Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

Par ma responsabilité envers mes enfants et leurs enfants et les enfants de ces enfants... il m'est impossible de soutenir une industrie capable de rendre une région importante inhabitable en cas d'accident nucléaire majeur. Ce cas étant possible nous devons tout faire pour l'éviter entre autre arrêter les centrales dépassant la durée pour laquelle elles ont été conçues. Après et si subtiles et fines que soient les garanties demandées par l'ASN, je ne suis pas prêt à faire peser ce risque sir les générations futures qui auront à gérer les conséquences sans en retirer aucun avantage.
Enfin, et encore une fois même avec les précautions nommées par l'ASN, nous sommes en droit de nous interroger sur la pertinence de confier des centrales vieillissantes à un exploitant faisant preuve d'aussi peu de prévention et de contrôle, au point que l'autorité publique soit obligée de le lui signifier dans les détails. Les scandales du Creusot et les dénis successifs ont fait déborder le vase.

Arnaud, Docteur en Physique et Chargé de Recherche au CNRS pendant 24 ans

Je considère que les conditions pour autoriser la prolongation des réacteurs de plus de 40 ans ne garantissent pas la sécurité des populations. Beaucoup d'arguments ont été développés par de multiples déposants (parmi lesquels , les élus de Lyon et de Grand Lyon, le maire-adjoint de Grenoble chargé de la sécurité des personnes, EELV Savoie par exemple) : je les partage et notamment trouve particulièrement important que les risques liés au vieillissement soient évalués par une ou des expertises indépendantes et que les essais et contrôles de conformité soient réalisés AVANT de donner l’autorisation d’exploiter au-delà de 40 ans... D'autre part, (j'habite la zone frontalière proche de la Suisse), il faut impérativement tenir compte de l'avis de nos voisins, dont la plupart ne sont pas favorable à la prolongation des centrales de plus de 40 ans, ni même au nucléaire en lui-même pour la plupart ! et contrairement à ce que l'on a voulu nous faire croire quand est arrivée la catastrophe de Tchernobyl , la radioactivité ne connait pas les frontières !
Je donne donc un avis défavorable à la prolongation des centrales au-delà de 40 ans , d'autant qu'en développant les économies d'énergie et des énergies renouvelables comme le solaire etc , nous pourrons à terme nous passer du nucléaire , de ses problèmes et dangers en cours d'exploitation et de ses déchets dangereux que nous ne savons pas traiter sans mettre gravement en danger les populations actuelles et futures.

Je considère que les conditions pour autoriser la prolongation des réacteurs de plus de 40 ans ne garantissent pas la sécurité des populations. Beaucoup d'arguments ont été développés par de multiples déposants (parmi lesquels , les élus de Lyon et de Grand Lyon, le maire-adjoint de Grenoble chargé de la sécurité des personnes, EELV Savoie par exemple) : je les partage et notamment trouve particulièrement important que les risques liés au vieillissement soient évalués par une ou des expertises indépendantes et que les essais et contrôles de conformité soient réalisés AVANT de donner l’autorisation d’exploiter au-delà de 40 ans... D'autre part, (j'habite la zone frontalière proche de la Suisse), il faut impérativement tenir compte de l'avis de nos voisins, dont la plupart ne sont pas favorable à la prolongation des centrales de plus de 40 ans, ni même au nucléaire en lui-même pour la plupart ! et contrairement à ce que l'on a voulu nous faire croire quand est arrivée la catastrophe de Tchernobyl , la radioactivité ne connait pas les frontières !
Je donne donc un avis défavorable à la prolongation des centrales au-delà de 40 ans , d'autant qu'en développant les économies d'énergie et des énergies renouvelables comme le solaire etc , nous pourrons à terme nous passer du nucléaire , de ses problèmes et dangers en cours d'exploitation et de ses déchets dangereux que nous ne savons pas traiter sans mettre gravement en danger les populations actuelles et futures.

Je considère que les conditions pour autoriser la prolongation des réacteurs de plus de 40 ans ne garantissent pas la sécurité des populations. Beaucoup d'arguments ont été développés par de multiples déposants (parmi lesquels , les élus de Lyon et de Grand Lyon, le maire-adjoint de Grenoble chargé de la sécurité des personnes, EELV Savoie par exemple) : je les partage et notamment trouve particulièrement important que les risques liés au vieillissement soient évalués par une ou des expertises indépendantes et que les essais et contrôles de conformité soient réalisés AVANT de donner l’autorisation d’exploiter au-delà de 40 ans... D'autre part, (j'habite la zone frontalière proche de la Suisse), il faut impérativement tenir compte de l'avis de nos voisins, dont la plupart ne sont pas favorable à la prolongation des centrales de plus de 40 ans, ni même au nucléaire en lui-même pour la plupart ! et contrairement à ce que l'on a voulu nous faire croire quand est arrivée la catastrophe de Tchernobyl , la radioactivité ne connait pas les frontières !
Je donne donc un avis défavorable à la prolongation des centrales au-delà de 40 ans , d'autant qu'en développant les économies d'énergie et des énergies renouvelables comme le solaire etc , nous pourrons à terme nous passer du nucléaire , de ses problèmes et dangers en cours d'exploitation et de ses déchets dangereux que nous ne savons pas traiter sans mettre gravement en danger les populations actuelles et futures.

