Dépassement du délai imparti pour passer de 100% de puissance à l'arrêt du réacteur 1, sur le site de Dampierre

Publié le 10/05/2000

Centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly Réacteurs de 900 MWe - EDF

Le 11 mai 2000, alors que l'exploitant procédait à la vérification mensuelle du mouvement des grappes de contrôles et d'arrêt de réacteur, un défaut est apparu dans l'une des unités logiques qui gèrent la position de ces grappes. Ce défaut, apparu en cours d'essai, a empêché le mouvement d'une partie des grappes qui s'est retrouvée dans une position inadéquate. La possibilité de faire chuter ces grappes, en cas d'arrêt d'urgence, par gravité, n'a toutefois été aucunement remise en cause.

Dans cette configuration, l'exploitant dispose d'une heure pour réparer l'unité logique et revenir à une situation normale. Passé ce délai, il dispose de 2h pour arrêter le réacteur.

Au bout d'une heure, n'ayant pas réparé, il a correctement amorcé l'arrêt. Mais il n'a atteint que 90% de la puissance nominale compte tenu des difficultés rencontrées pour piloter le réacteur sans les grappes. Il n'a alors pas provoqué manuellement un arrêt d'urgence du réacteur, et l'unité logique n'a été réparée qu'après 20 minutes de dépassement du délai de repli du la tranche.

Compte tenu du non-respect des délais impartis, cet incident a été classé au niveau 1 de l'échelle INES.

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Classement de l’incident (INES)

Niveau 1

Anomalie