L’ASN s’associe à la consultation lancée par WENRA sur les objectifs de sûreté des nouveaux réacteurs nucléaires

Publié le 03/02/2010 à 10:00

Note d'information

L’association des responsables d’Autorités de sûreté nucléaire des pays d’Europe de l’Ouest WENRA (Western european nuclear regulators’ association)[1] publie un rapport sur les objectifs de sûreté des nouveaux réacteurs électro-nucléaires construits en Europe. Ce rapport est rendu public afin de recevoir les commentaires des parties prenantes intéressées.

Le groupe de travail sur l'harmonisation des réacteurs (RHWG) de WENRA, dont l’ASN assure actuellement la présidence, déjà auteur d’un rapport en 2006 sur la sûreté des réacteurs existants, travaille depuis mars 2008 sur le dossier de la sûreté des nouveaux réacteurs, afin de permettre aux membres de WENRA de définir et d’exprimer une approche commune sur leur sûreté.

Le groupe de travail s’est appuyé sur la documentation disponible sur les nouveaux réacteurs (AIEA, AEN, réglementations nationales …) et, sur cette base, a proposé des objectifs de sûreté applicables à ces réacteurs. Parmi ces objectifs, l’un des plus importants est que tout nouveau réacteur en Europe devra présenter des niveaux de sûreté supérieurs à ceux des réacteurs existants et devra notamment prendre en compte dès la conception les conséquences des accidents graves[2].

WENRA invite désormais les parties prenantes à envoyer avant fin juin 2010 leurs observations sur ce rapport, en particulier sur les objectifs de sûreté proposés. Les commentaires exprimés serviront à faire évoluer les objectifs de sûreté proposés.

L’ASN relaie cette initiative. Elle considère qu’elle est de nature à favoriser l’harmonisation et le renforcement de la sûreté nucléaire en Europe, au moment où plusieurs projets de construction de réacteurs sont annoncés.

Pour consulter le rapport et apporter ses commentaires www.wenra.eu

[1] WENRA regroupe les Autorités de sûreté des pays de l’Union européenne produisant de l’électricité d’origine nucléaire et de la Suisse. Les pays de l’UE ne produisant pas d’électricité d’origine nucléaire participent à ce groupe en tant qu’observateurs. Le président de l’ASN, André-Claude Lacoste, est à l’origine de la création de cette association dont il a été le premier président.

[2] Comme c’est le cas par exemple pour le réacteur EPR en cas de fusion du cœur.

Date de la dernière mise à jour : 09/02/2023