Rapport de l'ASN 2017

294 Rapport de l’ASN sur l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France en 2017 Chapitre 10  - Les sources de rayonnements ionisants et les utilisations industrielles, vétérinaires et en recherche de ces sources de gammagraphie (voir point 1.1.2) lorsque les conditions de mise en œuvre le permettent. Ces appareils peuvent être utilisés pour des emplois plus spé- cifiques, tels que la réalisation de radiographies en vue de la restauration d’instruments de musique ou de tableaux, l’étude en archéologie de momies ou l’analyse de fossiles. Le contrôle de bagages Que ce soit pour une vérification systématique des bagages ou pour déterminer le contenu de colis suspects, les rayonnements ionisants sont utilisés en permanence lors des contrôles de sécu- rité. Les plus petits et les plus répandus de ces appareils sont installés aux postes d’inspections et de filtrages des aéroports, dans les musées, à l’entrée de certains bâtiments… Les appareils dont la section du tunnel est plus importante sont utilisés pour le contrôle des bagages de grande taille et le contrôle de bagages en soute dans les aéroports mais égale- ment lors des contrôles du fret aérien. Cette gamme d’appareil est complétée par des tomographes, qui permettent d’obtenir une série d’images en coupe de l’objet examiné. La limitation de la zone d’irradiation à l’intérieur de ces appa- reils est matérialisée parfois par des portes mais le plus souvent seulement par un ou plusieurs rideaux plombés. Les scanners corporels à rayons X Cette application est présentée à titre indicatif puisque l’utilisa- tion de scanners à rayons X sur les personnes pour des contrôles de sécurité est interdite en France (en application de l’article L. 1333-11 du code de la santé publique). Certaines expérimen- tations ont été menées en France avec des technologies d’ima- gerie non ionisantes (ondes millimétriques). Le contrôle de produits de consommation Depuis quelques années, l’utilisation d’appareils permettant la détection de corps étrangers dans certains produits de consom- mation se développe, comme la recherche d’éléments indési- rables dans les produits alimentaires ou les produits cosmétiques. L’analyse par diffraction X Les laboratoires de recherche s’équipent de plus en plus souvent de ce type de petits appareils qui sont autoprotégés. Des dispo- sitifs expérimentaux utilisés en vue d’analyse par diffraction X peuvent cependant être composés de pièces provenant de divers fournisseurs (goniomètre, porte échantillon, tube, détecteur, générateur haute tension, pupitre…) et assemblées par l’expé- rimentateur lui-même. L’analyse par fluorescence X Les appareils portables à fluorescence X sont destinés à l’ana- lyse de métaux et d’alliages. La mesure de paramètres Les appareils, fonctionnant sur le principe d’atténuation des rayons X, sont utilisés comme jauges industrielles pour réaliser des mesures de niveau de bouteilles, de fûts, des détections de fuites, des mesures d’épaisseur, des mesures de densité… Le traitement par irradiation Plus généralement utilisés pour réaliser des irradiations, les appareils autoprotégés existent en plusieurs modèles qui peuvent parfois différer uniquement par la taille de l’enceinte autoprotégée, les caractéristiques du générateur de rayons X restant les mêmes. GRAPHIQUE 3 : utilisation d’appareils électriques générant des rayonnements ionisants (hors secteur vétérinaire) 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1 000 1 100 Contrôle non destructif (radiographie/ radioscopie) Analyse par fluorescence X Cristallographie Jauge industrielle (mesure de niveau,…) Accélérateurs Recherche Enseignement Étalonnage Nombre d’établissements autorisés 2016 2017 2015 2014 2013

RkJQdWJsaXNoZXIy NjQ0NzU=