31,5 % des foyers concernés ont retiré leurs comprimés d’iode depuis février 2016. Les premiers résultats sont encourageants, la mobilisation doit se poursuivre.

Publié le 17/03/2016 à 11:30

Communiqué de presse

La campagne 2016 vise à renouveler les comprimés d’iode distribués en  2009 et à développer la culture de protection des riverains des 19 centrales nucléaires françaises. Après les premières semaines de distribution, les premiers résultats sont encourageants. La mobilisation des citoyens doit néanmoins se poursuivre pour permettre une couverture maximale de la population.

Une campagne de mobilisation volontariste

Afin d’impliquer les acteurs locaux, 20 réunions à l’intention des maires et 20 réunions à l’intention des pharmaciens et médecins ont été organisées à la fin de l’année 2015. Puis, à destination du grand public, 23 réunions publiques d’information se sont tenues du 11 janvier au 3 février 2016. Les relations avec les médias ont engendré à ce jour plus de 250 articles*.

Enfin, des outils d’information ont été mis à la disposition du public :

  • le site www.distribution-iode.com totalise plus de 7 000 utilisateurs et 16 000 pages vues* ;
  • le numéro vert (0 800 96 00 20), accessible de 10h00 à 18h30 du lundi au vendredi et de 10h00 à 12h00 le samedi, a reçu plus d’un millier d’appels (durée moyenne d’un appel 6 min 32 sec)*.
0 800 96 00 20

425 396 foyers, 69 582 entreprises et établissements recevant du public et 827 établissements scolaires concernés

Début février, chaque foyer et responsable d’établissement présent dans un rayon de 10 km autour d’une centrale nucléaire (zone du plan particulier d’intervention - PPI) a reçu une lettre des pouvoirs publics lui permettant de retirer gratuitement sa/ses boîte(s) de comprimés d’iode dans les pharmacies participant à l’opération. Les premiers résultats de retrait sont encourageants : le taux s’élève à 31,5% chez les particuliers*.

La mobilisation civique doit se poursuivre

En cas d’accident nucléaire, de l’iode radioactif pourrait être rejeté dans l’atmosphère. Inhalé ou ingéré, il pourrait accroître le risque de cancer de la thyroïde. En saturant cet organe avant le rejet, la prise de comprimés d’iode stable évite la fixation de l’iode radioactif, limitant ainsi notablement ses conséquences sanitaires. Les femmes enceintes et les jeunes doivent être protégés en priorité car la thyroïde des fœtus et des jeunes est plus sensible que celle des adultes. L’iode stable est donc un moyen de protection efficace que chaque riverain d’une centrale nucléaire se doit d’avoir en sa possession.

* Résultats au 14 mars 2016.


Afin d’organiser la campagne d’information et de distribution d’iode 2016, l’ASN anime un comité de pilotage pluraliste composé de représentants des ministères de l’Éducation nationale, de l’Intérieur et de la Santé, de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), d’EDF, du Conseil national de l’Ordre national des pharmaciens, du Conseil national de l'Ordre des médecins, du Conseil national de l’Ordre des infirmiers, de l’Association nationale des commissions locales d’information (Anccli), de l’Association des représentants des communes d’implantation de centrales et établissements nucléaires (Arcicen).

Contact presse ASN : Emmanuel Bouchot : 01 46 16 41 44

Date de la dernière mise à jour : 18/09/2017