Non respect des spécifications techniques d'exploitation

Publié le 04/05/2009

Centrale nucléaire de Gravelines Réacteurs de 900 MWe - EDF

Le 17 avril 2009, alors que le réacteur numéro 3 était en cours de redémarrage après un arrêt pour maintenance et rechargement, la défaillance d'un capteur de vitesse sur l'une des trois pompes primaires a été détectée.

Le circuit primaire principal est un circuit fermé, contenant de l'eau sous pression. Elle est mise en mouvement par trois pompes dites « pompes primaires ». Sur chacun de ces équipements sont positionnés des capteurs de vitesse afin de s'assurer du bon fonctionnement.

EDF a considéré, en première analyse, que la défaillance du capteur n'avait pas de conséquences importantes et n'a donc pas procédé à sa remise en état immédiate.

Le 18 avril 2009, une analyse complémentaire a montré que la défaillance avait un impact plus large que prévu car elle entrainait la mise hors service de l'une des chaines de mesure du système de protection du réacteur, ce qui n'est pas autorisé par les spécifications techniques d'exploitation. Ce système de protection a pour principales fonctions la détection de situations anormales, l'arrêt automatique du réacteur et le déclenchement des systèmes de sauvegarde appropriés en situation accidentelle.

Dès lors, les opérations de remise en état des matériels on été engagées et les équipements ont été rendus de nouveau opérationnels le 19 avril à 10h00.

Cet événement n'a eu aucune conséquence sur le personnel, ni sur l'environnement.

En raison du non respect des spécifications techniques d'exploitation, cet événement a été classé au niveau 1 de l'échelle INES.

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Classement de l’incident (INES)

Niveau 1

Anomalie