La gestion des conséquences de l'accident de Tchernobyl. Perspective historique

SOMMAIRE
De 1986 à 1991 De 1991 à 1993 De 1993 à 2001 De 2001 à 2005 Programme CORE Projet CORE Agri Phase de préparation du programme CORE L'exemple de Braguin Objectifs et partenaires Phase de préparation Mise en place du dispositif de mesure des aliments Mesures anthropogammamétriques Résultats du projet de suivi radiologique Enseignements du projet de suivi radiologique Séminaire de Gomel en 2005 Témoignage de Zoia Trafimchik Chronologie généraleVingt ans après l'accident de Tchernobyl (1986), le projet PAREX a permis de revenir sur l'ensemble de la gestion post-accidentelle en Biélorussie.

Si une famille se mobilise pour réduire la contamination de son alimentation, il importe de pouvoir en vérifier les effets sur la contamination interne de chacun des membres de la famille, au moyen de mesures anthropogammamétriques. Or, à cette époque, il n'existe plus de postes de mesure de ce type dans le district.
L'Institut Belrad met alors en place un système de campagnes de mesures (2 par an) dans les écoles et les jardins d'enfants, à l'aide de camions itinérants équipés d'un siège de mesure de la contamination en césium-137. Chaque campagne couvre la quasi-totalité du district et représente environ 2 500 mesures.
Après chaque campagne de mesures, les dosimétristes, les professionnels de la santé et les membres de Pousse de Vie identifient les enfants les plus contaminés.
Un dialogue s'engage alors avec les familles pour rechercher ensemble les sources de la contamination, et trouver des solutions pour réduire l'ingestion de produits contaminés par les enfants.
Si le problème est de nature collective (lié à la contamination d'un pâturage communal par exemple), des marges de manœuvre sont recherchées avec les autorités locales.
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