Le Groupe d’expertise pluraliste (GEP) sur les mines d’uranium du Limousin a remis au ministre d’Etat chargé de l’écologie et au président de l’ASN ses recommandations pour la gestion des anciens sites miniers d’uranium en France

Publié le 24/09/2010 à 16:16

Note d'information

Créé en novembre 2005 par les ministres chargés de l’écologie, de l’industrie et de la santé, ainsi que par l’ASN, le Groupe d’expertise pluraliste (GEP) sur les mines d’uranium du Limousin est composé de plus de trente experts de disciplines et d’origines diverses, comprenant des représentants d’institutions françaises et étrangères et d’associations, des experts indépendants et l’industriel responsable des sites.

A l’occasion de la remise du rapport du GEP, Robert GUILLAUMONT, président du GEP du Limousin, Laurent MICHEL, directeur général de la prévention des risques au ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer et Jean-Christophe NIEL, directeur général de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), ont tenu un point presse le 17 septembre 2010.

De gauche à droite, M. Robert GUILLAUMONT, président du GEP du Limousin, M. Laurent MICHEL, directeur général de la prévention des risques au ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer et M. Jean-Christophe NIEL, directeur général de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN)

Ce point presse a permis de présenter le panorama des sites d’exploration, de production et de traitement des minerais d’uranium et la réglementation applicable à la surveillance et au contrôle de ces sites. Le président du GEP a exposé les principales recommandations du rapport qui visent à :

  • Clarifier et rénover le cadre institutionnel et réglementaire de la gestion des anciens sites miniers d’uranium ;
  • Améliorer les connaissances sur les sites en poursuivant les actions d’études et de recherche ;
  • Renforcer la pertinence des évaluations d’impact, en les étendant notamment aux écosystèmes ; redonner une place à l’exposition des populations dans les enjeux de santé publique ;
  • Faire évoluer les dispositifs de surveillance des sites et des zones situées potentiellement sous leur influence ;
  • Prolonger l’effort de réaménagement des sites ;
  • Poursuivre l’information et la participation des populations locales pour en faire les leviers d’une véritable gestion durable des sites.

Laurent MICHEL a dressé un bilan des actions menées par les services d’inspection : contrôle des mesures prises pour assurer la sécurité des sites, amélioration de la connaissance des impacts et de la gestion des stériles.

Jean-Christophe NIEL a rappelé les deux points essentiels que sont la prise en compte de la gestion à long terme de ces déchets et matières uranifères dans le cadre du Plan national de gestion des déchets et matières radioactives (PNGMDR) et le contrôle de la radioprotection sur ces sites. Il a également souligné l’importance des démarches pluralistes, c'est-à-dire associant des experts d’origines diverses comme celle retenue pour les travaux du GEP ou celle de l’élaboration du PNGMDR.

Un plan d’actions pour la mise en œuvre des recommandations formulées sera élaboré par le comité de suivi co-piloté par le MEEDDM (ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer) et l’ASN. Ce comité rendra compte régulièrement de l’avancement des travaux du groupe de travail du PNGMDR et du GEP.

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021