La division de Lille de l’ASN dresse un état des lieux de la radioprotection associé à des rappels réglementaires à l’attention des professionnels de la recherche

Le 1^er octobre 2015, la division de Lille de l’ASN a organisé un séminaire régional sur la radioprotection dans le domaine de la recherche qui a rassemblé 70 professionnels¹.

Au cours de ce séminaire, l’ASN a présenté un état des lieux de la radioprotection dans le domaine de la recherche aux échelles nationale et régionale,  associé à des rappels réglementaires, ainsi que les dernières évolutions réglementaires relatives à la reprise des sources scellées historiques, aux événements significatifs de radioprotection (ESR), à la formation des Personnes compétentes en radioprotection (PCR),  au Système d’information de la surveillance de l’exposition aux rayonnements ionisants (SISERI) et aux règles de conception des installations intégrant des générateurs électriques de rayons X.

L’Andra, principal interlocuteur des laboratoires de recherche pour la gestion des déchets qu’ils produisent, a été invité par l’ASN à présenter son activité, ses spécifications pour la prise en charge des déchets radioactifs hors électronucléaire : le parcours des colis de déchets ainsi que les contrôles et la surveillance menés par ses services après prise en charge des déchets.

Le Centre de recherche Jean-Pierre Aubert a partagé son expérience dans le domaine de la découverte de sources radioactives et de déclaration des événements significatifs de radioprotection (ESR). Le témoignage de l’Université de Lille I a permis aux participants de partager les difficultés rencontrées par les laboratoires en termes de gestion des déchets radioactifs et de reprise de sources.

Dans la région Nord-Pas-de-Calais, les enjeux de radioprotection dans les laboratoires de recherche² portent principalement sur l’utilisation de sources radioactives non-scellées, qui présentent des risques de contamination, sur la gestion des déchets radioactifs et sur la découverte de sources anciennes lors d’inventaires ou de travaux. Ces laboratoires de recherche utilisent des radionucléides, des générateurs électriques de rayonnements ionisants et des accélérateurs pour la recherche médicale, la biologie moléculaire ou encore la caractérisation des matériaux.