaleur de l'eau primaire.
La vapeur produite le long des tubes alimente la turbine.
La virole est maintenue verticalement par six blocs supports.
Vitesse de montée an puissance Au cours d'un redémarrage après rechargement du combustible, la puissance du cœur du réacteur ne doit pas être augmenté trop rapidement pour ne pas dégrader les gaines des crayons combustibles.
Vitrification Opération visant à solidifier par mélange à haute température avec une pâte vitreuse, des solutions concentrées de produits de fission et d'actinides mineurs extraits par traitement des combustibles usés.
Volt unité mesurant la tension d'un courant électrique.
Elle correspond à la différence de potentiel qui existe entre deux points d'un fil conducteur parcouru par un courant constant de 1 ampère, lorsque la puissance dissipée entre ces deux points est de 1 watt.
Symbole V.
VP Visite Partielle
VTT Valtion Teknillinen Tutkimuskeskus – centre de recherche technique de Finlande
VVER Vodo Vodianoï Energetitcheskyi Reactor ou Water Water Energetic Reactor – réacteurs de conception russe, dont le principe de fonctionnement ressemble à celui des réacteurs à eau sous pression occidentaux
W WANO World Association of Nuclear Operators (association mondiale des exploitants de réacteurs nucléaires
WASSC WAste Safety Standards Committee (comité de l'AIEA sur les normes pour la sûreté de la gestion des déchets radioactifs)
WATRP Waste management Assessment and Technical Review Programme (expertise AIEA)
Watt (W) Unité de mesure de puissance (quantité d'énergie produite par unité de temps) correspondant à la consommation d'un joule par seconde.
Ses principaux multiples sont le kilowatt (kW), égal à 1000 watt et le mégawatt (MW), égal à 1 million de watt.
Symbole W.
WENRA Créée à l'initiative de l'ASN, en février 1999, WENRA (Western European Nuclear Regulators’ Association) rassemble les responsables des Autorités de sûreté nucléaire des 17 pays européens dotés de réacteurs électronucléaires : Allemagne, Belgique, Bulgarie, Espagne, Finlande, France, Hongrie, Italie, Lituanie, Pays-Bas, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.
WGIP Working Group on Inspection Practices (groupe de travail sur les pratiques d'inspection - AEN)
WGWD Working Group on Waste and Decommissioning (groupe de travail sur les déchets et le démantèlement – WENRA)
Wh Un Wattheure (Wh) est une quantité d'énergie égale à 3 600 joules ou 3,6 kJ.
On utilise le plus souvent avec des multiples exprimés en kWh (kilowattheure), en MWh (mégawattheure) ou TWh (térawattheure), avec 1 MWh = 1000 kWh et 1TWh = 1 million de kWh.
WPAQ Working Party on Atomic Questions (groupe de travail sur les questions atomiques du Conseil de l'Union européenne)
X Xénon Gaz rare (symbole Xe) dont un isotope, le xénon 135 est un produit de fission gazeux très absorbant en neutrons thermiques.
Cette absorption parasite est prise en compte dans l'équilibre de la conduite du réacteur.
Un second isotope, le xénon 133, entre pour une part abondante dans l'activité des effluents gazeux.
X Yellow cake L'uranium est un minerai extrait de gisements à ciel ouvert ou en galeries souterraines.
Naturellement pauvre en uranium, le minerai est concentré et transformé en poudre jaune, appelée yellow cake.
1000 tonnes de minerai traité donnent 1,5 à 10 tonnes de yellow cake, qui est ensuite converti en gaz, l'hexafluorure d'uranium (UF6), lui-même enrichi pour permettre la réaction de fission nucléaire (la proportion d'uranium 235 fissile passe de 0,92 % à 3,2 %).
Z Zircaloy-4 Alliage pour les combustibles des réacteurs à eau
Zirconium le zirconium est un métal très résistant à la corrosion à hautes températures.
Il est donc utilisé sous forme d'alliage pour fabriquer les assemblages de combustibles nucléaires (grilles, tubes, guides.. .).
Zirlo Alliage développé par Westinghouse
Zone contrôlée zone dont l'accès et où le séjour sont soumis à une réglementation spéciale pour des raisons de protection contre les rayonnements ionisants et de confinement de la contamination radioactive.
Une zone surveillée fait l'objet d'une surveillance appropriée à des fins de radioprotection
Zone d’opération Zone spécialement délimitée et dont l’accès est réservé aux seuls travailleurs dont la présence est nécessaire, afin de limiter les risques d’exposition aux rayonnements ionisants.
Zone surveillée Zone faisant l'objet d'une surveillance appropriée à des fins de protection contre les rayonnements ionisants
ZS Zone de Surveillance des produits et denrées alimentaires (après un accident nucléaire)