Défaut d’isolement extérieur de l’enceinte de confinement lors des opérations de redémarrage du réacteur

Publié le 16/04/2014

Centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly Réacteurs de 900 MWe - EDF

Dans la nuit du 8 au 9 avril 2014, alors que le réacteur 2 était en cours de finalisation des opérations de redémarrage après un arrêt pour maintenance et rechargement en combustible, l’exploitant a détecté le maintien en position ouverte d’une vanne contribuant à l’intégrité de la troisième barrière de confinement et normalement fermée à ce stade des opérations.

L’enceinte de confinement est un bâtiment en béton à l’intérieur duquel se trouvent la cuve, le cœur du réacteur, les générateurs de vapeur et le pressuriseur. Elle constitue la troisième des trois barrières existant entre les produits radioactifs contenus dans le cœur du réacteur et l’environnement (la première barrière est la gaine du combustible, la deuxième est le circuit primaire). Elle est destinée, en cas d’accident, à retenir les produits radioactifs qui seraient libérés lors d’une rupture du circuit primaire. De ce fait, son étanchéité est particulièrement surveillée. De nombreuses canalisations traversent cette enceinte. Des vannes, situées de part et d’autre de la paroi béton, permettent d’obturer chacune des canalisations lorsque les spécifications techniques, les procédures de conduite ou la situation exigent l’étanchéité complète de l’enceinte. 

En préalable aux opérations de redémarrage, dans la nuit du 2 au 3 avril 2014, les opérations de condamnation de la vanne manuelle ont été engagées conformément aux règles générales d’exploitation mais une erreur d’identification de l’équipement a été faite.

Le maintien en position ouverte de cette vanne n’a été détecté par les agents de la conduite du réacteur que dans la nuit du 8 au 9 avril 2014. Après la découverte de l’anomalie, l’exploitant a refermé la vanne en cause, permettant ainsi de restaurer l’intégrité de l’enceinte de confinement.

Cet événement n’a pas eu de conséquence réelle sur la sûreté de l’installation et sur l’environnement.

En raison du non-respect des règles générales d’exploitation et de sa détection tardive, l’événement a été classé au niveau 1 de l’échelle internationale des événements nucléaires INES.

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Classement de l’incident (INES)

Niveau 1

Anomalie