Je considère que les conditions pour autoriser la prolongation des réacteurs de plus de 40 ans ne garantissent pas la sécurité des populations. Beaucoup d'arguments ont été développés par de multiples déposants (parmi lesquels , les élus de Lyon et de Grand Lyon, le maire-adjoint de Grenoble chargé de la sécurité des personnes, EELV Savoie par exemple) : je les partage et notamment trouve particulièrement important que les risques liés au vieillissement soient évalués par une ou des expertises indépendantes et que les essais et contrôles de conformité soient réalisés AVANT de donner l’autorisation d’exploiter au-delà de 40 ans... D'autre part, (j'habite la zone frontalière proche de la Suisse), il faut impérativement tenir compte de l'avis de nos voisins, dont la plupart ne sont pas favorable à la prolongation des centrales de plus de 40 ans, ni même au nucléaire en lui-même pour la plupart ! et contrairement à ce que l'on a voulu nous faire croire quand est arrivée la catastrophe de Tchernobyl , la radioactivité ne connait pas les frontières !
Je donne donc un avis défavorable à la prolongation des centrales au-delà de 40 ans , d'autant qu'en développant les économies d'énergie et des énergies renouvelables comme le solaire etc , nous pourrons à terme nous passer du nucléaire , de ses problèmes et dangers en cours d'exploitation et de ses déchets dangereux que nous ne savons pas traiter sans mettre gravement en danger les populations actuelles et futures.

RESOLUMENT CONTRE
Des efforts de la part d'EDF, note le rapport du GRP, qui conclut que tout devrait bien aller, au vu des propositions de travaux par EDF. Que se passera-t-il dans 1, 2... ans si ces promesses n'étaient pas tenues, pour diverses raisons ? Et même, quoiqu'il en soit, globalement l'usure continue, en dehors des préconisations.
Ne nous voilons pas la face, nous savons tous que nous allons vers des restrictions économiques sans précédents depuis les décennies. Au vu de sa situation financière, comment EDF compte-il faire pour honorer ses engagements ? Et si la machine étatique connaissait un blocage économique. Pas possible ? Quid de la situation actuelle ? Il y a matière à réfléchir... Par ailleurs, le dérèglement climatique entraine des phénomènes toujours plus intenses, imprévisibles et ces centrales n'ont pas été conçues en prenant en compte ce facteur ou si peu.
Je trouve tout à fait déraisonnable de prolonger la vie de ces réacteurs, qui augmente la probabilité des RISQUES D'ACCIDENTS.
Jusqu'où faudra-t-il aller pour remettre en question nos modes de penser ? Tout est dévoyé et nous nous trouvons dans un grand embarras. Portons un regard objectif sur la situation, sans passion, alors des solutions pourront émerger, mais surtout pas celle de la prolongation des centrales 900MWe.

L'état actuel du parc nucléaire me semble préoccupant et EDF n'a pas / plus les moyens financiers d'une véritable politique de mise en sécurité des installations et donc des citoyens. Une réelle mise en sécurité nécessiterait des investissements massifs, qui relèvent in fine du budget de l'Etat. Ces sommes considérables devraient être investies dans d'autres formes d'énergie / dans un véritable tournant énergétique, de nature à limiter la catastrophe écologique et climatique qui nous menace. Je vous remercie pour cette consultation et appelle de mes vœux un référendum. Bien cordialement, NC

Avec le réchauffement climatique, nous allons vers une période dont on ne pouvait même pas imaginer les conséquences lors de la constructions des centrales.
Il est impensable d'imaginer un carénage sur les réacteurs du Blayais en particulier, parce que ceux-ci sont installés en bord de Gironde, à un endroit qui risque la submersion dans les années à venir. Il faudrait donc prévoir au contraire de fermer cette centrale avant que le pire arrive.

Il est impensable d'imaginer un carénage sur les réacteurs de Golfech en particulier, parce que ceux-ci ont besoin des eaux de la Garonne pour refroidir. Or l'eau de la Garonne se réchauffe trop l'été, elle ne permet donc pas le refroidissement des réacteurs. Il faudrait donc prévoir au contraire de fermer cette centrale avant que le pire arrive. Il est probable que c'est ce qui risque de se produire pour la plupart des centrales d'ici quelques années.

