Réacteur 2 Arrêt automatique du réacteur par atteinte du « niveau très bas » sur un générateur de vapeur à la suite de la fermeture d'une vanne d'arrêt sur une tuyauterie principale de vapeur.

Publié le 05/01/2005

Centrale nucléaire de Golfech Réacteurs de 1300 MWe - EDF

Le 25 décembre 2004, le réacteur 2 était en fonctionnement à pleine puissance et l'essai périodique « EP VVP 21 » était en cours. Cet essai a pour but de tester des électrovannes de commande des vannes d'arrêt du circuit VVP.

Les tuyauteries VVP assurent la circulation de la vapeur entre les générateurs de vapeur et la turbine. Elles sont au nombre de 4 sur les réacteurs de 1300 MWe. Elles comportent chacune plusieurs soupapes de sûreté destinées à les protéger contre les surpressions ainsi qu'une vanne d'arrêt.

Au début de l'essai, l'opérateur en salle de commande constate qu'une vanne ne s'ouvre pas. L'agent de l'équipe de quart intervient alors en ouvrant le porte fusible électrique de l'électrovanne de commande, ce qui provoque immédiatement la fermeture de la vanne d'arrêt du générateur de vapeur 2.

L'arrêt brutal du débit d'évacuation de la vapeur provoque une baisse du niveau d'eau dans le générateur de vapeur et, par la suite, l'activation des protections qui entraînent l'arrêt automatique du réacteur par « niveau très bas du générateur de vapeur ».

L'événement est dû à l'absence d'attitude interrogative des agents et d'analyse de risque préalable aux investigations sur le dysfonctionnement de l'électrovanne.

Sur proposition de l'exploitant, l'Autorité de sûreté nucléaire a classé cet incident au niveau 1 de l'échelle INES pour défaut de culture de sûreté.

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Classement de l’incident (INES)

Niveau 1

Anomalie