Le 11 novembre 2019, vers 12h, un séisme est survenu en vallée du Rhône. L’ASN s’est mobilisée pour faire le point avec l’ensemble des exploitants ayant des installations nucléaires dans la région. Elle s’est mise en contact avec les pouvoirs publics au niveau national et local, en particulier la préfecture de la Drôme et de l’Ardèche.
En application des décisions de l’ASN du 5 mai 2011, AREVA et le CEA ont réalisé des évaluations complémentaires de sûreté (ECS) pour chacune de leurs installations présentant de forts enjeux, afin de prendre en compte le retour d’expérience de l’accident de Fukushima. Les « tests de résistance » (« stress tests ») réalisés en Europe pour les réacteurs de puissance ont en effet été étendus, en France, à toutes les installations nucléaires de base, y compris les installations du cycle et les installations de recherche. Les évaluations complémentaires de sûreté ont notamment pour objectif de déterminer les marges de sûreté dont disposent ces installations vis-à-vis des risques extrêmes tels que le séisme et l’inondation.
L’ASN a analysé le rapport présentant les conclusions du premier réexamen de sûreté de l’installation nucléaire de base (INB) n°151, située sur le site de Marcoule (Gard).
L’ASN impose aux exploitants des travaux massifs consécutifs aux ECS pour renforcer la sûreté
L’ASN a présenté aujourd’hui 28 juin 2012 son Rapport sur l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France en 2011 et a fait également un point sur les suites des Évaluations Complémentaires de la Sûreté (ECS) des installations nucléaires conduites après l’accident de Fukushima.