Les pouvoirs publics nous serinent à longueur de temps que la dette du pays est un lourd fardeau que nous laissons sur le dos des générations futures. Mais que dire alors des centrales nucléaires et de leurs déchets. Qui peut décemment affirmer que dans 100 ans, dans 500 ans, dans 1000 ans, des personnes seront aptes à transmettre les compétences et les connaissances sur les dangers que les centrales laisseront derrière elles ? Si des générations doivent assumer le démantèlement des centrales, c'est celles qui auront profité d'elles à minima.
De plus il n'y a qu'un pays riche qui peut assumer ce démantèlement. Et ce n'est pas dans une période troublée, de révolte, de récession, de crise mondiale de l'eau, d'impact climatique que cela sera possible. Ceux qui s'engagent plus avant dans cette voie sont des irresponsables.

La seule solution actuellement est de faire la promotion de la sobriété énergétique. Et de prendre des décisions d'infrastructures orientées vers ce but précis. Les énergies renouvelables ne sont qu'un pis aller et pas une solution.

Je rappelle que le Concorde, fierté nationale comme l'est encore aujourd'hui le nucléaire, était l'avion le plus sûr au monde...
On sait:
1/ Elles ont été prévues à l'origine pour 40 ans
2/ Les exigences en matière de sûreté lors de leur contructions étaient nettement inférieures à ce qu'elles sont actuellement
3/ Elles n'ont pas été prévus pour répondre aux attaques terroristes (problématique des piscines entre autres)

La probabilité d'un accident nucléaire ne peut qu'augmenter avec leur vieillissement. Il suffira d'un accident pour que ce soit:
- au mieux une catastrophe industrielle et économique: L'accident pourrait être contrôlé pour éviter des impacts humains, mais il peut imposer l’arrêt de toutes les autres centrales construites sur le même modèle.
- au pire en plus du point précédent une catastrophe humaine avec contamination en France et en Europe.

Il faut au contraire dès à présent réduire la dépendance de la France au nucléaire, la prise de risque est beaucoup trop forte pour nous la France mais aussi pour nos voisins européens qui n'ont d'ailleurs pas leur mot à dire pour cette consultation.

Comme tout investissement en bon père de famille, il faut diversifier nos sources d'énergies en limitant au maximum le risque.
La sobriété et l'efficacité doivent être aussi en tête de peloton des priorités.

Vous avez raison de noter qu’avec une tonne d’Uranium enrichi on tire 70000Tep tonnes équivalent pétrole en chaleur, et si on fait de l’électricité c’est 25000, d’ailleurs si on fait de l’électricité avec du gaz , ou du charbon ou du fioul il faudra aussi appliqué un rendement de 30 à 60% avec une source de refroidissement.
Vous avez raison de nous rappeler que pour remplacer Fessenheim il faudrait mettre des éoliennes de 200m de haut tous les km de Marseille à Paris. Plus rajouter une centrale à charbon de 1000Mw c’est ce qu’on fait les Allemands en face de Fessenheim.
D’ailleurs il y a plusieurs moyens de refroidir une machine thermique nucléaire ou autre, et des moyens d’utiliser la chaleur perdue maintenant si on avait mais que 10% des sommes dépensées en subvention aux ENRi qui finalement nous polluent en démonstrateur sur le sujet.
Oui le nucléaire est dangereux mais 1000 fois moins que la combustion (voir OMS sur la mortalité dans le monde et son suivi depuis Tchernobyl) on en meurt que 150personnes/j en France et le reste pour le climat. Alors il faut savoir régler l’urgence elle est là.
Pour l’instant le nucléaire ancien et largement inférieur en terme de cout a ceux du vent et soleil que vous annoncez, c’est le propos ici encore fallacieux.
Si le mix énergétique totalement renouvelable pose problème, déjà en 2015 il a été mis en défaut, le scénario Negatep out, même avec la pandémie on assiste plus à une baisse des consommations électriques, ni celle du gaz qui va exploser, nous attendons la publication officielle de ADEME AIE pour y voir plus clair, en effet il est de connaissance publique que les poste à responsabilité de l’ADEME et RTE sont pourvus par de nombreux écologistes antinucléaires, ce qui transpire. De toute façon l’horizon ce scénario est trop lointain et remet pas en doute les renforcements de sureté proposé ici en débat par l’ASN qu’il convient absolument d’adopter.
Vous l’avez dit aussi, finalement après 2000 ans d’années réacteur cumulés en fonctionnement, sans morts, les Français ne sont pas idiots, seul 20% on été chercher leur cachets d’iode ( c’est bien dommage il faut être attentifs aux mesures de précaution et là en terme d’information, même les anti n’ont pas fait leur boulot ),, ils n’ont pas peur, car sur le fond même les extrémistes antinucléaire n’y vont pas conscient de l’opprobre qu’ils portent mais pas pour eux.
Oui le métier est difficile, il demande les meilleurs qui se détournent, car on doit reconnaître que le dogmatisme fallacieux antinucléaire à gagné la partie médiatique,
Outre ses considérations qui débordent la question posée, les propositions de l’ASN sont des plus documentées pour avis public et grandement acceptable, il faut en remercier et reconnaître l’excellence du travail d’information accompli.

Je vais faire un plagia de Phil47, mais pourquoi réinventé ce qui a été très bien écrit :
"L’ASN considère que l’ensemble des dispositions prévues par EDF et celles qu’elle prescrit ouvrent la perspective d’une poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe pour les dix ans suivant leur quatrième réexamen périodique"
Tout est dit dans cette phrase. L'ASN est une autorité totalement indépendante et très exigeante, plus certainement que toutes les organisations équivalentes qui existent dans les autres pays qui exploitent des installations nucléaires civiles. Je lui fais entièrement confiance pour ne laisser en fonctionnement que des installations sûres.
Le réexamen de sûreté, dans sa partie générique commune à tous les réacteurs 900 MWe exploités en France , réalisé par l'exploitant EDF sous le contrôle de l'ASN n'a jamais connu une telle ampleur. Il vient compléter les nombreuses modifications de sûreté déjà réalisées à l'occasion des réexamens décennaux précédents, imposés en France par la loi TSN de 2006. Il intègre d'une part le retour d'expérience national et international et notamment l'accident de la centrale de FUKUSHIMA au Japon, et d'autre part la prise en compte des dernières technologies disponibles sur le plan industriel. EDF a proposé des modifications qui vont permettre à chaque réacteur de se rapprocher du référentiel de sûreté des réacteurs de troisième génération, tels que l'EPR de FLAMANVILLE 3. Il n'y a pas d'équivalent dans le monde et ça démontre, s'il en était besoin, la priorité accordée à la sûreté nucléaire dans notre pays.
Les études, les travaux et les tests qui ont été ou seront réalisés représentent plus de cinq fois le volume de ce qui avait été réalisé lors du réexamen précédent, à l'occasion du passage au-delà de 30 ans. Les échanges entre l'exploitant et l'ASN sur le programme et son contenu détaillé ont commencé il y a près de 10 ans et ont donné lieu à des approfondissements qui ont mobilisé des centaines de techniciens et d'ingénieurs, de part et d'autre. Il convient de leur rendre hommage et de saluer le travail effectué. Leur travail et leurs conclusions ont été diffusés et publiés régulièrement, notamment sur le site de l'ASN, au travers d'un processus totalement transparent.
D'ores et déjà ce programme a été réalisé sur le réacteur de TRICASTIN 1, permettant à ce réacteur d'obtenir l'autorisation par l'ASN de redémarrer. Le programme, qui nécessite un engagement industriel très important par EDF et ses partenaires, est donc adapté et réaliste. Les centrales équivalentes aux USA, qui sont un peu plus âgées en moyenne, ont réalisé 5 à 10 fois moins de travaux, obtenant malgré tout des autorisations pour fonctionner jusqu'à 60 ans, voire 80 pour quelques unes d'entre elles.
La condition sine qua non pour poursuivre l'exploitation des réacteurs de 900 MWe en France, à savoir disposer d'un niveau de sûreté sans cesse amélioré et supérieur à celui du démarrage il y a 40 ans sera donc garanti, sous le contrôle permanent de l'ASN.
Ceci permettra à notre pays de continuer à couvrir dans la prochaine décennie près de 70% de ses besoins en électricité avec très peu de rejets de CO2 et à un coût parfaitement maitrisé.
Cette production d'électricité d'origine nucléaire est indispensable à la France et au monde, si on veut respecter les engagements de l'accord de Paris, qui visent à limiter le réchauffement climatique. Tous les rapports annuels du GIEC le disent très clairement.
Nous disposons en France d'un atout extraordinaire avec ce parc nucléaire, qui est fiable, compétitif, pilotable et modulable et qui n'émet que très peu de CO2.
Dès lors que les investissements pour continuer à l'exploiter sont réalisés, il serait totalement irresponsable de vouloir s'en passer.
Je donne donc un avis très favorable à la poursuite du fonctionnement de tous les réacteurs 900 MWe au delà de 40 ans et jusqu'à 50 ans au moins.